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sam. 25 mai

Voyage d'Henry d'Allemagne au Turkestan, 1898-1899. - 19 boîtes titrées sur les couvercles contenant environ 298 plaques de verre positives et négatives gélatino-argentiques. - Voyage d'Henry d'Allemagne au Turkestan, 1898-1899. Tiflis. Bakou. Achgabat. Khiva. De Khiva à Kasar-Haspe. De Kasar-Haspe à Petroalexandrovsk par l'Amou-Daria. Samarcande. Khorassan. Maschhad. Téhéran. Ispahan. 19 boîtes titrées sur les couvercles contenant environ 298 plaques de verre négatives et leur tirage positif pour certaines, et contretypes, reproductions en vue de la réalisation de plaques de projection 8,5 x 10 Formats: de 6,5 x 9 à 12 x 9 cm Bibiolgraphie : Henry-René d’Allemagne, Du Khorassan au Pays des Backhtiaris. Trois mois de voyage en Perse, Paris, Hachette, 1911. «Archiviste paléographe à la Bibliothèque de l'Arsenal, Henry d'Allemagne profite d'un congé annuel pour se rendre en Perse (septembre 1899) et au Turkestan russe à la demande du Ministère français de l'instruction publique, qui finance le voyage. L'itinéraire de cette mission scientifique passe par Kiev, Odessa, Vladikavkaz, Tiflis, Bakou, Krasnovodsk et, au dela, suit la route traditionnelle de la voie ferrée reliant Ashkhabad à Boukara et Samarkand. (...) Cette expédition permet de rassembler de nombreuses collections ethnographiques et artistiques, et cinquante cinq kilos de «décoration architecturale» en céramique, soit le contenu de huit caisses et cinq balles qui sont adressés au Ministère de l'instruction publique.» Svetlana Gorshenina, La route de Samarcande: l'Asie centrale dans l'objectif des voyageurs d'autrefois, Genève, ; Editions Olizane, 2000, p. 165

Estim. 6 000 - 8 000 EUR

sam. 25 mai

Henryk Stazewski (1894 Warschau, Polen - 1988 ebenda) - Henryk Stazewski (1894 Varsovie, Pologne - 1988 ibidem) Portfolio avec huit compositions constructivistes, 8 p, dans une caisse en bois originale, chaque technique mixte avec gouache sur différents cartons, 24,5-43 cm x 23-77 cm dimensions de l'œuvre, chacune montée sur un carton ondulé de 90 cm x 90 cm, caisse en bois marquée sur le couvercle 'Henryk Stazewski 1978 Warszawa Polska', datée et localisée, 93,5 cm x 93,5 cm Dimensions de la caisse, gouaches signées, dont deux 'Decke I' et 'Decke III' titrées, montage partiellement détaché, restaurations isolées, partiellement tachées, pliées, bords de la feuille partiellement déchirés, 'Decke III' avec étude au verso, lanière de cuir de la caisse en bois avec abrasions Henryk Stazewski (1894 Warsaw, Poland - 1988 ibid.) Portfolio avec huit compositions constructivistes, 8 pièces, dans une boîte en bois originale, chacune des médias mixtes avec gouache sur différents cardboards, 24.5-43 cm x 23-77 cm dimensions du cardboard, chacune montée sur 90 cm x 90 cm corrugated cardboard, boîte en bois inscrite et datée 'Henryk Stazewski 1978 Warszawa Polska' sur le couvercle, 93.5 cm x 93, 5 cm dimensions de la boîte, gouaches signées chacune, deux d'entre elles intitulées 'Decke I' et 'Decke III', montage partiellement détaché, restauré en certains endroits, en partie recouvert, creased, feuille en partie déchirée, 'Decke III' avec étude au verso, sangle en cuir de la boîte en bois avec abrasions

Aucune estimation

dim. 26 mai

Joseph Etienne BLERZY (1735-1821) et Pierre-Adolphe HALL (1739-1793). Tabatière circulaire en or jaune guilloché et émaux bleu, vert et blanc rehaussés de paillons et pastilles d'or, à décor de festons, palmettes et guirlandes feuillagées. Le couvercle orné au centre d'une miniature figurant le portrait d'un officier d'infanterie récipiendaire de l'ordre de Saint-Louis dans un entourage serti de perles fines. Poinçon de Maître-orfèvre : Joseph Etienne Blerzy, reçu maître en 1768. Poinçon de charge : Paris de 1783 à 1789, fermier général Henri Clavel. Poinçon de décharge : tête de vanneau, Paris de 1783 à 1786. Gravée du numéro 721 sur la gorge. La miniature signée Hall.f (pour fecit) en bas à droite. Diam. : 7 - Haut. : 2,5 cm - Poids brut : 130,3 g (manques à l'émail) Accessoire très « prisé » de l’aristocratie de la fin du XVIIIe siècle, la fonction première de la tabatière est de conserver le tabac mais aussi d’être admirée. C’est en effet un véritable marqueur social attestant de la richesse et du raffinement de son propriétaire. Ces artefacts précieux sont réalisés par des orfèvres spécialisés dans la création de menus objets, les plus recherchés étant les artisans parisiens comme Adrien Vachette, Jean Ducrollay, Louis Roucel, Etienne Nitot ou Joseph Etienne Blerzy. Installé sur le Pont au Change à l’enseigne «A la ville de Leipzig, le bijou d’or », ce dernier est considéré comme l’un des meilleurs orfèvres de son temps. En témoigne sa présence de l’Almanach Dauphin de 1776 répertoriant les meilleurs artisans, artistes et commerçants du royaume. Notre écrin porte deux fois son poinçon de Maître. Chef d’œuvre de technique, il associe l’excellence de l’orfèvrerie, des émaux et de la joaillerie avec l’adjonction de perles fines délicatement serties. A la fois tabatière et boîte à portrait, la préciosité de l’objet tient aussi à la finesse de la miniature qui orne son couvercle. Elle porte la signature du peintre suédois Pierre Adolphe Hall, surnommé par Diderot « le Van Dyck de miniature ». Parti à Paris pour parfaire son art sous la protection d’Alexandre Roslin, il devient agréé à l’Académie Royale en 1769 avant d’être nommé peintre du Cabinet du roi et des enfants de France. Ces ouvrages orfévrés étaient souvent offerts comme cadeau diplomatique ou militaire, destinés à la personne représentée. C’est probablement le cas de notre boîte figurant un officier d’infanterie chevalier de Saint-Louis. Des objets de vertu de Blerzy figurent aussi dans les collections publiques, une tabatière comparable à la notre au musée du Louvre portant le portrait de Joseph II Empereur du Saint Empire, au musée des Arts décoratifs, au musée Cognac-Jay,au Metropolitan Museum ou encore au Victoria and Albert Museum.

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

dim. 26 mai

Trousse dite "d'Olivier Le Daim, barbier de Louis XI" en laiton et cuir sur une âme de bois cloutée. Deux couvercles s'ouvrent par des boutons poussoirs en partie supérieure. Le plus grand découvre trois compartiments, dont deux recouverts d'abattants en laiton gravé. Un compartiment en partie basse. Accompagné de deux documents autographes, dont un relatif à sa provenance. Haut. 8,5 Long. 19 Prof. 6 cm. Un test au carbone 14 (Ciram, Bordeaux, 19 mars 2024) établit deux intervalles de datation : le premier entre 1457 et 1529 le second entre 1542 et 1634. Provenance selon la tradition : - retrouvée au château de Plessis-lèz-Tours par un descendant d'Olivier Le Daim, transmise par succession ; - collection Réville, puis Sauvageot ; - collection du baron Michel de Trétaigne, transmise par succession ; - collection du baron de Warenghien, transmise par succession ; - collection de la Somme. A brass and leather covered wooden box reputed to have belonged to Olivier Le Daim, barber to French King Louis XI. With two handwritten documents, one of them highlighting the provenance of the box. Bibliographie : - Charles Fuinel, "La trousse d'Olivier Le Dain", in "Note d'Art et d'Archéologie", première partie, T.1, Paris, Mersch, 1889, p. 240. - « Séance du 22 février 1931 » in Bulletin de la Société historique et archéologique de Dunkerque et de la Flandre Maritime », T.XXVIII, 1931, p. 249. Oeuvres en rapport : - Ewald Berger, "Prunk-Kassetten : Ornamental Caskets", Arnoldsche Art Publishers, 1998, pour un coffret allemand du XVIIe siècle reproduit p. 235, n°147 ; - Oliver Impey et C.J.A Jörg, "Japanese Export Lacquer 1580-1850", Amsterdam, Hotei Publishing, 2005, pour un coffret en laque du Japon à destination du marché anglais, reproduit p. 115, n°210 ; - Nagashima, Meiko, « Japan. Export Lacquer : Reflection of the West in Black and Gold Makie , cat. Exp., Kyoto, National Museum, 2008, pour un coffret en laque du Japon à destination du marché anglais reproduit p. 128, n°88. LA TROUSSE DU BARBIER DE LOUIS XI, par Brice Langlois Un rare coffret à l'histoire palpitante Peu d’objets du XVe siècle sont conservés de nos jours. Parmi les quelques pièces recensées, le coffret de Jeanne de France (1464-1505), fille cadette de Louis XI, est resté conservé avec ses reliques au monastère de l’Annonciade à Bourges jusqu’à la Révolution, avant d’être offert au musée des Souverains par Jules Dumontet en 1853 (Louvre, MS204). C'est à la même période que notre trousse dite « d’Olivier Le Daim, barbier de Louis XI » entre dans les collections du graveur Jean-Baptiste Reville (1767-1825), puis du violoniste Alexandre-Charles Sauvageot (1781-1860), avant d’appartenir au baron Michel de Trétaigne (1780-1869). Médecin, ce dernier participe aux campagnes de l’Empire, puis reprend du service sous la Restauration comme médecin de l’état-major de Paris. Luxueuse trousse médicale La destination médicale de la trousse suscite l’intérêt de ce collectionneur. Si elle s’inscrit dans une typologie que certains imaginent comme des étuis de voyage, possiblement allemands, de la seconde moitié du XVIIe siècle (Berger, op.cit.), d’autres y reconnaissent des boîtes d’instruments de chirurgie. Les modèles les plus luxueux, en laque, sont exportés depuis le Japon dès 1618 à destination du marché anglais (Imprey et Meiko op.cit). Charles Funiel, dans son article publié en 1889, précise que la partie inférieure reçoit les rasoirs, tandis que la partie supérieure sert de réceptacle à la savonnette, au linge et autres petits objets - et pour cause, la fonction de barbier occupée par Olivier Le Daim visant la pratique de la petite chirurgie. Le conseiller noir de Louis XI La trousse aurait été retrouvée par l’un des descendants d’Olivier Le Daim au Manoir de la Rabaterie, qu’il occupait à proximité immédiate du château de Plessis-lèz-Tours. Si Olivier Le Daim (1428-1484) inspire les auteurs romantiques dont Walter Scott, Victor Hugo ou Casimir Delavigne, il est au XVe siècle l’un des personnages les plus intimes du souverain Louis XI (1423-1483). Qualifié d’Olivier « Le Mauvais » ou « Le Diable », par traduction extensive de son nom flamand et en raison de l’influence de ses méfaits, le roi impose une substitution à ces surnoms : Olivier de Neckere devient ainsi Olivier Le Daim. Il est un exemple flagrant d’élévation sociale : d'extraction modeste, il devient comte de Meulan en 1474, après s’être emparé de la ville de Tournai. Le sommet de sa carrière diplomatique est atteint par la réception, le 5 septembre 1480, du cardinal de Bourbon et du légat du pape, Julien della Rovere, lui-même élu au pontificat en 1503. La mort du roi en 1483 marque aussi la chute d’Olivier Le Daim, qui est pendu après s’être vu reprocher un certain nombre de crimes, qu'aujourd’hui les historiens remettent e

Estim. 2 000 - 4 000 EUR

dim. 26 mai

Travail du XIXe siècle sur un dessin d'André-Charles Boulle (Français, 1642-1732) Exceptionnelle paire de coffres d’apparat sur piétement en marqueterie « Boulle » à fond rouge : - Les coffres rectangulaires sont à dessus bombés ; ils présentent un décor en partie de réserves, d’enroulements d’acanthe affrontés et de fleurons d’acanthe sur fond d’écaille à fond rouge, dans des encadrements d’ébène. Riche ornementation de bronzes ciselés et dorés de bardages à têtes de lions et écoinçons à rosettes aux angles, poignée sur le dessus au masque de lion, poignées tombantes sur les côtés dans des agrafes au profil de Louis XIV surmonté d’une palmette ; - Les piétements sont également sur fond d'écaille rouge ; ils présentent une doucine sur une ceinture à tablier au profil féminin encadré d’enroulements en bronze. Les montants avant sont réunis par une tablette d’entrejambe centrée d’un bronze rayonnant. Bronzes ciselés et dorés tels que palmettes d’angle, lingotière aux lauriers et bagues à godrons et cadres. Pieds boules à feuilles d’acanthe. Gravure en taille douce d’origine tant sur l’écaille que sur le laiton. Coffre : Haut. 35 Larg. 56 Prof. 38,5 cm. Piétement : Haut. 82,5 Larg. 69 Prof. 51,5 cm. Haut. totale 117 Larg. 69 Prof. 51 cm. (petits manques et décollements) Provenance : ancienne collection de l'antiquaire Serge Markovic, Paris. French, 19th C. Based on a drawing by André-Charles Boulle. A pair of ormolu-mounted Boulle marquetry chests. UNE PAIRE DE COFFRES D’APRÈS BOULLE, par Brice Langlois André-Charles Boulle Cette paire de coffres s’inscrit dans le prolongement de la riche production d’ébénisterie d’André-Charles Boulle. À l’évidence, cette typologie de meubles est inventée à la fin du XVIIe siècle, en s’inspirant des coffres en laque du Japon. Ils sont désignés par les contemporains du Grand siècle sous le terme de « cassette », à l’instar de l’inventaire d’Étienne Moulle en 1702, ou « de coffre de toilette » dans le Recueil gravés publié par Boulle (voir Alexandre Pradère, Les ébénistes français de Louis XIV à la Révolution », Chêne, 1989, p. 86). Ils peuvent également servir de coffres à bijoux ou médailliers, comme le souligne certains historiens. L’inventaire de l’atelier de Boulle, du 4 avril 1700, confirme leur présence. Ils y sont recensés comme des « petits coffres avec leurs pieds ». L'inventaire de 1720, dressé après l’incendie de son atelier, mentionne « douze coffres avec leurs pieds de différentes grandeurs et formes ». Ces coffrets à couvercle bombés sont des évolutions des coffrets dit du « Grand Dauphin », réalisés entre 1684 et 1689, et décorés d’une pomme de pin et large doucine (Los Angeles, Getty, 82.DA.109, Pradère, op.cit., p. 68). Les plus grands collectionneurs Si plus d’un siècle séparent ces coffres des exemplaires originaux, ils reprennent toutefois fidèlement le dessin d’André-Charles Boulle. Avec leur placage en partie d’écaille rouge et leur riche ornementation en bronze doré, nos coffres sont à rapprocher de celui du baron François-Alexandre Seillière au château de Mello (vente Christie’s 8 décembre 1994, in Calin Demetrescu, « Les ébénistes de la Couronne sous le règne de Louis XIV », Paris, La bibliothèque des Arts, 2021, p. 233, fig. 244). Le piétement se distinguent d’un autre exemplaire décoré d’un vase à l’antique (« Le Dix-septième siècle Français », Paris, Hachette, 1958, p. 51). D’autres exemplaires en contre-partie, de mêmes modèles, sont également recensés (Pradère, op.cit., p. 86). Il faut également citer une paire en écaille brune et contre-partie (vente Christie’s, Londres, 8 décembre 1994, in « André-Charles Boulle ébéniste de Louis XIV », in Dossier de l’Art, n°224, p.26). L'engouement du XIXe pour le Roi Soleil Au XIXe siècle le goût pour le Roi Soleil est renouvelé par les ébénistes talentueux que sont Paul Sormani et Alfred Emmanuel Louis Beurdeley. François Linke copie à son tour en 1913, la paire de cabinets au « roi soleil », placée au musée du Louvreen 1870 (in Christopher Payne, « Paris, La Quintessence du meuble au XIXe siècle», Monelle Hayot, 2018, p. 116). La production des meubles Boulle ne cesse depuis l'origine d'être l'apanage des plus grands collectionneurs : que ce soit au XVIIIe l'époux de la peintre de Marie-Antoinette, Jean-Baptiste Le Brun, ou, au XXe, la belle soeur du président des États-Unis, Lee Radziwill. C'est ainsi l'un d'entre eux qui lui sert de faire valoir lorsqu'elle pose pour l'objectif de Mark Shaw dans une robe Lanvin, sous un tableau de Miro, au début des années 1960.

Estim. 30 000 - 50 000 EUR

dim. 26 mai

Japon, époque Edo, style Pictorialiste Coffret à bijoux en pagode, vers 1640-1650 en laque toute face maki-e or et argent sur fond noir, à décor en relief de scènes de chasse en hiver, de joueurs de go et d'un artiste peignant, d'un combat de coq et d'oiseaux volant. De forme rectangulaire, il est flanqué de piliers aux quatre angles. La serrure en façade commande l'ouverture du couvercle aux pans concaves, dont le dessus coulisse pour révéler un compartiment. Fonds d'aventurine nashiji à l'intérieur. L'un des côtés du coffret mobile découvre un tiroir secret. L'intérieur, orné d'enfants aux lanternes, était anciennement foncé d'un miroir. Il repose sur quatre pieds boules. Riche ornementation en métal ciselé et doré. Serrure probablement européenne. Haut. 33,5 Long. 37,5 Larg. 28,5 cm. (manque la clé) Provenance : collection monégasque. Japan, Edo Period, ca. 1640-1660. A pagode-shaped lacquered jewellery box. Gilded metal mounts. Œuvres en rapport : - Coffret aux piliers d'ivoire, 1640-60, Tokyo National Museum, Japon ; - Coffre aux pagodes dans un paysage, The Burgley House Collection (JWA09038), Stamford, Royaume-Uni ; - Coffret à bijoux, Palais Wilanowski, Musée du Roi Jean III, Varsovie, Pologne. Bibliographie : - Stéphane Castelluccio, Le goût pour les laques d'Orient en France aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, Editions Monelle Hayot, 2019, fig 64 pp. 124-126 pour un modèle comparable ayant appartenu à la duchesse de Mazarin ; - Olivier Impey, Christiaan Jörg, Japanese Export Lacquer 1580-1850, Amsterdam, Hotei Publishing, 2005, n° 388a, les 11 exemplaires comparables reproduit pp. 168-171 ; - Meiko Nagashima, "Export Lacquer: Reflection of the West in Black and Gold Makie = Japan Makie , Kyoto National Museum, Kyoto, 2008, un modèle comparable reproduit sous le n° 180, p. 185 et p. 328 . UN PRÉCIEUX COFFRET À BIJOUX, par Aymeric Rouillac avec Hortense Lugand Le goût pour ces coffrets en laque de petite taille et de grande qualité est essentiellement féminin sous l'Ancien Régime. On trouve ainsi au château de Versailles la collection de boîtes en laque du Japon de la Reine Marie-Antoinette, dont aucune n'est toutefois aussi luxueuse que cet exemplaire. Réalisé au Japon dans les années 1640-1650, dans le nouveau style dit Pictorialiste mis en place pour la Compagnie des Indes Orientales Néerlandaise, ce coffret en pagode a probablement été agrémenté en Europe au XVIIIe siècle d'accessoires en cristal, argent ou or pour en faire un nécessaire à écrire, de toilette ou un coffre à bijoux. Le marchand mercier Gersaint en fait la publicité suivante en 1747 : " boëte de forme presque quarré est d'un fond d'ancienne aventurine orné de branchages de relief surdorés. Elle est propre à faire une magnifique cave ou un nécessaire". Madame de Pompadour avait elle-même choisi un "coffre en laque fermant à clé et à trois tiroirs pour serrer ses diamants", acheté 400 livres, chez Lazarre Duvaux en 1754. La marquise possédait au moins trois autres boîtes en laque noir et or semblable à celle-ci pour conserver ses pièces d'or, ou transformées en encrier, comme celle dans la vente de la duchesse de Mazarin en 1781 (Castellucio, 2019, p.123). Avec leurs luxueux décors en relief et leurs précieux piliers dans les angles, ces boîtes sont les plus riches exemplaires qui nous soient parvenus. Elles figurent dans les plus grandes collections, en Europe comme au Japon. Le Cardinal Mazarin conserve une seule paire de ces petits coffres "de verny de la Chine aussy en forme de tombeau l'un dont les collonnes aux encoigneures sont unies dorées et celles de l'autre a balustres doré et noir" (n°837). Si Impey et Jorg ont identifié 11 coffrets en pagode à travers le monde, dérivant de l'exceptionnel "Chiddingston casket" conservé à l'Amolean Museum d'Oxford, ce coffret est le seul dont les paysages soient agrémentés de personnages. Comme sur les quatre grands "coffres de Mazarin", à Londres, Amsterdam, Berlin et Moscou, de truculentes scènes de la vie du Japon ornent les panneaux de cette boîte : des joueurs de Go sont installés dans un jardin sur l’un des côtés pendant qu'un artiste peint de l'autre, des chasseurs à l'arc tirent à l'occasion d'un bat-l'eau sur des daims en façade, des oiseaux volent sur la face arrière et sur les côtés du couvercle tandis que des enfants facétieux montrent du doigt le reflet de sa propriétaire dans le miroir intérieur. La poudre d'or sur fond noir utilisée pour décorer cette laque est ici employée avec de légers reliefs, montrant le haut niveau de maîtrise de l'atelier d'origine. Il faut en effet appliquer la sève de l'arbre urushi en d'innombrables couches successives, en la laissant sécher et en la ponçant à chaque passage, pour arriver à une telle épaisseur de décor, contrairement à la plupart des autres laques arrivés à la même époque du Japon qui restent pl

Estim. 50 000 - 70 000 EUR

dim. 26 mai

PROVENANT DE L’EMPEREUR NAPOLEON III. Important coffret en bois noirci verni, orné sur le couvercle, dans les coins de quatre motifs d’abeilles impériales et au centre du chiffre « N » sous couronne impériale, en bronze ciselé et doré en demi ronde bosse. Gainé de feutre vert en forme, à un compartiment de rangement. Il contient : -Une paire de pistolets à percussion de duel. Canons à pans, rayés, damas, bronzés, signés sur les pans supérieurs « Fni GASTINNE RENETTE A PARIS ». Tonnerres et queues de culasses numérotés « 1 » et « 2 ». Platines avants et chiens gravés de rinceaux feuillagés. Pontets repose doigt et calottes à pans trempés gris gravées de rinceaux. Queues de détente bleuies. Crosses en noyer sculpté ornées de pièces de pouce en or gravé au chiffre « N » sous couronne impériale. Longueur : 39 cm. Et ses accessoires : Maillet, tournevis, moule à balle coupe jet, louche à plomb, démonte cheminée, poire à poudre nickelée, huilier, boite à capsule en ébène tourné, baguettes de nettoyage et de bourrage. Coffret : 49 x 30 x Ht 8 cm. Avec sa clé en forme de lyre (manque la garniture d’entrée de serrure). B.E. Vers 1850-1860. Provenance : - L’Empereur Napoléon III et l’Impératrice Eugénie. - Collections de l’Impératrice Eugénie (Farnborough 134-135) - Collections du « Prince Napoléon », Napoléon Jérôme (1822-1891) - Donné par lui à l’amiral au vice-amiral baron de La Roncière le Nourry (1813-1891). - Réintégré dans les collections impériales sous le numéro 4062. - « Importante collection d’armes et souvenirs historiques », Drouot Rive gauche (Maître Cornette de Saint Cyr), le 16 juin 1977, Avec d’autres souvenirs de la famille impériale. - Collection Jean Louis Noisiez.

Estim. 8 000 - 12 000 EUR

lun. 27 mai

Coffre gothique du XVe siècle. Bois polychrome et doré. Il conserve sa polychromie d'origine. Dimensions : 72 x 129 x 60 cm. Coffre du XVe siècle, probablement catalan, qui suit une typologie prototypique de l'époque gothique, avec une façade à deux panneaux séparés par un montant décoré de traceries ajourées, comme des arcs brisés entrelacés. La boîte est surélevée par un socle décoré de rinceaux et d'un périmètre mouluré. Le même motif de tracerie et de double plafond à caissons est répété à l'intérieur du couvercle. Des exemples de ce même modèle et de la même époque sont conservés, par exemple, au MNAC (Musée national d'art de Catalogne), appartenant à la période du gothique tardif et de la Renaissance. Ils étaient souvent utilisés comme coffres de mariage. Les moulures et les sculptures dorées sont associées à des représentations de motifs héraldiques bordés de rubans, peints à la main sur chacun des panneaux. Le couvercle lisse dépasse légèrement en biseau. Le coffre est le meuble le plus important en Europe depuis l'époque romane, et il connaîtra un essor particulier à la fin de l'époque gothique et au cours du XVe siècle, jusqu'à ce qu'il soit définitivement remplacé en tant que meuble de représentation par la commode. Le type de coffre présenté ici était caractéristique de la Catalogne, de l'Aragon, des Baléares et de Valence. Il s'agit d'un type de coffre très différent du coffre français contemporain, bien qu'il soit similaire au coffre italien. Bien qu'ils soient originaires de la Couronne d'Aragon, ils étaient fabriqués dans toute l'Espagne. Il s'agit principalement de coffres de fiançailles, qui constituaient un élément indispensable du trousseau de mariage.

Estim. 7 000 - 7 500 EUR

lun. 27 mai

Parkinson & Frodsham (firme active à Londres entre 1801 et 1947) Chronomètre de marine à huit jours de réserve de marche, n°2336 en laiton, dans un coffret en acajou à deux anses mobiles et une entrée de serrure en laiton. La façade composée de deux plaques en dent de morse gravée. Le couvercle à un bouton poussoir permet l'ouverture en deux parties : la première à un verre anti-poussière, la seconde découvrant le cadran en acier indiquant sur 24 heures les heures en chiffres arabes et les secondes par une trotteuse. Les aiguilles en acier bleui. L’ensemble protégé par une lunette bombée. Coffret, cadran et mouvement signés. Le coffret et le cadran numérotés « 2336 ». Travail de la seconde moitié du XIXe siècle. Une étiquette de la maison Martin & Cie à Anvers, une seconde de révision datant du 17 mars 1959. Boîtier : Haut. 20 Larg. 18,5 Prof. 18,5 cm. Cadran avec lunette : Diam. 12,3 cm. (manque la clé) Parkinson & Frodsham, second half of 19th C. Eight-day marine chronometer. In a mahogany box with brass handles and keyhole plate. Signed box, dial and movement. Number 2336 on box and dial. La maison Parkinson & Frodsham est fondée en 1801 par William James Frodsham (1778-1850) et William Parkinson (?-1842). Elle se spécialise dans l’édition d’instruments scientifiques et de marine. Son activité est exercée à plusieurs adresses entre 1801 et 1947. Notre chronomètre porte l’adresse du 4 Change Alley, que l’entreprise occupe de sa fondation jusqu’en 1890.

Estim. 1 800 - 2 200 EUR

mar. 28 mai

Lot d'objets de lettré comprenant: - Un repose-pinceaux en bois sculpté figurant un paysage de montagne. Chine, XXe siècle. Longueur: 13 cm. - Une couverture de livre en bois patiné fermant par des lacets en tissu. Chine, XXe siècle. Dimensions: 11,5x7,5 cm. - Une boîte de pierre à encre en bois, les coins et les côtés à renforts métalliques, le couvercle agrémenté d'une inscription à l'encre. Chine, XXe siècle. Dimensions: 15x12,5 cm. - Une pierre de rêve circulaire en marbre. Diamètre: 20,5 cm. - Un boulier et nécessaire d'écriture, la partie basse compartimentée et agrémentée d'un petit plateau de cuivre. Chine, première moitié du XXe siècle. Longueur: 21 cm; Largeur: 6 cm. - Une boîte pour pâte à sceaux en porcelaine bleu blanc en forme de tête de lotus, L'intérieur du couvercle marqué à l'encre. Hauteur: 5 cm. Diamètre: 10 cm. - Un petit cahier manuscrit à l'encre, agrémenté d'illustrations représentant mythes et légendes populaires. Chine, début du XXe siècle. Dimensions: 24x14 cm. - Deux supports à pinceaux en céramique à glaçure rouge. Longueur: 4,5 cm. - Une pierre à encre en marbre blanc. - Un étui en bois laqué noir, le couvercle retenu par une cordelette. - Deux paires de lunettes pliables chinoises (l'une accidenté). Chine, vers 1920. Longueur: 14,5 et 10 cm. - Une petite coupelle en porcelaine céladon formant rince pinceaux. Chine, fin du XIXe siècle. Diamètre: 7,5 cm. - Une pierre de rêve rectangulaire dans un portefeuille gainé de tissu. Chine, XXe siècle. Longueur: 10 cm. (Accidents). - Une pierre à encre circulaire en porcelaine bleu blanc. Marque apocryphe à six caractères Xuande sous la base. Chine, XXe siècle. Diamètre: 14,5 cm.

Estim. 200 - 400 EUR