DROUOT
samedi 06 juil. à : 10:30 (CEST) , reprise à 14:30

PREMIERE VENTE à 10h30 : Bijoux & montres • Vins & spiritueux • Mode & accessoires *** Lot 90 : Exceptionnelle Robe Vitrail Paco Rabanne - pièce unique *** DEUXIEME VENTE à 14h30 : LES REDÉCOUVERTES V…

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49 rue Saint Sabin 75011 Paris, France
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Lot 107 - Claude Viseux (1927-2008) - Composition abstraite 1952 Huile et encre sur toile monogrammée et datée en bas à gauche, contresignée et également datée au dos 27,5 x 46 cm Rapport de condition : Encadrement d’origine Claude Viseux naît et grandit à Champagne-sur-Oise, en région parisienne. En 1946, il suit les cours d’architecture à l’École des Beaux-Arts de Paris. Il rencontre alors Jean Prouvé et Constantin Brancusi et décide finalement de s’orienter vers la peinture. Le succès est presque immédiat, première exposition à la galerie Vibaud en 1952, dès 1955 ses œuvres sont montrées chez René Drouin, puis Daniel Cordier le choisit - pour sa toute première exposition ! - en 1956. En 1957, il a les honneurs de Léo Castelli à New York ! Les 4 œuvres que nous vous proposons dans cette vente sont les témoignages de ces années fastes. À partir de 1959-1960 il réalise ses premières sculptures avec des objets trouvés en bord de mer, des empreintes de pierres et d'algues coulées en bronze, puis vient l’acier industriel découpé, assemblé, soudé, à la manière de ses amis surréalistes Max Ernst, Man Ray, Henri Michaux… En 1972 il représente le pavillon français à la Biennale de Venise aux côtés de Christian Boltanski, Jean le Gac et Gérard Titus-Carmel et y dévoile sa fameuse série des Instables. La même année il installe une immense sculpture en acier inoxydable suspendue dans la station RER Auber, à Paris. En 1977, pour ses 50 ans, le Musée d’Art moderne de la ville de Paris organise une exposition «Viseux» de juin à septembre. Au cours des années 80 et 90, il multiplie les voyages en Inde dont les mythes et traditions se répandent subtilement dans ses dessins et collages, et l’on retrouve leur influence traduite en sculpture. Un an avant sa disparition, alors qu’il réside à Anglet - toujours au plus proche de l’eau - Claude Viseux continue ses collages mêlant univers marin et formes industrielles troublants échos aux Expériences automatiques du crabe - des années 1950 - et aux sculptures qui jalonnent son parcours. Résonnent alors les mots de Geneviève Bonnefoi : «à travers des recherches si diverses, peut-on découvrir dans l’œuvre de Viseux une assez surprenante continuité, marque indiscutable de sa personnalité et de son tempérament.Il est un de ces artistes passionnés de technique et de connaissance qui tendent vers un art total, seul capable d’exprimer les différentes aspirations de l’homme actuel.»

Estim. 400 - 600 EUR

Lot 108 - Claude Viseux (1927-2008) - Composition abstraite 1956 Peinture émaillée sur papier signé et daté au dos, annoté galerie Drouin rue Visconti 65,5 x 100 cm Rapport de condition : Déchirures Claude Viseux naît et grandit à Champagne-sur-Oise, en région parisienne. En 1946, il suit les cours d’architecture à l’École des Beaux-Arts de Paris. Il rencontre alors Jean Prouvé et Constantin Brancusi et décide finalement de s’orienter vers la peinture. Le succès est presque immédiat, première exposition à la galerie Vibaud en 1952, dès 1955 ses œuvres sont montrées chez René Drouin, puis Daniel Cordier le choisit - pour sa toute première exposition ! - en 1956. En 1957, il a les honneurs de Léo Castelli à New York ! Les 4 œuvres que nous vous proposons dans cette vente sont les témoignages de ces années fastes. À partir de 1959-1960 il réalise ses premières sculptures avec des objets trouvés en bord de mer, des empreintes de pierres et d'algues coulées en bronze, puis vient l’acier industriel découpé, assemblé, soudé, à la manière de ses amis surréalistes Max Ernst, Man Ray, Henri Michaux… En 1972 il représente le pavillon français à la Biennale de Venise aux côtés de Christian Boltanski, Jean le Gac et Gérard Titus-Carmel et y dévoile sa fameuse série des Instables. La même année il installe une immense sculpture en acier inoxydable suspendue dans la station RER Auber, à Paris. En 1977, pour ses 50 ans, le Musée d’Art moderne de la ville de Paris organise une exposition «Viseux» de juin à septembre. Au cours des années 80 et 90, il multiplie les voyages en Inde dont les mythes et traditions se répandent subtilement dans ses dessins et collages, et l’on retrouve leur influence traduite en sculpture. Un an avant sa disparition, alors qu’il réside à Anglet - toujours au plus proche de l’eau - Claude Viseux continue ses collages mêlant univers marin et formes industrielles troublants échos aux Expériences automatiques du crabe - des années 1950 - et aux sculptures qui jalonnent son parcours. Résonnent alors les mots de Geneviève Bonnefoi : «à travers des recherches si diverses, peut-on découvrir dans l’œuvre de Viseux une assez surprenante continuité, marque indiscutable de sa personnalité et de son tempérament.Il est un de ces artistes passionnés de technique et de connaissance qui tendent vers un art total, seul capable d’exprimer les différentes aspirations de l’homme actuel.»

Estim. 400 - 600 EUR

Lot 109 - Claude Viseux (1927-2008) - Expérience automatique du crabe 1956 Encre sur papier signé, titré, daté et situé à La Baule en bas à droite 56 x 73 cm L’expérience du “stimuli-signe” consiste à remplacer le peintre par un crabe que l’on enduit d’encre pour le faire ensuite se promener sur une feuille blanche. Les traces laissées par les crustacés ne sont ni manipulées ni modifiées mais simplement datées et signées. Viseux propose, à travers cette série, une “séance d’identification” de l’artiste avec ce crabe effrayé et stressé par le blanc du papier, dans un état d’émotivité intense. Un film “Faciès” fut réalisé en 1960 par J. Veinat pour témoigner de cette expérience mais interdit en Angleterre par la “Ligue de Protection des Animaux”. Claude Viseux naît et grandit à Champagne-sur-Oise, en région parisienne. En 1946, il suit les cours d’architecture à l’École des Beaux-Arts de Paris. Il rencontre alors Jean Prouvé et Constantin Brancusi et décide finalement de s’orienter vers la peinture. Le succès est presque immédiat, première exposition à la galerie Vibaud en 1952, dès 1955 ses œuvres sont montrées chez René Drouin, puis Daniel Cordier le choisit - pour sa toute première exposition ! - en 1956. En 1957, il a les honneurs de Léo Castelli à New York ! Les 4 œuvres que nous vous proposons dans cette vente sont les témoignages de ces années fastes. À partir de 1959-1960 il réalise ses premières sculptures avec des objets trouvés en bord de mer, des empreintes de pierres et d'algues coulées en bronze, puis vient l’acier industriel découpé, assemblé, soudé, à la manière de ses amis surréalistes Max Ernst, Man Ray, Henri Michaux… En 1972 il représente le pavillon français à la Biennale de Venise aux côtés de Christian Boltanski, Jean le Gac et Gérard Titus-Carmel et y dévoile sa fameuse série des Instables. La même année il installe une immense sculpture en acier inoxydable suspendue dans la station RER Auber, à Paris. En 1977, pour ses 50 ans, le Musée d’Art moderne de la ville de Paris organise une exposition «Viseux» de juin à septembre. Au cours des années 80 et 90, il multiplie les voyages en Inde dont les mythes et traditions se répandent subtilement dans ses dessins et collages, et l’on retrouve leur influence traduite en sculpture. Un an avant sa disparition, alors qu’il réside à Anglet - toujours au plus proche de l’eau - Claude Viseux continue ses collages mêlant univers marin et formes industrielles troublants échos aux Expériences automatiques du crabe - des années 1950 - et aux sculptures qui jalonnent son parcours. Résonnent alors les mots de Geneviève Bonnefoi : «à travers des recherches si diverses, peut-on découvrir dans l’œuvre de Viseux une assez surprenante continuité, marque indiscutable de sa personnalité et de son tempérament.Il est un de ces artistes passionnés de technique et de connaissance qui tendent vers un art total, seul capable d’exprimer les différentes aspirations de l’homme actuel.»

Estim. 300 - 500 EUR

Lot 110 - Claude Viseux (1927-2008) - “Réponses automatiques” du crabe 1956 Encre sur papier signé, titré, daté et situé à La Baule en bas à droite 73 x 56 cm L’expérience du “stimuli-signe” consiste à remplacer le peintre par un crabe que l’on enduit d’encre pour le faire ensuite se promener sur une feuille blanche. Les traces laissées par les crustacés ne sont ni manipulées ni modifiées mais simplement datées et signées. Viseux propose, à travers cette série, une “séance d’identification” de l’artiste avec ce crabe effrayé et stressé par le blanc du papier, dans un état d’émotivité intense. Un film “Faciès” fut réalisé en 1960 par J. Veinat pour témoigner de cette expérience mais interdit en Angleterre par la “Ligue de Protection des Animaux”. Claude Viseux naît et grandit à Champagne-sur-Oise, en région parisienne. En 1946, il suit les cours d’architecture à l’École des Beaux-Arts de Paris. Il rencontre alors Jean Prouvé et Constantin Brancusi et décide finalement de s’orienter vers la peinture. Le succès est presque immédiat, première exposition à la galerie Vibaud en 1952, dès 1955 ses œuvres sont montrées chez René Drouin, puis Daniel Cordier le choisit - pour sa toute première exposition ! - en 1956. En 1957, il a les honneurs de Léo Castelli à New York ! Les 4 œuvres que nous vous proposons dans cette vente sont les témoignages de ces années fastes. À partir de 1959-1960 il réalise ses premières sculptures avec des objets trouvés en bord de mer, des empreintes de pierres et d'algues coulées en bronze, puis vient l’acier industriel découpé, assemblé, soudé, à la manière de ses amis surréalistes Max Ernst, Man Ray, Henri Michaux… En 1972 il représente le pavillon français à la Biennale de Venise aux côtés de Christian Boltanski, Jean le Gac et Gérard Titus-Carmel et y dévoile sa fameuse série des Instables. La même année il installe une immense sculpture en acier inoxydable suspendue dans la station RER Auber, à Paris. En 1977, pour ses 50 ans, le Musée d’Art moderne de la ville de Paris organise une exposition «Viseux» de juin à septembre. Au cours des années 80 et 90, il multiplie les voyages en Inde dont les mythes et traditions se répandent subtilement dans ses dessins et collages, et l’on retrouve leur influence traduite en sculpture. Un an avant sa disparition, alors qu’il réside à Anglet - toujours au plus proche de l’eau - Claude Viseux continue ses collages mêlant univers marin et formes industrielles troublants échos aux Expériences automatiques du crabe - des années 1950 - et aux sculptures qui jalonnent son parcours. Résonnent alors les mots de Geneviève Bonnefoi : «à travers des recherches si diverses, peut-on découvrir dans l’œuvre de Viseux une assez surprenante continuité, marque indiscutable de sa personnalité et de son tempérament.Il est un de ces artistes passionnés de technique et de connaissance qui tendent vers un art total, seul capable d’exprimer les différentes aspirations de l’homme actuel.»

Estim. 300 - 500 EUR

Lot 111 - Jean Criton (1930-2022) - Composition abstraite [B24] 1957 Huile et laque sur carton signé et daté en bas à droite 21 x 27,5 cm Jean Criton est né à Paris en 1930. À 17 ans tout juste, il entre à l’académie Charpentier où il se lie d’amitié avec Bernard Réquichot. Ils ne se quitteront plus : en 1950 ils sont reçus premiers ex æquo à l’École des Beaux-Arts de Paris. D’abord influencé par Jacques Villon et Vieira da Silva, il s’engage pleinement dans l’abstraction lyrique dès 1956, et ce avec succès ! Il achète ensuite une maison dans le Luberon avec son épouse, également artiste, Dominique d’Acher et son ami Bernard Réquichot… mais l’année 1961 marquera un tournant définitif : Réquichot se suicide et Jean Criton découvre l’œuvre de Francis Bacon. Il intègre peu à peu la figuration à ses œuvres et ne la quittera plus. Pierre Restany l’invite à participer à la Biennale de Paris en compagnie de Martial Raysse, ses œuvres se font de plus en plus colorées, apparaissent les chairs, les yeux, les corps.. dans les années 70 il expose aux côtés des grands noms de la figuration narrative (Monory, Aillaud, Klasen, Rancillac, Stämpfli etc.) et les morceaux de corps mutilés apparaissent dans des décors architecturaux qui laisseront bientôt place à une longue série de bâtiments et lieux imaginaires dignes des meilleurs scénarios de science-fiction… bientôt n’en resteront que les lignes et un retour à la stricte abstraction à la fin des années 1990.

Estim. 150 - 250 EUR

Lot 112 - Jean Criton (1930-2022) - Composition abstraite [B25] 1957 Huile et laque sur carton signé et daté en bas à droite 21,5 x 29,5 cm Jean Criton est né à Paris en 1930. À 17 ans tout juste, il entre à l’académie Charpentier où il se lie d’amitié avec Bernard Réquichot. Ils ne se quitteront plus : en 1950 ils sont reçus premiers ex æquo à l’École des Beaux-Arts de Paris. D’abord influencé par Jacques Villon et Vieira da Silva, il s’engage pleinement dans l’abstraction lyrique dès 1956, et ce avec succès ! Il achète ensuite une maison dans le Luberon avec son épouse, également artiste, Dominique d’Acher et son ami Bernard Réquichot… mais l’année 1961 marquera un tournant définitif : Réquichot se suicide et Jean Criton découvre l’œuvre de Francis Bacon. Il intègre peu à peu la figuration à ses œuvres et ne la quittera plus. Pierre Restany l’invite à participer à la Biennale de Paris en compagnie de Martial Raysse, ses œuvres se font de plus en plus colorées, apparaissent les chairs, les yeux, les corps.. dans les années 70 il expose aux côtés des grands noms de la figuration narrative (Monory, Aillaud, Klasen, Rancillac, Stämpfli etc.) et les morceaux de corps mutilés apparaissent dans des décors architecturaux qui laisseront bientôt place à une longue série de bâtiments et lieux imaginaires dignes des meilleurs scénarios de science-fiction… bientôt n’en resteront que les lignes et un retour à la stricte abstraction à la fin des années 1990.

Estim. 150 - 250 EUR

Lot 113 - Jean Criton (1930-2022) - Compositions abstraites [B26 & B27] 1957 Huile et laque sur cartons signés et datés en bas à droite Dimensions 9,7 x 29,9 cm & 26 x 9 cm Jean Criton est né à Paris en 1930. À 17 ans tout juste, il entre à l’académie Charpentier où il se lie d’amitié avec Bernard Réquichot. Ils ne se quitteront plus : en 1950 ils sont reçus premiers ex æquo à l’École des Beaux-Arts de Paris. D’abord influencé par Jacques Villon et Vieira da Silva, il s’engage pleinement dans l’abstraction lyrique dès 1956, et ce avec succès ! Il achète ensuite une maison dans le Luberon avec son épouse, également artiste, Dominique d’Acher et son ami Bernard Réquichot… mais l’année 1961 marquera un tournant définitif : Réquichot se suicide et Jean Criton découvre l’œuvre de Francis Bacon. Il intègre peu à peu la figuration à ses œuvres et ne la quittera plus. Pierre Restany l’invite à participer à la Biennale de Paris en compagnie de Martial Raysse, ses œuvres se font de plus en plus colorées, apparaissent les chairs, les yeux, les corps.. dans les années 70 il expose aux côtés des grands noms de la figuration narrative (Monory, Aillaud, Klasen, Rancillac, Stämpfli etc.) et les morceaux de corps mutilés apparaissent dans des décors architecturaux qui laisseront bientôt place à une longue série de bâtiments et lieux imaginaires dignes des meilleurs scénarios de science-fiction… bientôt n’en resteront que les lignes et un retour à la stricte abstraction à la fin des années 1990.

Estim. 200 - 400 EUR

Lot 114 - Jean Criton (1930-2022) - Composition abstraite en rouge et bleu sur fond noir 1958 Huile sur papier signé et daté en bas à droite 49,5 x 64 cm Rapport de condition : Encadré Jean Criton est né à Paris en 1930. À 17 ans tout juste, il entre à l’académie Charpentier où il se lie d’amitié avec Bernard Réquichot. Ils ne se quitteront plus : en 1950 ils sont reçus premiers ex æquo à l’École des Beaux-Arts de Paris. D’abord influencé par Jacques Villon et Vieira da Silva, il s’engage pleinement dans l’abstraction lyrique dès 1956, et ce avec succès ! Il achète ensuite une maison dans le Luberon avec son épouse, également artiste, Dominique d’Acher et son ami Bernard Réquichot… mais l’année 1961 marquera un tournant définitif : Réquichot se suicide et Jean Criton découvre l’œuvre de Francis Bacon. Il intègre peu à peu la figuration à ses œuvres et ne la quittera plus. Pierre Restany l’invite à participer à la Biennale de Paris en compagnie de Martial Raysse, ses œuvres se font de plus en plus colorées, apparaissent les chairs, les yeux, les corps.. dans les années 70 il expose aux côtés des grands noms de la figuration narrative (Monory, Aillaud, Klasen, Rancillac, Stämpfli etc.) et les morceaux de corps mutilés apparaissent dans des décors architecturaux qui laisseront bientôt place à une longue série de bâtiments et lieux imaginaires dignes des meilleurs scénarios de science-fiction… bientôt n’en resteront que les lignes et un retour à la stricte abstraction à la fin des années 1990. Ici une huile de 1958, période de sa grande amitié avec Réquichot, où l’artiste explore les potentialités de l’abstraction : entre le nuagisme d’un René Laubiès et la nervosité d’Hans Hartung, il se fraie son propre chemin...

Estim. 500 - 800 EUR

Lot 124 - Francine Holley (1919-2020) - Composition abstraite [à rapprocher de la série Totem trois clefs] circa 1969 Gouache sur papier signé en bas à droite 28 x 12,5 cm Bibliographie : PERSIN (Patrick-Gilles) & SFINTESCO (Alice). Francine Holley Trasenster, du figuratif à l’abstrait, catalogue des œuvres de 1936 à 2002. Paris, Art inprogress, 2007. Reproduit page 232. Rapport de condition : Encadré, dimensions à vue Francine Holley, peintre française, commence son parcours artistique en 1937 en intégrant l’atelier de Mathilde Monceau. Sa formation se poursuit à l’Académie des Beaux-Arts de Liège, sous la tutelle de Robert Crommelynck, période pendant laquelle elle développe un intérêt marquépour les œuvres des peintres Manessier, Bazaine, Tal Coat et Marchand. Installée à Paris, Francine Holley intègre l’atelier d’André Lhote où elle côtoie des figures majeures de l’art telles que Fernand Léger, Jean Dewasne et Edgar Pillet. L’influence de Léger sur son travail se révèle cruciale : sa peinture, qui demeure figurative, évolue progressivement vers une géométrie affirmée et des couleurs vibrantes. Dès 1950, Francine Holley amorce un tournant significatif vers l'abstraction. Ses compositions se caractérisent par l'utilisation de formes géométriques en aplats, avec des lignes nettes et des couleurs juxtaposées sans dégradé. Vers 1955, son œuvre prend une nouvelle dimension avec un dessin devenu plus complexe. Les lignes s'amplifient, les formes s'épaississent et elle diversifie les matériaux utilisés, expérimentant avec la gouache, le collage, les pastels et les encres sur papier mouillé. Dans les années 60, Francine Holley manifeste un intérêt croissant pour la sculpture, créant une série de dessins et de maquettes qu'elle nomme « Totems ». Les années 70 voient Francine Holley aborder la musique sous un angle pictural. Ses lignes et dessins deviennent plus abstraits, les couleurs s’apaisent et se nuancent, révélant une réflexion plus profonde et intérieure à travers son art. (MLD)

Estim. 1 000 - 1 500 EUR

Lot 127 - Jean Criton (1930-2022) - La Nuit gonflable 1971 Huile sur toile signée et datée en bas à droite, titrée au dos 130 x 97 cm Jean Criton est né à Paris en 1930. À 17 ans tout juste, il entre à l’académie Charpentier où il se lie d’amitié avec Bernard Réquichot. Ils ne se quitteront plus : en 1950 ils sont reçus premiers ex æquo à l’École des Beaux-Arts de Paris. D’abord influencé par Jacques Villon et Vieira da Silva, il s’engage pleinement dans l’abstraction lyrique dès 1956, et ce avec succès ! Il achète ensuite une maison dans le Luberon avec son épouse, également artiste, Dominique d’Acher et son ami Bernard Réquichot… mais l’année 1961 marquera un tournant définitif : Réquichot se suicide et Jean Criton découvre l’œuvre de Francis Bacon. Il intègre peu à peu la figuration à ses œuvres et ne la quittera plus. Pierre Restany l’invite à participer à la Biennale de Paris en compagnie de Martial Raysse, ses œuvres se font de plus en plus colorées, apparaissent les chairs, les yeux, les corps.. dans les années 70 il expose aux côtés des grands noms de la figuration narrative (Monory, Aillaud, Klasen, Rancillac, Stämpfli etc.) et les morceaux de corps mutilés apparaissent dans des décors architecturaux qui laisseront bientôt place à une longue série de bâtiments et lieux imaginaires dignes des meilleurs scénarios de science-fiction… bientôt n’en resteront que les lignes et un retour à la stricte abstraction à la fin des années 1990. Ici une toile de 1971, issue d’une série de travaux commencée en 1961, période du retour à la figuration. Jean Criton y explore le corps, les organes dans des cadrages serrés où des lanières viennent les contraindre, des grillages les enfermer. Un univers dystopique jamais observé qui n’appartient qu’à l’artiste, où l’on admire la précision du dessin : les perspectives, les reliefs évoquant des gonflements, les ombres, donnent vie à des êtres pourtant inexistants. Enfin l’utilisation des couleurs : des verts quasi fluorescents, des roses tranchants jouxtent un bleu électrique, du violet… Criton ose et prédit, à l’image d’un écrivain de science-fiction dont les écrits se réalisent, ses toiles pourraient être peintes aujourd’hui et trôner fièrement sur les murs blancs des galeries d’art contemporain auprès des jeunes artistes les plus prometteurs !

Estim. 1 500 - 2 000 EUR

Lot 128 - Jacques Joos (1945-2021) - Nature morte 1976 Huile sur toile signée et datée en bas à droite, contresignée et située à Montmartre au dos 54 x 73 cm Rapport de condition : Encadrée Jacques Joos est un peintre français dont les œuvres ont marqué le paysage contemporain par leur profondeur et leur expressivité. Il réalise ses premiers portraits en 1965, mettant en lumière l’intériorité et l’intimité de chaque sujet qu’il immortalise. Son travail révèle sa profonde compréhension de l’âme humaine. En 1976, Joos commence à s’intéresser davantage au drapé. Le voile, initialement ébauché dans un coin de ses natures mortes, devient progressivement le centre de ses compositions. Souvent posé négligemment sur une structure, le drapé commence à occuper la plus grande partie de l’espace de ses toiles. L’artiste maîtrise l’art de donner du volume à la surface plane en jouant avec les plis, les effets d’ombre et de lumière et les transparences. Au début des années 1980, alors qu’il vient de retrouver sa ville natale, Toulouse, il participe à la création d’un atelier de restauration de fresques qui deviendra le plus important du sud de la France : cathédrale de Cahors, chapelle de l’Impératrice Eugénie à Biarritz, église Saint-Pierre de Moissac... Dans les années 80 et 90, il se consacre pleinement à cet atelier mais continue d’alimenter sa créativité par la fresque, comme Fabio Rieti, il peint les murs des villes (Toulouse, Paris) de trompe-l’œil qui ravivent le quotidien des passants. À partir de 2004, Joos introduit la technique des coulées dans ses œuvres, explorant des thématiques de lumière et d’espace. Ses dernières créations, regroupées sous la thématique”Nuits tentaculaires” et exposées en 2011 à la Galerie Art Sud, montrent une approche plus expressionniste et introspective. Ces peintures, plus sombres et intérieures, souvent inspirés de chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art, dépeignent la profondeur de la condition humaine. (MLD)

Estim. 400 - 600 EUR

Lot 129 - Jacques Joos (1945-2021) - France Arnaud 1976/77 Huile sur toile signée et datée en bas à droite, contresignée, titrée et datée au dos 100 x 65 cm Jacques Joos est un peintre français dont les œuvres ont marqué le paysage contemporain par leur profondeur et leur expressivité. Il réalise ses premiers portraits en 1965, mettant en lumière l’intériorité et l’intimité de chaque sujet qu’il immortalise. Son travail révèle sa profonde compréhension de l’âme humaine. En 1976, Joos commence à s’intéresser davantage au drapé. Le voile, initialement ébauché dans un coin de ses natures mortes, devient progressivement le centre de ses compositions. Souvent posé négligemment sur une structure, le drapé commence à occuper la plus grande partie de l’espace de ses toiles. L’artiste maîtrise l’art de donner du volume à la surface plane en jouant avec les plis, les effets d’ombre et de lumière et les transparences. Au début des années 1980, alors qu’il vient de retrouver sa ville natale, Toulouse, il participe à la création d’un atelier de restauration de fresques qui deviendra le plus important du sud de la France : cathédrale de Cahors, chapelle de l’Impératrice Eugénie à Biarritz, église Saint-Pierre de Moissac... Dans les années 80 et 90, il se consacre pleinement à cet atelier mais continue d’alimenter sa créativité par la fresque, comme Fabio Rieti, il peint les murs des villes (Toulouse, Paris) de trompe-l’œil qui ravivent le quotidien des passants. À partir de 2004, Joos introduit la technique des coulées dans ses œuvres, explorant des thématiques de lumière et d’espace. Ses dernières créations, regroupées sous la thématique”Nuits tentaculaires” et exposées en 2011 à la Galerie Art Sud, montrent une approche plus expressionniste et introspective. Ces peintures, plus sombres et intérieures, souvent inspirés de chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art, dépeignent la profondeur de la condition humaine. (MLD)

Estim. 500 - 800 EUR

Lot 130 - Jacques Joos (1945-2021) - La Nuit 1977 Huile sur toile signée en bas à droite, contresignée, tirée, datée et située à Montmartre au dos 81 x 100 cm Rapport de condition : Encadrée Jacques Joos est un peintre français dont les œuvres ont marqué le paysage contemporain par leur profondeur et leur expressivité. Il réalise ses premiers portraits en 1965, mettant en lumière l’intériorité et l’intimité de chaque sujet qu’il immortalise. Son travail révèle sa profonde compréhension de l’âme humaine. En 1976, Joos commence à s’intéresser davantage au drapé. Le voile, initialement ébauché dans un coin de ses natures mortes, devient progressivement le centre de ses compositions. Souvent posé négligemment sur une structure, le drapé commence à occuper la plus grande partie de l’espace de ses toiles. L’artiste maîtrise l’art de donner du volume à la surface plane en jouant avec les plis, les effets d’ombre et de lumière et les transparences. Au début des années 1980, alors qu’il vient de retrouver sa ville natale, Toulouse, il participe à la création d’un atelier de restauration de fresques qui deviendra le plus important du sud de la France : cathédrale de Cahors, chapelle de l’Impératrice Eugénie à Biarritz, église Saint-Pierre de Moissac... Dans les années 80 et 90, il se consacre pleinement à cet atelier mais continue d’alimenter sa créativité par la fresque, comme Fabio Rieti, il peint les murs des villes (Toulouse, Paris) de trompe-l’œil qui ravivent le quotidien des passants. À partir de 2004, Joos introduit la technique des coulées dans ses œuvres, explorant des thématiques de lumière et d’espace. Ses dernières créations, regroupées sous la thématique”Nuits tentaculaires” et exposées en 2011 à la Galerie Art Sud, montrent une approche plus expressionniste et introspective. Ces peintures, plus sombres et intérieures, souvent inspirés de chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art, dépeignent la profondeur de la condition humaine. (MLD)

Estim. 500 - 800 EUR

Lot 131 - Elga Heinzen (née en 1933) - Replis-N 1980 Crayon noir sur toile de lin signée et datée en bas à gauche, contresignée, titrée et datée au dos 77 x 55 cm Elga Heinzen est une artiste suisse, à la fois plasticienne et photographe, qui vit et travaille à Paris. Son œuvre se distingue par une exploration approfondie des plis sous toutes leurs formes, un thème central qu’elle développe avec une finesse exceptionnelle dans ses peintures. Ses créations mettent en lumière la dimension sculpturale des plis, soulignant la relation intime entre le textile et le vêtement. L’artiste réussit à rendre la matière vivante, jouant avec les textures et les dynamiques pour insuffler du mouvement et de la vitalité à ses sujets. Les œuvres d’Elga Heinzen ont été présentées dans de nombreuses galeries prestigieuses, aux États-Unis, en Angleterre, en Italie et en France. En juin 2016, la Galerie 24B à Paris a organisé une retrospective de son œuvre. “C’est dans cette très ancienne et très fascinante tradition de l’étude de draperie que l’œuvre d’Elga Heinzen prend place. Ce qui n’est en rien un hasard : Elga Heinzen sait depuis longtemps que, pour mettre en évidence le pouvoir de la représentation, il est nécessaire de montrer ce que l’on cache, comme de cacher ce que l’on montre. Parce que représenter c’est donner à voir de l’invisible. Ce qui est présent est toujours le signe d’une absence.” (Pascal Bonafoux, écrivain et historien de l’art) (MLD)

Estim. 1 000 - 1 500 EUR

Lot 132 - Jacques Brissot (1929-2020) - Descente de croisement, d’après Petrus Christus 1976 Technique mixte (couches successives de collages, rehauts, vernis, ponçage) sur panneau dans un encadrement peint signé au dos, titré en bas au centre sur un cartel D’après Petrus Christus, La Lamentation ou Pietà, circa 1455-1460, conservé au Musée royal des Beaux-Arts de Bruxelles 54 x 85 cm Jacques Brissot naît à Paris en 1929. Grand admirateur des primitifs flamands (Dierick Bouts, Petrus Christus, Hieronymus Bosch, Bruegel l’Ancien…) il nourrit le rêve de devenir artiste tout en admettant «ne pas savoir peindre». Il fait d’abord carrière en tant que cinéaste et réalisateur. Dans les années 60 il réalise des films expérimentaux, participe au novateur Service de recherche de la RTF (Radiodiffusion-télévision française) aux côtés de Pierre Schaeffer, ponte français de la musique concrète, il monte et met en image des films pour la télévision… se forgeant ainsi une solide culture des médias dans une époque qui voit ce secteur en pleine explosion. Le contexte bouillonnant de cette fin des années 1960 réveille ses envies picturales. Au début des années 70, à 40 ans passé, il pose sa caméra mais ne délaisse pas les médias et son savoir-faire. C’est avec des images fixes, collectées dans d’innombrables revues, soigneusement découpées et assemblées qu’il s’exprime désormais ; il a choisi la technique qu’il utilisera jusqu’à la fin de sa vie : le collage. Avec humour et acerbité, il réinterprète les chefs-d’œuvres de la peinture flamande, empruntant leur réalisme et leur foisonnement, il dépeint la société observée jusqu’alors au travers d’un objectif. Sa «Descente de croisement» (lot n°32) exécutée en 1976 le rapproche de la figuration narrative, on pense à l’esthétique d’Alain Jacquet et au «métier» de Guðmundur Guðmundsson dit Erró unis à la malice de Gérard Schlosser… Loin de se contenter d’associer des morceaux de magazines, Jacques Brissot passe maître dans l’art du collage. Son attention aux détails, ses découpages innombrables et précis, les multiples couches qui composent ses œuvres troublent le regard, on croirait voir de la peinture ! Et ses strates s’accumulent également quant il s’agit d’interpréter ses sujets : son Saint-Jean dans le désert (lot n°37) a des allures d’icône futuriste dépassée par la technologie, un Sébastien Tellier en talon hauts recherchant l’inspiration. Aveuglé par des lunettes de réalité virtuelle, assourdi par le bruit des voitures, des avions, l’agneau mystique remplacé par une valise, le voyageur se perd dans le désert de la consommation de masse. Il en va de même avec son impressionnant triptyque (lot n°36), où son voyageur, caméra à l’épaule (peut-être le jeune Brissot ?), se perd sur des chemins inondés de câbles… lorsque les panneaux s’ouvrent, le Chariot de foin de Bosch est remplacé par une immense télévision où s’agglutinent citoyens et journalistes. Aux figures humaines d’Adam et Éve chassées du paradis technologique - panneau de gauche - se substituent des êtres chimériques, des robots issus de la culture populaire (Star Wars, Spyro le Dragon, Kermit…) et un homme qui semble branché à des câbles dans le panneau de droite… une dystopie qui fait échos aux questionnements de la société actuelle sur les réseaux sociaux, l’humain, l’intelligence artificielle. Vous l’avez compris, une fois chez vous, ces œuvres alimenteront d’interminables discussions.

Estim. 1 000 - 1 500 EUR

Lot 136 - Jacques Brissot (1929-2020) - Le Chariot de fioul, d’après Jérôme Bosch Technique mixte (couches successives de collages, rehauts, vernis, ponçage) sur un assemblage de 3 panneaux articulés, les panneaux latéraux illustrés sur chaque face Dimensions fermé 86 x 66,5 Dimensions ouvert 86 x 134 cm D’après Jérôme Bosch, Le Chariot de foin, circa 1501-1502, conservé au Musée du Prado de Madrid Jacques Brissot naît à Paris en 1929. Grand admirateur des primitifs flamands (Dierick Bouts, Petrus Christus, Hieronymus Bosch, Bruegel l’Ancien…) il nourrit le rêve de devenir artiste tout en admettant «ne pas savoir peindre». Il fait d’abord carrière en tant que cinéaste et réalisateur. Dans les années 60 il réalise des films expérimentaux, participe au novateur Service de recherche de la RTF (Radiodiffusion-télévision française) aux côtés de Pierre Schaeffer, ponte français de la musique concrète, il monte et met en image des films pour la télévision… se forgeant ainsi une solide culture des médias dans une époque qui voit ce secteur en pleine explosion. Le contexte bouillonnant de cette fin des années 1960 réveille ses envies picturales. Au début des années 70, à 40 ans passé, il pose sa caméra mais ne délaisse pas les médias et son savoir-faire. C’est avec des images fixes, collectées dans d’innombrables revues, soigneusement découpées et assemblées qu’il s’exprime désormais ; il a choisi la technique qu’il utilisera jusqu’à la fin de sa vie : le collage. Avec humour et acerbité, il réinterprète les chefs-d’œuvres de la peinture flamande, empruntant leur réalisme et leur foisonnement, il dépeint la société observée jusqu’alors au travers d’un objectif. Sa «Descente de croisement» (lot n°32) exécutée en 1976 le rapproche de la figuration narrative, on pense à l’esthétique d’Alain Jacquet et au «métier» de Guðmundur Guðmundsson dit Erró unis à la malice de Gérard Schlosser… Loin de se contenter d’associer des morceaux de magazines, Jacques Brissot passe maître dans l’art du collage. Son attention aux détails, ses découpages innombrables et précis, les multiples couches qui composent ses œuvres troublent le regard, on croirait voir de la peinture ! Et ses strates s’accumulent également quant il s’agit d’interpréter ses sujets : son Saint-Jean dans le désert (lot n°37) a des allures d’icône futuriste dépassée par la technologie, un Sébastien Tellier en talon hauts recherchant l’inspiration. Aveuglé par des lunettes de réalité virtuelle, assourdi par le bruit des voitures, des avions, l’agneau mystique remplacé par une valise, le voyageur se perd dans le désert de la consommation de masse. Il en va de même avec son impressionnant triptyque (lot n°36), où son voyageur, caméra à l’épaule (peut-être le jeune Brissot ?), se perd sur des chemins inondés de câbles… lorsque les panneaux s’ouvrent, le Chariot de foin de Bosch est remplacé par une immense télévision où s’agglutinent citoyens et journalistes. Aux figures humaines d’Adam et Éve chassées du paradis technologique - panneau de gauche - se substituent des êtres chimériques, des robots issus de la culture populaire (Star Wars, Spyro le Dragon, Kermit…) et un homme qui semble branché à des câbles dans le panneau de droite… une dystopie qui fait échos aux questionnements de la société actuelle sur les réseaux sociaux, l’humain, l’intelligence artificielle. Vous l’avez compris, une fois chez vous, ces œuvres alimenteront d’interminables discussions.

Estim. 3 000 - 5 000 EUR

Lot 137 - Jacques Brissot (1929-2020) - Saint Jean dans le désert, d’après Jérôme Bosch Technique mixte (couches successives de collages, rehauts, vernis, ponçage) sur panneau dans un encadrement peint titré en bas au centre sur un cartel 84 x 66 cm Jacques Brissot naît à Paris en 1929. Grand admirateur des primitifs flamands (Dierick Bouts, Petrus Christus, Hieronymus Bosch, Bruegel l’Ancien…) il nourrit le rêve de devenir artiste tout en admettant «ne pas savoir peindre». Il fait d’abord carrière en tant que cinéaste et réalisateur. Dans les années 60 il réalise des films expérimentaux, participe au novateur Service de recherche de la RTF (Radiodiffusion-télévision française) aux côtés de Pierre Schaeffer, ponte français de la musique concrète, il monte et met en image des films pour la télévision… se forgeant ainsi une solide culture des médias dans une époque qui voit ce secteur en pleine explosion. Le contexte bouillonnant de cette fin des années 1960 réveille ses envies picturales. Au début des années 70, à 40 ans passé, il pose sa caméra mais ne délaisse pas les médias et son savoir-faire. C’est avec des images fixes, collectées dans d’innombrables revues, soigneusement découpées et assemblées qu’il s’exprime désormais ; il a choisi la technique qu’il utilisera jusqu’à la fin de sa vie : le collage. Avec humour et acerbité, il réinterprète les chefs-d’œuvres de la peinture flamande, empruntant leur réalisme et leur foisonnement, il dépeint la société observée jusqu’alors au travers d’un objectif. Sa «Descente de croisement» (lot n°32) exécutée en 1976 le rapproche de la figuration narrative, on pense à l’esthétique d’Alain Jacquet et au «métier» de Guðmundur Guðmundsson dit Erró unis à la malice de Gérard Schlosser… Loin de se contenter d’associer des morceaux de magazines, Jacques Brissot passe maître dans l’art du collage. Son attention aux détails, ses découpages innombrables et précis, les multiples couches qui composent ses œuvres troublent le regard, on croirait voir de la peinture ! Et ses strates s’accumulent également quant il s’agit d’interpréter ses sujets : son Saint-Jean dans le désert (lot n°37) a des allures d’icône futuriste dépassée par la technologie, un Sébastien Tellier en talon hauts recherchant l’inspiration. Aveuglé par des lunettes de réalité virtuelle, assourdi par le bruit des voitures, des avions, l’agneau mystique remplacé par une valise, le voyageur se perd dans le désert de la consommation de masse. Il en va de même avec son impressionnant triptyque (lot n°36), où son voyageur, caméra à l’épaule (peut-être le jeune Brissot ?), se perd sur des chemins inondés de câbles… lorsque les panneaux s’ouvrent, le Chariot de foin de Bosch est remplacé par une immense télévision où s’agglutinent citoyens et journalistes. Aux figures humaines d’Adam et Éve chassées du paradis technologique - panneau de gauche - se substituent des êtres chimériques, des robots issus de la culture populaire (Star Wars, Spyro le Dragon, Kermit…) et un homme qui semble branché à des câbles dans le panneau de droite… une dystopie qui fait échos aux questionnements de la société actuelle sur les réseaux sociaux, l’humain, l’intelligence artificielle. Vous l’avez compris, une fois chez vous, ces œuvres alimenteront d’interminables discussions.

Estim. 1 000 - 1 500 EUR

Lot 151 - Yvette Vincent-Alleaume (1927-2011) - Pendentif Labyrinthe En bronze poli monogrammé H. 11,8 cm L. 5 cm Inscrite dans les «villes nouvelles» (le Papasquare d’Évry), la politique du «1% artistique» (de nombreux équipements publics revêtent ses fresques, tapisseries...), souvent monumentale mais sans autre prétention que l’accès à l’art pour tous, l’œuvre d’Yvette Vincent-Alleaume a tout pour être boudée des acteurs du marché de l’art… Pourtant lorsque l’on y réfléchit, n’est-elle pas le fruit d’une réflexion obsédant les artistes depuis la fin du XIXe siècle ? L’Art dans tout, l’Art pour tous. L’art d’Yvette Vincent-Alleaume est visible dans les rues, accessible à toutes et tous : dans le quartier des Amandiers à Paris, les Julliotes de Maison-Alfort, le forum sculpté d’Orléans … elle utilise les matériaux de son époque : la brique, la mosaïque, la céramique, l’ardoise pour apporter la fantaisie, la couleur à celle qui regarde autour d’elle durant sa pause sandwich dans le patio de l’université de Pau, à celui qui lève la tête et sourit lorsqu’il traverse la place de la Mandallaz d’Annecy… Et cet art, avec qui beaucoup sont fâchés, reflète toute une époque où le «vivre-ensemble» n’avait pas la consonance naïve qu’on lui prête aujourd’hui, où l’utopie était permise. Cette utopie vous est accessible, car Yvette Vincent-Alleaume s’est aussi fait sculpteure (Cube ludique, La Dame aux oiseaux, L’Homme au ballon…); cartonnière de génie : d’abord dans la lignée de Lurçat et Picart le Doux puis innovant à l’image d’une Sheila Hicks figurative (Déchirure), avec des tapisseries en fort relief aux couleurs éclatantes, tissées aux ateliers d’Angers et rebaptisés «tapisseries sculptées»; et même créatrice de bijoux, reprenant les motifs utilisés pour ses architectures (pendentif Main, Labyrinthe…). Devant la négligence souvent observée face à ses installations publiques, l’enjeu est bien de préserver l’œuvre d’une artiste essentielle.

Estim. 500 - 700 EUR

Lot 152 - Yvette Vincent-Alleaume (1927-2011) - Pendentif baleine En bronze poli monogrammé Ce pendentif fait écho au “sol-baleine” créé pour la ville du Havre. H. 5,5 cm L. 3,1 cm P. 1,8 cm Inscrite dans les «villes nouvelles» (le Papasquare d’Évry), la politique du «1% artistique» (de nombreux équipements publics revêtent ses fresques, tapisseries...), souvent monumentale mais sans autre prétention que l’accès à l’art pour tous, l’œuvre d’Yvette Vincent-Alleaume a tout pour être boudée des acteurs du marché de l’art… Pourtant lorsque l’on y réfléchit, n’est-elle pas le fruit d’une réflexion obsédant les artistes depuis la fin du XIXe siècle ? L’Art dans tout, l’Art pour tous. L’art d’Yvette Vincent-Alleaume est visible dans les rues, accessible à toutes et tous : dans le quartier des Amandiers à Paris, les Julliotes de Maison-Alfort, le forum sculpté d’Orléans … elle utilise les matériaux de son époque : la brique, la mosaïque, la céramique, l’ardoise pour apporter la fantaisie, la couleur à celle qui regarde autour d’elle durant sa pause sandwich dans le patio de l’université de Pau, à celui qui lève la tête et sourit lorsqu’il traverse la place de la Mandallaz d’Annecy… Et cet art, avec qui beaucoup sont fâchés, reflète toute une époque où le «vivre-ensemble» n’avait pas la consonance naïve qu’on lui prête aujourd’hui, où l’utopie était permise. Cette utopie vous est accessible, car Yvette Vincent-Alleaume s’est aussi fait sculpteure (Cube ludique, La Dame aux oiseaux, L’Homme au ballon…); cartonnière de génie : d’abord dans la lignée de Lurçat et Picart le Doux puis innovant à l’image d’une Sheila Hicks figurative (Déchirure), avec des tapisseries en fort relief aux couleurs éclatantes, tissées aux ateliers d’Angers et rebaptisés «tapisseries sculptées»; et même créatrice de bijoux, reprenant les motifs utilisés pour ses architectures (pendentif Main, Labyrinthe…). Devant la négligence souvent observée face à ses installations publiques, l’enjeu est bien de préserver l’œuvre d’une artiste essentielle.

Estim. 300 - 500 EUR

Lot 153 - Yvette Vincent-Alleaume (1927-2011) - Sphère ouverte 1997 En bronze poli, composé de 2 pièces, l’une monogrammée, datée, numérotée 4/8 et portant le cachet de fondeur Landowski H. 6 cm L. 7,5 cm P. 6 cm Inscrite dans les «villes nouvelles» (le Papasquare d’Évry), la politique du «1% artistique» (de nombreux équipements publics revêtent ses fresques, tapisseries...), souvent monumentale mais sans autre prétention que l’accès à l’art pour tous, l’œuvre d’Yvette Vincent-Alleaume a tout pour être boudée des acteurs du marché de l’art… Pourtant lorsque l’on y réfléchit, n’est-elle pas le fruit d’une réflexion obsédant les artistes depuis la fin du XIXe siècle ? L’Art dans tout, l’Art pour tous. L’art d’Yvette Vincent-Alleaume est visible dans les rues, accessible à toutes et tous : dans le quartier des Amandiers à Paris, les Julliotes de Maison-Alfort, le forum sculpté d’Orléans … elle utilise les matériaux de son époque : la brique, la mosaïque, la céramique, l’ardoise pour apporter la fantaisie, la couleur à celle qui regarde autour d’elle durant sa pause sandwich dans le patio de l’université de Pau, à celui qui lève la tête et sourit lorsqu’il traverse la place de la Mandallaz d’Annecy… Et cet art, avec qui beaucoup sont fâchés, reflète toute une époque où le «vivre-ensemble» n’avait pas la consonance naïve qu’on lui prête aujourd’hui, où l’utopie était permise. Cette utopie vous est accessible, car Yvette Vincent-Alleaume s’est aussi fait sculpteure (Cube ludique, La Dame aux oiseaux, L’Homme au ballon…); cartonnière de génie : d’abord dans la lignée de Lurçat et Picart le Doux puis innovant à l’image d’une Sheila Hicks figurative (Déchirure), avec des tapisseries en fort relief aux couleurs éclatantes, tissées aux ateliers d’Angers et rebaptisés «tapisseries sculptées»; et même créatrice de bijoux, reprenant les motifs utilisés pour ses architectures (pendentif Main, Labyrinthe…). Devant la négligence souvent observée face à ses installations publiques, l’enjeu est bien de préserver l’œuvre d’une artiste essentielle.

Estim. 400 - 600 EUR

Lot 154 - Yvette Vincent-Alleaume (1927-2011) - L’Homme au ballon 1997 En bronze monogrammé, daté, numéroté 3/8 et portant le cachet de fondeur Landowski Socle en Plexiglas H. 13 cm L. 11,5 cm P. 8 cm Rapport de condition : Dimensions avec le socle Inscrite dans les «villes nouvelles» (le Papasquare d’Évry), la politique du «1% artistique» (de nombreux équipements publics revêtent ses fresques, tapisseries...), souvent monumentale mais sans autre prétention que l’accès à l’art pour tous, l’œuvre d’Yvette Vincent-Alleaume a tout pour être boudée des acteurs du marché de l’art… Pourtant lorsque l’on y réfléchit, n’est-elle pas le fruit d’une réflexion obsédant les artistes depuis la fin du XIXe siècle ? L’Art dans tout, l’Art pour tous. L’art d’Yvette Vincent-Alleaume est visible dans les rues, accessible à toutes et tous : dans le quartier des Amandiers à Paris, les Julliotes de Maison-Alfort, le forum sculpté d’Orléans … elle utilise les matériaux de son époque : la brique, la mosaïque, la céramique, l’ardoise pour apporter la fantaisie, la couleur à celle qui regarde autour d’elle durant sa pause sandwich dans le patio de l’université de Pau, à celui qui lève la tête et sourit lorsqu’il traverse la place de la Mandallaz d’Annecy… Et cet art, avec qui beaucoup sont fâchés, reflète toute une époque où le «vivre-ensemble» n’avait pas la consonance naïve qu’on lui prête aujourd’hui, où l’utopie était permise. Cette utopie vous est accessible, car Yvette Vincent-Alleaume s’est aussi fait sculpteure (Cube ludique, La Dame aux oiseaux, L’Homme au ballon…); cartonnière de génie : d’abord dans la lignée de Lurçat et Picart le Doux puis innovant à l’image d’une Sheila Hicks figurative (Déchirure), avec des tapisseries en fort relief aux couleurs éclatantes, tissées aux ateliers d’Angers et rebaptisés «tapisseries sculptées»; et même créatrice de bijoux, reprenant les motifs utilisés pour ses architectures (pendentif Main, Labyrinthe…). Devant la négligence souvent observée face à ses installations publiques, l’enjeu est bien de préserver l’œuvre d’une artiste essentielle.

Estim. 600 - 800 EUR

Lot 155 - Yvette Vincent-Alleaume (1927-2011) - Pendentif Main En bronze poli, légèrement ajouré, monogrammé H. 4,5 cm L. 3,5 cm Inscrite dans les «villes nouvelles» (le Papasquare d’Évry), la politique du «1% artistique» (de nombreux équipements publics revêtent ses fresques, tapisseries...), souvent monumentale mais sans autre prétention que l’accès à l’art pour tous, l’œuvre d’Yvette Vincent-Alleaume a tout pour être boudée des acteurs du marché de l’art… Pourtant lorsque l’on y réfléchit, n’est-elle pas le fruit d’une réflexion obsédant les artistes depuis la fin du XIXe siècle ? L’Art dans tout, l’Art pour tous. L’art d’Yvette Vincent-Alleaume est visible dans les rues, accessible à toutes et tous : dans le quartier des Amandiers à Paris, les Julliotes de Maison-Alfort, le forum sculpté d’Orléans … elle utilise les matériaux de son époque : la brique, la mosaïque, la céramique, l’ardoise pour apporter la fantaisie, la couleur à celle qui regarde autour d’elle durant sa pause sandwich dans le patio de l’université de Pau, à celui qui lève la tête et sourit lorsqu’il traverse la place de la Mandallaz d’Annecy… Et cet art, avec qui beaucoup sont fâchés, reflète toute une époque où le «vivre-ensemble» n’avait pas la consonance naïve qu’on lui prête aujourd’hui, où l’utopie était permise. Cette utopie vous est accessible, car Yvette Vincent-Alleaume s’est aussi fait sculpteure (Cube ludique, La Dame aux oiseaux, L’Homme au ballon…); cartonnière de génie : d’abord dans la lignée de Lurçat et Picart le Doux puis innovant à l’image d’une Sheila Hicks figurative (Déchirure), avec des tapisseries en fort relief aux couleurs éclatantes, tissées aux ateliers d’Angers et rebaptisés «tapisseries sculptées»; et même créatrice de bijoux, reprenant les motifs utilisés pour ses architectures (pendentif Main, Labyrinthe…). Devant la négligence souvent observée face à ses installations publiques, l’enjeu est bien de préserver l’œuvre d’une artiste essentielle.

Estim. 250 - 400 EUR

Lot 156 - Yvette Vincent-Alleaume (1927-2011) - Cube ludique Composé de 3 pièces de bronze, l’une monogrammée, numérotée E.A. II/IV Cette sculpture reprend le motif de la fontaine de la place de la Mandallaz faite pour la ville d’Annecy en 1991. H. 4 cm L. 4 cm P. 4 cm Inscrite dans les «villes nouvelles» (le Papasquare d’Évry), la politique du «1% artistique» (de nombreux équipements publics revêtent ses fresques, tapisseries...), souvent monumentale mais sans autre prétention que l’accès à l’art pour tous, l’œuvre d’Yvette Vincent-Alleaume a tout pour être boudée des acteurs du marché de l’art… Pourtant lorsque l’on y réfléchit, n’est-elle pas le fruit d’une réflexion obsédant les artistes depuis la fin du XIXe siècle ? L’Art dans tout, l’Art pour tous. L’art d’Yvette Vincent-Alleaume est visible dans les rues, accessible à toutes et tous : dans le quartier des Amandiers à Paris, les Julliotes de Maison-Alfort, le forum sculpté d’Orléans … elle utilise les matériaux de son époque : la brique, la mosaïque, la céramique, l’ardoise pour apporter la fantaisie, la couleur à celle qui regarde autour d’elle durant sa pause sandwich dans le patio de l’université de Pau, à celui qui lève la tête et sourit lorsqu’il traverse la place de la Mandallaz d’Annecy… Et cet art, avec qui beaucoup sont fâchés, reflète toute une époque où le «vivre-ensemble» n’avait pas la consonance naïve qu’on lui prête aujourd’hui, où l’utopie était permise. Cette utopie vous est accessible, car Yvette Vincent-Alleaume s’est aussi fait sculpteure (Cube ludique, La Dame aux oiseaux, L’Homme au ballon…); cartonnière de génie : d’abord dans la lignée de Lurçat et Picart le Doux puis innovant à l’image d’une Sheila Hicks figurative (Déchirure), avec des tapisseries en fort relief aux couleurs éclatantes, tissées aux ateliers d’Angers et rebaptisés «tapisseries sculptées»; et même créatrice de bijoux, reprenant les motifs utilisés pour ses architectures (pendentif Main, Labyrinthe…). Devant la négligence souvent observée face à ses installations publiques, l’enjeu est bien de préserver l’œuvre d’une artiste essentielle.

Estim. 400 - 600 EUR

Lot 157 - Yvette Vincent-Alleaume (1927-2011) - Atelier d’Angers - Déchirure Tapisserie en laine, ficelle et sisal signée en bas à droite, contresignée, titrée et datée sur le bolduc au dos 133 x 130 cm Inscrite dans les «villes nouvelles» (le Papasquare d’Évry), la politique du «1% artistique» (de nombreux équipements publics revêtent ses fresques, tapisseries...), souvent monumentale mais sans autre prétention que l’accès à l’art pour tous, l’œuvre d’Yvette Vincent-Alleaume a tout pour être boudée des acteurs du marché de l’art… Pourtant lorsque l’on y réfléchit, n’est-elle pas le fruit d’une réflexion obsédant les artistes depuis la fin du XIXe siècle ? L’Art dans tout, l’Art pour tous. L’art d’Yvette Vincent-Alleaume est visible dans les rues, accessible à toutes et tous : dans le quartier des Amandiers à Paris, les Julliotes de Maison-Alfort, le forum sculpté d’Orléans … elle utilise les matériaux de son époque : la brique, la mosaïque, la céramique, l’ardoise pour apporter la fantaisie, la couleur à celle qui regarde autour d’elle durant sa pause sandwich dans le patio de l’université de Pau, à celui qui lève la tête et sourit lorsqu’il traverse la place de la Mandallaz d’Annecy… Et cet art, avec qui beaucoup sont fâchés, reflète toute une époque où le «vivre-ensemble» n’avait pas la consonance naïve qu’on lui prête aujourd’hui, où l’utopie était permise. Cette utopie vous est accessible, car Yvette Vincent-Alleaume s’est aussi fait sculpteure (Cube ludique, La Dame aux oiseaux, L’Homme au ballon…); cartonnière de génie : d’abord dans la lignée de Lurçat et Picart le Doux puis innovant à l’image d’une Sheila Hicks figurative (Déchirure), avec des tapisseries en fort relief aux couleurs éclatantes, tissées aux ateliers d’Angers et rebaptisés «tapisseries sculptées»; et même créatrice de bijoux, reprenant les motifs utilisés pour ses architectures (pendentif Main, Labyrinthe…). Devant la négligence souvent observée face à ses installations publiques, l’enjeu est bien de préserver l’œuvre d’une artiste essentielle.

Estim. 3 000 - 5 000 EUR

Lot 158 - Yvette Vincent-Alleaume (1927-2011) - La Dame aux Oiseaux 2005 Structure en bois lamellé collé orné de quatre éléments en bronze à patine mordorée, la tête monogrammée, datée et numérotée 1/1 sur la nuque Pièce unique H. 133 cm L. 90 cm P. 70 cm Inscrite dans les «villes nouvelles» (le Papasquare d’Évry), la politique du «1% artistique» (de nombreux équipements publics revêtent ses fresques, tapisseries...), souvent monumentale mais sans autre prétention que l’accès à l’art pour tous, l’œuvre d’Yvette Vincent-Alleaume a tout pour être boudée des acteurs du marché de l’art… Pourtant lorsque l’on y réfléchit, n’est-elle pas le fruit d’une réflexion obsédant les artistes depuis la fin du XIXe siècle ? L’Art dans tout, l’Art pour tous. L’art d’Yvette Vincent-Alleaume est visible dans les rues, accessible à toutes et tous : dans le quartier des Amandiers à Paris, les Julliotes de Maison-Alfort, le forum sculpté d’Orléans … elle utilise les matériaux de son époque : la brique, la mosaïque, la céramique, l’ardoise pour apporter la fantaisie, la couleur à celle qui regarde autour d’elle durant sa pause sandwich dans le patio de l’université de Pau, à celui qui lève la tête et sourit lorsqu’il traverse la place de la Mandallaz d’Annecy… Et cet art, avec qui beaucoup sont fâchés, reflète toute une époque où le «vivre-ensemble» n’avait pas la consonance naïve qu’on lui prête aujourd’hui, où l’utopie était permise. Cette utopie vous est accessible, car Yvette Vincent-Alleaume s’est aussi fait sculpteure (Cube ludique, La Dame aux oiseaux, L’Homme au ballon…); cartonnière de génie : d’abord dans la lignée de Lurçat et Picart le Doux puis innovant à l’image d’une Sheila Hicks figurative (Déchirure), avec des tapisseries en fort relief aux couleurs éclatantes, tissées aux ateliers d’Angers et rebaptisés «tapisseries sculptées»; et même créatrice de bijoux, reprenant les motifs utilisés pour ses architectures (pendentif Main, Labyrinthe…). Devant la négligence souvent observée face à ses installations publiques, l’enjeu est bien de préserver l’œuvre d’une artiste essentielle.

Estim. 6 000 - 8 000 EUR

Lot 159 - Denyse Denisselle (1920-2019) - L’Animalerie Diorama miniatures 12 H. 35 cm L. 50 cm P. 36,5 cm Rapport de condition : Électricité non testée Ne s’ouvre pas “Chaque enfant est un artiste. Le problème est de rester artiste quand on grandit.” (Pablo Picasso) À l’âge de 60 ans, dans les années 1980, Denyse Denisselle se découvrit une passion dévorante pour les miniatures. Elle passait parfois des nuits blanches, absorbée par la minutie de ses créations. Retrouvant son enfance, elle se plongeait avec délice dans la reproduction de boutiques et de scènes de vie ressuscitées dans des boîtes mesurant de 40 à 80 centimètres. “Je cherche à reproduire un monde que j’ai aimé. Et je me fais mon petit cinéma.” Dans cette quête de nostalgie, Denyse Denisselle transforma ses deux appartements parisiens en véritables musées, remplis de dioramas. Sa spécialité : les gâteaux miniatures. Elle utilisait du plâtre qu’elle laissait reposer dans sa cuisine comme une véritable pâte à tarte. “J’ai déjà surpris des enfants en train de les lécher”, disait-elle, amusée par le réalisme de ses créations. La plupart de ses dioramas sont même équipés de branchements électriques pour les animer. En recréant des scènes du passé avec une telle précision, Denyse Denisselle offre une fenêtre sur un monde révolu. Ses miniatures sont plus que des objets ; elles sont des récits vivants et surtout des témoignages de sa passion et de son talent. L’art de la miniature, en capturant l’essence de sujets complexes dans des formats réduits, a une longue histoire. En Chine, par exemple, la sculpture miniature Hao Mang est pratiquée depuis 3 000 ans. Cet art singulier, à l’instar des œuvres de Denyse Denisselle, puise dans l’imagination et le rêve, offrant au spectateur une perspective unique et poétique, comme Alice plongée au pays des merveilles. Aujourd’hui, l’art miniature occupe une place importante dans la culture populaire, soutenu par des expositions et des sociétés telles que la Fédération mondiale des miniaturistes et la Royal Miniature Society. Des galeries comme la Seaside Art Gallery et la Snowgoose Gallery organisent des expositions annuelles. Les dioramas, dispositifs de présentation et de mise en scène nés au 19e siècle, illustrent également l’évolution de l’art miniature. Initialement de grandes peintures animées par des jeux de lumière, ils ont évolué en scènes tridimensionnelles détaillées, souvent utilisées à des fins éducatives et artistiques. Avec l’essor des réseaux sociaux, l’art miniature a trouvé une nouvelle vitalité. Le hashtag #MiniatureArt rassemble des artistes et passionnés du monde entier, transformant les plateformes en galeries virtuelles. Des expositions comme “Small is beautiful” mettent en lumière l’émerveillement que suscitent ces créations d’artistes aujourd’hui renommés, tels que Christopher Boffoli, Pablo Delgado, Ronan-Jim Sevellec, Julia Cissel, Slinkachu, Isaac Cordal, Joshua Smith, Petros Chrisostomou, Gaspard Mitz ou encore Lorraine Loots, combinant humour et précision technique. (MLD)

Estim. 1 000 - 1 500 EUR

Lot 160 - Denyse Denisselle (1920-2019) - L’Apothicaire / La Pharmacie Diorama miniatures Technique mixte H. 34,5 cm L. 60 cm P. 26 cm Rapport de condition : Électricité non testée S’ouvre “Chaque enfant est un artiste. Le problème est de rester artiste quand on grandit.” (Pablo Picasso) À l’âge de 60 ans, dans les années 1980, Denyse Denisselle se découvrit une passion dévorante pour les miniatures. Elle passait parfois des nuits blanches, absorbée par la minutie de ses créations. Retrouvant son enfance, elle se plongeait avec délice dans la reproduction de boutiques et de scènes de vie ressuscitées dans des boîtes mesurant de 40 à 80 centimètres. “Je cherche à reproduire un monde que j’ai aimé. Et je me fais mon petit cinéma.” Dans cette quête de nostalgie, Denyse Denisselle transforma ses deux appartements parisiens en véritables musées, remplis de dioramas. Sa spécialité : les gâteaux miniatures. Elle utilisait du plâtre qu’elle laissait reposer dans sa cuisine comme une véritable pâte à tarte. “J’ai déjà surpris des enfants en train de les lécher”, disait-elle, amusée par le réalisme de ses créations. La plupart de ses dioramas sont même équipés de branchements électriques pour les animer. En recréant des scènes du passé avec une telle précision, Denyse Denisselle offre une fenêtre sur un monde révolu. Ses miniatures sont plus que des objets ; elles sont des récits vivants et surtout des témoignages de sa passion et de son talent. L’art de la miniature, en capturant l’essence de sujets complexes dans des formats réduits, a une longue histoire. En Chine, par exemple, la sculpture miniature Hao Mang est pratiquée depuis 3 000 ans. Cet art singulier, à l’instar des œuvres de Denyse Denisselle, puise dans l’imagination et le rêve, offrant au spectateur une perspective unique et poétique, comme Alice plongée au pays des merveilles. Aujourd’hui, l’art miniature occupe une place importante dans la culture populaire, soutenu par des expositions et des sociétés telles que la Fédération mondiale des miniaturistes et la Royal Miniature Society. Des galeries comme la Seaside Art Gallery et la Snowgoose Gallery organisent des expositions annuelles. Les dioramas, dispositifs de présentation et de mise en scène nés au XIXe siècle, illustrent également l’évolution de l’art miniature. Initialement de grandes peintures animées par des jeux de lumière, ils ont évolué en scènes tridimensionnelles détaillées, souvent utilisées à des fins éducatives et artistiques. Avec l’essor des réseaux sociaux, l’art miniature a trouvé une nouvelle vitalité. Le hashtag #MiniatureArt rassemble des artistes et passionnés du monde entier, transformant les plateformes en galeries virtuelles. Des expositions comme “Small is beautiful” mettent en lumière l’émerveillement que suscitent ces créations d’artistes aujourd’hui renommés, tels que Christopher Boffoli, Pablo Delgado, Ronan-Jim Sevellec, Julia Cissel, Slinkachu, Isaac Cordal, Joshua Smith, Petros Chrisostomou, Gaspard Mitz ou encore Lorraine Loots, combinant humour et précision technique. (MLD)

Estim. 1 000 - 1 500 EUR

Lot 161 - Denyse Denisselle (1920-2019) - À la botte d’or Diorama miniatures Technique mixte H. 31 cm L. 49,7 cm P. 23,3 cm Rapport de condition : Électricité non testée S’ouvre + porte Vitre gauche de la vitrine mal fixée Porte à réparer Barrette latérale supérieure droite mal fixée “Chaque enfant est un artiste. Le problème est de rester artiste quand on grandit.” (Pablo Picasso) À l’âge de 60 ans, dans les années 1980, Denyse Denisselle se découvrit une passion dévorante pour les miniatures. Elle passait parfois des nuits blanches, absorbée par la minutie de ses créations. Retrouvant son enfance, elle se plongeait avec délice dans la reproduction de boutiques et de scènes de vie ressuscitées dans des boîtes mesurant de 40 à 80 centimètres. “Je cherche à reproduire un monde que j’ai aimé. Et je me fais mon petit cinéma.” Dans cette quête de nostalgie, Denyse Denisselle transforma ses deux appartements parisiens en véritables musées, remplis de dioramas. Sa spécialité : les gâteaux miniatures. Elle utilisait du plâtre qu’elle laissait reposer dans sa cuisine comme une véritable pâte à tarte. “J’ai déjà surpris des enfants en train de les lécher”, disait-elle, amusée par le réalisme de ses créations. La plupart de ses dioramas sont même équipés de branchements électriques pour les animer. En recréant des scènes du passé avec une telle précision, Denyse Denisselle offre une fenêtre sur un monde révolu. Ses miniatures sont plus que des objets ; elles sont des récits vivants et surtout des témoignages de sa passion et de son talent. L’art de la miniature, en capturant l’essence de sujets complexes dans des formats réduits, a une longue histoire. En Chine, par exemple, la sculpture miniature Hao Mang est pratiquée depuis 3 000 ans. Cet art singulier, à l’instar des œuvres de Denyse Denisselle, puise dans l’imagination et le rêve, offrant au spectateur une perspective unique et poétique, comme Alice plongée au pays des merveilles. Aujourd’hui, l’art miniature occupe une place importante dans la culture populaire, soutenu par des expositions et des sociétés telles que la Fédération mondiale des miniaturistes et la Royal Miniature Society. Des galeries comme la Seaside Art Gallery et la Snowgoose Gallery organisent des expositions annuelles. Les dioramas, dispositifs de présentation et de mise en scène nés au 19e siècle, illustrent également l’évolution de l’art miniature. Initialement de grandes peintures animées par des jeux de lumière, ils ont évolué en scènes tridimensionnelles détaillées, souvent utilisées à des fins éducatives et artistiques. Avec l’essor des réseaux sociaux, l’art miniature a trouvé une nouvelle vitalité. Le hashtag #MiniatureArt rassemble des artistes et passionnés du monde entier, transformant les plateformes en galeries virtuelles. Des expositions comme “Small is beautiful” mettent en lumière l’émerveillement que suscitent ces créations d’artistes aujourd’hui renommés, tels que Christopher Boffoli, Pablo Delgado, Ronan-Jim Sevellec, Julia Cissel, Slinkachu, Isaac Cordal, Joshua Smith, Petros Chrisostomou, Gaspard Mitz ou encore Lorraine Loots, combinant humour et précision technique. (MLD)

Estim. 1 000 - 1 500 EUR

Lot 162 - Denyse Denisselle (1920-2019) - Le magasin de fleurs / Fleuriste Diorama miniatures Technique mixte H. 35 cm L. 60 cm P. 34,5 cm Rapport de condition : Électricité non testée Ne s’ouvre pas “Chaque enfant est un artiste. Le problème est de rester artiste quand on grandit.” (Pablo Picasso) À l’âge de 60 ans, dans les années 1980, Denyse Denisselle se découvrit une passion dévorante pour les miniatures. Elle passait parfois des nuits blanches, absorbée par la minutie de ses créations. Retrouvant son enfance, elle se plongeait avec délice dans la reproduction de boutiques et de scènes de vie ressuscitées dans des boîtes mesurant de 40 à 80 centimètres. “Je cherche à reproduire un monde que j’ai aimé. Et je me fais mon petit cinéma.” Dans cette quête de nostalgie, Denyse Denisselle transforma ses deux appartements parisiens en véritables musées, remplis de dioramas. Sa spécialité : les gâteaux miniatures. Elle utilisait du plâtre qu’elle laissait reposer dans sa cuisine comme une véritable pâte à tarte. “J’ai déjà surpris des enfants en train de les lécher”, disait-elle, amusée par le réalisme de ses créations. La plupart de ses dioramas sont même équipés de branchements électriques pour les animer. En recréant des scènes du passé avec une telle précision, Denyse Denisselle offre une fenêtre sur un monde révolu. Ses miniatures sont plus que des objets ; elles sont des récits vivants et surtout des témoignages de sa passion et de son talent. L’art de la miniature, en capturant l’essence de sujets complexes dans des formats réduits, a une longue histoire. En Chine, par exemple, la sculpture miniature Hao Mang est pratiquée depuis 3 000 ans. Cet art singulier, à l’instar des œuvres de Denyse Denisselle, puise dans l’imagination et le rêve, offrant au spectateur une perspective unique et poétique, comme Alice plongée au pays des merveilles. Aujourd’hui, l’art miniature occupe une place importante dans la culture populaire, soutenu par des expositions et des sociétés telles que la Fédération mondiale des miniaturistes et la Royal Miniature Society. Des galeries comme la Seaside Art Gallery et la Snowgoose Gallery organisent des expositions annuelles. Les dioramas, dispositifs de présentation et de mise en scène nés au 19e siècle, illustrent également l’évolution de l’art miniature. Initialement de grandes peintures animées par des jeux de lumière, ils ont évolué en scènes tridimensionnelles détaillées, souvent utilisées à des fins éducatives et artistiques. Avec l’essor des réseaux sociaux, l’art miniature a trouvé une nouvelle vitalité. Le hashtag #MiniatureArt rassemble des artistes et passionnés du monde entier, transformant les plateformes en galeries virtuelles. Des expositions comme “Small is beautiful” mettent en lumière l’émerveillement que suscitent ces créations d’artistes aujourd’hui renommés, tels que Christopher Boffoli, Pablo Delgado, Ronan-Jim Sevellec, Julia Cissel, Slinkachu, Isaac Cordal, Joshua Smith, Petros Chrisostomou, Gaspard Mitz ou encore Lorraine Loots, combinant humour et précision technique. (MLD)

Estim. 1 000 - 1 500 EUR

Lot 163 - Denyse Denisselle (1920-2019) - La Quincaillerie Diorama miniatures Technique mixte H. 45,5 cm L. 60 cm P. 41,5 cm Rapport de condition : Électricité non testée S’ouvre + porte “Chaque enfant est un artiste. Le problème est de rester artiste quand on grandit.” (Pablo Picasso) À l’âge de 60 ans, dans les années 1980, Denyse Denisselle se découvrit une passion dévorante pour les miniatures. Elle passait parfois des nuits blanches, absorbée par la minutie de ses créations. Retrouvant son enfance, elle se plongeait avec délice dans la reproduction de boutiques et de scènes de vie ressuscitées dans des boîtes mesurant de 40 à 80 centimètres. “Je cherche à reproduire un monde que j’ai aimé. Et je me fais mon petit cinéma.” Dans cette quête de nostalgie, Denyse Denisselle transforma ses deux appartements parisiens en véritables musées, remplis de dioramas. Sa spécialité : les gâteaux miniatures. Elle utilisait du plâtre qu’elle laissait reposer dans sa cuisine comme une véritable pâte à tarte. “J’ai déjà surpris des enfants en train de les lécher”, disait-elle, amusée par le réalisme de ses créations. La plupart de ses dioramas sont même équipés de branchements électriques pour les animer. En recréant des scènes du passé avec une telle précision, Denyse Denisselle offre une fenêtre sur un monde révolu. Ses miniatures sont plus que des objets ; elles sont des récits vivants et surtout des témoignages de sa passion et de son talent. L’art de la miniature, en capturant l’essence de sujets complexes dans des formats réduits, a une longue histoire. En Chine, par exemple, la sculpture miniature Hao Mang est pratiquée depuis 3 000 ans. Cet art singulier, à l’instar des œuvres de Denyse Denisselle, puise dans l’imagination et le rêve, offrant au spectateur une perspective unique et poétique, comme Alice plongée au pays des merveilles. Aujourd’hui, l’art miniature occupe une place importante dans la culture populaire, soutenu par des expositions et des sociétés telles que la Fédération mondiale des miniaturistes et la Royal Miniature Society. Des galeries comme la Seaside Art Gallery et la Snowgoose Gallery organisent des expositions annuelles. Les dioramas, dispositifs de présentation et de mise en scène nés au 19e siècle, illustrent également l’évolution de l’art miniature. Initialement de grandes peintures animées par des jeux de lumière, ils ont évolué en scènes tridimensionnelles détaillées, souvent utilisées à des fins éducatives et artistiques. Avec l’essor des réseaux sociaux, l’art miniature a trouvé une nouvelle vitalité. Le hashtag #MiniatureArt rassemble des artistes et passionnés du monde entier, transformant les plateformes en galeries virtuelles. Des expositions comme “Small is beautiful” mettent en lumière l’émerveillement que suscitent ces créations d’artistes aujourd’hui renommés, tels que Christopher Boffoli, Pablo Delgado, Ronan-Jim Sevellec, Julia Cissel, Slinkachu, Isaac Cordal, Joshua Smith, Petros Chrisostomou, Gaspard Mitz ou encore Lorraine Loots, combinant humour et précision technique. (MLD)

Estim. 1 000 - 1 500 EUR

Lot 164 - Denyse Denisselle (1920-2019) - La Boulangerie Diorama miniatures Technique mixte H. 29,5 cm L. 70 cm P. 28,5 cm Rapport de condition : Électricité non testée S’ouvre + porte 1 chien cassé-recollé “Chaque enfant est un artiste. Le problème est de rester artiste quand on grandit.” (Pablo Picasso) À l’âge de 60 ans, dans les années 1980, Denyse Denisselle se découvrit une passion dévorante pour les miniatures. Elle passait parfois des nuits blanches, absorbée par la minutie de ses créations. Retrouvant son enfance, elle se plongeait avec délice dans la reproduction de boutiques et de scènes de vie ressuscitées dans des boîtes mesurant de 40 à 80 centimètres. “Je cherche à reproduire un monde que j’ai aimé. Et je me fais mon petit cinéma.” Dans cette quête de nostalgie, Denyse Denisselle transforma ses deux appartements parisiens en véritables musées, remplis de dioramas. Sa spécialité : les gâteaux miniatures. Elle utilisait du plâtre qu’elle laissait reposer dans sa cuisine comme une véritable pâte à tarte. “J’ai déjà surpris des enfants en train de les lécher”, disait-elle, amusée par le réalisme de ses créations. La plupart de ses dioramas sont même équipés de branchements électriques pour les animer. En recréant des scènes du passé avec une telle précision, Denyse Denisselle offre une fenêtre sur un monde révolu. Ses miniatures sont plus que des objets ; elles sont des récits vivants et surtout des témoignages de sa passion et de son talent. L’art de la miniature, en capturant l’essence de sujets complexes dans des formats réduits, a une longue histoire. En Chine, par exemple, la sculpture miniature Hao Mang est pratiquée depuis 3 000 ans. Cet art singulier, à l’instar des œuvres de Denyse Denisselle, puise dans l’imagination et le rêve, offrant au spectateur une perspective unique et poétique, comme Alice plongée au pays des merveilles. Aujourd’hui, l’art miniature occupe une place importante dans la culture populaire, soutenu par des expositions et des sociétés telles que la Fédération mondiale des miniaturistes et la Royal Miniature Society. Des galeries comme la Seaside Art Gallery et la Snowgoose Gallery organisent des expositions annuelles. Les dioramas, dispositifs de présentation et de mise en scène nés au 19e siècle, illustrent également l’évolution de l’art miniature. Initialement de grandes peintures animées par des jeux de lumière, ils ont évolué en scènes tridimensionnelles détaillées, souvent utilisées à des fins éducatives et artistiques. Avec l’essor des réseaux sociaux, l’art miniature a trouvé une nouvelle vitalité. Le hashtag #MiniatureArt rassemble des artistes et passionnés du monde entier, transformant les plateformes en galeries virtuelles. Des expositions comme “Small is beautiful” mettent en lumière l’émerveillement que suscitent ces créations d’artistes aujourd’hui renommés, tels que Christopher Boffoli, Pablo Delgado, Ronan-Jim Sevellec, Julia Cissel, Slinkachu, Isaac Cordal, Joshua Smith, Petros Chrisostomou, Gaspard Mitz ou encore Lorraine Loots, combinant humour et précision technique. (MLD)

Estim. 1 000 - 1 500 EUR

Lot 178 - Michel Potage (1949-2020) - Coupe de fruits 1999 Huile sur toile agrafée sur panneau monogrammé, daté et dédicacé au dos 18 x 29 cm «Les allées et venues entre le salon et l’atelier se font de plus en plus nombreuses, vaines Je ne tiens. Pas en place Puis ça se fait plus rare. On s’installe dans le regard Quelques journées où ça semble couler de source Puis tout foire. Je me répète: lâche prise, mais rien n’y fait. J’essaierai tout jusqu’au dégoût de soi.» Michel Potage (in Michel Potage Greenyard Pieces, édition Henry Bussière Art’s, Paris, 1996) Dans un article daté du 17 mai 2015 publié dans Télérama, Olivier Cena s’interroge : “Qu'est devenu Michel Potage ? L'œuvre de ce peintre français, aujourd'hui âgé de 65 ans, a disparu des cimaises il y a une dizaine d'années.” L’artiste nous a quittés en 2020 et l’actualité ne l’a pas encore rattrapé. Romantique et figuratif dès la fin des années 70, admiratif de la peinture de Francis Bacon, Michel Potage est anachronique : quand Warhol nous vend le quart d’heure de célébrité, lui clame chez Thierry Ardisson “j’essaie d’être personne, I am nobody”. Cela explique que son œuvre ne ressemble à aucun autre. Michel Potage a la peinture chevillée au corps : il peint dans la solitude du lieu sacré qu’est son atelier, après avoir longtemps attendu l’inspiration… et, lorsqu’elle monte, il devient frénétique, acharné, virtuose. Il peint le sujet jusqu’à l’épuiser, d’où un travail sériel : les Aborigènes, les correspondances entre Van Gogh et son frère Théo, les Tziganes, la série mythique des Arbres… Potage est exigeant avec lui-même, voire intransigeant, dans un poème rédigé à l’occasion de son exposition à la galerie Guigon en novembre 1997, il écrit : «Les yeux m’en tombent Tous les jours je veux peindre Le tableau qui manque À ma conception de la peinture Dans l’instant même.» Lorsqu’il s’entretenait avec Thierry Ardisson dans Lunettes noires pour Nuits blanches le 28 octobre 1989, Michel Potage déclarait "je peins pour moi-même, et pour quelques amis…». Tenons le pari qu’au fil du temps, ses amis seront de plus en plus nombreux.

Estim. 600 - 800 EUR

Lot 179 - Michel Potage (1949-2020) - Nature morte à l’atelier Huile, aquarelle et fusain sur papier monogrammé et daté en bas à gauche 42,5 x 75 cm «Les allées et venues entre le salon et l’atelier se font de plus en plus nombreuses, vaines Je ne tiens. Pas en place Puis ça se fait plus rare. On s’installe dans le regard Quelques journées où ça semble couler de source Puis tout foire. Je me répète: lâche prise, mais rien n’y fait. J’essaierai tout jusqu’au dégoût de soi.» Michel Potage (in Michel Potage Greenyard Pieces, édition Henry Bussière Art’s, Paris, 1996) Dans un article daté du 17 mai 2015 publié dans Télérama, Olivier Cena s’interroge : “Qu'est devenu Michel Potage ? L'œuvre de ce peintre français, aujourd'hui âgé de 65 ans, a disparu des cimaises il y a une dizaine d'années.” L’artiste nous a quittés en 2020 et l’actualité ne l’a pas encore rattrapé. Romantique et figuratif dès la fin des années 70, admiratif de la peinture de Francis Bacon, Michel Potage est anachronique : quand Warhol nous vend le quart d’heure de célébrité, lui clame chez Thierry Ardisson “j’essaie d’être personne, I am nobody”. Cela explique que son œuvre ne ressemble à aucun autre. Michel Potage a la peinture chevillée au corps : il peint dans la solitude du lieu sacré qu’est son atelier, après avoir longtemps attendu l’inspiration… et, lorsqu’elle monte, il devient frénétique, acharné, virtuose. Il peint le sujet jusqu’à l’épuiser, d’où un travail sériel : les Aborigènes, les correspondances entre Van Gogh et son frère Théo, les Tziganes, la série mythique des Arbres… Potage est exigeant avec lui-même, voire intransigeant, dans un poème rédigé à l’occasion de son exposition à la galerie Guigon en novembre 1997, il écrit : «Les yeux m’en tombent Tous les jours je veux peindre Le tableau qui manque À ma conception de la peinture Dans l’instant même.» Lorsqu’il s’entretenait avec Thierry Ardisson dans Lunettes noires pour Nuits blanches le 28 octobre 1989, Michel Potage déclarait "je peins pour moi-même, et pour quelques amis…». Tenons le pari qu’au fil du temps, ses amis seront de plus en plus nombreux.

Estim. 400 - 600 EUR

Lot 180 - Michel Potage (1949-2020) - Nature morte à l’atelier 2010 Huile, aquarelle et fusain sur papier monogrammé et daté en bas au centre 52,5 x 75 cm «Les allées et venues entre le salon et l’atelier se font de plus en plus nombreuses, vaines Je ne tiens. Pas en place Puis ça se fait plus rare. On s’installe dans le regard Quelques journées où ça semble couler de source Puis tout foire. Je me répète: lâche prise, mais rien n’y fait. J’essaierai tout jusqu’au dégoût de soi.» Michel Potage (in Michel Potage Greenyard Pieces, édition Henry Bussière Art’s, Paris, 1996) Dans un article daté du 17 mai 2015 publié dans Télérama, Olivier Cena s’interroge : “Qu'est devenu Michel Potage ? L'œuvre de ce peintre français, aujourd'hui âgé de 65 ans, a disparu des cimaises il y a une dizaine d'années.” L’artiste nous a quittés en 2020 et l’actualité ne l’a pas encore rattrapé. Romantique et figuratif dès la fin des années 70, admiratif de la peinture de Francis Bacon, Michel Potage est anachronique : quand Warhol nous vend le quart d’heure de célébrité, lui clame chez Thierry Ardisson “j’essaie d’être personne, I am nobody”. Cela explique que son œuvre ne ressemble à aucun autre. Michel Potage a la peinture chevillée au corps : il peint dans la solitude du lieu sacré qu’est son atelier, après avoir longtemps attendu l’inspiration… et, lorsqu’elle monte, il devient frénétique, acharné, virtuose. Il peint le sujet jusqu’à l’épuiser, d’où un travail sériel : les Aborigènes, les correspondances entre Van Gogh et son frère Théo, les Tziganes, la série mythique des Arbres… Potage est exigeant avec lui-même, voire intransigeant, dans un poème rédigé à l’occasion de son exposition à la galerie Guigon en novembre 1997, il écrit : «Les yeux m’en tombent Tous les jours je veux peindre Le tableau qui manque À ma conception de la peinture Dans l’instant même.» Lorsqu’il s’entretenait avec Thierry Ardisson dans Lunettes noires pour Nuits blanches le 28 octobre 1989, Michel Potage déclarait "je peins pour moi-même, et pour quelques amis…». Tenons le pari qu’au fil du temps, ses amis seront de plus en plus nombreux.

Estim. 400 - 600 EUR

Lot 181 - Jacques Joos (1945-2021) - L’Appel 2012 Technique mixte sur toile signée, titrée et datée au dos 116 x 89 cm Rapport de condition : Encadrée Jacques Joos est un peintre français dont les œuvres ont marqué le paysage contemporain par leur profondeur et leur expressivité. Il réalise ses premiers portraits en 1965, mettant en lumière l’intériorité et l’intimité de chaque sujet qu’il immortalise. Son travail révèle sa profonde compréhension de l’âme humaine. En 1976, Joos commence à s’intéresser davantage au drapé. Le voile, initialement ébauché dans un coin de ses natures mortes, devient progressivement le centre de ses compositions. Souvent posé négligemment sur une structure, le drapé commence à occuper la plus grande partie de l’espace de ses toiles. L’artiste maîtrise l’art de donner du volume à la surface plane en jouant avec les plis, les effets d’ombre et de lumière et les transparences. Au début des années 1980, alors qu’il vient de retrouver sa ville natale, Toulouse, il participe à la création d’un atelier de restauration de fresques qui deviendra le plus important du sud de la France : cathédrale de Cahors, chapelle de l’Impératrice Eugénie à Biarritz, église Saint-Pierre de Moissac... Dans les années 80 et 90, il se consacre pleinement à cet atelier mais continue d’alimenter sa créativité par la fresque, comme Fabio Rieti, il peint les murs des villes (Toulouse, Paris) de trompe-l’œil qui ravivent le quotidien des passants. À partir de 2004, Joos introduit la technique des coulées dans ses œuvres, explorant des thématiques de lumière et d’espace. Ses dernières créations, regroupées sous la thématique”Nuits tentaculaires” et exposées en 2011 à la Galerie Art Sud, montrent une approche plus expressionniste et introspective. Ces peintures, plus sombres et intérieures, souvent inspirés de chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art, dépeignent la profondeur de la condition humaine. (MLD)

Estim. 800 - 1 200 EUR

Lot 182 - Jacques Joos (1945-2021) - Souvenir du Louvre 2014 Technique mixte sur toile signée, titrée et datée au dos 100 x 81 cm Rapport de condition : Encadrée Jacques Joos est un peintre français dont les œuvres ont marqué le paysage contemporain par leur profondeur et leur expressivité. Il réalise ses premiers portraits en 1965, mettant en lumière l’intériorité et l’intimité de chaque sujet qu’il immortalise. Son travail révèle sa profonde compréhension de l’âme humaine. En 1976, Joos commence à s’intéresser davantage au drapé. Le voile, initialement ébauché dans un coin de ses natures mortes, devient progressivement le centre de ses compositions. Souvent posé négligemment sur une structure, le drapé commence à occuper la plus grande partie de l’espace de ses toiles. L’artiste maîtrise l’art de donner du volume à la surface plane en jouant avec les plis, les effets d’ombre et de lumière et les transparences. Au début des années 1980, alors qu’il vient de retrouver sa ville natale, Toulouse, il participe à la création d’un atelier de restauration de fresques qui deviendra le plus important du sud de la France : cathédrale de Cahors, chapelle de l’Impératrice Eugénie à Biarritz, église Saint-Pierre de Moissac... Dans les années 80 et 90, il se consacre pleinement à cet atelier mais continue d’alimenter sa créativité par la fresque, comme Fabio Rieti, il peint les murs des villes (Toulouse, Paris) de trompe-l’œil qui ravivent le quotidien des passants. À partir de 2004, Joos introduit la technique des coulées dans ses œuvres, explorant des thématiques de lumière et d’espace. Ses dernières créations, regroupées sous la thématique”Nuits tentaculaires” et exposées en 2011 à la Galerie Art Sud, montrent une approche plus expressionniste et introspective. Ces peintures, plus sombres et intérieures, souvent inspirés de chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art, dépeignent la profondeur de la condition humaine. (MLD) Ici l’on reconnait l’un des personnages central du tableau d’Eugène Delacroix conservé au Louvre : La mort de Sardanapale, 1827.

Estim. 700 - 1 000 EUR