Tableaux

Le temps, vite ! Dans les ventes live et ventes online de Tableaux, les tableaux anciens règnent sur un vaste domaine couvrant sept siècles, des icônes gréco-byzantines aux paysages romantiques.
Après 1870, les tableaux impressionnistes et modernes leurs emboîtent le pas jusqu’à la Seconde Guerre mondiale avec les écoles impressionniste et néo-impressionniste suivis des fauves, des cubistes, des surréalistes…
A partir de 1945, les tableaux d’après-guerre et contemporains recouvrent les productions artistiques de l’expressionnisme abstrait à l’Arte Povera, en passant par le Spatialisme et le Pop art.
Les peintures proposées dans les ventes online de Tableaux font défiler de façon étourdissante toute l’histoire de l’art : tableaux religieux, natures mortes, vanités, tableaux de fleurs et tableaux de genre des écoles hollandaises et flamandes, sujets historiques et scènes mythologiques, tableaux d’histoire, paysages de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècles…Les révolutions picturales de la fin du XIXe et l’aventure des avant-gardes du XXe siècle se rejouent aussi sous nos yeux aux enchères, jusqu’aux subversions de l’art le plus actuel de Soulages, Combas, Vasarely, Arman,Capron, Mitoraj, Sonia Delaunay, Garouste, Hartung, Tal coat , etc.
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Lots recommandés

Lucien SIMON (1861-1945) "Bain en Bretagne" ou "Partie de Bain en pays Bigouden" circa 1909, Aquarelle et gouache sur papier marouflé sur toile signée en bas à droite, 147 x 104 cm Bibliographie : Léonce Bénédite, « Lucien Simon aquarelliste », Art et Décoration, septembre 1909. André Cariou, Lucien Simon, Plomelin, Editions Palantines, 2002, reproduction page 123. Expositions : Paries, Galerie Georges Petit, Exposition de la Société nouvelle de peintres et sculpteurs. Quimper, Musée des beaux-arts, Lucien Simon, 2006, n° 67. Saint-Briac, Couvent et chapelle de la Sagesse, Lucien Simon, les plaisirs et les jours, 2011, illustré p.32 du catalogue. Provenance : Collection Particulière. Vente Mes Thierry, Martin et Lannon, Douarnenez, 23 juillet 1988, lot 50 bis. ----------------------------------------------------------------------------------- « Ce thème improbable, - des Bigoudènes se baignant nues sur les bords d’une crique de l’Odet-, a probablement une origine antérieure à l’œuvre de 1909. En 1893, Lucien Simon, en villégiature à Bénodet depuis son mariage avec Jeanne Dauchez en 1890, y reçoit la visite de son ami Émile-René Ménard. Celui-ci, séduit par les rivages boisés de l’Odet, imagine deux femmes se baignant nues dans l’anse de Kergos à proximité de la villa de la famille Dauchez. Ce paysage apaisé devient pour lui une sorte d’Arcadie où il tente d’exalter l’harmonie entre ces deux femmes et la nature (L’Anse de Kergos, ancienne collection d’Edward Aleksander Raczynski, château de Rogalin). Sans doute peu après, Lucien Simon peint une Nymphe des bois (ancienne collection de Francesco Llobet, Buenos Aires), où l’on voit une jeune femme en partie dénudée au bord d‘une rivière qui pourrait être l’Odet. Il est alors à la recherche de sujets, entre L’embarquement de saint Gallonec (collection particulière) et Jésus guérissant des malades qu’il situe sur la plage de Bénodet. Quel que soit le sujet abordé, Simon met toujours à profit le solide enseignement dont il a bénéficié. Le nu en fait partie et il n’est pas étonnant qu’il invente ce thème du bain des Bigoudènes afin de dessiner plusieurs femmes nues. Y a-t-il une origine anecdotique dans ce choix, on n’en sait rien. Comme à l’accoutumée pour ses compositions ambitieuses, Simon travaille depuis de petites esquisses peintes et des dessins jusqu’à de grandes peintures destinées au Salon annuel, en passant par des grandes gouaches. Des répliques peintes de formats divers peuvent suivre. Simon situe sa scène sur un coin de rive, probablement l’Odet ou une de ses anses, dominé par les troncs de pins majestueux. Dans les différentes versions, il joue de l’inclinaison des troncs et de la disposition des arbres au second plan. Dans une autre version (ancienne collection Francisco Llobet, musée national des beaux-arts de Buenos Aires), il remplace les troncs par un pan de falaise. Les versions diffèrent suivant le nombre des personnages, trois, cinq ou six, et leur disposition. Chaque figure est bien identifiée par le peintre qui leur accorde une place précise. On devine d’après les attitudes de chacune le travail savant du peintre en atelier d’après des modèles. À droite une jeune femme qui a conservé ses vêtements et s’abrite sous un parapluie observe sa camarade qui se baigne. Plus bas une jeune femme se rhabille. Puis au bord de l’eau, une autre se lave les pieds. À ses côtés, une Bigoudène assise arbore des rubans et une jupe d’un rouge clinquant. La baigneuse du centre semble regarder l’intrus qui observe le groupe, en l‘occurrence le peintre. Tout cela est magistralement construit afin d’animer le groupe d’après de grandes aquarelles gouachées comme celle de la collection d’Auguste Rodin (Paris, musée Rodin) rassemblant trois figures. La grande version peinte exposée au Salon de 1910 (Paris, musée d’Orsay) présentera cet agencement simplifié. Le grand dessin à l’aquarelle et à la gouache montrant les cinq figures n’a pas été suivi d’une peinture. On sent combien le peintre s’est fait plaisir réalisant cette œuvre, suivant une technique dans laquelle il excelle comme en témoignent les grands dessins de Bigoudènes et Bigoudens que l’on connaît. Auguste Dupouy, autre fidèle du Pays bigouden, a écrit à propos du Bain acquis par l’État (La peinture en Bretagne aux XIXe et XXe siècles, 1944, Librairie générale J. Philou, Rennes) : « Il y a aussi au Luxembourg une toile de lui intitulée Baigneuses, où trois Grâces bigoudènes, uniquement reconnaissables à leur coiffe qu’elles ont gardée, comme certaine autre de notre grand sculpteur Quillivic, ne sont vêtues que de leur jeunesse, qui est plantureuse. Comme je lui disais mon étonnement de ce déshabillage, qui n’était pas dans les mœurs des Bretonnes, il me confia que seule des trois, celle qui avait posé de face

Estim. 70 000 - 80 000 EUR

École anglaise néoclassique vers 1800 d'après l'antique Tête d'un compagnon d'Ulysse Marbre blanc H. 66 cm OEuvre de référence : -Tête d'un compagnon d'Ulysse (Fragment), première moitié du IIème siècle ap. J.-C., marbre, H. 74 cm, Villa d'Hadrien, collection Townley, Londres, The British Museum, inv. 1805, 0703.86. OEuvre en rapport : -Tête d'un compagnon d'Ulysse, époque d'Hadrien, marbre blanc, H. 70,5 cm, Cité du Vatican, Musées du Vatican, inv. 695. Littérature en rapport : -Marin Quigna, Gavin Hamilton : The Great Harvest : de la fouille à une antiquité rêvée : un antiquaire écossais dans la Rome de la seconde moitié du XVIIIème siècle, mémoire de recherche sous la direction de Corinne Jouys Barbelin, Paris, École du Louvre, septembre 2016 ; -Brendan Cassidy, The life and letters of Gavin Hamilton (1723-1798): artist and art dealer in eighteenth-century Rome, Londres, Harvey Miller Publishers, 2011 ; -Guillaume Faroult, L'Antiquité rêvée : innovations et résistance au XVIIIème siècle, cat. exp., Paris, musée du Louvre, 2 décembre 2010-14 février 2011, Paris, Louvre éditions, 2010, pp. 68-69 ; -Viccy Coltman, Classical sculpture and the culture of collecting in Britain since 1760, New York, Oxford University Press, 2009 ; -Henri Lavagne, " Deux antiquaires à la villa d'Hadrien ", in Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, 2004, pp. 72-76 ; -Jacques Charles-Gaffiot, Henri Lavagne, Hadrien : trésors d'une villa impériale, cat. exp. Paris, Mairie du Vème arrondissement, 22 septembre-19décembre 1999, pp. 95-97, oeuvre en rapport répertoriée sous le n° 74, p. 231 ; -Brian Francis Cook, The Townley marbles, London, British Museum publications1, 985, modèle répertorié sous le n° 47, pp 16-18. L'oeuvre antique qui a servi de modèle à cette Tête d'un compagnon d'Ulysse est retrouvé entre 1769 et 1771 lors des fouilles archéologiques dirigées par le peintre écossais et antiquaire Gavin Hamilton (1723-1798, au Pantanello, lieu situé dans le domaine de la villa d'Hadrien à Tivoli, près de Rome. Au XVIIIème siècle, encouragées par la redécouverte de l'antiquité classique ainsi que le développement du collectionnisme en parallèle du Grand Tour, les fouilles se sont multipliées en Italie. De 1730 à 1776, le comte Fede sonde alors les sols de la Villa d'Hadrien. Le terrain marécageux dans le domaine de la Villa appartenait à Luigi Lolli, maire de Tivoli, qui avait fait la découverte de sculptures autour de l'étang. En 1769, Gavin Hamilton et Giovanni Battista Piranesi (1720-1778), dessinateur et graveur, s'associent, acquièrent le terrain du Pantanello et décident de s'en partager les découvertes. L'assèchement du marais se révèle être une laborieuse et fructueuse entreprise. Selon l'accord établi avec Piranesi, Gavin Hamilton récupère les oeuvres les plus importantes qu'il revend rapidement à des collectionneurs européens, dont l'anglais Charles Townley (1737-1805). Avant leur rencontre en 1772, Gavin Hamilton et Charles Townley entretiennent déjà une correspondance régulière dans laquelle l'antiquaire rend compte de ses recherches et de l'état des oeuvres découvertes à l'amateur d'antiques. Plus tard, dans une lettre datée du 18 mai 1779 adressée au collectionneur, Gavin Hamilton résume ses recherches effectuées au Pantanello et explique que les bustes et portraits retrouvés enfouis dans la boue sont les mieux conservés. Dans cette même lettre, il établit une liste des principales découvertes réalisées pendant les fouilles et leur localisation ; il se souvient en particulier d'une tête de héro grec maintenant en possession du destinataire, Charles Townley. D'abord échangée avec Thomas Jenkins, collectionneur et marchand d'art, cette tête antique a ensuite été acquise par Charles Townley le 18 février 1772 pour £200. Charles Townley réalise plusieurs séjours en Italie. Dès son retour à Londres en 1774, il étudie rigoureusement les oeuvres rapportées de son Grand Tour ou achetées plus tard aux antiquaires anglais établis à Rome. L'amateur propose plusieurs hypothèses pour identifier cette tête antique : une tête de titan, un héro homérique ou encore un portrait de Diomède. En 1957, la découverte dans la grotte de Tibère à Sperlonga d'un groupe daté postérieurement mais plus complet, représentant l'aveuglement du cyclope Polyphème permet d'affirmer qu'il s'agit bien d'une tête de héros issu de l'Odyssée d'Homère, et, plus précisément d'un compagnon d'Ulysse. À l'image des collectionneurs anglais du XVIIIème siècle, Charles Townley rédige plusieurs catalogues de ses acquisitions dans lesquels il indique un titre, le nom de l'antiquaire, le prix de l'oeuvre et une description académique fondée sur ses échanges avec d'autres amateurs et sur des sources anciennes. Une huile sur toile de Johann Zoffany illustrant Charles Townley et ses amis

Estim. 12 000 - 15 000 EUR

Alexandre ROUBTZOFF (Saint-Pétersbourg, 1884 - Tunis, 1949) Scène de rue à Tunis (1915) Huile sur toile marouflée sur carton, signée et datée en bas à droite « A. Roubtzoff 1915 » et localisé en bas à gauche « Tunis ». Encadré. H. 19,5 x L. 27,7 cm. Provenance - Cadeau de l’artiste au docteur Éloi Baysse, médecin de colonisation en Tunisie (nommé en 1934), également ami et médecin de l’artiste. - Puis par descendance. Expert : Maxime Charron Collection d’oeuvres inédites d’Alexandre Roubtzoff provenant du docteur Éloi Baysse, ami et médecin de l’artiste en Tunisie. "Je ne suis venu en Tunisie que quelques jours et j'y suis resté pour le reste de ma vie », écrivait l’artiste dans ses mémoires. Alexandre Roubtzoff, né le 24 janvier 1884 à Saint-Pétersbourg, se forma au sein du département de peinture de l'Académie impériale des arts sous la tutelle de Yan Frantsevich Tsionglinsky (1858-1912), une personnalité déterminante dans sa formation puisque Tsionglinsky était considéré comme l’un des premiers impressionnistes russes et qu’il était également un grand voyageur et un amoureux des pays exotiques. Grâce à une bourse, Roubtzoff entreprit de nombreux voyages entre 1907 et 1912 qui l’amèneront en Autriche, en Allemagne, en Italie et au Maroc où il ne peut s’établir durablement du fait de la campagne du Maroc, l’incitant alors à se rendre en Tunisie et à s’y installer en 1914. La première guerre mondiale l’empêcha de rentrer en Russie et Roubtzoff prit attache à Tunis dans un appartement-atelier au 33 de la rue Al Djazira. La révolution d’octobre 1917 marqua une scission importante dans la vie de l’artiste ; il rompit les liens avec son pays natal, prit la nationalité française et se présenta comme « un français né à Saint-Pétersbourg ». Ce nouvel horizon qui s’offrit à lui le guida vers une peinture en plein air empreinte de la chaleur des sables du Sahara et des contrastes des montagnes de l’Atlas. La magie de la lumière tunisienne, ses nuances uniques, mais également les scènes de rue et la représentation de la vie arabe inspirèrent Roubtzoff tout au long de sa vie, créant plus de 3000 oeuvres d’une grande diversité. La collection d’oeuvres totalement inédites présentées dans cette vente revêt un caractère tout à fait exclusif. Qu’il s’agisse des portraits ou des paysages, ces tableaux étaient jusqu’à ce jour inconnus des ouvrages de référence et des historiens. D’après la tradition familiale, ces oeuvres proviennent toutes à l’origine de la collection d’Éloi Baysse, médecin de la région de Cahors, nommé en 1934 comme médecin de la colonisation en Tunisie, permettant d’expliquer que toutes les oeuvres soient datées entre 1935 et 1948. Dans son journal, Roubtzoff écrira en 1940 : « C’est toujours le docteur Baysse, qui me promène dans la région (…) ». Cet ensemble inédit présente l’étendue des sujets appréciés par Roubtzoff, dont notamment deux portraits d’une importance majeure : le portrait d’Arbia (1941) et le portrait de Marie Madeleine Leroy (1946). Le portrait d’Arbia met en exergue le talent de l’artiste principalement dans la minutie des détails, la beauté du sujet et la sincérité de l’expression. Roubtzoff sublime la femme orientale en se détachant clairement du stéréotype de l’odalisque. À travers les portraits de Bédouines, c’est la noblesse et la beauté d’un peuple qui transparaissent. Chaque détail et chaque pigment servent à mettre en lumière la beauté du visage d’Arbia, tout comme l’usage des bleus intenses, des roses et rouges vibrants des tissus qui l’habillent. Quant au portrait de Marie Madeleine Leroy, l’épouse du général Mast, il a vraisemblablement été une commande de la femme de l’ambassadeur à Roubtzoff. Excellant dans les portraits mondains, le peintre la représente dans sa résidence officielle, vêtue à l’européenne dans un cadre verdoyant et exotique. En faisant encore une fois preuve d’un grand réalisme, il est possible de la reconnaître parfaitement comme sur cette photo d’époque à leur arrivée à Tunis (voir illustration). Cette collection comprend également un ensemble de paysages de petits formats, également des oeuvres emblématiques du corpus de Roubtzoff, dont la majorité est peinte à l’huile sur toile marouflée sur carton, une technique propre à l’artiste qu’il appelait des « cartons-toiles », lui permettant d’en transporter en grande quantité et facilement. La collection des descendants du docteur Éloi Baysse sera présentée pour la première fois au public. Aucun ensemble d’une telle importance n’avait pris le chemin des enchères depuis de nombreuses années. Leur dispersion permettra d’enrichir les connaissances et le corpus d’un artiste reconnu et encensé par ses pairs comme « le peintre orientaliste russe », récemment mi

Estim. 750 - 1 500 EUR

Marie BRACQUEMOND (Landunvez, 1840 - Sèvres, 1916) Le peintre (James Tissot ?) et son modèle dans un jardin fleuri, dit aussi « Étude d’après nature » Huile sur toile Signée et datée 'Marie Bracquemond. 1880' en bas à droite The painter (James Tissot ?) and his model, oil on canvas, signed and dated, by Marie Bracquemond 16.53 × 21.25 in. H : 42.0 cm, L : 54.0 cm Bibliographie : Bouillon, Jean-Paul, «Marie Bracquemond, la "dame" de l'impressionnisme», L’Estampille/l’Objet d’art, n° 458, juin 2010, repr. p. 60-61. Pfeiffer, Ingrid (dir.), cat. exp. Women impressionists. Berthe Morisot, Mary Cassatt, Eva Gonzales, Marie Bracquemond (Francfort, Schirn Kunsthalle Frankfurt, 22 février – 1er juin 2008, San Francisco, Fine Arts Museums of San Francisco, 21 juin – 21 septembre 2008), repr. p. 236. Expositions : Cinquième exposition impressionniste: 5e exposition de peinture par Mme M. Bracquemond, M. Bracquemond, M. Caillebotte, Mlle Cassatt, M. Degas, MM. Forain, Gauguin, Guillaumin, MM. Lebourg, Levert, Mme Berthe Morisot, MM. Pissarro, M. Raffaëlli, Rouart, Tillot, Eug. Vidal, Vignon, Zandomeneghi, du 1er au 30 avril 1880, Paris, 10, rue des Pyramides, 1880, cat. n° 1: «Étude d’après nature». Œuvres de Marie Bracquemond, préface de Gustave Geffroy, Paris, Galerie Bernheim-jeune, 19-31 mai 1919, cat. n° 40: «Le Peintre». Marie BRACQUEMOND (Landunvez, 1840 - Sèvres, 1916) The painter (James Tissot ?) and his model in a garden, also called "Etude d'après nature" Signed and dated 'Marie Bracquemond. 1880' lower right H : 42.0 cm, L : 54.0 cm

Estim. 15 000 - 20 000 EUR

Alexandre ROUBTZOFF (Saint-Pétersbourg, 1884 - Tunis, 1949) Portrait de Marie Madeleine Leroy (1946) Huile sur toile, signée, datée et localisée en bas à droite « La Marsa 1946. / A.Roubtzoff. ». Encadré. H. 130 x L. 158,5 cm. Provenance - Commande de Marie Madeleine Leroy à l’artiste ou cadeau de l’artiste au sujet. - Puis transmis à la famille du docteur Éloi Baysse, médecin de colonisation en Tunisie(nommé en 1934), également ami et médecin de l’artiste en Tunisie. - Puis par descendance. Historique Marie Madeleine Leroy était la seconde épouse de Charles Mast (1889-1977), général de division français dont le passage en Tunisie marqua un chapitre significatif de sa carrière, nommé en 1943 par Charles de Gaulle comme résident général de Tunisie après avoir joué un rôle décisif dans la libération de l’Afrique du Nord.Il restera en poste jusqu’en février 1947. Alors en poste, le général Mast a fait appel à Alexandre Roubtzoff en 1945 afin de réaliser un timbre figurant la mosquée de Sidi Mahrez, afin de récompenser les combattants. Marie Madeleine Leroy et Charles Mast se marient le 14 mai 1935 à Yokohama au Japon, elle était une amie proche d’Antoine de Saint Exupéry. Originaire de la Lorraine, elle se consacre, entre 1943 et 1947, à la prise en charge de l'assistance aux unités combattantes alliées. Férue d’histoire elle a également publié en 1974 « Le masque de Fer une solution révolutionnaire » sous le nom de Marie-Madeleine Mast. Son superbe et lumineux portrait été peint en 1946 au palais Dar El Kamila situé à la Marsa et qui était la résidence officielle de l’ambassadeur de France en Tunisie. L'artiste la représente assise sur la fontaine située dans le patio du palais, soit un an avant le retour du couple Mast en France. Compte tenu de la grandeur du ableau, il semble tout à fait probable que Marie Madeleine Leroy n’ait pas pu faire rapatrier l’oeuvre en France, l’artiste l’aurait ensuite donné à son ami et médecin, Éloi Baysse. Littérature - Patrick Dubreucq « Alexandre Roubtzoff, une vie en Tunisie », ACR édition, 1996. - Alya Hamza « Alexandre Roubtzoff, peintre tunisien », Les Éditions de la Méditerranée, 1994. Expert: Maxime Charron Collection d’oeuvres inédites d’Alexandre Roubtzoff provenant du docteur Éloi Baysse, ami et médecin de l’artiste en Tunisie. "Je ne suis venu en Tunisie que quelques jours et j'y suis resté pour le reste de ma vie », écrivait l’artiste dans ses mémoires. Alexandre Roubtzoff, né le 24 janvier 1884 à Saint-Pétersbourg, se forma au sein du département de peinture de l'Académie impériale des arts sous la tutelle de Yan Frantsevich Tsionglinsky (1858-1912), une personnalité déterminante dans sa formation puisque Tsionglinsky était considéré comme l’un des premiers impressionnistes russes et qu’il était également un grand voyageur et un amoureux des pays exotiques. Grâce à une bourse, Roubtzoff entreprit de nombreux voyages entre 1907 et 1912 qui l’amèneront en Autriche, en Allemagne, en Italie et au Maroc où il ne peut s’établir durablement du fait de la campagne du Maroc, l’incitant alors à se rendre en Tunisie et à s’y installer en 1914. La première guerre mondiale l’empêcha de rentrer en Russie et Roubtzoff prit attache à Tunis dans un appartement-atelier au 33 de la rue Al Djazira. La révolution d’octobre 1917 marqua une scission importante dans la vie de l’artiste ; il rompit les liens avec son pays natal, prit la nationalité française et se présenta comme « un français né à Saint-Pétersbourg ». Ce nouvel horizon qui s’offrit à lui le guida vers une peinture en plein air empreinte de la chaleur des sables du Sahara et des contrastes des montagnes de l’Atlas. La magie de la lumière tunisienne, ses nuances uniques, mais également les scènes de rue et la représentation de la vie arabe inspirèrent Roubtzoff tout au long de sa vie, créant plus de 3000 oeuvres d’une grande diversité. La collection d’oeuvres totalement inédites présentées dans cette vente revêt un caractère tout à fait exclusif. Qu’il s’agisse des portraits ou des paysages, ces tableaux étaient jusqu’à ce jour inconnus des ouvrages de référence et des historiens. D’après la tradition familiale, ces oeuvres proviennent toutes à l’origine de la collection d’Éloi Baysse, médecin de la région de Cahors, nommé en 1934 comme médecin de la colonisation en Tunisie, permettant d’expliquer que toutes les oeuvres soient datées entre 1935 et 1948. Dans son journal, Roubtzoff écrira en 1940 : « C’est toujours le docteur Baysse, qui me promène dans la région (…) ». Cet ensemble inédit présente l’étendue des sujets appréciés par Roubtzoff, dont notamment deux portraits d’une importance majeure : le portrait d’Arbia (1941) et le portrait de Marie Madeleine Leroy (1946). Le portrait d

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

Alexandre ROUBTZOFF (Saint-Pétersbourg, 1884 - Tunis, 1949) Les berges du Tarn (1931) Huile sur toile marouflée sur carton, signée et datée en bas à droite « A. Roubtzoff. 1931. 2 sept » et localisé en bas à gauche « Albi ». Encadré. H. 19,5 x L. 27,5 cm. Provenance - Cadeau de l’artiste au docteur Éloi Baysse, médecin de colonisation en Tunisie (nommé en 1934), également ami et médecin de l’artiste. - Puis par descendance. Expert : Maxime Charron Collection d’oeuvres inédites d’Alexandre Roubtzoff provenant du docteur Éloi Baysse, ami et médecin de l’artiste en Tunisie. "Je ne suis venu en Tunisie que quelques jours et j'y suis resté pour le reste de ma vie », écrivait l’artiste dans ses mémoires. Alexandre Roubtzoff, né le 24 janvier 1884 à Saint-Pétersbourg, se forma au sein du département de peinture de l'Académie impériale des arts sous la tutelle de Yan Frantsevich Tsionglinsky (1858-1912), une personnalité déterminante dans sa formation puisque Tsionglinsky était considéré comme l’un des premiers impressionnistes russes et qu’il était également un grand voyageur et un amoureux des pays exotiques. Grâce à une bourse, Roubtzoff entreprit de nombreux voyages entre 1907 et 1912 qui l’amèneront en Autriche, en Allemagne, en Italie et au Maroc où il ne peut s’établir durablement du fait de la campagne du Maroc, l’incitant alors à se rendre en Tunisie et à s’y installer en 1914. La première guerre mondiale l’empêcha de rentrer en Russie et Roubtzoff prit attache à Tunis dans un appartement-atelier au 33 de la rue Al Djazira. La révolution d’octobre 1917 marqua une scission importante dans la vie de l’artiste ; il rompit les liens avec son pays natal, prit la nationalité française et se présenta comme « un français né à Saint-Pétersbourg ». Ce nouvel horizon qui s’offrit à lui le guida vers une peinture en plein air empreinte de la chaleur des sables du Sahara et des contrastes des montagnes de l’Atlas. La magie de la lumière tunisienne, ses nuances uniques, mais également les scènes de rue et la représentation de la vie arabe inspirèrent Roubtzoff tout au long de sa vie, créant plus de 3000 oeuvres d’une grande diversité. La collection d’oeuvres totalement inédites présentées dans cette vente revêt un caractère tout à fait exclusif. Qu’il s’agisse des portraits ou des paysages, ces tableaux étaient jusqu’à ce jour inconnus des ouvrages de référence et des historiens. D’après la tradition familiale, ces oeuvres proviennent toutes à l’origine de la collection d’Éloi Baysse, médecin de la région de Cahors, nommé en 1934 comme médecin de la colonisation en Tunisie, permettant d’expliquer que toutes les oeuvres soient datées entre 1935 et 1948. Dans son journal, Roubtzoff écrira en 1940 : « C’est toujours le docteur Baysse, qui me promène dans la région (…) ». Cet ensemble inédit présente l’étendue des sujets appréciés par Roubtzoff, dont notamment deux portraits d’une importance majeure : le portrait d’Arbia (1941) et le portrait de Marie Madeleine Leroy (1946). Le portrait d’Arbia met en exergue le talent de l’artiste principalement dans la minutie des détails, la beauté du sujet et la sincérité de l’expression. Roubtzoff sublime la femme orientale en se détachant clairement du stéréotype de l’odalisque. À travers les portraits de Bédouines, c’est la noblesse et la beauté d’un peuple qui transparaissent. Chaque détail et chaque pigment servent à mettre en lumière la beauté du visage d’Arbia, tout comme l’usage des bleus intenses, des roses et rouges vibrants des tissus qui l’habillent. Quant au portrait de Marie Madeleine Leroy, l’épouse du général Mast, il a vraisemblablement été une commande de la femme de l’ambassadeur à Roubtzoff. Excellant dans les portraits mondains, le peintre la représente dans sa résidence officielle, vêtue à l’européenne dans un cadre verdoyant et exotique. En faisant encore une fois preuve d’un grand réalisme, il est possible de la reconnaître parfaitement comme sur cette photo d’époque à leur arrivée à Tunis (voir illustration). Cette collection comprend également un ensemble de paysages de petits formats, également des oeuvres emblématiques du corpus de Roubtzoff, dont la majorité est peinte à l’huile sur toile marouflée sur carton, une technique propre à l’artiste qu’il appelait des « cartons-toiles », lui permettant d’en transporter en grande quantité et facilement. La collection des descendants du docteur Éloi Baysse sera présentée pour la première fois au public. Aucun ensemble d’une telle importance n’avait pris le chemin des enchères depuis de nombreuses années. Leur dispersion permettra d’enrichir les connaissances et le corpus d’un artiste reconnu et encensé par ses pairs comme « le peintre orientaliste russe », récemment

Estim. 2 000 - 4 000 EUR

Joos van Cleve (1485 Kleve - 1540 à Anvers) Cercle Vierge à l'Enfant de Saint-Jean, l'Agneau de Dieu et deux anges Ce charmant tableau de dévotion privé est un témoignage important des échanges artistiques entre les peintres italiens et flamands pendant la Renaissance. La représentation, empreinte d'une affection intime entre la mère et l'enfant, est composée dans un paysage nord-alpin avec des chênes. L'idée de composition originale provient de la célèbre Madone Corsini du peintre florentin Andrea del Sarto (1486 - 1530), réalisée en 1513/14, qui ne nous est parvenue que sous la forme d'une série de copies ou de répliques d'atelier. D'autres versions de peintres flamands témoignent du succès de la Madone de Corsini, quelques années seulement après sa création, au nord des Alpes. Le présent tableau s'écarte tellement de la source italienne qu'il peut être clairement attribué à l'espace artistique flamand-néerlandais - sans doute à l'entourage de Joos van Cleve et de son fils Cornelis (1520 - 1567/70) qui travaille en même temps. L'artiste a interprété très librement le tableau d'Andrea del Sarto, a repris le baldaquin tendu sur des branches de chêne de Cornelis van Cleve, a modifié la position de l'enfant et la représentation de Marie, qui a reçu des traits de visage doux et une robe chaude doublée de fourrure. Il a ajouté le petit Jean debout avec la bande d'écriture "ECCE AGNUS DEI", l'agneau de Dieu couché avec la crosse et le luth dans la main de l'ange de droite. Panneau huile/chêne. Au verso, deux anciens sceaux de collection du 19e siècle ; 35,5 cm x 30 cm. Cadre . Parmi les œuvres comparables, on peut citer trois tableaux de la même composition vendus aux enchères ces dernières années : Veilinghuis Loeckx, Gand, 24.11.2015, lot 351 ; Artcurial, Paris, 13.11.2018, lot 10 ; Sotheby's, New York, 22.10.2021, lot 124. Littérature générale : M. J. Friedländer : "Nachträgliches zu Cornelis van Cleve" in : Oud Holland, 60, 1943, p. 7-14, ill. 1. Provenance : de l'importante collection de la famille de banquiers von Bethmann de Francfort, qui s'est développée au fil des générations. Cercle de Joos van Cleve (1485 - 1540). Huile sur panneau de chêne. Deux cachets de collectionneur du 19e siècle.

Estim. 3 600 - 7 200 EUR

Alexandre ROUBTZOFF (Saint-Pétersbourg, 1884 - Tunis, 1949) Vue de la ville d’El Kef (1948) Huile sur toile, signée, datée et localisée en bas à droite « El. Kef. 6. 8. Nov. 1948. A. Roubtzoff. ». Encadré. H. 33,5 x L. 55 cm. Provenance - Cadeau de l’artiste au docteur Éloi Baysse, médecin de colonisation en Tunisie (nommé en 1934), également ami et médecin de l’artiste. - Puis par descendance. Expert : Maxime Charron Collection d’oeuvres inédites d’Alexandre Roubtzoff provenant du docteur Éloi Baysse, ami et médecin de l’artiste en Tunisie. "Je ne suis venu en Tunisie que quelques jours et j'y suis resté pour le reste de ma vie », écrivait l’artiste dans ses mémoires. Alexandre Roubtzoff, né le 24 janvier 1884 à Saint-Pétersbourg, se forma au sein du département de peinture de l'Académie impériale des arts sous la tutelle de Yan Frantsevich Tsionglinsky (1858-1912), une personnalité déterminante dans sa formation puisque Tsionglinsky était considéré comme l’un des premiers impressionnistes russes et qu’il était également un grand voyageur et un amoureux des pays exotiques. Grâce à une bourse, Roubtzoff entreprit de nombreux voyages entre 1907 et 1912 qui l’amèneront en Autriche, en Allemagne, en Italie et au Maroc où il ne peut s’établir durablement du fait de la campagne du Maroc, l’incitant alors à se rendre en Tunisie et à s’y installer en 1914. La première guerre mondiale l’empêcha de rentrer en Russie et Roubtzoff prit attache à Tunis dans un appartement-atelier au 33 de la rue Al Djazira. La révolution d’octobre 1917 marqua une scission importante dans la vie de l’artiste ; il rompit les liens avec son pays natal, prit la nationalité française et se présenta comme « un français né à Saint-Pétersbourg ». Ce nouvel horizon qui s’offrit à lui le guida vers une peinture en plein air empreinte de la chaleur des sables du Sahara et des contrastes des montagnes de l’Atlas. La magie de la lumière tunisienne, ses nuances uniques, mais également les scènes de rue et la représentation de la vie arabe inspirèrent Roubtzoff tout au long de sa vie, créant plus de 3000 oeuvres d’une grande diversité. La collection d’oeuvres totalement inédites présentées dans cette vente revêt un caractère tout à fait exclusif. Qu’il s’agisse des portraits ou des paysages, ces tableaux étaient jusqu’à ce jour inconnus des ouvrages de référence et des historiens. D’après la tradition familiale, ces oeuvres proviennent toutes à l’origine de la collection d’Éloi Baysse, médecin de la région de Cahors, nommé en 1934 comme médecin de la colonisation en Tunisie, permettant d’expliquer que toutes les oeuvres soient datées entre 1935 et 1948. Dans son journal, Roubtzoff écrira en 1940 : « C’est toujours le docteur Baysse, qui me promène dans la région (…) ». Cet ensemble inédit présente l’étendue des sujets appréciés par Roubtzoff, dont notamment deux portraits d’une importance majeure : le portrait d’Arbia (1941) et le portrait de Marie Madeleine Leroy (1946). Le portrait d’Arbia met en exergue le talent de l’artiste principalement dans la minutie des détails, la beauté du sujet et la sincérité de l’expression. Roubtzoff sublime la femme orientale en se détachant clairement du stéréotype de l’odalisque. À travers les portraits de Bédouines, c’est la noblesse et la beauté d’un peuple qui transparaissent. Chaque détail et chaque pigment servent à mettre en lumière la beauté du visage d’Arbia, tout comme l’usage des bleus intenses, des roses et rouges vibrants des tissus qui l’habillent. Quant au portrait de Marie Madeleine Leroy, l’épouse du général Mast, il a vraisemblablement été une commande de la femme de l’ambassadeur à Roubtzoff. Excellant dans les portraits mondains, le peintre la représente dans sa résidence officielle, vêtue à l’européenne dans un cadre verdoyant et exotique. En faisant encore une fois preuve d’un grand réalisme, il est possible de la reconnaître parfaitement comme sur cette photo d’époque à leur arrivée à Tunis (voir illustration). Cette collection comprend également un ensemble de paysages de petits formats, également des oeuvres emblématiques du corpus de Roubtzoff, dont la majorité est peinte à l’huile sur toile marouflée sur carton, une technique propre à l’artiste qu’il appelait des « cartons-toiles », lui permettant d’en transporter en grande quantité et facilement. La collection des descendants du docteur Éloi Baysse sera présentée pour la première fois au public. Aucun ensemble d’une telle importance n’avait pris le chemin des enchères depuis de nombreuses années. Leur dispersion permettra d’enrichir les connaissances et le corpus d’un artiste reconnu et encensé par ses pairs comme « le peintre orientaliste russe », récemment mis à l’honneur par la Galer

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

Peintre italien de l'école de Bologne (actif au 16e s.) Portrait d'un humaniste ou d'un riche marchand Ce portrait représentatif de la fin de la Renaissance italienne montre un homme barbu d'âge moyen assis dans un fauteuil, vêtu de vêtements longs et sombres conformes à son rang, le corps et le visage de demi-profil tournés vers le spectateur. Tandis qu'il tient un mouchoir blanc dans sa main droite repliée vers le bas, sa main gauche est ouverte vers le haut avec un geste éloquent. Cette composition réussie suit le célèbre portrait du pape Jules II de Raphaël datant de 1511 (qui tient également un foulard blanc dans la main droite) et le type de portrait du pape Paul II de Titien (1543) ou le portrait du roi Philippe II d'Espagne par Titien (1545) qui s'en inspire. Selon l'inscription en bas à droite, il s'agit d'un portrait exécuté en 1551 par Giovanna d'Anna (mort en 1574), marchand d'origine flamande établi à Venise, qui était un ami et un mécène de Titien. D'un point de vue stylistique, ce portrait appartient à l'école bolognaise du 16e siècle, fortement influencée par d'importants artistes du nord de l'Italie comme Titien et Tintoret. Entrent notamment en ligne de compte Bartolomeo Passarotti (1529 Bologne - 1592 Rome) ou encore Lavinia Fontana (1552 Bologne - 1614 Rome), bien que Fontana soit exclue en raison de ses dates de vie, si l'on suppose que l'inscription datée de 1551 est authentique et n'a pas été ajoutée ultérieurement. Huile/peinture à l'huile ; inscription au dos et date romaine. "GIOVANNI DANNA E.S. A. D. MDLI". Au verso, ancien sceau de cire rouge avec armoiries et inscription "ACCADEMIA CLEMENTINA BONONIENSIS" de l'Académie des Beaux-Arts de Bologne, appelée "Accademia Clementina" depuis 1711. 127,5 cm x 109,5 cm. Cadre . Provenance : 1957-2016 collection privée suisse ; vente aux enchères Koller, Zurich, 18 mars 2016, lot 6513 (comme école vénitienne du 16e siècle). Peintre italien de l'école bolognaise de peinture active 16th C. ; Huile sur toile. Inscrit et daté 1551 en chiffres romains "GIOVANNI DANNA E.S. A. D. MDLI". Ancien sceau en cire rouge avec le blason de l'Accademia Clementina de Bologne.

Estim. 16 000 - 32 000 EUR

Pontoy, Henry Jean Ksar im südlichen Marokko. Um 1930. Öl auf Leinwand, ganzflächig auf Malkarton kaschiert. Ca. 54 x 85 cm. Signiert. Gerahmt. - Leinwand an den Rändern teils leicht unregelmäßig beschnitten. Im oberen Bildbereich mit wenig merklich - Paysages - Orient Pontoy, Henry Jean Ksar dans le sud du Maroc. Vers 1930. huile sur toile, contrecollée sur toute la surface d'un carton à peindre. Env. 54 x 85 cm. Signé par l'artiste. Encadrée par un cadre. - Toile en partie légèrement irrégulièrement coupée sur les bords. Dans la partie supérieure de l'image, petites taches superficielles peu visibles et petites cassures de couleur. Très sporadiquement avec un fin craquelé. Aucune retouche visible sous UV. Dans l'ensemble, très bon. Scène puissante dans le style personnel typique de l'artiste, aux couleurs opaques et fraîches. Nous remercions Monsieur Frédérick Chanoit qui a eu l'amabilité d'authentifier ce tableau. L'œuvre sera intégrée dans "Les archives Pontoy". - Henry Jean Pontoy était un peintre français et un représentant important de l'orientalisme au 20e siècle. Il a étudié à l'École des Beaux-Arts de Paris et a participé à plusieurs salons après avoir obtenu son diplôme. L'année 1926 marque un tournant dans son œuvre, car il obtient une bourse de voyage de la Société coloniale des artistes français, qui l'emmène en Afrique du Nord. Pontoy a parcouru des villes et des lieux en Tunisie, au Maroc et en Algérie. Outre les motifs du paysage, de la culture et des habitants de ces pays, il participa à la vie culturelle et artistique et devint membre du Salon tunisien dès son arrivée. Pontoy passa plusieurs années en Afrique du Nord et fut reconnu pour son travail, remportant notamment le grand prix de la ville d'Alger en 1933. D'un point de vue stylistique, ses œuvres témoignent d'une réflexion sensible, capturant à la perfection les gens, la nature et les conditions climatiques dans une peinture aérée et marquée par la lumière et l'ombre, apportant une nuance réaliste à l'orientalisme jusqu'alors académique. Notre tableau a été réalisé lors d'un séjour dans le sud du Maroc et montre les rives d'une rivière devant un ksar (mot arabe signifiant château ou forteresse), qui représente un habitat typique et traditionnel. Morocco - Art oriental. - Huile sur toile, entièrement montée sur panneau. Signed (signé). Peinte sur la toile. - Toile parfois légèrement irrégulièrement coupée dans la marge. Dans la partie supérieure de l'image avec de petites taches superficielles à peine visibles et de petites chips. Fine craquelure très occasionnelle. Pas de retouches visibles sous UV. Très bon état général. Scène puissante dans le style personnel typique de l'artiste, peinte dans des couleurs opaques. - {Nous remercions M. Frédérick Chanoit qui a gentiment authentifié la peinture. L'œuvre sera incluse dans "Les archives Pontoy"}. - Henry Jean Pontoy était un peintre français et un important représentant de l'orientalisme au 20e siècle. Il a étudié à l'École des Beaux-Arts de Paris et a participé à plusieurs salons avec ses œuvres après sa sortie de l'école. L'année 1926 marque un tournant dans son travail puisqu'il obtient une bourse de voyage de la Société coloniale des artistes français qui l'emmène en Afrique du Nord. Pontoy a visité des villes et des lieux en Tunisie, au Morocco et en Algérie. En plus des motifs du paysage, de la culture et des habitants de ces pays, Pontoy a participé à la vie culturelle et artistique et est devenu membre du Salon tunisien dès son arrivée. Il a passé plusieurs années en Afrique du Nord et a été reconnu pour son travail, remportant le Grand Prix de la ville d'Alger en 1933. Stylistiquement, ses œuvres portent la marque d'une exploration sensible de ses sujets, les couleurs, la nature et les conditions climatiques parfaitement capturées dans des manières caractérisées par la lumière et l'ombre qui ont donné une nuance réaliste à l'orientalisme académique d'autrefois. Notre peinture a été réalisée lors d'un séjour dans le sud du Maroc et montre les rives d'une rivière devant un ksar (mot arabe signifiant château ou forteresse), qui est un type d'habitat architectural typique et traditionnel.

Estim. 7 000 - 7 000 EUR

TRAVAIL SINO-TIBETAIN Époque QIANLONG (1736-1795) Thangka, détrempe sur toile, portrait présumé du Panchen Lama, Lobsang Palden Yeshe (blobzang Dpal-ldan Ye-shes) (1738-1780). Le lama est portraituré dans un paysage escarpé et verdoyant. Nimbé de cercles lumineux, il se tient en vajraparyankasana sur un lotus reposant sur un trône orné de frises de vajra et de lions cariatides. Un dais de bronze ciselé et de rubans agités par le vent le couronne. Vêtu à la tibétaine, il porte un chos-gos rouge et le chapeau jaune des pandits de l'école Gelug. Devant lui, un luxueux tapis de Ningxia orné de motifs végétaux et de lions, et une table kang couverte de brocards. Sur celle-ci reposent de précieux objets rituels : kapala, vajra et ghanta, brûle-parfum en bronze doré, coupe en jade, verseuse en cuivre et boîte en laque. (Taches, déchirures, manques). Dim. 167 x 64 cm. Encadré. Ce portrait aurait pu être réalisé à l'occasion de la venue du lama à la cour de Qianlong pour l'anniversaire des 70 ans de l'empereur. Cette visite fut l'occasion d'une faste campagne de commandes, dont la plus célèbre est celle de l'érection du monastère Xumi Fushou, bâti selon le modèle du Tashilhunpo, pour loger le Panchen Lama et sa suite. Parmi ces commandes, des objets rituels d'une grande préciosité, offerts par le lama à l'empereur ou par l'empereur au lama et de nombreux portraits des deux grands hommes, habillés à la chinoise ou à la tibétaine. Bien qu'idéalisé dans une jeunesse immuable et un profond état méditatif, le visage montre des traits propres au 6e Panchen Lama notables sur d'autres portraits, comme celui conservé au ART D'ASIE Palace Museum présentant le lama en habits de cour chinois : sa lèvre supérieure plus épaisse que sa lèvre inférieure et son nez particulièrement épaté (ill. 1). La peinture est d'un étonnant naturalisme pour un tel sujet. Des éléments normalement ornementaux sont rendus avec une grande sobriété : les pétales du trône ne sont pas sculptés d'habituelles volutes, et les nuées, qui présentent encore de petits enroulements, ne reprennent plus la forme exacte du ruyi si nettement dessinée dans les thangkas de divinités commandités par l'empereur pour décorer le hall du Xumi Fushou (1). Les nimbes ne sont pas animés de flammèches, mais simplement figurés par une décoloration environnant le lama, évoquant ainsi sa luminence. Le tapis, représenté en perspective dite « occidentale », évoque le mousseux des fils de laine et de soie et s'oppose au paysage typiquement chinois des montagnes bleues et vertes sur lesquelles se détache le lama. Ce fond montagneux, évoquant le paradis théorisé par Lobsang Yeshe, le Shambala, est singulièrement sobre, dépouillé de la population céleste qui habite le plus souvent ces thangkas, de lignées monastiques, d'invocations ou d'incarnations. Ce dénuement et ce naturalisme pourrait être le résultat du passage à la cour de l'empereur du père jésuite italien Giuseppe Castiglione, envoyé comme peintre à la cour de Qianlong, dont on sait que la main fut influencée par des artistes flamands. Celui-ci cultiva à la cour cet art du portrait, influençant tout le genre. Ce portrait d'un style rare contraste avec les thangkas commandités lors de cette visite diplomatique historique, connus et recensés aujourd'hui par des inscriptions qui les caractérisent. Peut-être alors n'était-il pas destiné au monastère même de Xumi Fushou, mais à honorer la mémoire du Panchen Lama, mort de la variole à Pékin, quelques mois après son arrivée, au grand désarroi de l'empereur. (1) Bartholomew, Terese Tse, Chapitre 7: "Thangkas for the Qianlong Emperor's Seventieth Birthday" in Cultural Intersections in Later Chinese Buddhism, Honolulu: University of Hawaii Press, 2001, p. 170-188), Fig. 7.3.

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

RARISSIME HAMPE DE DRAPEAU DES TROUPES NAPOLITAINES DE JOACHIM MURAT EN BRONZE DORÉ - Hampe de drapeau régimentaire de l’Armée du royaume de Naples à l’effigie du cheval cabré de Joachim Murat, roi de Naples (1808-1815). Sculpture en bronze doré et ciselé, à base circulaire, monté postérieurement sur un socle demi-colonne en bois tourné noirci. Bon état général, quelques petits trous. Époque Premier Empire, 1811-1814. H. 23 cm (32 cm avec socle). Historique C’est tout d’abord Joseph Bonaparte, nommé roi de Naples par décret impérial du 31 mars 1806, qui avait choisi comme emblème le « cheval cabré » symbole de la ville de Naples ; la figure équestre était apposée sur les armoiries du nouveau royaume, au côté du triquètre, représentant la Sicile ; ces deux pièces héraldiques figuraient de même sur l’étoile de l’Ordre royal des Deux-Siciles créé en février 1808. Appelé sur le trône d’Espagne à la suite du traité de Bayonne, Joseph laisse la couronne de Naples à son beau-frère, jusqu’alors Grand-Duc de Berg et de Clèves, qui fait son entrée à Naples le 6 septembre 1808. Lors de la réorganisation de son armée et à la création de nouveaux régiments en mars 1809, ce sont encore des aigles qui sont distribuées pendant la cérémonie de remise des drapeaux. C’est en 1811 (peut-être en réaction à la naissance du nouvel héritier de l’Empire, le Roi de Rome) que Murat décida de se distinguer de la France et de la Grande Armée, en mettant en avant les symboles nationaux et en particulier la figure équestre du royaume de Naples ; la cocarde française est remplacée par la cocarde napolitaine, blanche à centre amarante, le « cheval cabré » remplace les aigles sommant les étendards des armées du royaume de Naples ; la plupart des uniformes « à la française » changent de galons et de couleurs, les sabretaches sont ornées du cheval napolitain. Un décret du 5 février 1811 détaille notamment les nouvelles dispositions : Article Ier - Les couleurs nationales de notre royaume seront blanc, céleste, amarante. Art II - Dans le drapeau le champ sera céleste, le milieu orné de l'écusson de nos Armes, et les extrémités seront formées d'une double bordure à échiquier avec carreaux égaux de couleurs amarante et blanc disposés de façon à ce que la couleur céleste dépasse la largeur des carreaux. Art III - La hampe des drapeaux peinte bleu céleste, surmontée par un cheval cabré en bronze doré reposant sur un chapiteau corinthien également en bronze doré. Si les aigles impériales sont réputées pour avoir été fondues par Thomire d’après les dessins de Chaudet, la figure équestre de Murat a probablement été créée sous l’inspiration d’un artiste napolitain, et exécutée sur une très courte période, entre 1811 et 1814. De dimensions similaires aux aigles, mais sans marques distinctives, le cheval cabré était posé sur un socle rond fixé sur chapiteau de style corinthien. Ces figurines demeurent extrêmement rares, la plupart des drapeaux italiens ayant été pris à la fin de la campagne de Russie, pendant la campagne de 1813, en particulier à Dantzig (ill. 1) et lors de la Bataille de Leipzig, ou encore détruit en 1815, au retour des Bourbons. Aussi, une grande partie de ces drapeaux avec leurs hampes se sont retrouvés dans les collections de musées russes avant de disparaître pendant la Seconde guerre mondiale. Œuvres en rapport - Hampe de drapeau des troupes du royaume de Naples, c. 1811. Musée de la Légion d’Honneur, ancienne collection Spada (ill. 1). - Hampe de drapeau des troupes du royaume de Naples, Musée Napoléon, Fontainebleau, ancienne collection du Prince Napoléon, inv. N251 (ill. 2). - Hampe de drapeau des troupes du royaume de Naples, Musée de l’Armée, Paris, inv.04495.1389 ; Gf39MOK (ill. 3). - Hampe de drapeau des troupes du royaume de Naples, ancienne collection du Prince de Monaco, vente Osenat, 15 novembre 2014, lot 204 (adjugé 30.000 €). - Drapeau du 5e régiment Calabrais (11e corps du Maréchal Augereau, 33e division d'infanterie du général d’Estrées), pris à Dantzig en 1813 (ill. 4-5). - Drapeau du 6e régiment de ligne napolitaine (11e corps du Maréchal Augereau, 33e division d'infanterie du général d’Estrées), pris à Dantzig en 1813 (ill. 6). - Drapeau du 4e régiment de ligne napolitaine (11e corps du Maréchal Augereau, 33e division d'infanterie du général d’Estrées) (ill. 7).

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

Attribué à Andréa APPIANI (1754 - 1817) Portrait de Napoléon, roi d'Italie Panneau Hauteur : 18,5 cm Largeur : 12,9 cm Cachet de cire vert au verso, et inscription "Napoléon Roi d'Italie / dans le costume de son sacre / peint à milan en 1800 / par appiani" Nombreuses étiquettes anciennes, dont : une signalant "vente du comte Andréassy, ministre hongrois, en 1864, a été reproduit dan un ouvrage russe";/ " Andrea Appiani, né à Milan, 1754-1814, portrait de Napoléon, Vente au comte Andréassy ministre hongrois en 1884, a été reproduit dans un ouvrage russe/ Andrea Appiani (chevalier) Bosi ...ogio (?).peintre à Milan Napoléon en parle dans son testament, il le considérera comme un ami. Il lui demandera de remettre à son fils quand il sera grand les souvenirs qu'il avait entre les mains, dont il était dépositaire. Ce tableau a appartenu à Orloff Denissof qui avait fait en France un musée Napoléon" / " gravé par Alix, en couleurs" / "Itinéraire général de Napoléon 1er, Calendar du 15 aout 1769 au 5 m... 1821, par Albert Schu...mans" / "Napoléon Roi d'Italie dans le costume du sacre peint à Milan en 1806 Par Appiani" Notre petit format est une reprise de la composition d'Appiani conservée au musée napoléonien de l'Île d'Aix. Une vingtaine de répliques ont été exécutées par Appiani et ses élèves, à la Schatzkammer à la Hofburg de Vienne, dans la collection Lord Rosebery à Dalmery House, au musée du Risorgimento de Milan ... Napoléon est revêtu du "petit habillement" de cérémonie du couronnement à Milan le 26 mai 1805. Il porte la couronne de lauriers d'Empereur des Français, oeuvre de Biennais dont il ne reste qu'une feuille conservée à Fontainebleau. Il pose la main sur la couronne fermée de roi d'Italie achetée au bijoutier parisien Marguerite (Milan, musée du Risorgimento) et porte le collier, la plaque et le cordon rouge de la Légion d'honneur. Il est placé devant une arche soutenue par deux renommées drapées à l'antique. Expert: Cabinet TURQUIN - M. Stéphane PINTA

Estim. 10 000 - 15 000 EUR