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Objets de collection

Les ventes aux enchères en ligne d’objets de collection permettent d’assouvir toutes ses envies, des flacons de parfums aux instruments de musique, des appareils photos, caméras et téléviseurs aux stylos, porte-plumes et encriers.
« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder », écrivait Oscar Wilde. Dans ces ventes aux enchères d’objets de collection, les pipes, briquets, caves à cigares, tabatières et pots à tabacs sont des objets très prisés, comme également les cartes postales ou les vinyles. Les nécessaires fumeur y font un tabac. Les placoemaillophiles, collectionneurs de plaques émaillées, y trouveront leur bonheur. Les timbrés de philatélie y dénicheront de rares timbres de collection, et les amateurs de taxidermie des animaux naturalisés. Sur le tapis rouge de l’Hôtel Drouot, on assiste à un véritable festival de Cannes -qu’elles soient à pommeau ou à système-, à un défilé d’élégance automobile où se succèdent voitures, véhicules hippomobiles, et même avions, bateaux et motos !Les ventes aux enchères d’objets de collection englobent les objets de curiosité, ces « choses rares, nouvelles, singulières » selon le Littré, qui comprennent notamment les scientifica les instruments scientifiques. A Drouot, la curiosité n’est pas qu’un vilain défaut.
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Lots recommandés

LONGUS - Les Amours pastorales de Daphnis et de Chloé, traduction du grec par Amyot. Paris, De l'Imprimerie de P. Didot l'aîné, An VIII - 1800. Grand in-4, maroquin rouge, double encadrement de trois filets dorés, l'un bordé d'un riche décor doré aux petits fers formant de larges écoinçons, quadrilobe bleu chargé d'une fleurette dorée dans les angles, grand fer au bouquet de roses doré et mosaïqué au centre, dos orné, les caissons décorés aux petits fers avec le même quadrilobe bleu répété, dentelle intérieure, doubles gardes de papier marbré, tranches dorées (Petit succr de Simier). Édition illustrée de 9 très belles figures hors texte de Prud'hon et Gérard, finement gravées sur cuivre par Godefroy, Roger, Massard et Marais. Exemplaire avec les figures avant la lettre et les légendes sur papier de soie, auquel on a ajouté un portrait en médaillon de Pierre Didot gravé par Wedgood, 4 figures de Prud'hon lithographiées par J. Boilly, 5 figures de Lebarbier gravées par Roger et Hulk, et une figure de Duvivier gravée par Villerey. Remarquable reliure signée de Charles Petit, mosaïquée et dorée aux petits fers, d'un décor d'une grande élégance. Le très beau fer au bouquet de roses qui orne les plats est le même que celui qui orne le magnifique exemplaire relié par Duplanil en 1834 des Roses de Redouté (édition de 1828) de la bibliothèque Descamps-Scrive (II, 1925, n°372, reproduction) et Raphaël Esmerian (IV, 1973, n°100); ce fer, initialement gravé d'après un dessin de Redouté, fut aussi utilisé par Petit sur un exemplaire d'une édition du Roman de la Rose (cf. cat. vente Berès, V, 2006, n°639). Par ailleurs, un exemplaire du même livre, relié par Petit avec le même fer, provenant de la bibliothèque Adolphe Bordes, est conservé à la BnF. Des bibliothèques Genard (1882, n°520) et Earl of Birkenhead, avec leurs ex-libris. Mors et coins frottés, traces sur le second plat

Estim. 2 000 - 3 000 EUR

Marcel DUCHAMP (1887-1968). Boite alerte. Missives Lascives - 1959 / 1960. Ensemble de documents contenus dans une boîte à lettres en carton vert de 28,5 x 18 cm avec ouverture, chapeau mobile, titre en façade suivi d’une étiquette imprimée en rouge : “Missives lascives” et, sur la face gauche, imprimé sur une ligne “Exposition internationale du Surréalisme”. Boîte surréaliste composée par André Breton et Marcel Duchamp pour servir de réceptacle au catalogue de l’Exposition internationale du Surréalisme (1959-1960) organisée à la Galerie Daniel Cordier et divers autres documents détaillés ci-après :. 1 - Le catalogue de l’exposition, grand In-8 étroit de 144 pp., très illustré, broché,. couverture illustrée, numéroté 5/200. 2 - Neuf Missives lascives soit : - 1. Robert Benayoum, enveloppe rose “À n’ouvrir sous aucun prétexte” contenant. Le Corridor, plaquette illustrée en quatre volets. - 2. Micheline Bounoure, enveloppe jaune “Sois ardent en forêt” contenant deux compositions originales en couleurs symétriques sur une même feuille obtenues par pliage. - 3. Alain Joubert, enveloppe vert pâle contenant “La Perle fine”, texte imprimé sur quatre feuillets. - 4. Enveloppe rouge “Avez-vous pensé à donner un peu de sang” contenant une plaquette imprimée : La Pointe. - 5. R. Benayoum, enveloppe blanche “Strictement personnel” contenant une autorisation de rééditer un texte caviardé. - 6. Octavio Paz, aérogramme “Huis clos” contenant Edemira B. imprimé sur deux feuilles et deux photographies. - 7. Enveloppe transparente “Avis de souffrance” contenant une plaquette anonyme. “Lettres d’un sadique”. - 8 André Pieyre de Mandiargues, enveloppe orange “Usage externe” contenant une plaquette “La Marée” - 9. Une enveloppe blanche à fenêtre contenant un bas noir de femme marqué “Haut” par Mimi Parent.. 3 - Un câble sur papier rose de Marcel Duchamp “À vous chez André Breton”.. 4 - Un disque vinyle 45 tours double face avec textes dits par : face a. J. Mansour, “L’ivresse religieuse des grandes villes” ; face b. B. Péret, “La Brebis galante”.. 5 - Six cartes postales en couleurs de Bellmer, Dali, Gorky, Miró, Svanberg, Clovis Trouille.. 6 - Quatre lithographies originales numérotées 52/200 signées par les artistes : Marie Toyen, Max Walter Svanberg, Adrien Dax et Joan Miro et une eau-forte numérotée 52/200 et signée de Jacques Le Maréchal.. Note : Rare, parfait état, avec son emballage noir d’origine

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

LITTÉRATURE. Fort lot d'environ 200 lettres, majoritairement des lettres autographes signées dont une bonne partie est adressée à l'écrivain Jean-Joseph Renaud (1873-1953). Jean Ajalbert (2 dont un en-tête de l'Académie Goncourt); Théodore de Banville; Gérard Bauër; Maurice Bedel (3); Pierre Benoit (3); Louis Bertrand; André Billy (5); Léon Blum; Jules Bois; Paul Bourget (2); Eugène Brieux; Francis Carco (6 et une belle photographie de Carco en Egypte, fumant devant des hiéroglyphes); André Chevrillon; Judith Cladel; Jean Cocteau (L.A.S. et télégramme); André Corthis; Georges Courteline; Francis de Croisset;Guy-Charles Cros; Lucien Daudet (2); Charles Derennes; Lucien Descaves (4); Gaston Deschamps; Léon Dierx; Georges Duhamel (2); Luc Durtain; Henri Duvernois(3); Georges Faillet dit Fagus (2); Claude Farrère (2); Eugène Fasquelle (2); Feuillet de Conches (sur la correspondance de Louis XVI, Marie-Antoinette et Mme Elisabeth); André Fontainas; Paul Fort (10 dont poème, manuscrits, etc.); Maurice Garçon (3); Gustave Geoffroy; Serge Groussard; Maurice Genevoix; Fernand Gregh(8); Gyp; Edmond Haraucourt; Émile Henriot(2); Abel Hermant (2); Gérard d'Houville; Etienne Lamy; Raymond de La Tailhède; Laurens; Henri Lavedan; Maurice Leblanc; Charles Leconte de Lisle; Hubert Lyautey (télégramme); Louis Madelin (2); Maurice Magre (2); Jules Massenet; Paul Marguerite; Charles Maurras(en-tête de l'Action française); André Maurois; Fernand Mazade(2); Francis de Miomandre(2); Raoul Ponchon; Charles-Louis Philippe; Paul Reboux (2); Henri de Régnier (7); Marie de Régnier (3); Jean Richepin (2 dont poème); J.-H. Rosny (Jeune et Ainé); Jean Royère; Maurice Schumann; André Siegfried (7); Albert-Emile Sorel; Sully Prudhomme; Pasteur Vallery-Radot (4); Paul Valéry; Fernand Vandérem; Léon Vérane (2); Alfred de Vigny (enveloppe autographe); Maxime Weygand; Léon Hennique; Philippe Chabaneix (6 dessins); Jean-Louis Vaudoyer (M.A.S. «Le Jardin romantique. 5 pp. ½ in-4); Théodore Botrel (M.A.S. «Ma Mitrailleuse». 2 pp. in-folio, crayon à papier), etc

Estim. 400 - 500 EUR

FRANCIS BACON (Dublin, 1909 - Madrid, 1992). Panneau droit du "Triptyque 1974-1977". 1981. Gravure à l'eau-forte et à l'aquatinte sur papier Guarro, exemplaire A.P 11/15. Éditeur de Polígrafa, Barcelone. Signé et justifié au crayon. Dimensions : 39 x 29,5 cm (empreinte) ; 65 x 50 cm (papier) ; 68,5 x 53,5 cm (cadre). Gravure de Francis Bacon d'après le panneau droit du triptyque qu'il a réalisé après la mort de son amant George Dyer, qui s'est suicidé dans un hôtel parisien en 1971. En 2008, le triptyque a failli battre le record de l'artiste lorsqu'il a été vendu à Londres pour 26,3 millions de livres. Il s'agit de l'un des "triptyques noirs" exécutés par Bacon après le suicide de Dyer. Le parapluie noir comme symbole inquiétant était déjà présent dans les œuvres précédentes de l'artiste, mais dans ce triptyque, les références littéraires ou artistiques sont diluées, ce qui rend la lecture plus complexe. Il s'agit d'une œuvre subjuguante. Peintre anglo-irlandais né à Dublin dans une famille britannique, Francis Bacon est un artiste clé dans le développement de l'art du XXe siècle en raison de son imagerie brute, choquante et chargée de plasticité. Il a passé son enfance entre l'Irlande et l'Angleterre et, à la puberté, son père l'a exclu de sa famille en raison de ses tendances homosexuelles. En 1925, il est envoyé à Berlin avec un ami de la famille, qu'il finit par séduire. Entre 1927 et 1928, il vit entre Berlin et Paris, et c'est au cours de ces années qu'il découvre le "Massacre des Innocents" de Poussin, œuvre qui éveille en lui un intérêt pour le cri et la bouche. C'est au cours de ces années qu'il décide de devenir peintre, après avoir visité une exposition comprenant plusieurs œuvres de Picasso. Il retourne à Londres et commence sa formation artistique avec l'Australien Roy de Maistre, études qu'il complète de manière autodidacte. Mais ce n'est qu'au milieu des années 1940 (vers 1944) que son triptyque "Trois études pour des figures au pied d'une crucifixion" marque le point de départ de sa carrière artistique. Cette œuvre, considérée comme l'une des plus originales et des plus dérangeantes de l'art du XXe siècle, marque le début de la maturité artistique de Bacon, dont l'œuvre se concentrera dès lors sur le thème de la vie dans la mort et de la mort dans la vie, reflétant son propre caractère autodestructeur. À partir de ce moment-là, son œuvre sera également caractérisée par des figures humaines exposées et vulnérables, expression de "la solitude, de la violence et de la dégradation", selon ses propres termes. La reconnaissance de son travail de maturité est presque immédiate et, en 1949, le MoMA de New York acquiert l'une de ses œuvres. Déjà bien ancré sur la scène artistique internationale, il présente en 1955 sa première rétrospective à l'Institute of Contemporary Arts de Londres. En 1959, il présente une exposition individuelle dans le cadre de la Biennale de São Paulo et, en 1962, une nouvelle rétrospective lui est consacrée, cette fois à la Tate Gallery de Londres. Au cours des années suivantes, Bacon a organisé d'importantes expositions de son œuvre au Guggenheim Museum de New York (1963), au Grand Palais de Paris (1971) et au Metropolitan de New York (1975), ainsi que des rétrospectives au Hirshhorn Museum and Sculpture Garden de Washington D.C., au Los Angeles County Museum of Art, au MoMA de New York et au Musée national d'art moderne de Paris. Plus récemment, la grande rétrospective de l'œuvre de Bacon organisée par la Tate Britain en 2008 a été la plus importante à ce jour. Bacon est actuellement représenté dans les plus grands musées du monde, notamment le MoMA et le Guggenheim de New York, l'Art Institute of Chicago, le MUMOK et l'Albertina de Vienne, le Reina Sofia et le Thyssen-Bornemisza de Madrid, le SMAK de Gand et la Tate Gallery de Londres.

Estim. 7 000 - 8 000 EUR