Tableaux

Le temps, vite ! Dans les ventes live et ventes online de Tableaux, les tableaux anciens règnent sur un vaste domaine couvrant sept siècles, des icônes gréco-byzantines aux paysages romantiques.
Après 1870, les tableaux impressionnistes et modernes leurs emboîtent le pas jusqu’à la Seconde Guerre mondiale avec les écoles impressionniste et néo-impressionniste suivis des fauves, des cubistes, des surréalistes…
A partir de 1945, les tableaux d’après-guerre et contemporains recouvrent les productions artistiques de l’expressionnisme abstrait à l’Arte Povera, en passant par le Spatialisme et le Pop art.
Les peintures proposées dans les ventes online de Tableaux font défiler de façon étourdissante toute l’histoire de l’art : tableaux religieux, natures mortes, vanités, tableaux de fleurs et tableaux de genre des écoles hollandaises et flamandes, sujets historiques et scènes mythologiques, tableaux d’histoire, paysages de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècles…Les révolutions picturales de la fin du XIXe et l’aventure des avant-gardes du XXe siècle se rejouent aussi sous nos yeux aux enchères, jusqu’aux subversions de l’art le plus actuel de Soulages, Combas, Vasarely, Arman,Capron, Mitoraj, Sonia Delaunay, Garouste, Hartung, Tal coat , etc.
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Lots recommandés

Alexandre ROUBTZOFF (Saint-Pétersbourg, 1884 - Tunis, 1949) Portrait d’Arbia (1941) Huile sur toile, signée et datée en bas à droite « Tunis / Mars 1941 / A. Roubtzoff. » et en haut à droite en arabe « Arbia / Tunis / 1360 ». H. 115,5 x L. 79 cm. Provenance - Cadeau de l’artiste au docteur Éloi Baysse, médecin de colonisation en Tunisie (nommé en 1934), également ami et médecin de l’artiste. - Puis par descendance. Oeuvres en rapport - « Portrait d’Arbia », daté de 1940, huile sur toile (103 x 75 cm), vendu par Artcurial Paris le 10 décembre 2013 (adjugé 107,126 €). - « Arbia », daté de décembre 1941, huile sur toile (170 x 90 cm), collection particulière. - « Jeune tunisoise (Arbia) », daté d’octobre 1942, huile sur toile (87 x 35) cm, collection particulière. Littérature - Patrick Dubreucq « Alexandre Roubtzoff, une vie en Tunisie », ACR édition, 1996. - Alya Hamza « Alexandre Roubtzoff, peintre tunisien », Les Éditions de la Méditerranée, 1994. Expert : Maxime Charron Collection d’oeuvres inédites d’Alexandre Roubtzoff provenant du docteur Éloi Baysse, ami et médecin de l’artiste en Tunisie. "Je ne suis venu en Tunisie que quelques jours et j'y suis resté pour le reste de ma vie », écrivait l’artiste dans ses mémoires. Alexandre Roubtzoff, né le 24 janvier 1884 à Saint-Pétersbourg, se forma au sein du département de peinture de l'Académie impériale des arts sous la tutelle de Yan Frantsevich Tsionglinsky (1858-1912), une personnalité déterminante dans sa formation puisque Tsionglinsky était considéré comme l’un des premiers impressionnistes russes et qu’il était également un grand voyageur et un amoureux des pays exotiques. Grâce à une bourse, Roubtzoff entreprit de nombreux voyages entre 1907 et 1912 qui l’amèneront en Autriche, en Allemagne, en Italie et au Maroc où il ne peut s’établir durablement du fait de la campagne du Maroc, l’incitant alors à se rendre en Tunisie et à s’y installer en 1914. La première guerre mondiale l’empêcha de rentrer en Russie et Roubtzoff prit attache à Tunis dans un appartement-atelier au 33 de la rue Al Djazira. La révolution d’octobre 1917 marqua une scission importante dans la vie de l’artiste ; il rompit les liens avec son pays natal, prit la nationalité française et se présenta comme « un français né à Saint-Pétersbourg ». Ce nouvel horizon qui s’offrit à lui le guida vers une peinture en plein air empreinte de la chaleur des sables du Sahara et des contrastes des montagnes de l’Atlas. La magie de la lumière tunisienne, ses nuances uniques, mais également les scènes de rue et la représentation de la vie arabe inspirèrent Roubtzoff tout au long de sa vie, créant plus de 3000 oeuvres d’une grande diversité. La collection d’oeuvres totalement inédites présentées dans cette vente revêt un caractère tout à fait exclusif. Qu’il s’agisse des portraits ou des paysages, ces tableaux étaient jusqu’à ce jour inconnus des ouvrages de référence et des historiens. D’après la tradition familiale, ces oeuvres proviennent toutes à l’origine de la collection d’Éloi Baysse, médecin de la région de Cahors, nommé en 1934 comme médecin de la colonisation en Tunisie, permettant d’expliquer que toutes les oeuvres soient datées entre 1935 et 1948. Dans son journal, Roubtzoff écrira en 1940 : « C’est toujours le docteur Baysse, qui me promène dans la région (…) ». Cet ensemble inédit présente l’étendue des sujets appréciés par Roubtzoff, dont notamment deux portraits d’une importance majeure : le portrait d’Arbia (1941) et le portrait de Marie Madeleine Leroy (1946). Le portrait d’Arbia met en exergue le talent de l’artiste principalement dans la minutie des détails, la beauté du sujet et la sincérité de l’expression. Roubtzoff sublime la femme orientale en se détachant clairement du stéréotype de l’odalisque. À travers les portraits de Bédouines, c’est la noblesse et la beauté d’un peuple qui transparaissent. Chaque détail et chaque pigment servent à mettre en lumière la beauté du visage d’Arbia, tout comme l’usage des bleus intenses, des roses et rouges vibrants des tissus qui l’habillent. Quant au portrait de Marie Madeleine Leroy, l’épouse du général Mast, il a vraisemblablement été une commande de la femme de l’ambassadeur à Roubtzoff. Excellant dans les portraits mondains, le peintre la représente dans sa résidence officielle, vêtue à l’européenne dans un cadre verdoyant et exotique. En faisant encore une fois preuve d’un grand réalisme, il est possible de la reconnaître parfaitement comme sur cette photo d’époque à leur arrivée à Tunis (voir illustration). Cette collection comprend également un ensemble de paysages de petits formats, également des oeuvres emblématiques du corpus de Roubtzoff, dont la majorité est peinte à l’huile sur to

Estim. 40 000 - 80 000 EUR

Alexandre ROUBTZOFF (Saint-Pétersbourg, 1884 - Tunis, 1949) Scène de rue à Tunis (1915) Huile sur toile marouflée sur carton, signée et datée en bas à droite « A. Roubtzoff 1915 » et localisé en bas à gauche « Tunis ». Encadré. H. 19,5 x L. 27,7 cm. Provenance - Cadeau de l’artiste au docteur Éloi Baysse, médecin de colonisation en Tunisie (nommé en 1934), également ami et médecin de l’artiste. - Puis par descendance. Expert : Maxime Charron Collection d’oeuvres inédites d’Alexandre Roubtzoff provenant du docteur Éloi Baysse, ami et médecin de l’artiste en Tunisie. "Je ne suis venu en Tunisie que quelques jours et j'y suis resté pour le reste de ma vie », écrivait l’artiste dans ses mémoires. Alexandre Roubtzoff, né le 24 janvier 1884 à Saint-Pétersbourg, se forma au sein du département de peinture de l'Académie impériale des arts sous la tutelle de Yan Frantsevich Tsionglinsky (1858-1912), une personnalité déterminante dans sa formation puisque Tsionglinsky était considéré comme l’un des premiers impressionnistes russes et qu’il était également un grand voyageur et un amoureux des pays exotiques. Grâce à une bourse, Roubtzoff entreprit de nombreux voyages entre 1907 et 1912 qui l’amèneront en Autriche, en Allemagne, en Italie et au Maroc où il ne peut s’établir durablement du fait de la campagne du Maroc, l’incitant alors à se rendre en Tunisie et à s’y installer en 1914. La première guerre mondiale l’empêcha de rentrer en Russie et Roubtzoff prit attache à Tunis dans un appartement-atelier au 33 de la rue Al Djazira. La révolution d’octobre 1917 marqua une scission importante dans la vie de l’artiste ; il rompit les liens avec son pays natal, prit la nationalité française et se présenta comme « un français né à Saint-Pétersbourg ». Ce nouvel horizon qui s’offrit à lui le guida vers une peinture en plein air empreinte de la chaleur des sables du Sahara et des contrastes des montagnes de l’Atlas. La magie de la lumière tunisienne, ses nuances uniques, mais également les scènes de rue et la représentation de la vie arabe inspirèrent Roubtzoff tout au long de sa vie, créant plus de 3000 oeuvres d’une grande diversité. La collection d’oeuvres totalement inédites présentées dans cette vente revêt un caractère tout à fait exclusif. Qu’il s’agisse des portraits ou des paysages, ces tableaux étaient jusqu’à ce jour inconnus des ouvrages de référence et des historiens. D’après la tradition familiale, ces oeuvres proviennent toutes à l’origine de la collection d’Éloi Baysse, médecin de la région de Cahors, nommé en 1934 comme médecin de la colonisation en Tunisie, permettant d’expliquer que toutes les oeuvres soient datées entre 1935 et 1948. Dans son journal, Roubtzoff écrira en 1940 : « C’est toujours le docteur Baysse, qui me promène dans la région (…) ». Cet ensemble inédit présente l’étendue des sujets appréciés par Roubtzoff, dont notamment deux portraits d’une importance majeure : le portrait d’Arbia (1941) et le portrait de Marie Madeleine Leroy (1946). Le portrait d’Arbia met en exergue le talent de l’artiste principalement dans la minutie des détails, la beauté du sujet et la sincérité de l’expression. Roubtzoff sublime la femme orientale en se détachant clairement du stéréotype de l’odalisque. À travers les portraits de Bédouines, c’est la noblesse et la beauté d’un peuple qui transparaissent. Chaque détail et chaque pigment servent à mettre en lumière la beauté du visage d’Arbia, tout comme l’usage des bleus intenses, des roses et rouges vibrants des tissus qui l’habillent. Quant au portrait de Marie Madeleine Leroy, l’épouse du général Mast, il a vraisemblablement été une commande de la femme de l’ambassadeur à Roubtzoff. Excellant dans les portraits mondains, le peintre la représente dans sa résidence officielle, vêtue à l’européenne dans un cadre verdoyant et exotique. En faisant encore une fois preuve d’un grand réalisme, il est possible de la reconnaître parfaitement comme sur cette photo d’époque à leur arrivée à Tunis (voir illustration). Cette collection comprend également un ensemble de paysages de petits formats, également des oeuvres emblématiques du corpus de Roubtzoff, dont la majorité est peinte à l’huile sur toile marouflée sur carton, une technique propre à l’artiste qu’il appelait des « cartons-toiles », lui permettant d’en transporter en grande quantité et facilement. La collection des descendants du docteur Éloi Baysse sera présentée pour la première fois au public. Aucun ensemble d’une telle importance n’avait pris le chemin des enchères depuis de nombreuses années. Leur dispersion permettra d’enrichir les connaissances et le corpus d’un artiste reconnu et encensé par ses pairs comme « le peintre orientaliste russe », récemment mi

Estim. 750 - 1 500 EUR

Alexandre ROUBTZOFF (Saint-Pétersbourg, 1884 - Tunis, 1949) Vue de Kessera (1940) Huile sur toile marouflée sur carton, signée et datée en bas à droite « A. Roubtzoff 1940 29 juin » et localisé en bas à gauche « Kessera ». Encadré. H. 19,8 x L. 28 cm. Provenance - Cadeau de l’artiste au docteur Éloi Baysse, médecin de colonisation en Tunisie (nommé en 1934), également ami et médecin de l’artiste. - Puis par descendance. Expert : Maxime Charron Collection d’oeuvres inédites d’Alexandre Roubtzoff provenant du docteur Éloi Baysse, ami et médecin de l’artiste en Tunisie. "Je ne suis venu en Tunisie que quelques jours et j'y suis resté pour le reste de ma vie », écrivait l’artiste dans ses mémoires. Alexandre Roubtzoff, né le 24 janvier 1884 à Saint-Pétersbourg, se forma au sein du département de peinture de l'Académie impériale des arts sous la tutelle de Yan Frantsevich Tsionglinsky (1858-1912), une personnalité déterminante dans sa formation puisque Tsionglinsky était considéré comme l’un des premiers impressionnistes russes et qu’il était également un grand voyageur et un amoureux des pays exotiques. Grâce à une bourse, Roubtzoff entreprit de nombreux voyages entre 1907 et 1912 qui l’amèneront en Autriche, en Allemagne, en Italie et au Maroc où il ne peut s’établir durablement du fait de la campagne du Maroc, l’incitant alors à se rendre en Tunisie et à s’y installer en 1914. La première guerre mondiale l’empêcha de rentrer en Russie et Roubtzoff prit attache à Tunis dans un appartement-atelier au 33 de la rue Al Djazira. La révolution d’octobre 1917 marqua une scission importante dans la vie de l’artiste ; il rompit les liens avec son pays natal, prit la nationalité française et se présenta comme « un français né à Saint-Pétersbourg ». Ce nouvel horizon qui s’offrit à lui le guida vers une peinture en plein air empreinte de la chaleur des sables du Sahara et des contrastes des montagnes de l’Atlas. La magie de la lumière tunisienne, ses nuances uniques, mais également les scènes de rue et la représentation de la vie arabe inspirèrent Roubtzoff tout au long de sa vie, créant plus de 3000 oeuvres d’une grande diversité. La collection d’oeuvres totalement inédites présentées dans cette vente revêt un caractère tout à fait exclusif. Qu’il s’agisse des portraits ou des paysages, ces tableaux étaient jusqu’à ce jour inconnus des ouvrages de référence et des historiens. D’après la tradition familiale, ces oeuvres proviennent toutes à l’origine de la collection d’Éloi Baysse, médecin de la région de Cahors, nommé en 1934 comme médecin de la colonisation en Tunisie, permettant d’expliquer que toutes les oeuvres soient datées entre 1935 et 1948. Dans son journal, Roubtzoff écrira en 1940 : « C’est toujours le docteur Baysse, qui me promène dans la région (…) ». Cet ensemble inédit présente l’étendue des sujets appréciés par Roubtzoff, dont notamment deux portraits d’une importance majeure : le portrait d’Arbia (1941) et le portrait de Marie Madeleine Leroy (1946). Le portrait d’Arbia met en exergue le talent de l’artiste principalement dans la minutie des détails, la beauté du sujet et la sincérité de l’expression. Roubtzoff sublime la femme orientale en se détachant clairement du stéréotype de l’odalisque. À travers les portraits de Bédouines, c’est la noblesse et la beauté d’un peuple qui transparaissent. Chaque détail et chaque pigment servent à mettre en lumière la beauté du visage d’Arbia, tout comme l’usage des bleus intenses, des roses et rouges vibrants des tissus qui l’habillent. Quant au portrait de Marie Madeleine Leroy, l’épouse du général Mast, il a vraisemblablement été une commande de la femme de l’ambassadeur à Roubtzoff. Excellant dans les portraits mondains, le peintre la représente dans sa résidence officielle, vêtue à l’européenne dans un cadre verdoyant et exotique. En faisant encore une fois preuve d’un grand réalisme, il est possible de la reconnaître parfaitement comme sur cette photo d’époque à leur arrivée à Tunis (voir illustration). Cette collection comprend également un ensemble de paysages de petits formats, également des oeuvres emblématiques du corpus de Roubtzoff, dont la majorité est peinte à l’huile sur toile marouflée sur carton, une technique propre à l’artiste qu’il appelait des « cartons-toiles », lui permettant d’en transporter en grande quantité et facilement. La collection des descendants du docteur Éloi Baysse sera présentée pour la première fois au public. Aucun ensemble d’une telle importance n’avait pris le chemin des enchères depuis de nombreuses années. Leur dispersion permettra d’enrichir les connaissances et le corpus d’un artiste reconnu et encensé par ses pairs comme « le peintre orientaliste russe », récemment mi

Estim. 750 - 1 500 EUR

Alexandre ROUBTZOFF (Saint-Pétersbourg, 1884 - Tunis, 1949) Les berges du Tarn (1931) Huile sur toile marouflée sur carton, signée et datée en bas à droite « A. Roubtzoff. 1931. 2 sept » et localisé en bas à gauche « Albi ». Encadré. H. 19,5 x L. 27,5 cm. Provenance - Cadeau de l’artiste au docteur Éloi Baysse, médecin de colonisation en Tunisie (nommé en 1934), également ami et médecin de l’artiste. - Puis par descendance. Expert : Maxime Charron Collection d’oeuvres inédites d’Alexandre Roubtzoff provenant du docteur Éloi Baysse, ami et médecin de l’artiste en Tunisie. "Je ne suis venu en Tunisie que quelques jours et j'y suis resté pour le reste de ma vie », écrivait l’artiste dans ses mémoires. Alexandre Roubtzoff, né le 24 janvier 1884 à Saint-Pétersbourg, se forma au sein du département de peinture de l'Académie impériale des arts sous la tutelle de Yan Frantsevich Tsionglinsky (1858-1912), une personnalité déterminante dans sa formation puisque Tsionglinsky était considéré comme l’un des premiers impressionnistes russes et qu’il était également un grand voyageur et un amoureux des pays exotiques. Grâce à une bourse, Roubtzoff entreprit de nombreux voyages entre 1907 et 1912 qui l’amèneront en Autriche, en Allemagne, en Italie et au Maroc où il ne peut s’établir durablement du fait de la campagne du Maroc, l’incitant alors à se rendre en Tunisie et à s’y installer en 1914. La première guerre mondiale l’empêcha de rentrer en Russie et Roubtzoff prit attache à Tunis dans un appartement-atelier au 33 de la rue Al Djazira. La révolution d’octobre 1917 marqua une scission importante dans la vie de l’artiste ; il rompit les liens avec son pays natal, prit la nationalité française et se présenta comme « un français né à Saint-Pétersbourg ». Ce nouvel horizon qui s’offrit à lui le guida vers une peinture en plein air empreinte de la chaleur des sables du Sahara et des contrastes des montagnes de l’Atlas. La magie de la lumière tunisienne, ses nuances uniques, mais également les scènes de rue et la représentation de la vie arabe inspirèrent Roubtzoff tout au long de sa vie, créant plus de 3000 oeuvres d’une grande diversité. La collection d’oeuvres totalement inédites présentées dans cette vente revêt un caractère tout à fait exclusif. Qu’il s’agisse des portraits ou des paysages, ces tableaux étaient jusqu’à ce jour inconnus des ouvrages de référence et des historiens. D’après la tradition familiale, ces oeuvres proviennent toutes à l’origine de la collection d’Éloi Baysse, médecin de la région de Cahors, nommé en 1934 comme médecin de la colonisation en Tunisie, permettant d’expliquer que toutes les oeuvres soient datées entre 1935 et 1948. Dans son journal, Roubtzoff écrira en 1940 : « C’est toujours le docteur Baysse, qui me promène dans la région (…) ». Cet ensemble inédit présente l’étendue des sujets appréciés par Roubtzoff, dont notamment deux portraits d’une importance majeure : le portrait d’Arbia (1941) et le portrait de Marie Madeleine Leroy (1946). Le portrait d’Arbia met en exergue le talent de l’artiste principalement dans la minutie des détails, la beauté du sujet et la sincérité de l’expression. Roubtzoff sublime la femme orientale en se détachant clairement du stéréotype de l’odalisque. À travers les portraits de Bédouines, c’est la noblesse et la beauté d’un peuple qui transparaissent. Chaque détail et chaque pigment servent à mettre en lumière la beauté du visage d’Arbia, tout comme l’usage des bleus intenses, des roses et rouges vibrants des tissus qui l’habillent. Quant au portrait de Marie Madeleine Leroy, l’épouse du général Mast, il a vraisemblablement été une commande de la femme de l’ambassadeur à Roubtzoff. Excellant dans les portraits mondains, le peintre la représente dans sa résidence officielle, vêtue à l’européenne dans un cadre verdoyant et exotique. En faisant encore une fois preuve d’un grand réalisme, il est possible de la reconnaître parfaitement comme sur cette photo d’époque à leur arrivée à Tunis (voir illustration). Cette collection comprend également un ensemble de paysages de petits formats, également des oeuvres emblématiques du corpus de Roubtzoff, dont la majorité est peinte à l’huile sur toile marouflée sur carton, une technique propre à l’artiste qu’il appelait des « cartons-toiles », lui permettant d’en transporter en grande quantité et facilement. La collection des descendants du docteur Éloi Baysse sera présentée pour la première fois au public. Aucun ensemble d’une telle importance n’avait pris le chemin des enchères depuis de nombreuses années. Leur dispersion permettra d’enrichir les connaissances et le corpus d’un artiste reconnu et encensé par ses pairs comme « le peintre orientaliste russe », récemment

Estim. 2 000 - 4 000 EUR

Lovis Corinth (1858 Tapiau - 1925 Zandvoort) Couple de centaures Cette œuvre furieuse représentant un couple de centaures s'unissant avec avidité a été réalisée en 1917, quelques années après que Corinth ait été victime d'une attaque cérébrale en 1911 - alors qu'il était au sommet de sa créativité artistique - dont il ne s'est remis que progressivement (y compris en peignant). Pour Corinth, la séduction, la sensualité et le désir faisaient partie des thèmes essentiels qu'il reprenait sans cesse. Peu de motifs sont aussi centraux dans l'œuvre de Corinth que le nu. Il a montré le corps humain naturel et dévêtu dans ses différentes variations, aussi bien comme modèle dans l'atelier que dans des contextes mythologiques et des scènes sensuelles et intimes. Les nus féminins de Corinth ont un rayonnement immédiatement sensuel, mais ses représentations mythologiques sont également l'expression d'une concupiscence sensuelle et tangible, comme dans ce tableau. L'être hybride décrit ici, le centaure, est, par l'union du cheval et de l'homme, l'incarnation traditionnelle de la vitalité et de la virilité, Corinth l'a probablement compris dans ce sens. En revanche, la femme représentée ici en tant que centaure agit à la fois comme une séductrice et un objet de plaisir. Une centauresse aussi sensuelle était, tout comme la "Lulu" de Frank Wedekind ou la "Salomé" démoniaque d'Oscar Wilde, l'expression des fantasmes érotiques masculins secrets de l'époque. Les tableaux "Die Sinnlichkeit" et "Die Sünde" de Franz von Stuck, réalisés en 1889-1912 sous forme de peintures et de gravures, ont certainement constitué un point culminant dans l'art. Wilhelm Trübner avait déjà peint des couples de centaures en 1878/80, suivi par Franz von Stuck, qui eut beaucoup de succès avec ce type de motifs. Corinth, qui a vécu à Munich de 1884 à 1901, a certainement connu les œuvres de son collègue. Toutefois, il en arrive à des conclusions totalement différentes, car pour lui, le sujet mythologique n'était qu'un prétexte pour exprimer, conformément à sa nature, une sensualité animale primitive dans sa propre interprétation. Huile/peinture, contrecollée sur carton. R. o. signé et daté. 1917. 54,5 cm x 80,5 cm. Encadrement . Exposition : Galleria d'Arte, Rome 1963. Lit. : Georg Biermann, Der Zeichner Lovis Corinth, Dresden 1924, p. 56 (avec ill. du dessin "Studie zum Kentaur / Berlin 1911") ; Charlotte Berend-Corinth : "Lovis Corinth. Die Gemälde", nouvellement édité par Béatrice Hernad, Munich 1992, Wvz.-Nr. 1002, p. 907. Provenance : Collection Palais Schwarzenberg, Vienne, vendue en 1932 par la maison de vente aux enchères viennoise Albert Kende, cat. n° 127 (avec illustration sous le titre "Satyre avec nymphe", daté 1912) ; propriété privée en Angleterre ; collection privée en Italie ; vente aux enchères Ketterer Munich, 02.06.2006, lot 324. Huile sur toile, peinte sur toile. Signée et datée 1917. Mentionnée dans le catalogue raisonné, no. 1002.

Estim. 120 000 - 240 000 EUR

Bartholomäus Bruyn der Jüngere (Vers 1523/25 Cologne - 1607/10 ebenda) Environnement Portrait d'une bourgeoise distinguée de Cologne portant un chapelet Portrait Renaissance représentatif en forme d'arc semi-circulaire, exécuté dans une peinture finement glacée, qui montre clairement le rang et la richesse de la personne représentée : vêtue d'un manteau noir doublé de fourrure aux manches longues et larges, elle porte une magnifique ceinture et un large anneau d'or à trois branches. La composition, le style et le coloris sont visiblement influencés par Bruyn, dont l'œuvre se caractérise par une application très fine de la couleur et un coloris discret de l'incarnation. Depuis 1570 environ, celui-ci a marqué de son empreinte la peinture de portrait de Cologne et du Rhin inférieur de son époque et a lui-même atteint une grande réputation sociale et politique à Cologne. Huile/panneau de chêne. Représentation d'environ 36 cm x 25 cm, avec le cadre de coup de bélier relié, environ 42,5 cm x 32,5 cm. Provenance : de la collection de Maria Antonia Pessina de Branconi (1746 - 1793), maîtresse du duc Karl Wilhelm Ferdinand de Brunswick (1735 - 1806), depuis 1781 au château de Langenstein près de Halberstadt ; ensuite dans la collection d'August Wilhelm Rimpau (1814 - 1892), château de Langenstein près de Halberstadt, inventoriée en 1893 par l'historien de l'art Wilhelm von Bode (1845 - 1929), qui lui est apparenté ; jusqu'en 1945, propriété de la famille au château de Langenstein ; plus tard dans diverses collections de musées de l'ex-RDA, entre autres à Berlin, à Berlin et à Berlin. entre autres à Berlin, Dessau, Halberstadt, Halle, Mosigkau, Wernigerode et Zeitz ; restitué après 1990. Cercle de Bartholomäus Bruyn le Jeune (circa 1523/25 - 1607/10). Huile sur panneau de chêne.

Estim. 1 800 - 3 600 EUR