364 résultats

mar. 21 mai

OUSHEBTI AU NOM DE NEFERIBRE-SANEITH Art égyptien, Basse Époque, XXVIe dynastie, règne d'Amasis, vers 570-526 av. J.-C. Statuette en faïence, coiffée de la perruque tripartite, debout sur une base quadrangulaire, bras croisés, tenant les deux instruments aratoires. Neuf bandeaux d'inscriptions hiéroglyphiques gravées à l'avant du chapitre VI du Livre des Morts et indiquant le nom du défunt : Nefer-ib-ré-sa-neith, fils de la dame Chem-(en)-bastet. Haut. : 18,5 cm Bibliographie en rapport : J.F. et L. Aubert, Statuettes Égyptiennes, Paris, 1974, pp.229-230 J.L. Chappaz, Les figurines funéraires égyptiennes du Musée d'Art et d'Histoire et de quelques collections privées, Genève, 1984, n°139 Provenance : Saqqarah, sud de la pyramide d'Ouserkaf, tombe de Neferibesaneith, découverte en 1929 Dispersion par le Service des Antiquités, avant 1970 Ancienne collection particulière, Île-de-France Collection particulière française, acquis en 2023 An Egyptian faience shabti for Neferibre-Saneith, Late Period, 26th Dynasty, reign of Amasis, circa 570-526 B.C. Comptant parmi les plus beaux exemples d’oushebtis de la XXVIe dynastie, notre statuette d’une grande délicatesse et élégance, fait partie des 336 serviteurs funéraires trouvés, en 1929, par l’égyptologue anglais Cecil Mallaby Firth, dans la tombe d’un haut responsable de la cour saïte, Neferibresaneith, né de Chepenbastet (voir E. Drioton and J.P. Lauer,«Les tombes jumelées de Neferibrê-Sa-Neith et Ouahibrê-Men»,Annales du Service des Antiquités de l'Égypte, vol 51, 1951, pp. 469-490). Né sous Psammétique II, notre haut fonctionnaire porte un nom basilophore renvoyant à ce souverain, mais c’est bien sous le règne d’Amasis, vers le milieu du VIe siècle, qu’il parvient au sommet de sa carrière. C’est à Saqqarah, au sud de la pyramide d’Ouserkaf, qu’il trouve sa dernière demeure où l’accompagnent ses serviteurs funéraires, pour la plupart rassemblés sur le couvercle du sarcophage. «Une bonne partie de ces figurines, mesurant 17 à 18 cm, dispersées par le Service des antiquités, aboutirent dans les collections publiques: Budapest, Florence, Londres, Stockholm…; ou privées» (Aubert, p.230). La dispersion de ces statuettes funéraires, prisées par les collectionneurs privés et les institutions publiques pour leur raffinement, s’achève en 1970, la tombe ayant été en grande partie vidée dès 1940. Aujourd’hui, ces oushebtis continuent de fasciner les collectionneurs du monde entier et plusieurs exemplaires sont visibles dans les collections muséales notamment au J. Paul Getty Museum qui fait l’acquisition d’un de ces serviteurs en 2016 (2016.2), au Metropolitan Museum de New York (58.4.2) ou au Musée des Cultures du monde à Stockholm (MME 1974:156).

Estim. 15 000 - 25 000 EUR

jeu. 30 mai

BEAUNE - MANUSCRITS. Important ensemble provenant de Lorenchet, illustre famille originaire de Beaune, depuis le XVe siècle. Mouillures et moisissures (parfois importantes) affectant l'ensemble des documents. Une quarantaine de documents manuscrits, XVIIe-XVIIIe. Très intéressant ensemble contenu dans une farde ancienne portant la mention: «Pièces historiques et autres sur la ville de Beaune». - Ensemble de dessins du XVIIIe (plume et lavis) représentant des sculptures et antiquités qui se trouvent à Beaune: «Monumens d'antiquité qui se trouvent dans l'église de Manilly» (4 dessins de bonne facture, sur 2 feuilles, avec commentaires: «cette 1ère pierre est à 4 faces de deux pieds trois pouces de large et sert présentement de bénitier», etc.). «Monumens d'antiquité qui se trouvent à Beaune dans la maison de Monsieur Brunet de Larvey» (7 dessins sur 2 feuilles, avec commentaires: «4e pierre où se voit cette inscription gravée en lettres romaines», etc.). 2 dessins sur une même feuille: «monument qui se trouve dans la maison de M. de Le Curne» et «Monument dans la maison de mad. de Masse». - Notes généalogiques et héraldiques avec dessins de blasons (XVIIIe), manuscrit «addition au mss de mes observations sur l'histoire de la ville de Beaune» (14 pp. in-4), manuscrit de Moreau de Mersan (1730), «mémoire des papiers du prieuré de St-Etienne», notes sur la fondation de la chartreuse de Beaune, «Role de messieurs de la noblesse à la porte St Nicolas commencé le 12 mars 1722, «Estat des armes et poudres qu'ont les habitans du quartier St Nicolas 1673» (17 pp. in-4), «Remarques curieuses sur l'origine et l'ancienneté de la ville de Beaune» (1730, 18 pp. in-4, avec corrections et addition), copie d'époque du procès-verbal dressé au sujet «d'un trouble séditieux fait par mess. de Bernard père et fils capitaine du château de Beaune le 5 février 1630». «Discours véritable sur la réduction de la ville et château de Beaune en l'obéissance du Roy Henri IV en l'année M.D.LCCCCV» (36 pp. in-folio), etc. Les dessins et principaux manuscrits sur l'histoire de Beaune sont probablement de la main d'Étienne Lorenchet de Montjamont (1672-1735), conseiller au bailliage et chancellerie de Beaune.

Estim. 2 000 - 3 000 EUR

lun. 27 mai

Coupes ; Italie, vers 1800. Marbre Brocatel et montures en bronze doré au mercure. Dimensions : 64 x 34 x 31 cm (x2). Paire de gobelets d'inspiration classique sculptés dans du marbre brocatel, dont les qualités et les couleurs naturelles sont mises en valeur. Les deux coupes reposent sur une base très simple de format quadrangulaire, qui laisse place à un pied défini par un périmètre rond orné d'une monture en bronze doré au mercure. Le corps de chacune des coupes présente un dessin très expressif avec une zone inférieure ovoïde, un corps étroit et des épaules de grand diamètre. Ces dernières sont surmontées d'une applique en bronze en forme de peau de lion, dont le visage se trouve au centre de chacune des coupes. Les deux pièces ont un couvercle supérieur entièrement séparable, au profil lisse et incurvé, surmonté d'une anse en bronze doré. Les pièces suivent des modèles classiques, avec des profils élégants et nets, directement inspirés d'œuvres à forte influence classique (cependant, probablement plus proches des œuvres de la Renaissance que de l'Antiquité grecque et romaine elle-même). Ce type d'œuvre apparaît très souvent, dès la Renaissance. Toutefois, à cette époque, il est plus courant de les trouver dans des marbres plus clairs et, en règle générale, sans combinaisons de couleurs dans la pierre. Comme toujours au XIXe siècle, l'influence des exemples de l'Antiquité grecque et romaine est évidente, mais en combinant ces détails pour les adapter au goût de l'époque. La combinaison de ces éléments apparemment disparates est cependant efficace au niveau expressif, et parvient à maintenir la rigueur classique tout en laissant place à la fantaisie ornementale si chère à la clientèle bourgeoise de la seconde moitié du XIXe siècle.

Estim. 21 000 - 22 000 EUR