DROUOT
mercredi 03 juil. à : 17:30 (CEST)

Mobilier et objets d'art

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37, rue des Mathurins 75008 Paris, France
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238 résultats

Lot 153 - SORMANI (1817-1866), EXPOSITION UNIVERSELLE, LONDRES 1862, COFFRET ÉCRITOIRE, STYLE LOUIS XVI, SECONDE MOITIÉ DU XIXe SIÈCLE de forme rectangulaire à gradins ; en placage de bois de rose, amarante, palissandre, palissandre de Rio, citronnier, sycomore et sycomore teinté vert et tabac. Il est marqueté dans des réserves à fond losangé de filets d'encadrements et frises de feuillages enrubannés avec de filets de réserves perlées et bordures de rais-de-cœurs en bronze doré. Signé sur la serrure Sormani, rue du Temple, Paris, Exposition universelle Londres 1862 (Manque la clé, quelques petits accidents et manques) A writing case by Sormani, in the Louis XVI style, second half 19th century HAUT. 25 - LARG. 44 - PROF. 35 CM - H. 9,8 - W. 17,3 - D. 13,8 IN. Paul Sormani (1817-1877) est l'un des plus importants ébénistes parisiens de la seconde moitié du XIXe siècle. Il commença son activité au 7, cimetière Saint-Nicolas, puis s'installa en 1847 au 114, rue du Temple. Sormani présente ses œuvres pour la première fois à l'exposition de Paris de 1849, où il reçoit une médaille de bronze, puis à l'exposition internationale de 1855, où il obtient une médaille de première classe. Il se rend à Londres en 1862, où il obtient une nouvelle récompense et une mention spéciale pour ses petits meubles de fantaisie et objets décoratifs en bronze à l'exposition de Paris de 1867. En 1867, lorsqu'il ouvre au 10 rue Charlot, il est à l'apogée de son succès. Il délaissa progressivement les petits ouvrages (nécessaires et meubles de fantaisie) pour réaliser des meubles de style Louis XV et Louis XVI. S'il reçut plusieurs médailles, lors des différentes Expositions Universelles auxquelles il participa (1849, 1855, 1862), c'est durant l'Exposition de 1867 que son travail fut qualifié en ces termes : "toute sa production révèle une qualité d'exécution de tout premier ordre".

Estim. 1 500 - 2 000 EUR

Lot 154 - ATTRIBUÉE À ÉDOUARD LIÈVRE (1828-1886), ET FERDINAND BARBEDIENNE (1810-1892), PAIRE DE VASES, VERS 1880 de forme rouleau en bambou laqué à décor sinisant d'hiramaki-e or et argent, bronze doré et patiné ; le corps orné, sur l'un, d'un tisserand devant son métier dans un village de campagne animé et sur l'autre, d'un personnage cueillant des fruits à l'arbre dans un paysage de village lacustre également animé. Elle est montée avec deux anses rectangulaires épaulées salamandre avec en chute une queue de poisson ; la base à quatre têtes d'éléphants harnachées avec une trompe en enroulement centrés de têtes de chimères sur une nuée, le col à bandeau concave souligné de deux bordures de galeries ajourées ; à l'intérieur une coupe A pair of vases, attributed to Édouard Lièvre and Ferdinand Barbedienne (1810-1892), circa 1880 Diam. 37 CM - D. 14,6 IN. HAUT. 56 CM - H. 22 IN. Né à Nancy en 1828, Édouard Lièvre a suivi une formation de peintre auprès du peintre académique français, Thomas Couture, avant de se consacrer au dessin d'art décoratif. Puis, Édouard Lièvre a dessiné pour le grand bronzier Ferdinand Barbedienne avec qui il collabora de nombreuses années. Parmi les clients importants d'Édouard Lièvre figurent l'actrice Sarah Bernhardt, la courtisane Louise-Émilie Valtesse de la Bigne et Albert Vieillard, directeur de la manufacture de céramique de Bordeaux. Après la mort de Lièvre, sa succession fut vendue lors de deux ventes aux enchères en 1887 et 1890. On pense que la majeure partie de la collection a été vendue à George et Henri Pannier, propriétaires de la maison l'Escalier de Cristal donnant naissance à des versions modifiées des dessins de l'artiste. On peut par exemple citer sept variantes du Cabinet japonais d'Albert Vieillard, dont l'une fut vendue au grand-duc Vladimir de Russie et se trouve aujourd'hui à l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg.

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

Lot 167 - GRANDE TABLE CONSOLE À TÊTES DE FAUNES, D'ÉPOQUE RÉGENCE en bois sculpté et doré. La ceinture, ajourée, est décorée en son centre d'un masque à tête de faune, souriant, surmontée d'une dépouille de Lion , faisant référence au célèbre masque d'Hercule dans la mythologie grecque, avec cette différence que la tête présente, sur cette console, des oreilles pointues propres à la représentation des faunes et des satyres. Ici, le côté joyeux des visages, ricanants, est plus propre aux faunes, créatures légendaires de la mythologie romaine par rapport aux satyres grecques, plus sévères. Elle présente également quatre têtes de faune au sommet de chacun des pieds faits de courbes et contre-courbes, se terminant, chacun, par une pâte de lion, reprenant ainsi le thème de la dépouille de Lion, sous en enroulement très prononcé, surmonté de feuilles d'acanthes. Autre particularité de cette splendide console à quatre pieds joliment galbés, est le grand masque de faune , ricanant et tirant la langue, coiffé de plumes au centre de l'entretoise en X et entouré de quatre têtes d'animaux fantastiques, bouches ouvertes et aux dents puissantes. La reparure de la dorure est en grande partie d'origine ainsi que le vieux jaune, alors que la dorure a été rehaussée. Elle est coiffée d'un plateau à bec de corbin en marbre rouge des Pyrénées. (Quelques petites accidents et manques) A console table with fauna heads, Regency period, 18th century HAUT. 80,50 - LARG. 166 - PROF. 75 CM - H. 31,7 – W. 65,4 - D. 29,5 IN.

Estim. 12 000 - 18 000 EUR

Lot 179 - ATTRIBUÉ À BVRB, BERNARD VAN RIESEN BURGH, SECRÉTAIRE À ABATTANT EN LAQUE DE CHINE ET VERNIS MARTIN, D'ÉPOQUE LOUIS XV Dessus en marbre brèche mouluré cerné d'une moulure en bronze doré montée à pâte (à noter un repentir dans les entailles de fixation) L'abattant et les deux portes en façade sont recouverts de laque chinoise noire, or et marron ainsi que les côtés qui sont décorés chacun par deux grands panneaux de même laque. Le décor de la doucine, à motif de branchages feuillus, est réalisé en vernis Martin (laque européenne) dans le goût chinois. Le panneau de laque de l'abattant représente au centre, des personnages dans un pousse-pousse à quatre roues ainsi que des entrées de palais et des végétaux. Le panneau de laque des deux portes basses représente des îlots habités ainsi qu'un pont les reliant. Les côtés représentent des vues de parc, d'entrée d'habitations et de personnages en procession. Les encadrements des panneaux sont en vernis noir européen. Une partie de la garniture de bronze d'époque tels qu’astragale, filets de réserves et d'encadrements, chutes des montants avants à décor de feuillages vernis, d'autres remplacés ou perdus. L'abattant découvre un intérieur plaqué de palissandre du brésil et des tiroirs plaqués de bois de rose. (Accidents, manques et restaurations) An attributed to BVRB, Bernard Van Riesen Burgh, secrétaire, Louis XV period, 18th century HAUT. 129 - LARG. 108 - PROF. 46 CM - H. 50,8 - W. 42,5 - D. 18,1 IN. Provenance Lot 73 vente Christie’s, Masson and Woods, Londres le 2 juillet 1981, reproduit dans le catalogue Références citées dans le catalogue de 1981 : "Une comparaison particulièrement proche est l'armoire en laque (avec deux portes en hauteur) de la collection Forsyth Wickes (C. Packer, Paris Furniture, 1957, fig. 85). Il s'agit d'une version plus somptueuse à Goodwood House, dans le Sussex, qui a probablement été donnée ou achetée par le 3e duc de Richmond, ambassadeur en France après 1763 (P. Verlet, French Furniture and Decoration of the 18th century, 1967, fig. 120 et 121). Toutefois. la majorité des exemples existants sont en marqueterie florale caractéristique de BVRB et dont une de la collection Ford vendue par Sotheby Parke Bernet, 25 février 1978, lot 82 ; une autre de la collection Lord Michelham a été vendue chez Sotheby & Co., Monte-Carlo, 22 mai 1978, lot 236, invendu (estampillé) ; un troisième (estampillé) de la collection de Lord Buckland a été vendu dans ces salles, 21 mai 1936, lot 54 ; tandis qu'un autre (estampillé) de la collection des Comtes de Coventry a été vendu Sotheby & Co., 25 juin 1948, lot 54. Deux secrétaires (tous deux estampillés) de ce modèle provenant de collection privée ont été exposés à l’Exposition Louis XV, Hôtel de la Monnaie, Paris, 1974, nos. 428 et 429. Le catalogue de l'Exposition Louis XV suggère que ces secrétaires, généralement datés d’environ 1755, ont pu être vendus par Lazare Duvaux (1703~1758), le marchand mercier. L'évidente longue popularité de ce modèle (en particulier compte tenu de la date probable d'acquisition du secrétaire Richmond) est indiquée par le fait que le 6e Comte de Coventry, un mécène averti d'un large éventail de goûts néoclassique, il acheta son secrétaire au célèbre marchand mercier Simon Poirier en 1763 'Un secrétaire en armoire garni de bronze doré… 1000'. " Autres références - Secrétaire en laque du Japon, lot 25 vente Riahi Christie's du 6 décembre 2012 - Secrétaire en marqueterie conservé au Musée des Beaux-Arts de la Légion d'Honneur de San Francisco, provenance Galerie Kraemer, Paris. DANS LES MUSÉES Secrétaire à abattant en marqueterie. Époque Louis XV. Estampille de B.V.R.B (Bernard Van Risenburgh) - 1763. Acheté par le Comte de Coventry, au Marchand-Mercier Simon-Ph. Poirier, le 9 septembre 1763, pour son château de Croome Court collection Chester Beatty. Maharanée de Baroda. Fine Arts Museums of San Francisco. Ce secrétaire estampillé Bernard II Van Risen Burgh est caractéristique de l'époque Louis XV. Il est réalisé en marqueterie et bois de placage de bois de rose, amarante et bois de bout à motifs de branches fleuries, feuillagées et arbustes. L'incroyable facture de ce meuble témoigne du talent de l'ébéniste et du prestige du commanditaire. En effet, BVRB livre ce secrétaire au 6e Comte de Coventry en 1763, via l'intermédiaire du marchand-mercier Simon-Ph. Poirier, pour son château de Croome Court en Angleterre. La délicate marqueterie permet à l'ébéniste de démontrer sa maîtrise dans l'ornementation de bronzes ciselés et dorés qui courent tout le long du secrétaire dans le pur style rocaille. Sa silhouette est affinée par la présente d'une doucine sur laquelle est posé un dessus en marbre griotte. B.V.R.B est l'un des plus grands ébénistes du style Louis XV, ses œuvres font preuve d'une grande beauté, d'un parfait équi

Estim. 50 000 - 80 000 EUR

Lot 188 - LIT DE REPOS À LA SULTANE, ATTRIBUÉ À LOUIS DELANOIS (1731-1792), ÉPOQUE LOUIS XV de forme mouvementée ; en bois naturel mouluré et sculpté de coquilles et volutes. Les chevets en devers sont renversés. Il repose sur six pieds cambrés et deux pieds gaines à l'arrière. (Garniture usagée) An "à la sultane" rest bed attributed to Louis Delanois, Louis XV period, 18TH CENTURY HAUT. 96 - LARG. 192 – PROF. 70 CM - H. 37,8 - W. 75,6 - D. 27,6 IN. Le lit à la sultane est une variété éphémère du lit à la turque datant du style Louis XVI. Il s'agit d'une sorte de canapé-lit à deux chevets et un dossier (optionnel) enroulés en crosses (forme d'enroulement). L'assise, les accoudoirs et le dossier sont matelassés et garnis de coussins. Ce siège confortable dans le genre du sofa ou de l'ottomane (canapé ovale en corbeille) fut très en vogue sous l'époque de Louis XV au XVIIIe siècle. Les dames utilisaient la sultane au salon comme lit de repos. Elles pouvaient également recevoir des invités, tout en restant allongées. Louis Delanois, éminent artisan ébéniste, a légué un héritage qui témoigne de son talent exceptionnel. Initiant sa carrière dans un atelier de la rue Bourbon-Villeneuve, il connaît rapidement le succès et établit son atelier rue des Petits-Carreaux, où il excelle non seulement dans la fabrication de sièges mais aussi dans le commerce du bois. Sa clientèle prestigieuse inclut des personnalités telles que le comte d'Artois, le prince de Condé, le duc de Chartres ou la comtesse du Barry. En collaboration avec le sculpteur Joseph Nicolas Guichard et le doreur Cagny, Delanois réalise des pièces somptueuses, dont un lit sculpté de fleurs et divers meubles pour le château de Versailles. Des exemplaires de son travail se trouvent aujourd'hui dans des musées prestigieux tels que le Louvre, le Musée des Arts Décoratifs et le Metropolitan Museum à New York.

Estim. 800 - 1 200 EUR

Lot 197 - ATTRIBUÉ À ADRIANO BRAMBILLA (1829-1885), FAUTEUIL SAVONAROLA, ITALIE DU NORD, LOMBARDIE, VERS 1880 en noyer orné d'une marqueterie de style mauresque avec étoiles, rosaces, rinceaux de fleurs, feuillages et réserves en os. Le dossier en bandeau découpé présente, en son centre, un personnage médiéval en pied en marqueterie d'étain et cuivre. Les accotoirs légèrement incurvés. Pieds patins (Importants manques à la marqueterie du personnage, manques, restaurations et usures d'usage) A Savoranola armchair, attributed to Adriano Brambilla, Lombardy, Northern Italy, circa 1880 HAUT. 96 - LARG. 73 - PROF. 48 CM H. 37,8 - W. 28,7 - D. 18,9 IN. Adriano Brambilla (1829-1885) est un ébéniste actif à Milan dans la seconde moitié du XIXe siècle. Représentatif du style Umbertino ses œuvres essaient de recréer les précieux effets chromatiques du mobilier de la Renaissance en employant des sujets faisant référence aux gloires artistiques italiennes. L'ébéniste utilise les techniques et la typologie des meubles du XVIe siècle mais les revisite selon le goût éclectique des dernières décennies du XIXe siècle en mélangeant différents styles et langages ornementaux souvent combinés avec des éléments issus de sa fantaisie. Il participa à l'Exposition Nationale italienne de Milan en 1881 et certains de ses meubles furent achetés par Antonio Borgogna. Ils sont aujourd'hui conservés au musée Borgogna à Vercelli en Italie.

Estim. 800 - 1 200 EUR