DROUOT
mardi 02 juil. à : 14:00 (CEST)

Russie Impériale

Coutau-Bégarie - +33145561220 - Email CVV

Salle 6 - Hôtel Drouot - 9, rue Drouot 75009 Paris, France
Exposition des lots
samedi 29 juin - 11:00/18:00, Salle 6 - Hôtel Drouot
lundi 01 juillet - 11:00/18:00, Salle 6 - Hôtel Drouot
mardi 02 juillet - 11:00/12:00, Salle 6 - Hôtel Drouot
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296 résultats

Lot 531 - REPINE Ilya Yefimovitch (1844-1930) - Autoportrait. Lavis et mine de plomb sur papier, signé au bas du document par l'artiste en lettres latines «Ila Repine 1878», collé sur un document portant une inscription manuscrite en caractères cyrilliques de la main de l'artiste: «Je certifie que cet autoportrait a bien été peint par moi, le 21 novembre 1878, à Helsinki, Ilya Repin» avec cachet en cire sous papier au bas du document, conservé sous verre dans un encadrement ancien en bois peint et frise de perles dorées. Bon état. À vue: dessin: H.: 16,5 cm - L.: 10 cm. Document: H.: 34 cm - L.: 12,5 cm. Cadre: H.: 48 cm - L.: 25 cm. Biographie: Avant de suivre une formation d'artiste peintre, Ilya Yefimovitch Repine étudie la topographie à l'École Militaire, toutefois deux ans plus tard il entre dans l'atelier du peintre d'icône I. Bounakoff dans sa ville natale de Tchougouëv. En 1863 il suit des cours avec Ivan Kramskoï et poursuit sa formation à l'Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg. De 1872 à 1876, il reçoit une bourse de l'Académie, pour faire un voyage d'études en Europe. À son retour il devient un membre actif de la Société des Peintres Ambulants (groupe de peintres réalistes), puis il enseigne à l'Institut Supérieur d'Art auprès de l'Académie des Arts de Saint-Pétersbourg, et à l'école Maria Tenicheva (1894-1907). Il est nommé à l›Académie impériale des beaux-arts. L'œuvre de Répine s'épanouit dans les années 1880. Il compose alors une galerie deportraitsde ses contemporains, travaille commepeintre d›histoireet descènes de genre.Il est indéniablement considéré aujourd'hui comme l'un des peintres majeurs de son époque. Provenance: ancienne collection privée jusqu'en 2000, puis mise en vente par Christie's à Londres le 27 novembre 2017 sous le n°28. Référence: voir un autre autoportrait de l'artiste d'une pose assez similaire à celui que nous présentons peint en 1887 dans l'ouvrage «The Russian Vision - The Art Of Ilya Repin», de David Jackson, aux éditions BAI, 2002, page 219. Cette même œuvre fut présentée en 2019 au Petit Palais à Paris lors de l'exposition consacrée à l'artiste sous le titre «Ilya Répine (1844-1930), peindre l'âme russe», page 167 du catalogue

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

Lot 532 - ROERICH Nicolas (1874-1947) - Terre slave. Aquarelle, rehauts de gouache et mine de plomb sur papier marouflé sur carton, signée en bas à droite des initiales de l'artiste, conservée sous verre dans un encadrement en bois peint en blanc. Légères traces d'humidité et craquelure, mais bon état général, usures du temps au cadre. À vue: H.: 18,5 cm - L.: 25,5 cm. Cadre: H.: 23,5 cm - L.: 31 cm. Biographie: Nicolas Roerich est un peintre symboliste russe. Il étudie de 1893 à 1898 à la faculté de droit de l'université de Saint-Pétersbourg, puis à la même époque à l'Académie des Arts de Saint-Pétersbourg notamment comme élève de Arkhip Kouïndji (1841-1910), l'un des peintres paysagistes les plus originaux de son temps avec ses jeux de matières et les effets de lumière de la lune et du soleil. Thème très présent dans l'œuvre de Roerich. En 1900, il travaille dans l'atelier de Fernand Cormon. Puis il devient l'année suivante le secrétaire de l'Association pour l'Encouragement des arts (OPKh), avant de devenir en 1906 le directeur de l'école de dessin de l'OPKh. Dès lors il entreprend de longs séjours dans les plus anciennes villes de Russie. Puis à son retour il expose ses œuvres dans de nombreux pays étrangers. Il est membre d'honneur du salon d'Automne à Paris et en 1910 à la refondation de l'association Miriskousstva (Monde de l'Art) il en devient président. De 1908 à 1914 il travaille sur des esquisses pour des spectacles de théâtre et les ballets russes pour Serge de Diaghilev à Paris et à Londres. Ses œuvres sont désormais régulièrement exposées et en 1920, il découvre New York, où il décide de s'installer pour plusieurs années. En 1928, après plusieurs expéditions en Asie (Tibet et Mongolie) il s'installe en Inde. Après la Révolution russe, il vit entre Paris et les États-Unis. Très engagé pour la Paix, il est nommé en 1929 pour le prix Nobel de la paix par l'Université de Paris. Son action pour la paix, amène les États-Unis à signer le Pact Roerich le 15 avril 1935. Provenance: ancienne collection de Louis L. Horch et Netti S. Horch (1897-1991), amis et mécènes de l'artiste, acquise en 1977, puis conservée par descendance avant d'être mise en vente chez Christie's le 28 mai 2012 à Londres sous le n°33. Référence: cette œuvre est illustrée dans l'ouvrage «Roerich» par A. M. Prande, publié à Riga en 1939, en page 38 vendu dans cette vente sus le numéro 627

Estim. 18 000 - 20 000 EUR

Lot 536 - IAKOUNTCHIKOVA Maria Vassiliévna (1870-1902) - Le Monastère de Nikitsky à Moscou. Aquarelle sur papier, non signée, conservée dans un encadrement moderne en bois naturel. Légères traces d'humidité, mais bon état général. À vue: H.: 47 cm - L.: 60,5 cm. Cadre: H.: 60,5 cm - L.: 74 cm. Provenance: ancienne collection de la famille de l'artiste, conservé par descendance, puis mis en vente chez Christie's le 23 novembre 2020 à Londres sous le n°3. Publication: - M. Kiselev, «Maria Lakunchikova», Moscou, 2005, illustré en p. 130, répertorié en p. 145 et identifié comme Monastère de Nikitsky à Moscou. - M. Kiselev, «Maria Lakunchikova», Moscou, 1979, répertorié en p. 173 et identifié comme Monastère de Nikitsky à Moscou. - Catalogue de l'exposition «Œuvres de Marie Weber-Iakounchikoff et de Vera Woulff», Genève, 1910, répertoriée en p. 2, sous le N°33 et titré « Église de couvent à Moscou» (étude sur carton) - Catalogue de l'exposition «L'Art russe», Paris, 1906, identifié en p. 137, sous le N°726 et titré «Le Couvent Nikitsky». - Catalogue d'exposition «Posmertnaia Vystavka Marii Vasil'evny lakunchikovoi» (exposition posthume de Maria Vasillievna Iakunchikova), Moscou, 1905, répertorié en p. 12, sous le n° 163 et titré «Monastère Nikitsky à Moscou». Exposition: - À Genève, Musée Rath, 1910, sous le N° 33. - À Moscou, exposition posthume de Maria Vasilievna Iakunchikova, du 13 février au 27 mars 1905, sous le N° 163. - À Paris, Salon d'Automne, 1906, sous le N°726

Estim. 6 000 - 8 000 EUR

Lot 544 - BOGOUSLASKAïA-POUGNY Xenia Léonidovna (1892-1973) - Couple d'amoureux en calèche. Composition cubo-futuriste, gouache sur papier signée en bas à droite en lettres latines à l'encre noire par l'artiste «X. Boguslavska», conservée sous verre dans un encadrement en bois sculpté et doré. Quelques rousseurs et pliures, mais bon état général. À vue: H.: 31 cm - L.: 25,5 cm. Cadre: H.: 46 cm - L.: 41 cm. Biographie: Xénia Leonidovna Bogouslavskaïa-Pougny est une artiste peintre de l'avant-garde russe, illustratrice et décoratrice de théâtre. Elle suit des cours de dessin de 1909 à 1910 à l'Académie Impériale des Arts de Saint-Pétersbourg, puis s'installe à Paris en 1912, où elle suit les cours de l'Académie de la Grande Chaumière et à l'académie Vassilieff. En 1913 elle rentre en Russie où elle épouse Jean Pougny, également artiste peintre. Dès lors leur appartement devient le lieu de rencontre de l'avant-garde littéraire et artistique de Saint-Pétersbourg. En 1915, Bogouslavskaïa participe à la création d'un groupe d'artistes avant-gardiste Supremus dirigé par Kasimir Malevitch et participe à sa première exposition futuriste à Moscou de novembre 1915 à janvier 1916.Après la Révolution russe, le couple s'installe à Berlin, avant de s'établir à Paris en 1923. À la même époque pour gagner de l'argent elle peint des tissus et dessine des patrons pour le célèbre couturier Paul Poiret. Elle continuera régulièrement à participer à des expositions en France, notamment lors du Salon des indépendants à Paris

Estim. 6 000 - 8 000 EUR

Lot 558 - BAKST Léon (1866-1924) - Projet de costume pour le ballet Shéhérazade. Aquarelle sur papier signée en bas à gauche en caractères latins et portant un cachet à l'encre: «Décembre 1915». Pliures et petits accidents. H.: 50 cm - L.: 36,5 cm. Biographie: Leon Bakst, né Léon Lev Samoïlovitch Rosenberg, il signe ses œuvres sous le pseudonyme de Léon Bakst, tiré du nom de sa grand-mère. Il est auditeur libre de l'académie des arts de Saint-Pétersbourg au cours de Pavel Tchistiakov et de K. Vetchina de 1883 à 1887. Entre 1893-1896 il étudie à Paris dans l'atelier de Jean-Léon Gérôme et à l'Académie Julian, une école privée fondée en 1866 par le peintre français Rodolphe Julian et avec le peintre finlandais, Albert Edelfelt. Puis voyage beaucoup, en Allemagne, en Belgique, en France, en Espagne, en Italie, et en 1897 en Afrique du Nord, en 1907, en Grèce. De 1906 à 1909 il enseigne la peinture à l'école Zvantseva à Saint-Pétersbourg. Et devient l'un des organisateurs et membres actifs de l'Association du Monde de l'Art entre 1898 et 1903. De 1891 à 1897 il participe aux expositions de la Société des aquarellistes russes, et entre 1903 et 1910 de l'Union des artistes russes, il est membre à vie du salon d'Automne. En 1914 il devient membre de l'académie et devient l'un des décorateurs principaux de Serge Diaghilev pour les saisons des ballets russes. Il réalise les mises en scène des théâtres Mariisky et Alexandrinski à Pétersbourg, à l'opéra, pour la troupe de Ida Rubinstein et pour d'autres théâtres d'Europe. À partir de 1909, il vit à paris

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

Lot 561 - DELAUNAY Sonia (1885-1979) - Étude de costumes pour le «Cœur à Gaz» de Tristan Tzara, planche 4. Aquarelle et mine de plomb sur carton, porte un monogramme en bas à gauche daté (19)23, avec annotations manuscrites en français, extrait d'un texte de Platonet dessin au revers. Cette œuvre est une étude préparatoire pour une gravure présentée en 1970 extraite d'une sélection de gouaches de l'artiste pour l'exposition intitulée «Sonia Delaunay - Quelques Peintures et Gouaches récentes» à l'occasion de la publication de l'album «Avec moi-même». Dans cette version publiée, la citation de Platon au revers de l'œuvre n'apparaît pas. Quelques rousseurs, mais bon état général. H.: 21,5 cm - L.: 30,5 cm. Biographie: Sonia Delaunay étudie avec Schmidt-Reutter en Allemagne en 1903. En 1905 elle arrive à Paris. Elle se marie en 1909 avec Wihelm Uhde, et divorce l'année d'après en 1910. Elle étudie à l'Académie de la Palette et rencontre Ozenfant et Dunoyer de Segonzac. En 1910 elle se marie avec Robert Delaunay. Elle rencontre en 1912 Gueorgi Yakoulov. Elle réalise ses premières «Compositions simultanées». En 1913, elle rencontre Blaise Cendrars avec qui elle illustre sa Prose du Transsibérien. Elle commence à exposer ses œuvres à la Galerie Der Sturm à Berlin. En 1914 elle expose Les Prismes électriques au salon des indépendants à Paris. De 1914 à 1920, elle vit au Portugal et en Espagne et en 1918, elle dessine ses premiers décors et costumes pour Serge Diaghilev, dont Cléopâtre. Elle retourne à Paris en 1920. Période durant laquelle elle crée de nombreux tissus aux motifs géométriques simples (carré, losange, bandes circulaires). Elle ouvre un atelier de couture avec Jacques Heim en 1924 et l'année suivante elle participe à l'exposition des Arts décoratifs à Paris. Elle s'occupe de design sur tissus. En 1929-1930, elle publie deux albums, Tissus et tapis et composition, couleurs, idée. Elle participe au groupe Abstraction-Création en 1932. Elle collabore avec Robert Delaunay de 1935 à 1937 à la création d'une peinture murale pour l'Exposition internationale, où elle reçoit la médaille d'or. En 1939 elle organise la première exposition de réalités nouvelles à la galerie charpentier avec Robert Delaunay et Van Doesburg. Historique: Pour la présentation théâtrale de l'une de ses œuvres les plus importantes, Tristan Tzara (1896-1963), demande à son amie Sonia Delaunay d'en exécuter les costumes. «Le Cœur à Gaz» est un poème surréaliste écrit en 1921: «considéré comme l'un des textes fondateurs du mouvement surréaliste, il incarne parfaitement l'esthétique de l'époque. À travers une écriture déroutante et provocante, Tzara explore les limites de la langue et de la logique, créant ainsi une œuvre poétique unique et avant-gardiste». Le Cœur à Gaz est joué pour la première fois à la Galerie Montaigne (studio des Champs-Élysées) à Paris, le 10 juin 1921. Une seconde représentation eut lieu au cours d'une manifestation Dada, au Théâtre Michel à Paris, le 6 juillet 1923, dans le cadre de la soirée du « Cœur à barbe», nom inspiré de l'unique numéro du périodique éponyme, et du texte deTristan Tzara. Avec une mise en scène de Siderski, des costumes de Sonia Delaunay-Terk et Barthe et des décors de Granovsky. Sous l'impulsion dePaul Éluard, la soirée est chahutée parAndré Bretonet ses amis. Référence: «Avec Moi-Même», portfolio comprenant dix gravures sur cuivre, imprimées par Jacques David, 1970

Estim. 2 000 - 3 000 EUR