DROUOT
jeudi 27 juin à : 10:00 (CEST)

June Auctions

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44, Schellingstrasse D-80799 Munich, Allemagne
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Lot 19 - Bedeutende Boulle-Bibliothek, Nicolas Sageot, zugeschrieben - Hauteur : 224 cm. Largeur : 120 cm. Profondeur : 43 cm. Nicolas Sageot, attribué à Paris, vers 1700. Bibliothèque avec une marquèterie Boulle élaborée. L'armoire dispose de deux portes massives dans la partie inférieure, de deux tiroirs centraux en ceinture et de deux portes vitrées dans la partie supérieure. Toute la face avant est ornée d'un décor exubérant inspiré des gravures de Jean Bérain (1640-1711). Les portes inférieures sont centrées autour d'une représentation de la déesse Minerve, debout sur une colline, un arc et une chimère à la main, encadrée de lambrequins décoratifs. Autour de Minerve se déploie une riche faune composée de papillons, de moustiques, d'écureuils et de chimères qui virevoltent dans un réseau d'arabesques orné de masques indiens et de vases Médicis remplis de fleurs. Au-dessus, les deux tiroirs sont décorés d'arabesques similaires, dans lesquelles on peut voir deux acteurs de la commedia dell'arte. Les portes supérieures sont vitrées, les vitres sont entourées d'un cadre incurvé en forme de "chapelle" dans la partie supérieure et sont décorées des mêmes arabesques luxuriantes et des mêmes oiseaux. La corniche est finement décorée d'une frise de palmettes, complétée par de l'écaille et du laiton. Les côtés en ébène et en poirier noirci présentent deux panneaux rectangulaires accentués par des cadres en bronze. L'ensemble de la pièce repose sur cinq pieds toupie. Le cœur et le dos sont en bois de conifère, tandis que le dos des portes est plaqué en noyer. L'intérieur des tiroirs est en noyer massif. Les serrures, clés et verrous d'origine ont été conservés et la pièce est en excellent état, avec de petites restaurations sur la marqueterie. Une analyse détaillée du décor permet d'attribuer avec certitude cette bibliothèque à Nicolas Sageot, un maître ébéniste du règne de Louis XIV. Connu pour marquer ses meubles de style Régence à la fin de sa carrière, les motifs reconnaissables de Sageot, comme les moustiques, les papillons et les écureuils, correspondent exactement à ceux que l'on trouve sur les pièces estampillées. Ce modèle, avec deux parties séparées des tiroirs par une ceinture, est encore typique de l'époque de Louis XIV et, à l'instar des bureaux Mazarin, a été fabriqué légèrement avant la nouvelle législation sur les poinçons. Alors que la technique Boulle est aujourd'hui célébrée, elle a été fortement critiquée à l'époque en raison de ses couleurs vives et de ses ornements complexes en laiton, qui contrastaient fortement avec les sombres meubles en bois naturel du règne de Louis XIII. Il est intéressant de noter que le roi Louis XIV, grand amateur d'art ancien et contemporain, était un partisan de ce style. Cette bibliothèque bien conservée est un excellent exemple de ce style opulent, qui représente la quintessence de l'ébénisterie française.Nicolas Sageot (1666-1731), un ébéniste renommé, fut nommé maître à Paris en 1706. Marié à la fille de son collègue Jacques Roussel, il a probablement travaillé comme artisan indépendant dans le faubourg Saint-Antoine à partir de la fin du XVIIe siècle. L'atelier de Sageot, probablement poursuivi par sa veuve, a perduré jusqu'à la fin du règne de Louis XV. Peu d'œuvres de Sageot sont estampillées, mais elles peuvent lui être attribuées par comparaison avec des pièces documentées, souvent inspirées des travaux de Boulle et incluant des bibliothèques importantes. Reste. Comparaisons : Pierre Ramond, André-Charles Boulle ; ébéniste, ciseleur et marqueteur du roy, p. 156. (1402221) (13) Important coffret à livres, Nicolas Sageot, attribué 224 x 120 x 43 cm. Paris, env. 1700. Bookcase avec marqueterie Boulle élaborée. Toute la façade est décorée de lavis inspirés par les gravures de Jean Bérain l'Ancien (1640 - 1711). Une analyse détaillée du décor permet d'attribuer avec certitude ce cabinet à Nicolas Sageot, un maître ébéniste du règne de Louis XIV. Ce cabinet bien conservé est un excellent exemple du style opulent représentant la quintessence de l'ébénisterie française. Nicolas Sageot (1666 - 1731), un ébéniste renommé, a été nommé maître ébéniste à Paris en 1706. Peu d'œuvres de Sageot sont estampillées, mais elles peuvent lui être attribuées par comparaison avec des pièces documentées, souvent inspirées par le travail de Boulle, y compris d'importants coffrets à livres. Restauré. Exemples de comparaisons : Pierre Ramond, André-Charles Boulle ; ébéniste, ciseleur et marqueteur du roy, p. 156. CITES export restrictions - sale in the EU only.

Estim. 25 000 - 35 000 EUR

Lot 25 - Bedeutendes Bureau Plat - Hauteur : 80 cm. Largeur : 162 cm. Profondeur : 82 cm. François Lieutaud, attribué, pour le marchand Noël Gérard. Paris, vers 1725 - 1730. Intérieur des tiroirs en noyer, corps en sapin. Ce rare bureau démontable est en placage d'ébène et bois ébonisé, incrusté de fils de laiton. Il dispose de trois tiroirs à l'avant : deux tiroirs allongés sur les côtés et un grand tiroir trapézoïdal au centre. Chaque tiroir est doté d'un cadre en bronze orné de frises végétales ; les tiroirs latéraux ont des poignées ornées de couronnes de laurier, de roses d'acanthe et de décorations en trou de serrure en forme de têtes de lion ; le tiroir central a une palmette ajourée en guise de décoration en trou de serrure. L'arrière présente un décor identique simulant trois tiroirs. Les quatre pieds galbés se terminent par des sabots en forme d'acanthe et sont munis de ferrures d'angle et de masquerons marqués aux extrémités supérieures. Les montants galbés sont soulignés d'une double incrustation de laiton, ils forment des "C" ornés de godrons en bronze à frises de fleurs qui suivent la coupe des tiroirs et servent de séparation avec le tiroir central. La partie centrale des côtés est ornée d'une importante figure en bronze symbolisant l'astronomie et représentant une déesse s'appuyant sur une sphère étoilée et tenant un compas dans sa main. Le plateau est recouvert de cuir brun poinçonné d'or et encadré d'une baguette de bronze à doubles rinceaux. Le bureau est entièrement démontable grâce à un système ingénieux. Les bronzes d'origine étaient sans doute à l'origine seulement laqués, comme à Munich, et maintenant dorés à chaud. Notre bureau fait partie d'un petit corpus d'une dizaine d'exemplaires au décor et à la forme de bronze identiques. Deux de ces bureaux se trouvent dans des collections allemandes et sont estampillés "FL" pour François Lieutaud, datés vers la même époque et n'ont presque jamais été déplacés. Le premier, conservé à la résidence d'Ansbach, a été livré en 1729 pour les margraves de Brandebourg ; le second, mentionné dans le premier inventaire du palais de la résidence de Munich en 1759, a probablement été commandé lorsque Charles VII a hérité de la Bavière après la mort de son père en 1726. Outre les princes du Saint Empire romain germanique, ce modèle attirait également les hauts dignitaires du royaume de France. Le bureau de la bibliothèque de l'Arsenal ainsi que deux autres bureaux portant les marques de l'Assemblée nationale proviennent de collections nationales et ont probablement été vendus pendant la Révolution. Le succès de ce modèle tient à deux raisons principales : tout d'abord, la personnalité de François Lieutaud, qui devint l'ébéniste le plus respecté du royaume après la mort d'André Charles Boulle en 1719. Il obtint du roi Louis XIV le rare privilège de fondre lui-même ses bronzes ; il réalisa donc ses propres modèles en cire et conserva les moules. Il a créé quelques-uns des plus beaux meubles du royaume, et l'on comprend dès lors que de nombreuses commandes lui aient été passées. Deuxièmement, la créativité dont il fait preuve dans ce bureau, avec des bronzes puissants et une ligne légère qui représente la quintessence du style Régence. Quelques détails innovants, comme l'absence de cadre au milieu, la forme des tiroirs ou le système de clés, témoignent de la nature exceptionnelle de ce modèle. Un bureau de ce type, conservé au Toledo Museum of Art et portant l'estampille "NG", montre que Lieutaud commercialisait ce type de bureau par l'intermédiaire de Noël Gérard. Gérard était à la fois ébéniste et marchand et a travaillé de 1719 à 1722 sous le nom "au cabinet d'Allemagne", avant de reprendre le "magasin général", qui fut le centre du commerce de luxe à Paris jusqu'à sa mort en 1736. Sa clientèle comprenait de nombreuses têtes couronnées et princes du Saint Empire romain germanique, ce qui corrobore cette hypothèse, tout comme le système de clés qui permettait un démontage facile et donc une livraison à distance facilitée. Le corps de la dizaine de bureaux est assez homogène en termes de forme et de décor et comprend des tailles allant de cinq pattes de roi (162 cm) à six pattes et demie (211 cm). Chaque bureau est unique ; sur certains, les cadres en bronze des tiroirs sont absents, sur d'autres, ils ne sont que des bandes de plaques. Notre bureau fait partie de ceux qui sont richement décorés et son style est similaire à celui du bureau de l'empereur Charles VII, conservé à Munich. La beauté et la pureté du style de notre bureau le placent sans conteste sur le podium des plus beaux bureaux français du XVIIIe siècle. Avec un corpus d'une dizaine d'exemplaires, dont la moitié est conservée dans des musées prestigieux, il est d'une extrême rareté sur le marché. Comparaison

Estim. 120 000 - 150 000 EUR

Lot 28 - Selten schöne Roentgen-Schatulle - Hauteur : 11 cm. Largeur : 24,5 cm. Profondeur : 17,5 cm. Neuwied, deuxième moitié du 18e siècle. Sur des pieds d'angle dorés, base à une seule cuvette, dont le tiroir s'ouvre par un mécanisme de pression sur le bord supérieur du corps et qui est encadré par un quart de profil doré. Le couvercle à charnière est incrusté d'une marqueterie en ornementation représentant deux personnages ruraux nourrissant des poules. L'effet vivant et différencié de la marqueterie - ici sur un fond sombre typique - est dû à l'utilisation de différents bois précieux au grain fin, comme le buis, le citronnier, le poirier ébonisé et d'autres essences de bois fruitier. La technique de réalisation de ces fines mosaïques d'incrustation à partir d'un modèle gravé à l'eau-forte exigeait naturellement un haut niveau de savoir-faire. Les bois de placage appropriés, dont les veines correspondent à l'objet de chaque partie de l'image, sont sélectionnés par la technique du calque, d'après le modèle de gravure. Ils sont collés sur du papier de soie, découpés et assemblés. Le bureau du prince électeur Johann Philipp von Walderdorff présente une micro-mosaïque de ce type (Huth, planche 75 et Greber, p. 101, ill. 182). Comme l'a constaté Hans Huth (voir ci-dessous), les modèles de ces peintures en marqueterie de Roentgen proviennent d'inventions picturales du peintre hollandais Nicolas Berchem (1620-1683), gravées par Johann Georg Hertel, diffusées de cette manière et reprises, comme ici chez Roentgen, à Meissen et dans d'autres manufactures de la cour. Les œuvres de la manufacture Roentgen se trouvent aujourd'hui dans toute l'Europe et outre-mer dans d'importantes collections, en partie dans des musées et des collections publiques, mais aussi en mains privées. Elles comptent parmi les trésors des arts décoratifs. Une clé présente, fond légèrement fissuré. Note : Il existe quelques pièces particulièrement connues de ce type d'objets, comme le bureau à roulettes de Goethe pour Mme von Stein, qui se trouve au palais de Catherine, à Saint-Pétersbourg, ainsi que le bureau sur lequel Napoléon et le président Jefferson ont signé le traité d'achat d'une partie sud des États-Unis. Les collectionneurs de ces pièces étaient : Johann Wolfgang et Johann Caspar von Goethe, le prince électeur et archevêque Johann Philipp von Walderdorff ; le prince électeur de Mayence ; Frédéric-Guillaume II. Parmi les collections de tels objets dont les noms sont connus, on peut citer : Musée des Arts Décoratifs, Paris ; Metropolitan Museum New York ; Bayerisches Nationalmuseum, Munich ; Louvre, Paris ; Ermitage, Saint-Pétersbourg ; Samuel H. Kress Collection, Londres ; Wallace Collection, Londres ; Château de Wörlitz ; Château de Charlottenburg ; Victoria & Albert Museum, Londres , Collection Niarchos et bien d'autres. Littérature : Cf. Josef Maria Greber, Abraham et David Roentgen, Möbel für Europa, t. 1, Starnberg 1980, p. 79. Cf. Dietrich Fabian, Abraham et David Roentgen - L'œuvre complète encore retrouvée de leur art du meuble et de l'horlogerie en relation avec la famille d'horlogers Kinzing à Neuwied. Vie et œuvre. Liste des œuvres, sources, Bad Neustadt/Saale 1996. Cf. Dietrich Fabian, Abraham et David Roentgen. De l'atelier de menuiserie à la manufacture de meubles d'art, Bad Neustadt 1992. Cf. Dietrich Fabian, Goethes Rollschreibtisch für Frau von Stein, Bad Neustadt 1978. Cf. Otto von Falke, Das Roentgenbureau im Kunstgewerbemuseum, Berlin 1911. Cf. Josef Maria Greber, David Roentgen, le fabricant de cabinets royaux de Neuwied, Neuwied 1948. Cf. Josef Maria Greber, Das Zylinderbureau der Frau von Stein, exécuté d'après un projet de Goethe, Vienne 1964. Cf. Georg Himmelheber, The craftmanship of David Roentgen, in : The Connoisseur, septembre 1967. Cf. Hans Huth, Abraham et David Roentgen et leur atelier de meubles de Neuwied, Berlin 1928. (1391171) (13) Rare, belle boîte Roentgen Hauteur : 11 cm. Largeur : 24.5 cm. Profondeur : 17.5 cm. Neuwied, deuxième moitié du 18e siècle. L'aspect vivant et différencié de l'image incrustée - ici placée sur un fond typiquement sombre - est dû à l'utilisation d'une grande variété de bois à grain fin, tels que le boxwood, le bois de citron, le bois de poirier ébonisé et d'autres types de bois de fruits.

Estim. 8 000 - 12 000 EUR

Lot 44 - Bedeutender Trentiner Sekretär - Hauteur : 173 cm. Largeur : 94,5 cm. Profondeur : 55 cm. Signé et daté "Antonio Dallabonna di Trento fece nel 1854" dans le tiroir supérieur de l'écritoire. Trente, 1854. Structure à quatre vantaux, flanquée de fines volutes. Superstructure séparée par un profil exceptionnel et flanquée de colonnes à angles vifs avec anneaux profilés. Corniche en saillie avec frise de feuilles et de bandes ondulées. Excellent travail de construction en bois de mélèze, l'intérieur du corps est contreplaqué de noyer, les côtés visibles du corps et l'intérieur sont recouverts de marqueterie de différents bois précieux tels que l'érable, le noyer, le noyer-racine, le buis ombré d'une fine encre de Chine, le cerisier, l'olivier et le cèdre. Tous les tiroirs et inserts sont fabriqués en cerisier et en érable ébonisé. Ornementation claire et rigoureuse et structure bien ordonnée tout à fait dans l'esprit du classicisme, avec parfois des rappels du goût égyptien. Marqueterie géométrique utilisant des feuilles d'acanthe, des palmettes, des rosaces ainsi que des frises et des bordures ornementales. Le volet frontal montre Achille pleurant la mort de Patroclus d'après le tableau de Gawin Hamilton (1723-1798). Lorsque le volet est ouvert, on voit au centre le Cupidon capturé par Diane et ses compagnes, flanqué en miroir de Diane sur les deux panneaux latéraux. Après avoir retiré l'insert central, les trois Grâces apparaissent sur trois images. Trois clés disponibles. Provenance : Selon la tradition de livraison, autrefois dans la collection des comtes de Ladron-Laterano, Castell Romano, Trente. Depuis lors, propriété de la noblesse du sud de l'Allemagne. Note 1 : Ci-joint un rapport de restauration d'Ulrich Grams, Munich, 2022. Note 2 : Le même artiste a également réalisé une précieuse armoire marquetée de 1853, qui a fait l'objet d'une critique dans la Gazetta der Tirolo Italiano le 1er juillet 1853. (1361271) (13) Important bureau Trentino Hauteur : 173 cm. Largeur : 94.5 cm. Profondeur : 55 cm. Signed and dated in top drawer of countertop "Antonio Dallabonna di Trento fece nel 1854". Trentin, 1854. Le volet frontal représente Achille pleurant la mort de Patroclus d'après une peinture de Gavin Hamilton (1723-1798). Une fois ouvert, il présente une représentation de Cupidon Capturé par Diane et ses compagnons au centre, flanqué de Diane en image miroir sur les inserts des deux côtés. Après avoir retiré l'insert central, les Trois Grâces sont représentées sur trois images. Avec trois clés. Provenance : Selon la tradition du consignateur, anciennement conservé dans la collection des comtes de Lodron-Laterano, Castel Romano, Trentin. Depuis lors, conservé dans une propriété aristocratique du sud de l'Allemagne.

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

Lot 76 - Ausziehbarer Esstisch im George III-Stil - Hauteur : 80 cm. Largeur : 204 cm. Profondeur : 156 cm. Longueur maximale : 10 mètres. Angleterre ou Italie, première moitié du 19e siècle. Attribué à Henry Thomas Peters of Genoa dans l'historique du fournisseur. Bois plaqué et martelé. Base centrale avec fût en relief repoussé reposant sur quatre pieds formés de pattes de lion et de volutes cannelées ornées d'acanthes. Le cadre est soutenu à chaque extrémité par deux pieds formés de volutes à reliefs feuillagés sur des pieds pattes de lion. Cadre avec cannelures encadrées par des profilés creux. Plateau plaqué, profilé sur les bords et muni de trois anneaux de marqueterie concentriques et contrastés. Extensible à plusieurs reprises et à équiper de panneaux d'insertion. Très peu d'usure. Remarque : Le parcours professionnel de Henry Thomas Peter est difficile à cerner, mais on suppose qu'il a fait ses études en Angleterre. Il arrive à Gênes vers 1817 et entretient vers 1824 un atelier dans la via Balbi, à proximité du palais royal. Peters a travaillé pour la cour de Savoie et a fabriqué des meubles pour ses palais de Turin, Gênes et Racconigi, y compris le Palazzo Reale - à noter en particulier les meubles pour le mariage du prince Vittorio Emanuele en 1841. Peters et son atelier ont remporté la médaille d'argent à l'Esposizione die Prodotti e delle Manifatture Nazionali. Certaines de ses œuvres sont exposées au Palazzo Rosso à Gênes. (1400754) (3) (13) Table à manger de style George III en expansion Hauteur : 80 cm.largeur : 204 cm. Profondeur : 156 cm. Longueur maximale : 10 mètres. Angleterre ou Italie, 1ère moitié du 19ème siècle.

Estim. 12 000 - 15 000 EUR

Lot 78 - Seltenes gotisches Vortragekreuz des 15. Jahrhunderts - Hauteur : 46 cm. Hauteur y compris l'épine de fer : 60 cm. Florence, fin du 15e siècle. Somptueusement décoré des deux côtés, en utilisant des reliefs dorés et de l'émail, noyau probablement en bois et en fer, avec une épine de fer inférieure pour l'insertion dans la barre de support. Corps du Christ en bronze coulé, argenté, de type trilobé, le bas-ventre, conformément au style de l'époque, fortement penché en avant, le pagne doré. Les applications aux extrémités des poutres sont en cuivre doré, à chaque fois en quadruple passe, repoussées presque en haut relief. Sur la face avant, à gauche Marie, à droite Jean, en bas Marie-Madeleine avec le vase à onguents et en haut deux anges en lévitation. Le relief au niveau des chevilles montre le crâne d'Adam. La tête du Christ est soutenue par un autre quadrilobe gravé avec un décor d'arabesques. Dans les reliefs correspondants du revers : au centre, l'agneau du Christ avec un drapeau comme motif de la résurrection, en dessous un ange en prière, aux extrémités des poutres les quatre évangélistes. Sur les deux côtés de la poutre, un fond d'émail bleu avec des fils d'argent fondus. Peut être posé sur un socle en bois moderne. (1402312) (11) Rare croix gothique porcessionnelle, 15e siècle Hauteur : 46 cm. (y compris le pic en fer : 60 cm.) Probablement Toscane/Florence, fin du 15e siècle. Conçu avec soin sur les deux côtés avec des travaux en relief et de l'émail. Le noyau est probablement en bois et en fer, avec un pic inférieur en fer pour l'insertion dans le poteau de transport. Corps du Christ en bronze massif, plaqué argent, de type trilobé, le corps inférieur penché en avant dans le style de l'époque, avec loincloth en application. Applications en cuivre argenté à l'extrémité des branches.

Estim. 23 000 - 28 000 EUR

Lot 80 - Francis van Bossuit, 1635 Brüssel – 1692 Amsterdam, zugeschrieben - HERKULES Hauteur : 15,3 cm. Sur socle en acrylique. Document CITES joint, valable à des fins commerciales dans l'UE. Petite figure en ivoire sculptée en ronde-bosse, traditionnellement attribuée au sculpteur flamand Francis van Bossuit qui, après une première formation à Bruxelles, obtint le titre de maître à Anvers avant de partir pour l'Italie. À l'Accademia delle Arti del Disegna, il a travaillé avec le sculpteur Balthasar Permoser. À Rome, il était membre des Bentvueghels. Des exemples de ses premières œuvres en ivoire sont conservés à Modène. Van Bossuit s'est fait connaître par ses œuvres en terre cuite, en bois et surtout en ivoire. La figure est finement travaillée, la silhouette musclée du demi-dieu grec se tient en contrapposto sur une base ovale. La massue à l'épaule, il tient dans sa main gauche la peau du lion de Némée. Sa main puissante tient la tête du lion, dont le revers très détaillé montre la queue tirant vers le sol et la musculature dorsale en mouvement du héros. D'autres ivoires de sa main se trouvent au Rijksmuseum d'Amsterdam, dans la collection Rothschild, ainsi qu'au Getty Center de Los Angeles. A.R. Provenance : Collection de la Kunstkammer. Littérature : Cf. Matthys Pool et Barent Graat, Cabinet de l'art desculpture par le fameux sculpteur Francis van Bossuit, Chez M. Pool, Amsterdam 1727. (14023111) (11) Francis van Bossuit, 1635 Brussels - 1692 Amsterdam, attribué à HERCULES Hauteur : 15,3 cm. Accompanied by CITES document, valid for commercial purposes in the EU. Petite figurine en ivoire sculptée en trois dimensions, traditionnellement attribuée au sculpteur flamand Francis van Bossuit. D'autres œuvres en ivoire de sa main se trouvent au Rijksmuseum d'Amsterdam, dans la Collection Rothschild et au Getty Center de Los Angeles. Provenance : Cabinet of curiosities collection, Italie. Littérature : cf. Matthys Pool (texte) et Barent Graat (dessins), Cabinet de l'art de sculpture par le fameux sculpteur Francis van Bossuit, Amsterdam 1727.

Estim. 27 000 - 30 000 EUR

Lot 81 - Jakob Betzold, 1621 – 1707, zugeschrieben - COUPE À COUVERCLE EN IVOIRE AVEC MONTURE EN ARGENT DORÉ Hauteur : 31 cm. Document CITES joint, valable à des fins commerciales dans l'UE. Ivoire, argent doré. Paroi intérieure en cuivre doré. La paroi sculptée de la coupe est ovale, conformément à l'ivoire, et présente - conformément au thème général du "triomphe de Bachus" - des putti étroitement groupés, avec des raisins et une cruche de vin, qui accompagnent un Bachus enfant, chevauchant la panthère, l'animal symbolique qui, selon la légende, l'a nourri. Sa tête est recouverte de raisins et de feuilles. Il est précédé d'un putto faunique aux jambes de bouc et à la corne d'harmonie. L'ensemble de la scène forme donc une procession de ruisseaux en putti. Monté sur un solide socle en argent doré, reposant sur quatre pieds sphériques en forme de grenades ouvertes. La paroi du socle est bombée, décorée de rinceaux de vigne dans les arcs desquels se trouvent des putti et des oiseaux. Le couvercle est conçu de la même manière, également avec un bord bombé et une décoration en relief, avec des putti, des ceps de vigne, des raisins ainsi qu'un putto buvant dans une corne. Couronnement au moyen d'une pomme de pin torsadée se dressant au-dessus de l'élévation du couvercle. La paroi en ivoire est à attribuer au sculpteur sur ivoire Johann Jakob Betzold, qui a travaillé au XVIIe siècle à Schwäbisch Hall, de 1651 à 1680. Cette attribution peut être justifiée par des comparaisons : Une pièce similaire, un "cylindre de bosse non monté avec une anse de ruche de putti", se trouve au Bayerisches Nationalmuseum de Munich (salle 85, n° d'inv. R 4748). Là aussi, quelques putti tiennent des foulards au-dessus de la scène. Le musée du château d'Ambras à Innsbruck possède un autre "cylindre d'Amorette de l'entourage de Johann Jakob Betzold". D'autres exemples ont été rassemblés par la Kunsthalle Würth, Schwäbisch Hall, et présentés dans l'exposition "Leonhard Kern et l'Europe" du 29 mars au 3 octobre 2021. De même, le Landesmuseum Württemberg / Kunstkammer détient un exemple qui présente également une étroite parenté de style avec l'exemplaire présenté ici. Le montage est stylistiquement un peu plus tardif. Une encoche rectangulaire sur le bord supérieur - espace libre pour une anse - indique un ancien montage dans une cruche. A.R. Provenance : Collection Frédéric Spitzer, vente Paris 28 avril 1893, n° 203, prix de l'époque 6000 frs, ill. planche II du cat. - édité par le Dr Achille Ètienne Malécot, 1895. Littérature : Molinier, 1896, I., n° 193 p. 327. Exposition : "Ivoires du musée du Louvre : 1480-1850, Une collection inédite", septembre 2005, catalogue-illustration p. 17. (14023112) (11) Jakob Betzold, 1621 - 1707, attribué COUPE EN IVOIRE LIDÉE AVEC MONTAGES EN ARGENT VALABLES Hauteur : 31 cm. Accompagné d'un document CITES, valable pour le commerce dans l'UE. Ivoire, argent, faux. Paroi intérieure en cuivre doré. La paroi sculptée du gobelet est ovale, correspondant à la forme de l'ivoire. En correspondance avec le sujet général, il représente la Procession triomphale de Bacchus : des cerises bien groupées, avec des grappes, un pot de vin, accompagnant un Bacchus enfantin chevauchant une panthère, l'animal symbolique qui le nourrit selon la légende. Le mur du vase peut être attribué au carrier d'ivoire Johann Jakob Betzold, qui a travaillé à Schwäbisch Hall au 17e siècle, enregistré de 1651 à 1680. L'attribution est basée sur des comparaisons : Une pièce similaire, un "tankard cylindrique non monté avec des cerises et un bacchanal" est conservée au Bayerische Nationalmuseum de Munich (salle 85, inv. n° R 4748). Provenance : Collection Frédéric Spitzer, vente Paris 28 avril 1893, n° 203, puis adjugé à 6000 francs français, ill. panneau II dans cat. - édité par le Dr Achille Ètienne Malécot, 1895. Littérature : Molinier, 1896, I., no. 193 p. 327. Exhibition : "Ivoires du musée du Louvre : 1480-1850, Une collection inédite", septembre 2005, cat. ill, p. 17.

Estim. 22 000 - 25 000 EUR

Lot 85 - Artus Quellinus d. J., 1625 Sint-Truiden in Limburg/ Belgien – 1700 Antwerpen, zugeschrieben - MADONE À L'ENFANT Hauteur : 67 cm. Terre cuite brun-rougeâtre. Grande figure en terre cuite dans laquelle Marie est représentée assise, avec des têtes d'anges dans la partie inférieure. On y reconnaît déjà le langage stylistique du baroque tardif, remarquable par le corps élancé de Marie, ainsi que par sa position légèrement inclinée. Cette conception se retrouve dans d'autres œuvres du sculpteur, comme la statue de Sainte Rose de Lima dans l'église Saint-Paul d'Anvers en 1666/70. En 1650, il devient maître libre de la Guilde Saint Luc d'Anvers. L'influence italienne est indéniable après ses voyages en Italie et ses séjours à Turin, Rome et Florence dans les années 1655-57. Artus Quellinus le Jeune était issu d'une famille d'artistes flamands. Il était le cousin d'Artus Quelinus l'aîné, et le père d'Artus III, Thomas et Cornelius, qui se sont également consacrés à la sculpture. Parmi ses autres œuvres importantes, on peut citer le grand monument funéraire en plastique de l'évêque Ambrosius Capello dans la cathédrale d'Anvers en 1676, ou la figure monumentale de Dieu le Père à Saint-Sauveur dans la cathédrale de Bruxelles. A.R. (1401204) (11) Artus Quellinus le Jeune, 1625 Sint-Truiden In Limburg/ Belgium - 1700 Antwerp, attribué VIERGE ET ENFANT Hauteur : 67 cm. Terre cuite brun-rouge. Grande figure en terre cuite représentant la Vierge assise, avec des têtes d'anges dans la partie inférieure. Le style de la fin de la période baroque est déjà reconnaissable ici.

Estim. 20 000 - 25 000 EUR

Lot 89 - Santi Buglioni, genannt „Santi di Michele Viviani“, 1494 Florenz – 1576 - MARIE AVEC L'ENFANT ENTRE LUDWIG LE SAINT ET SAINT GEORGES 104 x 77 cm. Sur les traits du relief, panneau de bois suivant avec suspension en fer. Ci-joint une copie de l'expertise de Giancarlo Gentilini, Florence, 24 mai 2023. Terre cuite moulée, émaillée polychrome. Ce rare retable en terre cuite finement émaillée représente Marie avec l'Enfant Jésus bénissant entre Saint Louis (Louis IX, roi de France, 1214-1270), canonisé en 1297, qui se distingue par ses vêtements élégants et sa couronne royale. A cela s'ajoute le fier Saint Georges (275/285-303) dans son armure brillante, reconnaissable également à son bouclier de croisé. Il est certain que l'objet de valeur muséale proposé ici faisait partie d'une chapelle d'une importante maison seigneuriale, peut-être d'un château, comme le laissent supposer les vertus militaires chevaleresques propres aux deux saints. Le relief n'a pas encore été publié. Il témoigne d'une interprétation unique de la sculpture de Delle Robbia, mais s'inscrit dans l'orientation plutôt excentrique du premier maniérisme florentin, qui caractérise la phase de maturité de Santi Buglioni (1494-1576). Ce dernier est décrit par Vasari en 1568 comme le dernier conservateur du "segreto degl'invetriati di terra". Il était le neveu, le collaborateur et l'héritier de Benedetto Buglioni (1459/60-1521), lui-même élève d'Andrea di Michele il Verrocchio (1435-1488). Lentement, il se détacha des modèles Della Robbia dépassés et des habitudes formelles et techniques. Il réalisa ainsi une frise grandiose représentant les "Sept œuvres de miséricorde" dans le portique de l'Ospedale del Ceppo à Pistoia (1526-1528). Il a également réalisé le spectaculaire sol en terre cuite historié de la Biblioteca Laurenziana (1548-1554) et a même pu modeler des portraits de Michelangelo Buonarroti (1475-1564). L'émail liquide de la présente terre cuite est étranger à l'émail des terres cuites Della Robbia et se rapproche plutôt des peintres visionnaires du premier maniérisme (Rosso Fiorentino, Pontormo, Alonso Berruguete et Domenico Beccafumi). D'autres réminiscences peuvent être observées : Ainsi, la figure audacieuse du saint à Florence rappelle Littérature : Cf : Allan Marquand, Benedetto and Santi Buglioni, Pinceton 1921. Giancarlo Gentilini, I Della Robbia. La scultura invetriata nel Rinascimento, Florence 1992, p. 390-449. Cf. Fiamma Domestici, Santi Buglioni, in : I Della Robbia e l'arte nuova della scultura invetriata, Florence 1998, p. 337-340. Cf. Giancarlo Gentilini, Tommaso Mozzati, Santi Buglioni, in : I Della Robbia. Il dialogo tra le Arti nel Rinascimento, catalogue d'exposition Arezzo, Milan 2009, p. 363, n° 109-110. Cf. Giovanni Capecchi, Maria CChristina Masdea, Valerio Tesi, Grazia Tucci, Avvicinatevi alla bellezza. Il fregio dello Spedale del Ceppo, Pistoia 2015. Cf. Liletta Fornasari, Sulle tracce dei Della Robbia. Le vie della terracotta inventriata nell'aretino, Milan 2009. (1360275) (13) Santi Buglioni, également connu sous le nom de "Santi Di Michele Vivani", 1494 Florence - 1576 LA VIERGE ET L'ENFANT ENTRE SAINT LOUIS ET SAINT GEORGES 104 x 77 cm. Accompagné du rapport d'un expert par Giancarlo Gentilini, Florence, 24 mai 2023, en copie. Terre cuite vernissée et polychrome. Le rare retable en terre cuite finement glacée représente La Vierge bénissant l'Infant Christ entre deux saints : Saint Louis (Louis IX, roi de France, 1214 - 1270), canonisé en 1297 et qui se distingue par son élégante tenue et sa couronne royale. En outre, le fier Saint George (275/285 - 303) dans son armure étincelante, reconnaissable à son bouclier de croisé.

Estim. 60 000 - 80 000 EUR

Lot 92 - Monogrammist C.J., vor 1902 - LE MARIAGE PRINCIER DE LANDSHUT DE 1475 AVEC REPRÉSENTATION D'ADAM ET EVE AU PARADIS Hauteur : 68 cm. Monogrammé "C.J.-M". Cette sculpture est une découverte pour la vision historiciste d'un événement important de l'histoire bavaroise. Inconnue jusqu'à présent, elle vient de réapparaître sans que l'on ait trouvé jusqu'à présent d'indices permettant d'en déterminer la provenance. Non seulement l'art de la sculpture, qui suppose un artiste de renom, mais aussi le grand format, si rare pour les œuvres en bois de hêtre, indiquent l'importance de l'événement. Après des recherches sur tous les détails de cette œuvre inhabituellement richement travaillée, comme les personnages représentés sur le socle, les armoiries et surtout le positionnement du cortège chevaleresque, il s'est finalement avéré qu'il s'agissait d'une commémoration historiciste du mariage princier de Landshut de 1475, un événement qui revêtait alors une grande importance politique pour l'Occident chrétien et qui, depuis 1985, est encore célébré à Landshut, la capitale de la Basse-Bavière, à grand renfort de festivités répétées tous les quatre ans. Cet événement, devenu célèbre, a été inscrit en 2018 sur la liste du patrimoine culturel immatériel. Conformément au thème du mariage, l'artiste a fait du premier couple humain, Adam et Eve au paradis, l'objet principal : le couple sous l'arbre du paradis à côté d'une grande figure de Dieu le père. Ce n'est que dans la partie inférieure haute de l'œuvre sculptée que l'événement courtois est mis en scène de manière figurative comme une scène de souvenir. Il s'agit du cortège nuptial de la cour pour le mariage de Jadwiga (Hedwig) Jagiellonica (1457-1502), fille du roi de Pologne Casimir IV André (1427-1492) avec Georges le Riche (1455-1503), fils du duc de Bavière Louis le Riche (1417-1479). Ce mariage de Landshut a été célébré les 14 et 15 novembre 1475. Derrière ce mariage se cachait également l'intention politique d'obtenir un renforcement des liens avec l'Europe de l'Est. Louis IX et l'empereur Frédéric III, qui avait assisté à la fête, l'ont encouragé. L'union conjugale a été longuement préparée à Cracovie. La jeune mariée de 18 ans devait entreprendre un voyage de deux mois avant d'arriver à Landshut, retardé par la peste à Wittenberg, en passant par Posen, Berlin, Leipzig, Eger et Ratisbonne. Le fiancé était Otto II de Neumarkt, cousin du marié. Des princes et des évêques furent invités, dont Albrecht Achilles de Brandebourg en tant que maître de cour et orateur, ou le comte palatin Philippe. L'archevêque de Salzbourg, Bernhard von Rohr, a célébré le mariage à Saint-Martin. L'empereur Frédéric III lui-même, d'ordinaire plutôt discret, ouvrit le bal des noces avec la mariée. Une fête de plusieurs jours s'ensuivit, qui avait également coûté la somme énorme de 61.000 florins (plus de 20 millions d'euros) en raison des retards de voyage et de l'accueil des quelque 9.000 invités (pour 7.000 habitants de Landshut) (200.000 œufs, 11.500 oies, 40.000 poules et 323 bœufs furent mangés, 20 tailleurs de soie furent employés). Les souvenirs ultérieurs montrent également à quel point l'événement était important : A partir de 1880, la salle d'apparat de l'hôtel de ville de Landshut a été réaménagée et décorée avec des peintures murales grand format de ce mariage, réalisées par des artistes munichois. En 1902, l'association Die Förderer (les promoteurs) a été fondée à cet effet. C'est dans ce contexte que la présente sculpture a probablement été commandée quelques années auparavant. Cette grande œuvre de musée a été sculptée de manière magistrale dans du bois de hêtre. Le bord inférieur révèle qu'elle était à l'origine placée dans un socle d'apparat beaucoup plus grand, peut-être en argent, la scène sculptée du cortège étant à hauteur des yeux. L'ensemble suit la croissance du matériau en bois, rare dans cette taille. Le socle, qui s'élève au-dessus d'une plinthe à six côtés, porte un arbre du paradis qui s'élève très haut, avec, entre les branches et les feuilles, des oiseaux, des petits animaux et un petit singe dans les branches, des lézards, une tortue ou un faucon, et, tout en haut, un nid avec un couple de cigognes, sans doute une allusion à l'attente d'une descendance. Sur le côté de l'arbre, la figure de Dieu le Père, flottant dans un long manteau flottant, avec un nimbe discoïdal au-dessus de la tête. L'attitude trahit la distance par rapport au premier couple humain après la chute. Le visage à la longue barbe regarde Eve qui se lève dans une attitude de supplication. Devant lui, Adam est endormi, la tête posée sur une touffe de feuilles, les paupières fermées par la rêverie, mais les sourcils relevés par le pressentiment. À côté de lui, sur le sol, les fruits interdits de l'arbre. Près de sa jambe repliée à la racine de l'arbre, le serpent de la séduction. Derrière son dos se trouve un agneau - référence aux sacrifices qui suivent dans la légende biblique. Au dos, sur la pelouse, un lapin, symbole traditionnel de l'érotisme, mais aussi de la fertilité. Dans la zone du socle, la partie centrale de la

Estim. 30 000 - 60 000 EUR

Lot 93 - Grosser spätgotischer Figurenschrein mit thronender Madonna mit Kind - Hauteur : 153 cm. Largeur : 67 cm. Profondeur : 30 cm. Probablement Allemagne du Nord, 15e siècle. Marie en position assise sur une banquette de trône, avec des amorces de joues latérales encore reconnaissables. Le buste est redressé, le visage légèrement tourné vers la gauche, encadré de cheveux sombres et ondulés et d'un drap qui retombe en plis tubulaires sur la poitrine. L'enfant est couché en diagonale, tenant dans une main une colombe blanche, tandis que l'autre est posée sur la sphère dorée tenue par la mère. Ces deux attributs sont à interpréter théologiquement : comme la domination divine de l'univers, respectivement la colombe du Saint-Esprit. Du point de vue de la composition, la position inclinée de l'enfant correspond à l'ourlet parallèle du manteau bleu, qui forme en dessous trois plis en pointe descendants entre les genoux. Sous l'ourlet du sol apparaissent les pointes des chaussures. Le sculpteur s'est efforcé de donner au visage de Marie une expression noble, avec un regard tourné vers l'intérieur. À l'époque de sa création, le front haut était considéré comme une caractéristique de la cour. La châsse rectangulaire haute n'en faisait probablement pas partie à l'origine. Il présente une corniche supérieure à créneaux, l'ouverture est surmontée d'un arc en plein cintre doré, avec de petits arcs semi-circulaires sculptés, les coins sont sculptés à la mesure ; une frise de mesure sculptée correspondante dans le bandeau du socle. Rest. complété (1401381) Grand sanctuaire de figures gothiques tardives avec Vierge et enfant intronisés Hauteur : 153 cm. Largeur : 67 cm. Profondeur : 30 cm. Probablement Allemagne du Nord, 15e siècle.

Estim. 30 000 - 50 000 EUR