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mer. 22 mai

N’GUYEN GIA TRI (1908-1993), VILLAGE DANS LA VÉGÉTATION Grand panneau en bois laqué polychrome Signé Nguyen Giatri janv. 1940 en bas à gauche 100 x 160 cm Provenance : commande personnelle de Jean ARNOUX (1909-1941), responsable des ponts et chaussées en Indochine jusqu’en 1940. Ce grand panneau représente un village niché dans une végétation luxuriante, figurée dans des teintes or, jaune ocre, prune, rouge et dégradés de bruns, assez caractéristiques de l’artiste. La composition est structurée : au centre, des chaumières parmi de haut palmiers. Le village s’enfonce vers la droite dans l’ombre des arbres, où, seules, quelques touches claires d’incrustations de coquilles d’œuf illuminent l’obscurité, tandis qu’à gauche, il côtoie un cours d’eau où évoluent des buffles, puis des rizières, dans un contraste lumineux. Au premier plan à droite, comme souvent chez Gia Tri, les grandes feuilles d’un bananier traitées en légers relief. La signature, en lettres, apparaît en bas à gauche, comme grattée en négatif dans la laque or du feuillage. Avant l’indication de l’année, 1940, se trouve ce qui semble être l’abréviation janv- A propos de l’artiste N’GUYEN GIA TRI, considéré comme l’un des plus grands artistes laqueurs de son temps, fait partie de ces artistes formés à l’École Supérieure des Beaux-Arts de l’Indochine, fondée à Hanoï en 1925 par un Français, Victor Tardieu et un Vietnamien, Nam Son. Émanation directe de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, elle avait pour objectif de tenter de concilier traditions vietnamiennes et approche occidentale de l’art. De nombreux artistes vietnamiens y étudièrent, qui devinrent ensuite célèbres, tels Mai-thu, Le Pho, Vû Cao Dàm, Pham Hau, Tran Van Can, que Gia Tri a côtoyés entre 1929, date à laquelle il a intégré l’école, et 1936, lorsqu’il obtint son diplôme. Daté de 1940, notre panneau s’inscrit dans la série des œuvres produites entre 1937 et 1945, période unanimement considérée comme celle de l’apogée de sa carrière de laqueur. En 1946, au début de la guerre d’Indochine, GIA TRI quitte le Vietnam pour Hong Kong, où il se consacre à la peinture à l’huile. En 1954, avec la fin de la guerre, il revient et s’installe à Saïgon, y créant une école des Beaux-Arts. Son œuvre évolue et, dès 1966, Il explore à nouveau le travail de la laque sur panneau, mais à partir de thèmes abstraits qui l’attiraient depuis un certain temps. Notre panneau est assez rare dans l’œuvre de Gia Tri. D’une part, son format est peu courant. On rencontre plus souvent des petits paravents à six feuilles, de dimensions assez constantes. D’autre part, l’absence de personnages, rare dans l’œuvre de Gia Tri qui aime intégrer des villageois dans ses scènes. Cela peut s’expliquer par le fait que ce panneau est une commande spécifique. En effet, en 1939, Jean ARNOUX lui commande ce panneau directement. A propos de Jean ARNOUX (1909-1941), Jean ARNOUX, polytechnicien et ingénieur des ponts, fut envoyé en Indochine en tant que responsable des ponts et chaussées. Il s’y trouvait en 1939, lorsqu’il passa commande du panneau à Gia Tri. Il avait également le projet de la remise en eau des fossés des temples d’Angkor afin d’irriguer toute la région. Aviateur, il quitta Saïgon en novembre 1940, aux commandes du petit avion qui lui servait au repérage de ses chantiers, pour rejoindre Singapour, puis Londres, en février 1941. Il intégra alors la R.A.F. Mais son avion s’écrasa en Ecosse en septembre 1941. Il ne vit donc jamais achevé le panneau qu’il commanda à Gia Tri. Sa famille en hérita et l’a conservé jusqu’à ce jour. Les enchères pour le lot 90 ne sont pas acceptées via les plateformes web. Elles sont soumises à un dépôt de garantie de 10 000 euros via notre lien de paiement en ligne : http://paiement.osenat.fr/. La participation se fera donc par téléphone ou, ordre ferme. Il vous est demandé de contacter l’administration des ventes : [email protected]. _______________ NGUYEN GIA TRI (1908-1993) A VILLAGE AMONG LUSH VEGETATION Large lacquered panel signed Nguyen Giatri janv. 1940 on the lower left corner Dim. Provenance : personally ordered by Jean ARNOUX (1909-1941), in charge of the bridges and roads in Indochina until 1940 Gia Tri is considered one of the most famous artist of his time in Vietnam, especially renowned for his lacquer works. His master-pieces were mainly produced during what is called his « golden age » period, between 1937 and 1945. As most of his contemporary fellow artists, he studied at the Ecole des Beaux-Arts de l'Indochine, founded in Hanoi in 1925, from which he graduated in 1936. He was thus influenced by the « western manner », along with the other students of the school. With these artists and particularly Gia Tri, the two cultures blend

Estim. 80 000 - 120 000 EUR

Live en cours

NGÔ THẾ TÂN (NÉ EN 1910) - Bouquet de fleurs Encre et couleurs sur soie, signée en bas à droite 32,8 x 18,9 cm - 12 7/8 x 7 1/2 in. PROVENANCE: Collection particulière, région parisienne (offert par l'artiste, ami de la famille, à Spéracèdes en juillet 1974) Ngô Thế Tân, ingénieur agronome et artiste à ses heures perdues, épouse en 1934 l’artiste Lê Thị Lựu, récemment diplômée de l’École des beaux-arts de l’Indochine (promotion III). Le jeune couple s’installe en France en 1940 et Ngô Thế Tân gardera un goût pour l’art et la création, offrant ses peintures à un cercle proche. Ngô Thế Tân, kỹ sư nông nghiệp và một nghệ sĩ không chuyên, kết hôn cùng hoạ sĩ Lê Thị Lựu vào năm 1934, khi bà mới tốt nghiệp Trường Cao đẳng Mỹ thuật. Đông Dương (khoá 3 năm 1932). 4Hai vợ chồng trẻ tới Pháp sống vào năm 1940 và Ngô Thế Tân, người vẫn giữ nguyên vẹn niềm đam mê dành cho nghệ thuật và sáng tạo, đã tặng các tác phẩm của ông cho một vài người bạn thân thiết.

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

Live en cours

THANG TRẦN PHỀNH (1895-1973) - Le chef du village à cheval demandant son chemin, circa 1934 Encre et couleurs sur soie, signée Trần Bình et décrite en bas à droite 75 x 51,5 cm - 29 1/2 x 51 1/2 in. PROVENANCE Collection d'une famille ayant vécu en Indochine du début des années 1890 jusqu'au début des années 1960 et qui était présente dans la région de Hanoï au moment où cette oeuvre a été réalisée. Thang Trần Phềnh (1895 - 1973), également connu sous le nom de Trần Văn Bình (et parfois surnommé Đạt Siêu) est un artiste vietnamien. D’un père d’origine chinoise et d’une mère vietnamienne, il reçoit une éducation traditionnelle, dans le respect des principes du confucianisme et apprend très jeune le français. Doté d’un talent naturel pour le dessin, encouragé par ses parents, il se forme en autodidacte et remporte, en 1923, le premier prix de l’exposition des beaux-arts de l’association vietnamienne des Lumières de Tiến Đức. En 1925, il échoue de justesse lors du premier concours d’admission à l’École des beaux-arts de l’Indochine. Alors en deuxième position sur la liste d’attente, il est autorisé à suivre certains cours en auditeur libre. L’année suivante, alors âgé de 31 ans, il intègre les rangs de la seconde promotion. Grâce à l’impulsion de Victor Tardieu, le directeur de l’École, il expose avec certains de ces camarades en 1929 au Salon de l’Art Colonial organisé par le Salon des Artistes Français au Grand Palais à Paris. En 1931, il participe à l’Exposition Coloniale de Paris avec l’oeuvre intitulée La partie de cartes. L’année d’après, ses travaux apparaissent dans trois expositions données successivement par l’Agindo (Agence économique de l’Indochine) à Paris. C’est également en 1932 qu’il est diplômé de son école à Hanoï, en même temps que les artistes Vũ Cao Đàm ou encore Tô Ngọc Vân (premier directeur vietnamien nommé à la tête de l’École des Beaux-Arts de l’Indochine, suite à Victor Tardieu puis Évariste Jonchère). Thang Trần Phềnh se tourne alors vers le théâtre, fonde la troupe Đồng Ấu et dirige ses efforts vers une mise en valeur des décors des scènes, des costumes et des accessoires. Au théâtre comme en peinture, Thang Trần Phềnh s’implique dans la transmission de la mémoire de son pays, de son histoire et de sa culture. Son oeuvre, rare et qui a pour sujet principal des scènes rurales traditionnelles au Vietnam, est considéré comme un véritable témoignage du passé. Sources : Fonds Victor Tardieu, INHA, espace Jacques-Doucet, archives 125/5-9. Triển lãm Thang Trần Phềnh: Bắt gặp quá khứ trong hiện tại, Bằng Lăng, Thể thao & Văn hóa, 29 août 2022 Cố họa sĩ Thang Trần Phềnh: Tài hoa và độc đáo, Nguyệt Hà, Công An Nhân Dân, 1er septembre 2022 Au début des années 1890, une famille de commerçants s’installe en Indochine dans la région de Hanoï. C’est probablement à l’occasion de l’une des expositions organisées par l’École des beaux-arts dès 1929, ou encore à l’une des foires auxquelles ses élèves participent alors activement, qu’elle acquiert dans les années 1930 ces deux peintures de Thang Trần Phềnh encadrées par Gadin. Conservées familialement au gré des déménagements, au Vietnam puis en France, elles ont été transmises par descendance. Le chef du village à cheval demandant son chemin et Le lettré lisant devant les villageois sont deux peintures sur soie réalisées au début des années 1930. Comme à son habitude, Thang Trần Phềnh s’attache à figer des scènes animées, dans le souci constant d’immortaliser le quotidien de la vie traditionnelle. Ces deux peintures attestent du caractère volontaire et particulier de ce peintre qui, à la différence de nombres de ses camarades de classe reconnus pour des portraits posés ou des scènes composées, fait preuve d’une véritable originalité dans le choix de ses compositions, mettant en scène divers personnages dans des attitudes prises sur le vif. Ces deux témoignages rares du travail de ce peintre proviennent probablement d’une exposition qui s’est tenue vers 1934 - 1935 à Hanoï. Thang Trần Phềnh (1895-1973), còn được biết đến với tên gọi là Trần Văn Bình (tự là Đạt Siêu), là một nghệ sĩ người Việt Nam. Có cha là người gốc Trung Quốc và mẹ là người Việt Nam, từ nhỏ ông đã được tiếp nhận một nền giáo dục truyền thống, tuân theo các nguyên tắc của Nho giáo và được học tiếng pháp từ rất sớm. Có năng khiếu hội họa và được cha mẹ khuyến khích, ông đã tự học và giành giải nhất trong triển lãm Mỹ thuật của Hiệp hội Ánh sáng Tiến Đức vào năm 1923. Năm 1925, ông trượt kỳ thi tuyển sinh đầu tiên của Trường Cao đẳng Mỹ thu

Estim. 50 000 - 80 000 EUR

Live en cours

VŨ CAO ĐÀM (1908-2000) - Maternité, 1944 Encre et couleurs sur soie, signée et datée en bas à droite 60 x 46,4 cm - 23 5/8 18 1/4 in. Une attestation d'inclusion au catalogue raisonné de l'artiste, actuellement en préparation par Charlotte Aguttes-Reynier pour l'association des Artistes d'Asie à Paris, sera remise à l'acquéreur. PROVENANCE Collection particulière, Paris (acquis dans les années 1940) Collection particulière, Paris (transmis par descendance du précédent en 1970 puis au propriétaire actuel en 1996) Né en 1908 à Hanoï, Vũ Cao Đàm est issu d’une famille nombreuse, catholique et aisée. Il baigne dès son enfance dans la culture française. Son père, Vu Dinh Thi (1864 - 1930), grand érudit, maitrisait non seulement la langue française mais était également un francophile avéré. En effet, envoyé à Paris par le gouvernement vietnamien à l’occasion de L’Exposition Universelle de 1889, il fut conquis par le style de vie des français. C’est donc sans grande surprise que Vũ Cao Đàm intègre l’École des beaux-Arts de l’Indochine en 1926. Il y étudie le dessin, la peinture et la sculpture sous l’autorité de Victor Tardieu, fondateur de l’École, et de Joseph Inguimberty. Diplômé en 1931, il obtient une bourse qui lui permet de poursuivre sa formation en France. Après avoir présenté ses sculptures à l’Exposition coloniale internationale de 1931, il prend la décision de s’établir définitivement en France. Il poursuit alors son développement artistique en côtoyant tous les plus grands chefs d’oeuvres européens, telles que les oeuvres de Renoir, Van Gogh, Bonnard et Matisse mais aussi les créations de Rodin, Despiau et Giacometti qui l’inspirent particulièrement. Il est également influencé par les avant-gardes occidentales comme le fauvisme et l’école de Paris dont on retrouve l’empreinte au travers de sa production. En 1946, l’artiste jouit déjà d’une belle reconnaissance, essentiellement pour ses sculptures, fines et gracieuses, pour lesquelles il a de nombreuses commandes. Il expose ces dernières à la galerie l’Art Français à Paris mais aussi au Salon des Indépendants, au Salon des Tuileries et au Salon d’Automne dont il est membre depuis 1943. Parallèlement à la sculpture, il s’adonne à la peinture sur soie. En 1949, Vũ Cao Đàm décide de partir pour le sud de la France et s’installe avec sa famille à la villa Les Heures Claires près de Saint-Paul-de-Vence, juste à côté de la chapelle de Matisse et à seulement un kilomètre de la résidence de Marc Chagall, La Colline. La lumière et l’atmosphère du sud de la France le marquent et se retrouvent dans les oeuvres de cette période. Dès les années 1960, l’artiste expose à l’international, notamment à Londres, à la galerie Frost & Reed, mais aussi à Bruxelles, avant de signer un contrat d’exclusivité avec le marchand d’art Wally Findlay aux États-Unis. Aujourd’hui, Vũ Cao Đàm est considéré comme l’un des plus grands peintres et sculpteurs vietnamiens de son temps et ses peintures font parties des collections permanentes de nombreux musées à travers le monde tel que le musée du Quai Branly à Paris. La maternité, langage universel, représente l’un des thèmes affectionnés par Vũ Cao Đàm, sujet que l’artiste traite toujours avec sensibilité et délicatesse. L’artiste rend, ici, hommage au lien unissant la mère à son enfant, et choisit d’illustrer le moment privilégié de l’allaitement. Si cette thématique, présente dès l’Antiquité égyptienne – au travers des statuettes d’Isis allaitant son fils Horus –, a accompagné l’histoire de l’art tout au long de son évolution, elle est restée rarissime en Asie. Tandis que la Vierge Marie et l’Enfant Jésus ornent la statutaire et l’iconographie religieuses, la femme donnant le sein constitue également un sujet qui revient régulièrement dans les scènes de vie quotidienne occidentales. Ainsi dans la peinture moderne, Renoir, Picasso ou Mary Cassatt exaltent le lien mère-enfant, sans considération de classe sociale. Cependant, le sujet revient beaucoup plus rarement en Asie qu’en Europe. Cette représentation, réalisée en 1944 par Vũ Cao Đàm, nous en offre l’un des rares témoignages. Dans cette maternité, les tonalités pastel apportent douceur et quiétude, et renforcent un naturel et un apaisement soulignés par le décor végétal, dans lequel campe la scène. Ce travail, réalisé plus de 10 ans après l’arrivée du peintre en France, traduit l’expression d’un talent en pleine maturité, riche d’une parfaite maîtrise des préceptes reçus par le jeune artiste aux beaux-arts à Hanoï, à l’École du Louvre et par la visite des musées. Avec cette composition parfaitement équilibrée et ce traitement délicat, Vũ Cao Đàm apparaît à l’apogée de son art. Vũ Cao Đàm sinh ngày 8 tháng giêng 1908 ở Hà Nội trong m

Estim. 300 000 - 500 000 EUR

Live en cours

VŨ CAO ĐÀM (1908-2000) - Mère et enfant Encre et couleurs sur soie, signée en bas à droite, titrée et numérotée au dos 54,8 x 45,2 cm - 21 5/8 x 17 3/4 in. Une attestation d'inclusion au catalogue raisonné de l'artiste, actuellement en préparation par Charlotte Aguttes-Reynier pour l'association des Artistes d'Asie à Paris, sera remise à l'acquéreur. PROVENANCE: 1944, Algérie, Alger-Oran, Galerie d'Art Pasteur, Romanet, Exposition Maï Thu, Le Pho, Vu Cao Dam, Peintures Indochinoises, n° 93 Collection particulière, Algérie (acquis au début des années 1940) Collection particulière, Allemagne (transmis par descendance du précédant) Remarquable témoignage du travail des années avant-guerre, Mère et enfant, circa 1942 - 1944 par Vũ Cao Đàm illustre la tendresse d’une mère tenant son enfant dans les bras. Dans cette peinture, exposée à Alger sous l’impulsion du galeriste André Romanet en 1944, Vũ Cao Đàm dépeint l’attitude de la protagoniste avec raffinement et élégance. Celle-ci se meut sur ce fond homogène qui, avec grâce, lui donne vie. Ainsi, s’en découle un chromatisme précieux, produit de l’agencement savant des tons bleus. La précision du trait, visible en particulier dans le travail précis et fin de la chevelure, témoigne de l’excellence de l’enseignement reçu par l’artiste à Hanoï. En 1942-1944, la galerie Romanet organise une exposition Mai Trung Thứ, Lê Phổ et Vũ Cao Đàm à Alger, galerie d’Art Pasteur. Les oeuvres alors exposées sont répertoriées sur la liste reproduite ci-contre. La plupart sont alors acquises par des collectionneurs privés et transmises familialement ensuite. Nous avons l’honneur d’avoir été choisis à diverses reprises ces dernières années pour présenter à la vente une belle sélection d’oeuvres issues de cette première exposition. Là tác phẩm đáng chú ý trong sự nghiệp của Vũ Cao Đàm thời kỳ tiền chiến, Mẹ và con, (khoảng 1942-1944), thể hiện sự dịu dàng của một người mẹ đang ôm đứa con trong vòng tay. Trong giai đoạn này, nghệ sĩ chủ yếu tôn vinh vẻ đẹp của phụ nữ và tình mẫu tử. Bức họa được trưng bày tại Algiers với sự giúp đỡ của ông chủ phòng tranh André Romanet vào năm 1944. Ở đây, Vũ Cao Đàm miêu tả tư thái của nhân vật một cách thanh lịch và dịu dàng. Màu nền đồng nhất làm nổi bật vị trí trung tâm của nhân vật, khiến cho bức tranh trở nên sống động hơn. Một bảng màu đặc biệt đã ra đời, là kết quả của việc sắp xếp khéo léo các tông màu xanh. Độ chính xác của nét cọ, có thể dễ dàng nhận thấy qua mái tóc được vẽ tỉ mỉ và tinh tế, là minh chứng cho nền giáo dục xuất sắc mà nghệ sĩ đã được thụ hưởng tại Hà Nội. Trong những năm 1942-1944, phòng trưng bày Romanet tổ chức một cuộc triển lãm dành cho Mai Trung Thứ, Lê Phổ và Vũ Cao Đàm tại Algiers, tại phòng tranh nghệ thuật Pasteur. Những tác phẩm được trưng bày khi đó đều được liệt kê trong danh sách đính kèm. Hầu hết trong số đó sau đó đều đã được các nhà sưu tầm tư nhân mua lại và truyền lại cho con cháu trong gia đình. Trong những năm gần đây, chúng tôi rất vinh dự khi đã nhiều lần được tin tưởng lựa chọn để giới thiệu những kiệt tác này đến các phiên đấu giá.

Estim. 140 000 - 200 000 EUR

Live en cours

PHẠM QUANG HẬU (1903-1994) - Cerf et biches en sous-bois, Moyenne Région, Tonkin, circa 1935-1940 Panneau de laque à rehauts d'or, signé en bas à droite 130 x 80,6 cm - 51 1/8 x 31 3/4 in. PROVENANCE: Collection particulière, acquis vers 1946 - 1947 à Saïgon et rapporté en France Collection particulière, sud-ouest de la France (transmis par descendance du précédent en 1999) Réalisé au Tonkin, partie septentrionale du Vietnam actuel, ce laque représente deux biches et un cerf, dans un paysage à la végétation luxuriante. La sensibilité de l’artiste s’exprime parfaitement grâce à sa minutie et son souci du détail, démontrés par une grande maitrise technique. La végétation abondante, faite de feuilles de bananiers, de palmiers et autres arbustes, souligne la nature tropicale du Vietnam. À travers la représentation de cette luxuriance, Phạm Quang Hậu rappelle la prospérité et la richesse naturelle de son pays et la beauté de ses paysages, sources éternelles d’inspiration. Né en 1903, dans le village de Đông Ngạc situé dans la province de Ha Dong, le jeune Phạm Quang Hậu, issu d’une famille défavorisée, se retrouve orphelin à l’âge de 10 ans. Bien que ses frères et soeurs aient tenté de subvenir aux besoins du jeune homme, son enfance est marquée par une situation très précaire. Son mariage en 1926 avec Phạm Thị Chuyên, fille d’une famille aisée lui permet de rencontrer le peintre Nam Sơn qui lui suscite l’envie d’intégrer l’École des Beaux-Arts d’Indochine, rejoignant ainsi la 5e promotion, celle de 1929-1934. Ces années d’apprentissages lui permettent de découvrir et approfondir la technique de la laque. Porté par son professeur Joseph Inguimberty et aidé de ses camarades tels que Lê Phổ ou encore Trần Văn Cẩn, Phạm Quang Hậu renouvelle ce savoir-faire ancestral. L’ajout de nouveaux pigments et matériaux préalablement testés permet de produire davantage de couches créant ainsi des effets nouveaux. Après son diplôme en 1934, Phạm Quang Hậu retourne dans son village natal où il continue de produire des peintures, objets et meubles laqués. Grâce à l’aide de Victor Tardieu, l’artiste obtient la commande de 50 étuis à cigarettes laqués marqués par le goût Art Nouveau et Art Déco très apprécié en France. Le succès est au rendez-vous, et face à l’augmentation des commandes Phạm Quang Hậu recrute des apprentis. Son talent est récompensé à plusieurs reprises par plusieurs organismes dont la SADEAI (Society to encourage art and industry) à Hanoï qui lui décerne la médaille d’or en 1935 mais aussi le Premier Certificat en 1936. Sa renommée est telle que sa biographie peut se lire dès 1943 dans le Who’s who vietnamien qui recense seulement deux autres peintres. Attaché à la promotion et à la diffusion du savoir-faire de son pays, il créé en 1949 l’École Nationale d’Artisanat, première université d’art appliqué du pays et toujours active aujourd’hui sous le nom d’University of Industrial Fine Art. Parallèlement à l’enseignement qu’il dispense, la grande qualité de ses laques l’amène à exposer à travers de nombreux pays comme la Thaïlande, les Philippines, l’Indonésie ou encore la Corée du Nord. Son style unique appuyé sur la technique ancestrale de la laque mais enrichi par des apports nouveaux fait de l’artiste l’un des meilleurs ambassadeurs de l’art vietnamien. Principalement inspiré par la représentation de paysages et de forêts mais aussi d’animaux, ses laques sont collectionnées par les amateurs européens et vietnamiens. Được thực hiện ở Tonkin (Bắc Kỳ), miền Bắc Việt Nam hiện nay, tác phẩm sơn mài thể hiện hai con nai cái và một con nai đực, trong một khung cảnh với thảm thực vật xanh tươi. Sự tinh tế của họa sĩ được thể hiện một cách hoàn hảo thông qua kỹ thuật điêu luyện, lối vẽ tỉ mỉ và chú trọng đến từng chi tiết. Thảm thực vật đa dạng, bao gồm những cây chuối, cây cọ và các loại cây bụi khác, nhấn mạnh vẻ đẹp miền nhiệt đới của Việt Nam. Qua tác phẩm thiên nhiên trù phú này, Phạm Quang Hậu nhắc nhở về nguồn cảm hứng nghệ thuật vô tận đến từ sự thịnh vượng và giàu có tự nhiên của đất nước cũng như vẻ đẹp của phong cảnh. Sinh năm 1903, tại làng Đông Ngạc ở tỉnh Hà Đông, chàng trai trẻ Phạm Quang Hậu lớn lên trong một gia đình khó khăn, mồ côi ở tuổi lên 10. Mặc dù anh chị em của ông đã cố gắng trợ cấp cho chàng trai trẻ, thời thơ ấu của ông rơi vào một hoàn cảnh rất bấp bênh. Đám cưới của ông vào năm 1926 với Phạm Thị Chuyên, con gái của một gia đình giàu có cho phép ông gặp họa sĩ Nam Sơn, người mang đến cho

Estim. 60 000 - 90 000 EUR

Live en cours

MAI TRUNG THỨ (1906-1980) - Moment musical, 1944 Encre et couleurs sur soie signée et datée en haut à gauche 22,6 x 14,5 cm - 8 7/8 x 5 3/4 in. Une attestation d'inclusion au catalogue raisonné de l'artiste, actuellement en préparation par Charlotte Aguttes-Reynier pour l'association des Artistes d'Asie à Paris, sera remise à l'acquéreur. PROVENANCE: Galerie d'art, Paris 8e arrondissement Collection particulière, France (acquis auprès du précédent dans les années 1940-1960 et transmis familialement depuis) « La musique est la langue des émotions » écrit Emmanuel Kant. Mai Trung Thứ, artiste vietnamien, partage avec le philosophe prussien cette sensibilité pour la musique. Il découvre la musique traditionnelle lors de son affectation à Hué en tant que professeur de dessin au lycée. Son séjour au coeur de la capitale impériale lui permet de fréquenter les musiciens et de pratiquer le độc huyền, -instrument traditionnel à corde- et la flûte traversière. Cette passion pour la musique ne la quittera jamais puisqu’à son arrivée en France il continue à jouer et participe à des concerts notamment pour des émissions de radio ou de télévision. Si la peinture reste son activité principale, celle-ci s’effectue en musique. Le choix de ses thèmes se trouve marqué et les musiciennes sont régulièrement représentées. « Âm nhạc là ngôn ngữ của cảm xúc », Emmanuel Kant đã từng viết. Mai Trung Thứ, họa sĩ Việt Nam, có chung sự nhạy cảm đối với âm nhạc cùng triết gia người Phổ. Ông khám phá âm nhạc truyền thống khi còn là giáo viên dạy vẽ tại trường cấp 3 ở Huế. Trong khoảng thời gian sinh sống tại cố đô, ông có cơ hội làm quen với nhiều nhạc sĩ và học chơi độc huyền cầm – một nhạc cụ dây truyền thống – và sáo ngang. Niềm đam mê với âm nhạc chưa bao giờ rời xa ông. Ngay cả khi tới Pháp, ông vẫn tiếp tục chơi nhạc và tham gia vào các buổi hòa nhạc, đặc biệt là cho các chương trình phát thanh và truyền hình. Hội họa - công việc chính của ông, cũng được thể hiện bằng âm nhạc. Chủ đề trong tranh của ông mang hơi hướng âm nhạc và thường xuyên có sự xuất hiện của các nhạc sĩ.

Estim. 50 000 - 80 000 EUR

Live en cours

DAO MINH TRI (NÉ EN 1950) - Pushing away the war, 1996 Laque avec coquille d'oeufs, ensemble de quatre panneaux signé et daté en bas du 3e en partant de la gauche. 121 x 244 cm (total) - 121 x 61 cm (chaque) 47 5/8 x 96 in. (total) - 47 5/8 x 24 in. (each) PROVENANCE: Collection particulière, France BIBLIOGRAPHIE: Patricia Levasseur de la Motte, Session Five: Vietnamese Art and Aesthetics, Transmission of Abstraction in Vietnamese Painting, dans «Essays on modern and contemporary vietnamese art», Singapore Art Museum (SAM), 2009, p.148. EXPOSITION: Post Ðoi Moi : Vietnamese Art After 1990 : 12 May 2008 to 28 Sept 2008, Singapore Art Museum « Au fil des rencontres, des découvertes, et des discussions, nous avons articulé notre collection d’art vietnamien autour de trois axes principaux : la peinture abstraite contemporaine (Post Doi Moi), l’art de la laque et l’influence de l’art chinois dans l’art abstrait vietnamien. Nous avons ciblé la collection sur la période directe Post Doi Moi, des années 1990 à 2010. » « La première exposition d’art abstrait au Vietnam a (...) constitué un événement marquant dans l’histoire de la peinture vietnamienne. Organisée en 1992 à Hô Chi Minh-Ville, l’exposition a validé l’abstraction comme langage artistique important. Parmi les artistes participants figuraient les étoiles montantes telles que Ca Le Thang, Dao Minh Tri, Nguyen Tan Cuong, Nguyen Thanh Binh, Nguyen Lam, Tran Van Thao et le peintre chevronné Nguyen Trung. Avec Trung comme figure principale, ces artistes faisaient partie d’un nouveau collectif qui a commencé à exposer ensemble dès 1989. Tout au long des sept années d’histoire du groupe, les expérimentations esthétiques et techniques de Nguyen Trung ont eu une profonde influence sur la direction du groupe. Pour ces artistes, l’abstraction était un moyen d’exprimer des valeurs pures de liberté et d’individualisme. La collecte de leurs oeuvres préserve une histoire de lutte personnelle et artistique contre la censure et un certain conformisme esthétique.» MADAME L. Professeure et curatrice au sein de nombreuses institutions à travers le monde, Mme L a consacré une grande partie de sa carrière à la mise en valeur et à la diffusion du travail des peintres vietnamiens de l’école post Doi-Moi. Forte de plus de 15 ans d’expérience dans des musées et des galeries en Europe et en Asie, elle a organisé et géré avec succès des expositions internationales avec des artistes et des institutions de renom. Nous sommes fiers de proposer aujourd’hui une partie de son exceptionnelle collection aux enchères. « Qua những cuộc gặp gỡ, khám phá và thảo luận, chúng tôi quyết định phát triển bộ sưu tập nghệ thuật Việt Nam xoay quanh ba chủ đề chính: hội họa trừu tượng hiện đại (Hậu Đổi Mới), nghệ thuật sơn mài và ảnh hưởng của nghệ thuật Trung Quốc đối với nghệ thuật trừu tượng Việt Nam. Bộ sưu tập tập trung vào giai đoạn ngay sau thời kỳ Đổi Mới, từ những năm 1990 đến năm 2010. » « Triển lãm tranh trừu tượng đầu tiên tại Việt Nam (...) đã trở thành một sự kiện nổi bật trong lịch sử hội họa Việt Nam. Được tổ chức vào năm 1992 tại Thành phố Hồ Chí Minh, triển lãm đã khẳng định rằng trừu tượng là một trường phái nghệ thuật quan trọng. Trong số các họa sĩ tham gia triển lãm, phải kể đến những ngôi sao mới nổi như Ca Lê Thắng, Đào Minh Trí, Nguyễn Tấn Cường, Nguyễn Thanh Bình, Nguyễn Lâm, Trần Văn Thảo và họa sĩ dày dạn kinh nghiệm Nguyễn Trung. Với Nguyễn Trung là nhân vật trung tâm, những nghệ sĩ này đã trở thành một tập thể nghệ sĩ mới và bắt đầu cùng nhau triển lãm từ năm 1989. Suốt bảy năm hoạt động của nhóm, các thử nghiệm về mỹ thuật và kỹ thuật của Nguyễn Trung đã có ảnh hưởng sâu sắc đến đường hướng của nhóm. Đối với những nghệ sĩ này, nghệ thuật trừu tượng là phương thức thể hiện những giá trị thuần túy của tự do và chủ nghĩa cá nhân. Sưu tập những tác phẩm của họ là cách giữ gìn câu chuyện lịch sử về đấu tranh cá nhân và nghệ thuật chchống lại kiểm duyệt và một số chuẩn mực thẩm mỹ nhất định. » MADAME L. Là một giáo sư và từng đảm nhiệm phụ trách nhiều bảo tàng trên toàn thế giới, bà L đã dành phần lớn sự nghiệp của mình để nâng cao giá trị và quảng bá các tác phẩm của họa sĩ Việt Nam thuộc trường phái hậu thời kỳ Đổi Mới. Với hơn 15 năm kinh nghiệm làm việc tại các bảo tàng và phòng trưng bày tại Châu Âu và Châu

Estim. 30 000 - 50 000 EUR

Live en cours

Statuette Nias Indonésie Bois XIXe siècle H : 35 cm

Estim. 1 500 - 2 000 EUR

Live en cours

Grande cloche monoxyle Indonésie Bois Fin XIXe siècle H : 30 cm ; L : 81 cm

Estim. 300 - 400 EUR

Live en cours

Grand couple Naga Nagaland, Inde/Birmanie Bois Début XXe siècle H : 63 cm ; l : 36 cm

Estim. 1 000 - 1 500 EUR

Live en cours

Un grand plat en porcelaine de Chine dans le goût Imari diamètre 41,5 cm

Estim. 30 - 50 EUR

Live en cours

Torse en grès Art du Gandhara H : 33 cm. Il repose sur un socle en bois naturel

Estim. 800 - 1 000 EUR

Live en cours

Travail du XXe siècle Buste de Bouddha en bronze H : 45 cm environ

Estim. 250 - 300 EUR

mer. 22 mai

Bodhisattva ; Chine, dynastie Yuan-Ming, XIIIe-XIVe siècles. Bois avec traces de polychromie. Certificat C-14 joint. Œuvre exposée à Feriarte 2006. Elle présente des défauts. Dimensions : 137 x 70 x 37 cm ; 137 x 72, 5 x 52 cm (avec la base). Sculpture en bois représentant un bodhisattva. Le terme bodhisattva désigne un être qui, par l'exercice systématique des vertus parfaites, atteint l'état de bouddha, mais renonce à entrer dans le Nirvana complet afin d'aider et de guider tous les êtres, jusqu'à ce qu'ils soient tous libérés. Sa qualité déterminante est la compassion, soutenue par la sagesse et la connaissance suprême. Un bodhisattva apporte une aide active et est prêt à prendre sur lui la souffrance de tous les êtres et à transférer son mérite karmique à d'autres ; logiquement, il est l'objet de la vénération des croyants, qui se sentent plus proches de lui et voient en lui un guide et une aide dans leurs besoins. Dans ce cas particulier, la façon dont le dos de la sculpture est travaillé indique que la pièce faisait à l'origine partie de l'ornementation d'un espace architectural et probablement aussi d'un groupe sculptural plus large. Malgré les défauts causés par le passage du temps, la qualité de la sculpture et l'habileté de l'artiste peuvent encore être appréciées. Sous la dynastie des Yuan, une riche diversité culturelle s'est développée. Les principales réalisations culturelles ont été le développement du théâtre et du roman et l'utilisation accrue de la langue vernaculaire écrite. Les arts et la culture se sont également développés et ont connu un grand essor sous la dynastie des Yuan. L'unité politique de la Chine et d'une grande partie de l'Asie centrale a favorisé le commerce entre l'Est et l'Ouest. Les nombreux contacts des Mongols avec l'Asie occidentale et l'Europe ont donné lieu à de nombreux échanges culturels. Les autres cultures et peuples de l'empire mongol ont également beaucoup influencé la Chine. Les communications entre la dynastie des Yuan et son allié et subordonné en Perse, l'Ilkhanate, ont favorisé ce développement. Le bouddhisme a eu une grande influence sur le règne des Yuan, et le bouddhisme tantrique du rite tibétain a beaucoup influencé la Chine pendant cette période. Certificat joint C-14. Œuvre exposée à Feriarte 2006. Elle présente des défauts.

Estim. 30 000 - 31 000 EUR

mer. 22 mai

Masque rituel Nuo ; Chine, province de Hunan, dynastie Qing, XVIIIe siècle ou avant. Bois de Zhang Mu. Œuvre exposée à la Brussels Oriental Art Fair, 2008. Elle présente de légers défauts. Dimensions : 49 x 54 x 27 cm ; 72 x 54 x 27 cm (avec support). Masque rituel zoomorphe, en bois. Il s'agit d'un masque de main pour exécuter la "danse du lion". En raison de sa petite taille, il a probablement été utilisé par un enfant. La danse du lion est apparue en Chine il y a environ 2000 ans, sous la dynastie Han (206 av. J.-C. - 220 apr. J.-C.). Elle a connu son apogée sous la dynastie Tang (618-907 ap. J.-C.), dont les premières références apparaissent dans le livre Sur la musique. Le texte indique que la danse du lion était exécutée par cinq lions, un grand et quatre petits, tous de couleurs différentes. Cette danse était réservée aux personnes appartenant à la structure dirigeante de l'empire, mais elle est peu à peu devenue populaire. Cette popularisation a facilité sa transformation en ce qu'elle est aujourd'hui : une danse traditionnelle qui se danse avec un seul lion. Il a également connu un grand essor sous la dynastie Qing (1644-1911), lorsque les Mandchous ont interdit la pratique des arts martiaux, afin d'empêcher le peuple de se rebeller contre leur gouvernement despotique. La plupart des adeptes du kung-fu sont devenus des révolutionnaires désireux de rétablir la dynastie Ming. La danse du lion a donc été utilisée pour échanger des informations entre les révolutionnaires. Dans le cadre des rituels Nuo, il existait une danse du lion particulière, très active au sein du groupe ethnique Han dans le Hunan. Le masque était tenu à la main, tandis que le chaman ou la personne qui le portait dansait au rythme de la musique. Ils chantaient et dansaient en s'accompagnant de musique, attirant ainsi les esprits dans une certaine zone et implorant leurs faveurs. Œuvre exposée à la Brussels Oriental Art Fair, 2008. Elle présente de légers défauts.

Estim. 2 000 - 3 000 EUR

mer. 22 mai

Divinité ; Dong Duong, province de Quang Nam, Champa, Viêt Nam. XIe siècle. Grès. Présente des défauts. Dimensions : 70 x 42 x 32 cm. Sculpture en grès sculptée en ronde-bosse qui, par ses dimensions, est susceptible de faire partie de l'ornementation d'un temple. Bien qu'il ne soit pas possible de préciser quelle divinité cette pièce représente, nous pouvons identifier de nombreux lakshana, symboles iconographiques qui identifient les bouddhas. Le premier est la coiffure en chignon, symbole de la méditation, de la vie spirituelle (avec l'Ushnisha inspiré d'un stupa). Avec les yeux mi-clos, le visage serein est complété par le sourire esquissé, symbole de l'équilibre et de la sérénité d'un être parfait. Les lobes d'oreilles allongés font référence aux grandes boucles d'oreilles portées par les membres des classes supérieures en Inde à l'époque de Sakyamuni, et représentent les concepts de grandeur, de noblesse et de sagesse. Le Champa était une civilisation d'Asie du Sud-Est qui a prospéré le long des côtes de l'actuel centre et sud du Viêt Nam pendant une période d'environ 1 000 ans, entre 500 et 1700 apr. Les Cham ont créé des sculptures de grès autonomes en ronde-bosse, ainsi que des sculptures de grès en haut et en bas-relief. En général, ils semblent avoir préféré sculpter en relief, et ils excellaient particulièrement dans la sculpture en haut-relief. La sculpture cham a connu une succession marquée de styles historiques, dont le principal a produit certaines des plus belles œuvres de l'art de l'Asie du Sud-Est. Présente des défauts.

Estim. 6 000 - 8 000 EUR

mer. 22 mai

Brahma ; Vietnam, Thap Nam, province de Binh Dinh, Champa, XIIe-XIIIe siècle. Grès. Dimensions : 95 x 52 x 11 cm. Stèle en grès représentant la figure de Brahma en relief. Dans le cadre de l'hindouisme, Brahma (littéralement "évolution" ou "développement", en sanskrit), est le dieu créateur de l'univers et membre de la Trimurti, la triade formée par lui-même (dieu créateur), Vishnu (dieu conservateur) et Shiva (dieu destructeur). Il existe plusieurs mythes sur l'origine de la Trimurti, mais le premier mythe est celui qui suppose Brahma comme le premier être créé par Brahman, voire comme la première personnification de cette divinité absolue, par qui tout a été créé. Ainsi, les trois dieux seraient des avatars d'un dieu unique, dans ses facettes de créateur, de conservateur et de destructeur. Brahma est l'époux de Sarasvati, la déesse de la connaissance. Cependant, étant le Créateur, tous ses enfants naissent de son esprit et non de son corps. Brahma n'intervient qu'occasionnellement dans les affaires des dieux, et rarement dans celles des mortels. Le Champa était une civilisation d'Asie du Sud-Est qui a prospéré le long des côtes de l'actuel centre et sud du Viêt Nam pendant une période d'environ mille ans, entre 500 et 1700 apr. Les Cham ont créé des sculptures de grès autonomes en ronde-bosse, ainsi que des sculptures de grès en haut et en bas-relief. En général, ils semblent avoir préféré sculpter en relief, et ont excellé en particulier dans la sculpture en haut-relief. La sculpture cham a connu une succession marquée de styles historiques, dont le principal a produit certaines des plus belles œuvres de l'art de l'Asie du Sud-Est.

Estim. 18 000 - 19 000 EUR

mer. 22 mai

Tête de Vishnu ; Cambodge, Empire khmer, période pré-Angkor, 18e-19e siècle. Pierre polie. Certificat joint délivré par le spécialiste Le My Hao. Œuvre exposée à Feriarte 2008. Dimensions : 33 x 16 x 14 cm ; 42 x 18 x 18 x 18 cm (avec support). Tête sculptée en pierre représentant le visage du dieu Vishnu. La finition de la partie inférieure indique qu'à l'origine la pièce faisait partie d'une sculpture plus grande, probablement le corps entier. En dehors de l'Inde, cette divinité acquiert ses propres attributs, comme le montre cette pièce cambodgienne. Habituellement, ce dieu est représenté comme un être de forme humaine, à la peau bleue et aux quatre bras tenant la fleur de lotus, une conque, une masse d'or et un anneau. On le voit souvent assis, reposant sur une fleur de lotus, avec sa compagne Laksmi assise sur l'un de ses genoux. Dans ce cas, son visage respire la sérénité, compte tenu de la symétrie de ses traits. Les lobes des oreilles sont allongés, symbolisant la sagesse et l'origine aristocratique. La culture khmère ou khmère est l'une des plus importantes cultures développées en Indochine. Au début du VIIe siècle, les premières inscriptions dans leur langue apparaissent dans le royaume indien de Tshenla, situé dans le cours moyen du Mékong. Les Khmers se réorganisent politiquement et réalisent au IXe siècle l'unité du Cambodge actuel sous le règne de Jayavarman II (802-850), fondateur du royaume d'Angkor. Ce monarque avait passé sa jeunesse à la cour raffinée des sailendra de Java, et il apporta donc à son pays une influence importante de la culture javanaise, ainsi que le protocole de cour de cette dynastie. L'art khmer a connu son heure de gloire pendant la période d'Angkor, développée entre le IXe et le XIIIe siècle, et a atteint des domaines très variés, tels que le textile, la laque, la céramique, l'orfèvrerie, etc. Quant à la sculpture khmère, à partir du VIIe siècle, elle commence à se détacher de l'influence indienne et, après un long processus d'évolution stylistique, elle développe son propre langage original, consolidé au Xe siècle. Elle sera principalement sculptée dans la pierre et sur des thèmes religieux, bien qu'en de nombreuses occasions le thème sacré devienne un simple prétexte pour représenter des scènes de cour, même si elles mettent en scène des dieux. D'où un plus grand réalisme par rapport à l'art indien, les artistes ayant pris pour modèles les courtisans royaux. Il en résulte d'admirables images de dieux à la présence imposante, dotés d'une certaine sensualité féminine et d'une beauté sophistiquée. Certificat ci-joint délivré par le spécialiste Le My Hao. Œuvre exposée à Feriarte 2008.

Estim. 10 000 - 11 000 EUR

mer. 22 mai

Masque rituel Nuo ; Chine, province de Hunan, dynastie Qing, XVIIIe siècle ou avant. Bois de Zhang Mu. Œuvre exposée à la Brussels Oriental Art Fair, 2008. Elle présente de légers défauts. Dimensions : 42 x 26 x 15 cm ; 55 x 28 x 20 x 20 cm (avec support). Il s'agit d'un masque de main pour exécuter la "danse du lion". En raison de ses dimensions réduites. La danse du lion est apparue en Chine il y a environ 2000 ans, sous la dynastie Han (206 av. J.-C. - 220 apr. J.-C.). Elle a connu son apogée sous la dynastie Tang (618-907 ap. J.-C.), dont les premières références apparaissent dans le livre Sur la musique. Le texte indique que la danse du lion était dansée avec cinq lions, un grand et quatre petits, tous de couleurs différentes. Cette danse était réservée aux personnes appartenant à la structure dirigeante de l'empire, mais elle est peu à peu devenue populaire. Cette popularisation a facilité sa transformation en ce qu'elle est aujourd'hui : une danse traditionnelle exécutée avec un seul lion. Il a également connu un grand essor sous la dynastie Qing (1644-1911), lorsque les Mandchous ont interdit la pratique des arts martiaux, afin d'empêcher le peuple de se rebeller contre leur gouvernement despotique. La plupart des adeptes du kung-fu sont devenus des révolutionnaires désireux de rétablir la dynastie Ming. La danse du lion a donc été utilisée pour échanger des informations entre les révolutionnaires. Dans le cadre des rituels Nuo, il existait une danse du lion particulière, très active au sein du groupe ethnique Han dans le Hunan. Le masque était tenu à la main, tandis que le chaman ou la personne qui le portait dansait au rythme de la musique. Ils chantaient et dansaient en s'accompagnant de musique, attirant ainsi les esprits dans une certaine zone et implorant leurs faveurs. Œuvre exposée à la Brussels Oriental Art Fair, 2008. Elle présente de légers défauts.

Estim. 1 500 - 1 800 EUR

mer. 22 mai

Masque de bête divine ; Chine, Guizhou, dynastie Qing, XVIIIe-XIXe siècle. Bois de Zhang Mu. Manque l'oreille gauche. Dimensions : 50 x 39 x 13 cm ; 65 x 40 x 24 cm (avec support). Il s'agit d'un masque de main pour exécuter la "danse du lion". En raison de ses dimensions réduites. La danse du lion est apparue en Chine il y a environ 2000 ans, sous la dynastie Han (206 av. J.-C. - 220 apr. J.-C.). Elle a connu son apogée sous la dynastie Tang (618-907 ap. J.-C.), dont les premières références apparaissent dans le livre Sur la musique. Le texte indique que la danse du lion était dansée avec cinq lions, un grand et quatre petits, tous de couleurs différentes. Cette danse était réservée aux personnes appartenant à la structure dirigeante de l'empire, mais elle est peu à peu devenue populaire. Cette popularisation a facilité sa transformation en ce qu'elle est aujourd'hui : une danse traditionnelle qui se danse avec un seul lion. Il a également connu un grand essor sous la dynastie Qing (1644-1911), lorsque les Mandchous ont interdit la pratique des arts martiaux, afin d'empêcher le peuple de se rebeller contre leur gouvernement despotique. La plupart des adeptes du kung-fu sont devenus des révolutionnaires désireux de rétablir la dynastie Ming. La danse du lion a donc été utilisée pour échanger des informations entre les révolutionnaires. Dans le cadre des rituels Nuo, il existait une danse du lion particulière, très active au sein du groupe ethnique Han dans le Hunan. Le masque était tenu à la main, tandis que le chaman ou la personne qui le portait dansait au rythme de la musique. Ils chantaient et dansaient en s'accompagnant de musique, attirant ainsi les esprits dans une certaine zone et implorant leurs faveurs. Il présente un manque à l'oreille gauche.

Estim. 2 000 - 2 500 EUR

mer. 22 mai

Masque rituel Nuo ; Chine, Huan, Dynastie Qing, XIXe siècle. Bois de Zhang Mu. Présente une perte du nez et des défauts. Dimensions : 48 x 44 x 8 cm ; 76 x 44,5 x 27,5 cm (avec support). Il s'agit d'un masque de main pour exécuter la "danse du lion". En raison de ses dimensions réduites. La danse du lion est apparue en Chine il y a environ 2000 ans, sous la dynastie Han (206 av. J.-C. - 220 apr. J.-C.). Elle a connu son apogée sous la dynastie Tang (618-907 ap. J.-C.), dont les premières références apparaissent dans le livre Sur la musique. Le texte indique que la danse du lion était dansée avec cinq lions, un grand et quatre petits, tous de couleurs différentes. Cette danse était réservée aux personnes appartenant à la structure dirigeante de l'empire, mais elle est peu à peu devenue populaire. Cette popularisation a facilité sa transformation en ce qu'elle est aujourd'hui : une danse traditionnelle exécutée avec un seul lion. Il a également connu un grand essor sous la dynastie Qing (1644-1911), lorsque les Mandchous ont interdit la pratique des arts martiaux, afin d'empêcher le peuple de se rebeller contre leur gouvernement despotique. La plupart des adeptes du kung-fu sont devenus des révolutionnaires désireux de rétablir la dynastie Ming. La danse du lion a donc été utilisée pour échanger des informations entre les révolutionnaires. Dans le cadre des rituels Nuo, il existait une danse du lion particulière, très active au sein du groupe ethnique Han dans le Hunan. Le masque était tenu à la main, tandis que le chaman ou la personne qui le portait dansait au rythme de la musique. Ils chantaient et dansaient en s'accompagnant de musique, attirant ainsi les esprits dans une certaine zone et implorant leurs faveurs. Il présente une perte du nez et des failles.

Estim. 300 - 400 EUR

mer. 22 mai

Masque rituel Nuo ; Chine, province de Hunan, dynastie Qing, XVIIIe siècle ou antérieur Bois de Zhang Mu Œuvre exposée à la Brussels Oriental Art Fair, 2008. Elle présente de légers défauts. Dimensions : 28 x 27 x 19 cm ; 60 x 22 x 22 x 22 cm (avec support) : 28 x 27 x 19 cm ; 60 x 22 x 22 x 22 cm (avec support). Il s'agit d'un masque de main pour exécuter la "danse du lion". En raison de ses dimensions réduites. La danse du lion est apparue en Chine il y a environ 2000 ans, sous la dynastie Han (206 av. J.-C. - 220 apr. J.-C.). Elle a connu son apogée sous la dynastie Tang (618-907 ap. J.-C.), dont les premières références apparaissent dans le livre Sur la musique. Le texte indique que la danse du lion était dansée avec cinq lions, un grand et quatre petits, tous de couleurs différentes. Cette danse était réservée aux personnes appartenant à la structure dirigeante de l'empire, mais elle est peu à peu devenue populaire. Cette popularisation a facilité sa transformation en ce qu'elle est aujourd'hui : une danse traditionnelle exécutée avec un seul lion. Il a également connu un grand essor sous la dynastie Qing (1644-1911), lorsque les Mandchous ont interdit la pratique des arts martiaux, afin d'empêcher le peuple de se rebeller contre leur gouvernement despotique. La plupart des adeptes du kung-fu sont devenus des révolutionnaires désireux de rétablir la dynastie Ming. La danse du lion a donc été utilisée pour échanger des informations entre les révolutionnaires. Dans le cadre des rituels Nuo, il existait une danse du lion particulière, très active au sein du groupe ethnique Han dans le Hunan. Le masque était tenu à la main, tandis que le chaman ou la personne qui le portait dansait au rythme de la musique. Ils chantaient et dansaient en s'accompagnant de musique, attirant ainsi les esprits dans une certaine zone et implorant leurs faveurs. Œuvre exposée à la Brussels Oriental Art Fair, 2008. Elle présente de légers défauts.

Estim. 500 - 600 EUR

mer. 22 mai

Masque rituel Nuo ; Chine, dynastie Qing, XIXe siècle Bois de Zhang Mu. Œuvre exposée à la Brussels Oriental Art Fair, 2008. Elle présente des défauts et des usures. Dimensions : 29 x 25 x 17 cm ; 54 x 22 x 18 x 18 cm (avec support). Il s'agit d'un masque de main pour exécuter la "danse du lion". En raison de ses dimensions réduites. La danse du lion est apparue en Chine il y a environ 2000 ans, sous la dynastie Han (206 av. J.-C. - 220 apr. J.-C.). Elle a connu son apogée sous la dynastie Tang (618-907 ap. J.-C.), dont les premières références apparaissent dans le livre Sur la musique. Le texte indique que la danse du lion était dansée avec cinq lions, un grand et quatre petits, tous de couleurs différentes. Cette danse était réservée aux personnes appartenant à la structure dirigeante de l'empire, mais elle est peu à peu devenue populaire. Cette popularisation a facilité sa transformation en ce qu'elle est aujourd'hui : une danse traditionnelle qui se danse avec un seul lion. Il a également connu un grand essor sous la dynastie Qing (1644-1911), lorsque les Mandchous ont interdit la pratique des arts martiaux, afin d'empêcher le peuple de se rebeller contre leur gouvernement despotique. La plupart des adeptes du kung-fu sont devenus des révolutionnaires désireux de rétablir la dynastie Ming. La danse du lion a donc été utilisée pour échanger des informations entre les révolutionnaires. Œuvre exposée à la Brussels Oriental Art Fair, 2008. Elle présente des défauts et des usures

Estim. 600 - 800 EUR

mer. 22 mai

Pierres de sauge ou Gongshi ; Chine, dynastie Qing, XIXe siècle. Pierre calcaire sur base en bois. Dimensions : 39 x 17 x 11 cm. Les gongshi, également appelés pierres de savant ou pierres de vision, sont des roches naturelles ou façonnées traditionnellement prisées par les savants chinois. Les pierres de lettré peuvent être de n'importe quelle couleur, et les couleurs contrastées ne sont pas rares. La taille de la pierre peut également varier considérablement : les pierres d'érudit peuvent peser des centaines de kilogrammes ou moins d'un kilogramme. Le terme désigne également les pierres placées dans les jardins chinois traditionnels. Sous la dynastie Tang, un ensemble de quatre qualités importantes a été reconnu pour les pierres. Il s'agit de la minceur, de l'ouverture, des perforations et des rides. Les pierres savantes sont généralement des calcaires karstiques. Au XVIIe siècle, les idéaux esthétiques de la peinture et des roches savantes étaient presque indiscernables. Les ensembles de rochers fantastiques dans un jardin, souvent disposés devant un mur blanc, comme dans The Astor Court, pouvaient être inspirés par des formules de composition développées dans des paysages peints ; inversement, la texture et les formes fantastiques des paysages peints ressemblaient souvent plus à celles des rochers savants qu'à celles du paysage réel. La passion pour les roches fantastiques a culminé à cette époque avec de nombreux "portraits" de spécimens réels et imaginaires.

Estim. 1 000 - 1 100 EUR

mer. 22 mai

Pierre de sauge ou Gongshi ; Chine, dynastie Qing, XIXe siècle. Pierre calcaire sur base en bois. Dimensions : 28 x 2,5 x 15,5 cm. Les gongshi, également connus sous le nom de pierres de savant ou de pierres de vision, sont des pierres naturelles ou façonnées traditionnellement prisées par les savants chinois. Les pierres de savant peuvent être de n'importe quelle couleur, et les couleurs contrastées ne sont pas rares. La taille de la pierre peut également varier considérablement : les pierres d'érudit peuvent peser des centaines de kilogrammes ou moins d'un kilogramme. Le terme désigne également les pierres placées dans les jardins chinois traditionnels. Sous la dynastie Tang, un ensemble de quatre qualités importantes a été reconnu pour les pierres. Il s'agit de la minceur, de l'ouverture, des perforations et des rides. Les pierres savantes sont généralement des calcaires karstiques. Au XVIIe siècle, les idéaux esthétiques de la peinture et des roches savantes étaient presque indiscernables. Les ensembles de rochers fantastiques dans un jardin, souvent disposés devant un mur blanc, comme dans The Astor Court, pouvaient être inspirés par des formules de composition développées dans des paysages peints ; inversement, la texture et les formes fantastiques des paysages peints ressemblaient souvent plus à celles des rochers savants qu'à celles du paysage réel. La passion pour les roches fantastiques a culminé à cette époque avec de nombreux "portraits" de spécimens réels et imaginaires.

Estim. 800 - 1 000 EUR

mer. 22 mai

Coffre en bois à la manière d'une pierre de lettré ; Chine, dynastie Qing, XIXe siècle. Bois. Dimensions : 38 x 18 x 15 cm. Bûche en bois à la manière d'une pierre de lettré. Les gongshi, également appelés pierres de lettré ou pierres de vision, sont des pierres naturelles ou façonnées traditionnellement prisées par les lettrés chinois. Les pierres d'érudit peuvent être de n'importe quelle couleur, et les couleurs contrastées ne sont pas rares. La taille de la pierre peut également varier considérablement : les pierres d'érudit peuvent peser des centaines de kilogrammes ou moins d'un kilogramme. Le terme désigne également les pierres placées dans les jardins chinois traditionnels. Sous la dynastie Tang, un ensemble de quatre qualités importantes a été reconnu pour les pierres. Il s'agit de la minceur, de l'ouverture, des perforations et des rides. Les pierres savantes sont généralement des calcaires karstiques. Au XVIIe siècle, les idéaux esthétiques de la peinture et des roches savantes étaient presque indiscernables. Les ensembles de rochers fantastiques dans un jardin, souvent disposés devant un mur blanc, comme dans The Astor Court, pouvaient être inspirés par des formules de composition développées dans des paysages peints ; inversement, la texture et les formes fantastiques des paysages peints ressemblaient souvent plus à celles des rochers savants qu'à celles du paysage réel. La passion pour les roches fantastiques a culminé à cette époque avec de nombreux "portraits" de spécimens réels et imaginaires.

Estim. 800 - 1 000 EUR

mer. 22 mai

Masque rituel Nuo ; Chine, province de Hunan, dynastie Qing, XVIIIe siècle ou avant. Bois de Zhang Mu Œuvre exposée à la Brussels Oriental Art Fair, 2008. Elle présente de légers défauts. Dimensions : 52 x 44 x 17 cm ; 82 x 40 x 24 cm (avec support). Il s'agit d'un masque de main pour exécuter la "danse du lion". En raison de ses dimensions réduites. La danse du lion est apparue en Chine il y a environ 2000 ans, sous la dynastie Han (206 av. J.-C. - 220 apr. J.-C.). Elle a connu son apogée sous la dynastie Tang (618-907 ap. J.-C.), dont les premières références apparaissent dans le livre Sur la musique. Le texte indique que la danse du lion était dansée avec cinq lions, un grand et quatre petits, tous de couleurs différentes. Cette danse était réservée aux personnes appartenant à la structure dirigeante de l'empire, mais elle est peu à peu devenue populaire. Cette popularisation a facilité sa transformation en ce qu'elle est aujourd'hui : une danse traditionnelle qui se danse avec un seul lion. Il a également connu un grand essor sous la dynastie Qing (1644-1911), lorsque les Mandchous ont interdit la pratique des arts martiaux, afin d'empêcher le peuple de se rebeller contre leur gouvernement despotique. La plupart des adeptes du kung-fu sont devenus des révolutionnaires désireux de rétablir la dynastie Ming. La danse du lion a donc été utilisée pour échanger des informations entre les révolutionnaires. Dans le cadre des rituels Nuo, il existait une danse du lion particulière, très active au sein du groupe ethnique Han dans le Hunan. Le masque était tenu à la main, tandis que le chaman ou la personne qui le portait dansait au rythme de la musique. Ils chantaient et dansaient en s'accompagnant de musique, attirant ainsi les esprits dans une certaine zone et implorant leurs faveurs. Œuvre exposée à la Brussels Oriental Art Fair, 2008. Elle présente de légers défauts.

Estim. 700 - 800 EUR

mer. 22 mai

Lama ; Sud du Viêt Nam, XVIIIe- XIXe siècles. Bois laqué rouge et doré. Certificat joint délivré par le spécialiste Le My Hao. Œuvre exposée à Highlights Maastricht 2007. Légère usure. Dimensions : 55 x 43,5 x 36 cm. Sculpture en bois laqué rouge représentant un lama assis. Il adopte également la posture de la fleur de lotus et effectue un mudra qui symbolise le fait qu'il prend la terre à témoin. Il s'agit du Bhumisparsa mudra, ou geste de toucher la terre. Il fait allusion au moment où Bouddha a résolu le problème de la fin de la souffrance, alors qu'il se trouvait sous l'arbre à Bodhi-Gaya. En outre, nous pouvons identifier de nombreux lakshana, symboles iconographiques qui identifient le Bouddha, tels que les yeux mi-clos, les lobes allongés des oreilles qui font allusion aux grandes boucles d'oreilles portées par les membres des classes supérieures de l'Inde contemporaine de Sakyamuni, et représentent les concepts de grandeur, de noblesse et de sagesse.Le protagoniste porte une robe monastique avec de longs plis qui tombent de manière naturaliste. Les traits du visage et du corps sont très humains et, en même temps, individualisés, et l'attention portée aux détails est extrêmement élevée. Les côtes sont extrêmement mises en valeur. Il est assis les jambes croisées, dans une posture de méditation. Son extrême maigreur pourrait être due à une période de jeûne, suivant les étapes vitales du Bouddha. La pièce est réalisée à partir d'un seul bloc de bois avec la technique de la laque et de la dorure, très répandue dans la tradition artistique vietnamienne. On applique d'abord une couche assez épaisse de laque noire, qui peut être suivie d'une couche plus fine de laque rouge ou brune, sur laquelle on applique la dorure. L'habit laqué en brun Certificat ci-joint délivré par le spécialiste Le My Hao. Œuvre exposée à Highlights Maastricht 2007. Légères traces d'usure.

Estim. 5 000 - 6 000 EUR

mer. 22 mai

Bodhisatvas Quam Am et Thé Chí ; Vietnam, région historique de l'Annam, XVIIIe-XIXe siècles. Bois laqué rouge et or. Œuvre exposée à Feriarte 2007, Sculpture Highlights Maastricht et BOAF : Brussels Oriental Art Fair 2008. Dimensions : 87 x 61 x 51 cm ; 87 x 55 x 44 cm. Paire de bodhisattvas en bois laqué rouge, dont le visage, le torse et les mains sont dorés, une technique caractéristique de l'art vietnamien. Le terme bodhisattva désigne un être qui, par l'exercice systématique des vertus parfaites, atteint l'état de bouddha, mais renonce à entrer dans le Nirvana complet afin d'aider et de guider tous les êtres, jusqu'à ce qu'ils soient tous libérés. Sa qualité déterminante est la compassion, soutenue par la sagesse et la connaissance suprême. Un bodhisattva apporte une aide active et est prêt à prendre sur lui la souffrance de tous les êtres et à transférer son mérite karmique aux autres ; logiquement, il est l'objet de la vénération des croyants, qui se sentent plus proches de lui et voient en lui des guides et de l'aide dans leurs besoins. L'âge d'or de l'art vietnamien a été celui des royaumes Sham (200-1720), bien qu'il s'agisse aujourd'hui d'une civilisation relativement peu étudiée. Cela s'explique en grande partie par le fait que les grandes réalisations de la culture vietnamienne ne se trouvent pas dans les beaux-arts, mais dans la littérature. Néanmoins, une brillante industrie artistique s'est développée, bien que profondément marquée par les idées esthétiques, philosophiques et religieuses de la Chine. Cependant, certaines manifestations artistiques authentiques ont été maintenues, comme les marionnettes sur l'eau, et des phénomènes proprement vietnamiens vont également émerger, comme le caodaïsme, une secte née en 1919. Œuvre exposée à Feriarte 2007, Sculpture Highlights Maastricht et Boaf : Brussels Oriental Art Fair 2008.

Estim. 8 000 - 10 000 EUR

mer. 22 mai

Tête de Shiva de style Banteay Srei ; Cambodge, seconde moitié du Xe siècle. Pierre calcaire. Œuvre exposée à Feriarte 2007. Elle est très légèrement endommagée. Dimensions : 32,5 x 16,5 x 20 cm ; 44 x 18 x 17 cm (avec la base). Shiva est l'un des dieux de la Trimurti ou trinité principale de l'hindouisme. Il est le dieu destructeur, avec Brahma, dieu créateur, et Vishnu, dieu conservateur, bien qu'il n'incarne pas la destruction sans sens, mais celle qui permet aussi la régénération, le changement, la renaissance. Avec sa consort Parvati (déesse au double aspect : maternel et tueur de démons), il est le père de Ganesha (dieu de la sagesse) et de Kartikeia (dieu de la guerre). Dans ce cas particulier, le visage de cette sculpture transmet une grande dignité basée sur la symétrie des traits et la délicatesse de la sculpture qui se résume aux détails subtils de la sculpture douce. La partie inférieure du cou indique que cette pièce faisait probablement partie à l'origine d'une sculpture plus grande. Banteay Srei est un temple cambodgien du Xe siècle après J.-C. dédié aux dieux hindous Shiva et Parvati, situé à Angkor. Le temple est connu pour la beauté de ses linteaux, sculptures et frontons en grès. Le bâtiment et les sculptures sont principalement construits en grès rouge dur. Le grès utilisé pour des sculptures aussi élaborées devait être d'une qualité extraordinaire. En fait, le grès rouge est une caractéristique du style de Banteay Srei, jamais utilisé dans les autres styles d'Angkor. Sa dureté est également la raison pour laquelle, même après un millénaire, les sculptures de Banteay Srei sont les exemples les mieux conservés de l'art du relief angkorien, presque inchangés, car il n'y a pratiquement rien d'érodé. Œuvre exposée à Feriarte 2007. Elle est très légèrement endommagée.

Estim. 10 000 - 11 000 EUR

mer. 22 mai

Bodhisatava ; Chine, dynastie des Wei orientaux, 534-550 ou Qí du Nord, 550-577. Pierre calcaire avec des restes de polychromie et de dorure. Œuvre exposée à Feriarte 2008. Test joint MEB-EDAX. Dimensions : 108 x 30 x 26 cm. Sculpture en pierre calcaire avec des restes de polychromie et de dorure, surtout visibles sur le visage, les mains, le torse et les pieds, bien qu'il y ait aussi des détails ornementaux où l'on peut voir des traces de dorure. La sculpture ronde présente une finition polie à l'avant et à l'arrière, ce qui témoigne de la qualité technique du sculpteur et de l'œuvre. Elle repose sur des pétales de fleurs de lotus, comme à l'accoutumée. Droite et majestueuse, la figure se dresse avec un visage serein visible à travers les paupières fermées et un léger sourire, des mudras caractéristiques de ces pièces, ainsi que la position des mains. Le terme bodhisattva désigne un être qui, par l'exercice systématique des vertus parfaites, atteint la bouddhéité, mais renonce à entrer dans le Nirvana complet afin d'aider et de guider tous les êtres, jusqu'à ce qu'ils soient tous libérés. Sa qualité déterminante est la compassion, soutenue par la sagesse et la connaissance suprême. Un bodhisattva apporte une aide active et est prêt à prendre sur lui la souffrance de tous les êtres et à transférer son mérite karmique aux autres ; logiquement, il est l'objet de la vénération des croyants, qui se sentent plus proches de lui et voient en lui des guides et de l'aide dans leurs besoins. Œuvre exposée à Feriarte 2008. Test MEB-EDAX en annexe.

Estim. 10 000 - 11 000 EUR

mer. 22 mai

Lokapala ; Chine, dynastie Tang, 618-907. Pierre calcaire sculptée. Œuvre exposée à Feriarte 2008. Test MEB-EDAX en annexe. Il présente des défauts. Dimensions : 83 x 37 x 28 cm ; 103 x 37 x 22 cm (avec la base). Image de lokapala en pierre calcaire sculptée. Les lokapala, traduits par "gardien du lieu", sont des dieux qui gouvernent les points cardinaux dans l'hindouisme et le bouddhisme vasraiana (Jingangcheng en Chine). En tant que gardiens, ils peuvent appeler les esprits de l'autre monde à leur secours, c'est pourquoi ils sont généralement placés par paires à l'entrée des tombes. Dans la tradition hindoue, ils sont également souvent représentés dans les temples. La dynastie Tang est considérée par les historiens comme un moment de splendeur de la civilisation chinoise, égal voire supérieur à la période Han. Née après une période de despotisme sous le règne du cruel Yang Di, elle est établie par Li Shimin qui, poussé par la piété filiale, place son père sur le trône avant d'assumer lui-même le rôle d'empereur et de fonder la dynastie Tang. Stimulé par les contacts avec l'Inde et le Moyen-Orient via la route de la soie, l'empire Tang connaît un essor créatif dans de nombreux domaines. Le bouddhisme, apparu en Inde à l'époque de Confucius, continue de s'épanouir durant cette période et est adopté par la famille impériale, devenant ainsi un élément essentiel de la culture traditionnelle chinoise. De même, le développement de l'imprimerie a élargi la diffusion des œuvres écrites, donnant lieu à l'âge d'or de l'art et de la littérature chinoise. La grande ouverture culturelle se traduira par un art fondamentalement coloré, expressif et très éclectique, bien qu'il continue à être principalement à usage funéraire, où l'artiste reste un artisan anonyme. Test MEB-EDAX joint. Manquant.

Estim. 12 000 - 13 000 EUR

mer. 22 mai

Prajnaparamite ; Indonésie, Java central, période Majapahit, XVIe siècle. Grès blanc. Certificat d'authenticité ci-joint du spécialiste Ha Thuc Can. Il présente les défauts et les restaurations. Dimensions : 99 x 51 x 49 cm. Stèle en pierre de grès blanc, qui présente une structure rectangulaire terminée en pointe comme s'il s'agissait d'un motif architectural qui accueille une figure sculptée en haut-relief. La pierre est richement sculptée, dans la partie inférieure se trouve un corps rectangulaire avec des détails en relief disposés comme un piédestal avec des feuilles de lotus schématisées comme un détail ornemental. Sur cette base se trouve la figure principale, sculptée presque en ronde-bosse, qui s'impose comme le motif principal de la sculpture. La figure, comme nous l'avons déjà mentionné, est encadrée par la pierre elle-même, qui a été sculptée de manière à recréer un espace architectural. Prajnaparamita signifie "Perfection de la sagesse" ou "Connaissance transcendantale" en mah?y?na. Prajnaparamita fait référence à une manière parfaite de voir la nature de la réalité, ainsi qu'à un corpus particulier d'écritures. Majapahit était un empire javanais hindou-bouddhiste d'Asie du Sud-Est basé sur l'île de Java. Majapahit fut l'un des derniers grands empires hindou-bouddhistes de la région et est considéré comme l'un des plus grands et des plus puissants de l'histoire de l'Indonésie et de l'Asie du Sud-Est. Il est parfois considéré comme le précurseur des frontières modernes de l'Indonésie. L'art de Majapahit s'inscrit dans la continuité de l'art, du style et de l'esthétique javanais oriental développé depuis le XIe siècle au cours des périodes de Kediri et de Singhasari. Contrairement aux figures naturalistes, détendues et fluides du style javanais central classique, ce style javanais oriental présente une pose plus rigide et stylisée, représentée par des figures de type wayang, telles que celles sculptées dans les bas-reliefs des temples javanais orientaux. Certificat d'authenticité ci-joint du spécialiste Ha Thuc Can. Il présente des défauts et des restaurations.

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

mer. 22 mai

Branche de style Phnom Da, Cambodge, Empire khmer, période pré-Angkor, XVIIe siècle. Grès. Test MEB-EDAX/ U.A Madrid joint et certificat d'authenticité délivré par Le My Hao. Dimensions : 105 x 32 x 26 cm ; 110 x 30 x 21 cm (avec support). Sculpture de Rama en grès représentant un corps jeune et dépouillé, au ventre joliment arrondi, vêtu d'un sarong court et plissé, noué sur le devant, dont le long pli central culmine élégamment en forme de " queue de poisson ". Rama est un avatar ("descente" de dieu) de Vishnu. Phnom Da est le nom de la montagne située au sud de la ville d'Angkor Borei. Aujourd'hui, deux temples se dressent sur cette montagne et plusieurs grottes. L'empire khmer était le plus grand empire d'Asie du Sud-Est et son centre correspondait à peu près à l'actuel Cambodge. L'empire, qui était devenu indépendant du royaume de Srivijaya et a finalement remplacé le royaume de Chenla, contrôlait ou faisait des vassaux des actuels Malaisie, Thaïlande, Laos, Viêt Nam, Myanmar et Indonésie. Au cours de la formation de l'empire, l'empire khmer a entretenu des liens culturels, politiques et commerciaux très étroits avec Java d'abord et avec Srivijaya, qui se trouvaient dans le sud de l'empire. Son héritage le plus important est Angkor, qui était la capitale de l'empire à son apogée. Angkor est le meilleur témoignage de la puissance et de la richesse de l'empire, ainsi que de la diversité des croyances qui se sont succédé au fil des siècles. Les religions officielles de l'empire étaient l'hindouisme et le bouddhisme mahayana, jusqu'à ce que le bouddhisme theravada s'impose après son introduction du Sri Lanka au 13e siècle. Test MEB-EDAX/ U.A Madrid et certificat d'authenticité délivré par Le My Hao ci-joints.

Estim. 35 000 - 40 000 EUR