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mer. 26 juin

École espagnole ; 17e siècle. "Saint Jean Baptiste". Huile sur toile. Préserve la toile originale. Ancienne attribution à Juan Bautista Maino (Pastrana, Guadalajara, 1581 - Madrid, 1649). Dimensions : 102 x 77 cm ; 187 x 135 cm (cadre). Dans cette œuvre, profondément marquée par la dévotion, le peintre représente saint Jean-Baptiste sous les traits d'un jeune garçon imberbe, tenant la croix de roseaux avec le phylactère où l'on peut lire " Ecce Agnus Dei ", typique de son iconographie. Le saint est représenté dans un paysage nocturne luxuriant d'une grande profondeur, travaillé avec un jeu réussi de contrastes lumineux qui permet à la nacre de la peau du protagoniste de devenir l'illumination de l'œuvre. Cette caractéristique nous montre un jeune homme délicat, non seulement dans le ton mais aussi dans la forme, avec une anatomie arrondie et délicate, comme on peut le voir surtout dans les jambes et aussi dans les traits du visage, avec le profil du nez qui se détache, qui est encore renforcé par une finition rosée qui renforce l'idée de la jeunesse. Le peintre de l'œuvre s'inspire de l'iconographie classique de la scène, même s'il abandonne l'idée de l'agneau, habituelle dans les représentations de saint Jean-Baptiste. De cette manière, il met davantage en valeur la figure du saint, d'une manière individuelle, délicate et percutante. La qualité des finitions est excellente, la subtilité du nimbe de sainteté et le pliage du manteau rouge, avec ses jeux d'ombre et de lumière qui façonnent le volume de manière fluide et naturelle, sont des exemples de l'habileté artistique du peintre. Les Évangiles disent de Jean-Baptiste qu'il était le fils du prêtre Zacharie et d'Élisabeth, cousine de la Vierge Marie. Il se retire très jeune dans le désert de Judée pour mener une vie ascétique et prêcher la pénitence, et reconnaît en Jésus, qu'il baptise, le Messie annoncé par les prophètes. Un an après le baptême du Christ, en l'an 29, Jean fut arrêté et emprisonné par le tétrarque de Galilée Hérode Antipas, dont il avait osé censurer le mariage avec Hérodiade, sa nièce et belle-sœur. Finalement, saint Jean fut décapité et sa tête donnée à Salomé en récompense de ses belles danses. Ce saint apparaît dans l'art chrétien sous deux formes différentes : enfant, compagnon de jeu de Jésus, et adulte, prédicateur ascétique. Le saint Jean adulte représenté ici est vêtu dans l'art oriental d'un sac en peau de chameau, remplacé en Occident par une peau de mouton, laissant nus ses bras, ses jambes et une partie de son torse. Le manteau rouge qu'il porte parfois, ainsi que dans la scène de son intercession lors du Jugement dernier, fait allusion à son martyre. Dans l'art byzantin, il est représenté comme un ange aux grandes ailes, avec sa tête coupée sur un plateau qu'il tient dans ses mains. Cependant, ses attributs dans l'art occidental sont très différents. Le plus fréquent est un agneau, allusion à Jésus-Christ, et il porte souvent une croix de roseaux avec un phylactère portant l'inscription "Ecce Agnus Dei".

Estim. 28 000 - 30 000 EUR

mer. 26 juin

École italienne de la seconde moitié du XVIIe siècle. "La prédication de Jean-Baptiste". Huile sur toile. Reliure. Dimensions : 90 x 63 cm ; 109 x 81 cm (cadre). Dans cette œuvre, le peintre raconte un épisode biblique : la prédication de saint Jean-Baptiste dans le désert. Lorsque le saint est parti prêcher, il a choisi le désert palestinien, un lieu inhabité vers lequel les foules affluaient, comme le raconte l'Évangile : "Les foules venaient à lui de toute la région de Judée et de tous les habitants de Jérusalem, et se faisaient baptiser par lui en confessant leurs péchés" (Mc 1,5). Jean a transformé le désert (qui n'était pas une plaine aride mais une région sauvage et inhabitée) en une ruche de gens, qui venaient de partout pour écouter son message, confesser leurs péchés et changer de vie. Saint Jean a choisi cette enclave précisément parce que c'était le même endroit où le général Josué, des siècles auparavant, était entré avec le peuple d'Israël pour s'emparer de la Terre Promise et inaugurer une nouvelle ère de splendeur (Jos. 4:13,19). Cette scène représente saint Jean-Baptiste prêchant dans le désert palestinien. À ses côtés, les habitants de la Judée sont représentés comme venant à sa rencontre pour l'écouter et se faire baptiser. Jean Baptiste est représenté avec son bâton orné de phylactères. Les disciples et les auditeurs échangent leurs impressions, montrant une variété d'attitudes face aux paroles de Jean. La représentation des personnages, avec leur musculature volumétrique et leurs vêtements d'inspiration classique, nous rapproche des préceptes esthétiques de l'école italienne. Les Évangiles disent de Jean-Baptiste qu'il était le fils du prêtre Zacharie et d'Élisabeth, cousine de la Vierge Marie. Il se retire très jeune dans le désert de Judée pour mener une vie ascétique et prêcher la pénitence, et reconnaît en Jésus, qu'il baptise, le Messie annoncé par les prophètes. Un an après le baptême du Christ, en l'an 29, Jean fut arrêté et emprisonné par le tétrarque de Galilée Hérode Antipas, dont il avait osé censurer le mariage avec Hérodiade, sa nièce et belle-sœur. Finalement, saint Jean fut décapité et sa tête donnée à Salomé en récompense de ses belles danses. Ce saint apparaît dans l'art chrétien sous deux formes différentes : enfant, compagnon de jeu de Jésus, et adulte, prédicateur ascétique. Le saint Jean adulte représenté ici est vêtu dans l'art oriental d'un sac en peau de chameau, remplacé en Occident par une peau de mouton qui lui laisse les bras, les jambes et une partie du torse nus. Le manteau rouge qu'il porte parfois, ainsi que dans la scène de son intercession lors du Jugement dernier, fait allusion à son martyre. Dans l'art byzantin, il est représenté comme un ange aux grandes ailes, avec sa tête coupée sur un plateau qu'il tient dans ses mains. Cependant, ses attributs dans l'art occidental sont très différents. Le plus fréquent est un agneau, qui fait allusion à Jésus-Christ, et il porte souvent une croix de roseaux avec un phylactère portant l'inscription "Ecce Agnus Dei". École espagnole ; fin du 18e siècle.

Estim. 1 200 - 1 400 EUR

jeu. 27 juin

Diego Giacometti, 1902 Borgonovo/ Schweiz – 1985 Paris - CHEVAUX ET ARBRE Fonte de bronze, patine foncée Hauteur : 33,5 cm. Longueur : 59,5 cm. Profondeur : 4,5 cm. Signé "DIEGO" sur la plinthe, monogramme "DG" à côté. Ci-joint une expertise de James Lord, Paris, 20. Nov. 1986, en copie. Patine verdâtre dans la couronne de l'arbre. Plinthe étroite sur des pieds ronds et fuselés. Créé en deux versions, une fois avec un seul cheval sur l'arbre, puis la présente version avec deux chevaux. Désigné comme élément de la "Console La promenade des amis". Selon l'expertise, vers 1970, ancienne galerie Pierre Matisse New York, de la collection Moises Staliar, directeur de la Formule Italie. A.R. Littérature : Cf. Claude Delay : Giacometti, Alberto et Diego, l'histoire cachée, Fayard, Paris 2007. Cf. Claude Delay : Alberto et Diego Giacometti. L'histoire cachée, Römerhof Verlag, Zurich 2012. (1401557) (11) Diego Giacometti, 1902 Borgonovo/ Suisse - 1985 Paris CHEVAUX ET ARBRE Hauteur : 33.5 cm. Longueur : 59.5 cm. Profondeur : 4.5 cm. Signé "DIEGO" sur le plateau avec le monogramme "DG" à côté. Accompagné du rapport d'un expert par James Lord, Paris, 20 novembre 1986, en copie. Moulage en bronze à patine foncée, couronne d'arbre à patine verte. Plinthe étroite sur pieds ronds stylisés. Fabriqué en deux versions. La première sculpture avec seulement un cheval sur l'arbre ; la version actuelle avec deux chevaux. Décrit comme un élément de la "Console La promenade des amis". D'après le rapport d'un expert, datant d'environ 1970, ancienne Galerie Pierre Matisse à New York, de la collection de Moises Staliar, directeur de Formula Italy. Littérature : cf. Claude Delay : Giacometti, Alberto et Diego, l'histoire cachée, Paris 2007. cf. Claude Delay : Alberto et Diego Giacometti. L'histoire cachée, Zurich 2012. (†)

Estim. 60 000 - 80 000 EUR

ven. 28 juin

RIGAUD Hyacinthe (Ecole de) 1659 – 1743 Portrait en pied de Louis XIV, coiffé d’une longue perruque à la Binet, sa main droite posée sur son bâton de commandement à fleurs de lys. Le roi est vêtu d’un simple plastron sur son justaucorps de couleur chamois, le revers des manches garnies de fils d’argent. Il porte le grand cordon bleu de l’Ordre du Saint Esprit dont on aperçoit des éléments de la plaque près du justaucorps. Son bâton est posé sur le plateau d’une console magnifiquement sculpté, près d’un armet orné d’une fleur de lys. Sa main gauche gantée s’appuie contre sa hanche, près de sa grande écharpe blanche de chef des armées. On aperçoit dans le fond à droite les murs bordés par un cours d’eau d’une ville fortifiée. Huile sur toile (Rentoilage ; quelques restaurations) H. 48 – L. 32,5 cm Cadre en bois sculpté et doré de style Louis XIV à décor de fleurettes (manques dans le coin en haut à droite, et sur le côté). Le portrait reprend en réduction pour le buste celui du roi peint en ovale par Rigaud vers 1694, dont une répétition est conservée à la Dulwich Picture Gallery (Londres) et pour l’attitude générale le grand portrait en pied du musée du Prado. La ville fortifiée visible à l’arrière - plan, que surmonte sur la gauche une ancienne forteresse, pourrait correspondre, succinctement esquissée, à la ville de Namur que Louis XIV, assisté de Vauban, venait de prendre en 1692 (Cf. Stephan Perreau, 2013 - p.112). Bibliographie générale relative aux deux portraits cités, à leurs répétitions et copies : 1 – A. Stéphan Perreau, Hyacinthe Rigaud. Catalogue concis de l’œuvre, P. 386b, pp. 111 112 (Nouvelles Presses du Languedoc 2013) ; B. Stephan Perreau, Hyacinther Rigaud. Le peintre des rois, p.87 (Les Presses du Languedoc 2004). 2 – Ariane James – Sarazin, Catalogue raisonné Hyacinthe Rigaud, Tome 2, p.382, pp. 131 – 133 (Editions Faton 2016).

Estim. 3 000 - 5 000 EUR