DROUOT
mercredi 03 juil. à : 17:30 (CEST)

Mobilier et objets d'art

Tajan - +33153303030 - Email CVV

37, rue des Mathurins 75008 Paris, France
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238 résultats

Lot 210 - ATTRIBUÉ À JEAN-BAPTISTE-CLAUDE SENÉ (1748-1803), SUITE DE QUATRE FAUTEUILS, ÉPOQUE LOUIS XVI à dossier en chapeau de gendarme ; en bois redoré mouluré et sculpté. Les montants en colonne détachée à motif de cannelures, les accotoirs à manchette, les supports d’accotoirs en balustre ornée de feuilles d’eau en partie basse, la ceinture galbée, le piètement fuselé à cannelures, garnie d'un lampas en réplique de la commande de Goudoin pour le billard de la reine Marie-Antoinette à Versailles. A four-chair suite attributed to Jean-Baptiste-Claude Sené, Louis XVI period, 18th century HAUT. 89 - LARG. 59 - PROF. 54 CM - H. 35 - W. 23,2 - D. 21,3 IN. Jean-Baptiste-Claude Sené (1747-1803), fils du maître-menuisier Claude Sené et filleul de l'ébéniste Jean-Baptiste Lelarge, il obtint la maitrise le 10 mai 1769. Six mois après sa maîtrise, il s'établit rue de Cléry, comme son père et son oncle. Il devint fournisseur de la Couronne à partir de 1785. Cet excellent ébéniste exécuta sous la direction de Jean Hauré, sculpteur, en 1787, la menuiserie du célèbre lit de Marie-Antoinette pour le palais de Fontainebleau. Parmi sa prestigieuse clientèle, on trouve, le Roi et la Reine pour leurs châteaux, de Versailles, Saint-Cloud, Compiègne, Fontainebleau et divers membres de la famille royale dont Madame Elisabeth à Montreuil, Madame Louise à Saint-Denis, le Comte de Provence, le Prince de Condé et le Duc de Penthièvre.

Estim. 1 200 - 1 800 EUR

Lot 211 - ATTRIBUÉE À GEORGES JACOB (1739-1814), PAIRE DE FAUTEUILS À DOSSIER À LA REINE EN CHAPEAU DE GENDARME, ÉPOQUE LOUIS XVI en bois relaqué crème, mouluré et sculpté, à décor de joncs rubanés, feuilles d'acanthe, rosaces et cannelures. Le dossier plat orné aux extrémités de plumet, les accotoirs garnis de manchette, les supports d'accotoir incurvés mourant en piédestal, les pieds fuselés et cannelés. (Accidents au tissu de la garniture, petits accidents, manques et usures d'usage, manque l'extrémité d'un plumet) A pair of cabriolet armchairs attributed to Georges Jacob, Louis XVI period, 18th century HAUT. 93 - LARG. 61 - PROF. 52,50 CM - H. 6,6 - W. 24 - D. 20,7 IN. Georges Jacob (1739-1814) se dresse comme le grand maître du siège au XVIIIe siècle. Il reçoit sa maîtrise le 4 septembre 1765, il exécutera, depuis le règne de Louis XV jusqu'au Consulat, des sièges de tous les styles. Il s'érigera comme le grand novateur du Néoclassicisme. Les pieds fuselés à cannelures, le dé de raccordement orné d'une rosace ainsi que les consoles d'accotoir à large feuille d'acanthe sont des ornements représentatifs de son style sous Louis XVI. L'ingéniosité de ses conceptions et la qualité de ses exécutions firent de lui le fournisseur du Garde-Meuble de la Couronne. En effet, Marie-Antoinette fit appel à sa virtuosité pour la chambre du Treillage au Petit Trianon ainsi que pour les châteaux de Fontainebleau, Rambouillet, Saint-Cloud et Versailles. Les membres de la famille royale tels que Monsieur, frère du Roi, Comte de Provence, dont il devint le Menuisier ordinaire, le Comte d'Artois, second frère de Louis XVI, Madame Élisabeth, sa sœur, comptent parmi sa prestigieuse clientèle. Grande figure du Néoclassicisme, Georges Jacob exécuta, outre ses sièges Louis XVI, des pièces, pour le peintre Jacques-Louis David, inspirées des fouilles d'Herculanum et Pompéi, que l'on trouve représentées dans les peintures du maître. Cette association permit à Georges Jacob de perpétuer sa production après la chute de la Monarchie.

Estim. 2 000 - 3 000 EUR

Lot 216 - PAIRE DE CONSOLES, PAR GEORGES-ALPHONSE JACOB-DESMALTER (1799-1870), VERS 1830/40 rectangulaire ; en acajou, placage d'acajou et placage acajou ondé, de sycomore. La ceinture ouvrant à un tiroir, à décor, en façade, de filets d'encadrements de réserves. Elles reposent sur des montants antérieurs en jarret ; à patte de lion présentant en partie haute une fleur de lotus à enroulements ; et des montants arrières droits moulurés. Base plinthe aux extrémités antérieures à ressaut, dessus de marbre blanc veiné gris. L'une estampillée (Petits accidents et manques d'usage.) Pair of consoles by Georges-Alphonse Jacob-Desmalter, one stamped, circa 1830/40 HAUT. 92,50 - LARG. 111 - PROF. 44,50 CM - H. 36,4 - W. 43,7 - D. 17,5 IN. François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter (il ajoute Desmalter à son nom en 1803 en souvenir de la propriété familiale de Chény appelée " Les Malterres "), fils de Georges Jacob suit les traces de son père aux côtés de son frère Georges. Ils s'associent à partir de 1796 et s'installent au 77, rue Meslée à Paris. Parmi les premières commandes des frères, on compte la décoration et l'ameublement de l'hôtel particulier de Napoléon et de son épouse Joséphine, rue Chantereine. Le mobilier conservé illustre les goûts patriotiques et symboliques qui étaient si caractéristiques de la période du Directoire, annonçant le style Empire. La prochaine commande importante de la firme fut pour les Récamiers, d'importants et influents banquiers français. À peu près à la même époque, au tournant du siècle, la firme est chargée de la décoration et de l'ameublement de la Malmaison, par Percier et Fontaine, qui était la résidence de campagne de Joséphine, et dont le mobilier dans le style " goût d'Égypte " subsiste encore aujourd'hui. L'entreprise fournit ensuite des meubles pour les appartements de Bonaparte aux Tuileries et participe aux deuxième et troisième expositions publiques des " Produits de l'industrie française " qui se tiennent en 1801 et 1802 dans la cour du Louvre. Jacob-Desmalter reçoit une médaille d'or lors de l'exposition de 1802.

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

Lot 229 - TABLE DE MILIEU DE STYLE LOUIS XVI, PAR LES FRÈRES WASSMUS, ÉBÉNISTE DE LA COURONNE, MILIEU DU XIXe SIÈCLE dans le goût des travaux réalisés par le célèbre ébéniste Adam Weisweiler ; de forme ovale, à ressauts centraux, en acajou et placage de bois de rapport marqueté d'encadrements et filets de réserves, à fond losangé et bronze doré. Elle ouvre à deux tiroirs en ceinture ornés de frises de rais-de-cœurs et de perles avec au centre des plaques foncées de bouquets, feuillages et rinceaux. Montants fuselés à cannelures rudentées d'asperges présentant en partie haute une bague. Ils sont réunis par des pieds toupies également à cannelures et corolles de feuilles lancéolées, le tout réuni par une entretoise en "H" souligné d'un tors perlé. Le plateau est cerné par une lingotière en bronze moulurée. Estampillé deux fois Wassmus. (Très bel état, une frise de rais-de-cœurs à refixer) A center table by Wassmus Frères, stamped, mid-19th century HAUT. 76,50 - LARG. 138 - PROF. 70 CM - H. 30,1 - W. 54,3 - D. 27,6 IN. Deux frères, Jean-Henri-Chrétien et Jean Henri-Christophe, originaires de Hanovre, installés à Paris vers 1816, fonde la fabrique de meubles Wassmus. En 1840, ils sont décrits dans les Almanachs du Commerce comme des fabricants de "meubles anciens et modernes de tous styles". En 1853, ils produisaient des meubles de haute qualité en utilisant un large éventail de techniques, notamment la marqueterie florale et le travail Boulle. L'entreprise atteint son apogée sous le règne de Napoléon III, sous la direction d'Henri Léonard Wassmus. Fils de Jean-Henri-Chrétien, il est formé dans l'atelier familial et devient l'ébéniste le plus compétent de l'entreprise, acquérant une réputation qui culmine avec sa nomination comme ébéniste de la couronne. En tant que fournisseur du Garde-Meuble impérial sous le Second Empire, Wassmus se spécialise dans la réalisation de meubles marquetés de prestige. Dans les années 1850, l'entreprise connaît son apogée, fournissant de nombreuses pièces à l'Exposition universelle de 1855.

Estim. 5 000 - 8 000 EUR

Lot 230 - ATTRIBUÉE À SORMANI (1817-1866), TABLE À JEUX EN CONSOLE, STYLE LOUIS XVI, SECONDE MOITIÉ DU XIXe SIÈCLE de forme rectangulaire à ressaut central et becs-de-corbin ; en bois naturel et placage de bois de rapport. Le plateau pivote et s'ouvre pour former table à jeux. Il est orné sur le dessus d'une marqueterie de vase de fleurs et sphinges ailées dans des volutes feuillagées et frises de perles. Le plateau et la ceinture bordés d'une guirlande de laurier en bronze doré. Elle ouvre par un tiroir en ceinture. Pieds fuselés, cannelés et rudentés d'asperges également en bronze doré A console games table, attributed to Sormani, Louis XVI style, second half 19th century haut. 75 - LARG. 85 - PROF. 46 CM - H. 29,5 - W. 33,5 - D. 18,1 IN. Paul Sormani (1817-1877) est l'un des plus importants ébénistes parisiens de la seconde moitié du XIXe siècle. Il commença son activité au 7, cimetière Saint-Nicolas, puis s'installa en 1847 au 114, rue du Temple. Sormani présente ses œuvres pour la première fois à l'exposition de Paris de 1849, où il reçoit une médaille de bronze, puis à l'exposition internationale de 1855, où il obtient une médaille de première classe. Il se rend à Londres en 1862, où il obtient une nouvelle récompense et une mention spéciale pour ses petits meubles de fantaisie et objets décoratifs en bronze à l'exposition de Paris de 1867. En 1867, lorsqu'il ouvre au 10 rue Charlot, il est à l'apogée de son succès. Il délaissa progressivement les petits ouvrages (nécessaires et meubles de fantaisie) pour réaliser des meubles de style Louis XV et Louis XVI dont il est à l'origine. S'il reçut plusieurs médailles, lors des différentes Expositions Universelles auxquelles il participa (1849, 1855, 1862), c'est durant l'Exposition de 1867 que son travail fut qualifié en ces termes : "toute sa production révèle une qualité d'exécution de tout premier ordre".

Estim. 2 000 - 3 000 EUR