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FONDS D'ATELIER ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - 1RE PARTIE ET ART IMPRESSIONNISTE & MODERNE

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Lot 1 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de deux tableaux Vue de Paris au Sacré-Coeur - Paris sous la neige Huile sur toile Le premier signé en bas à gauche, le second signé en bas à gauche (Salissures, marque du châssis et bord supérieur usagé au second) A set of two paintings, oil on canvas, the first one signed lower left, the second one signed lower left 55 x 46 cm - 21 5/8 x 18 1/8 in. 46 x 55 cm - 18 1/8 x 21 5/8 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant largge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 150 - 200 EUR

Lot 2 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de deux tableaux Vue de Montmartre à la colonne Morris, 1927 - Vue de Montmartre au Sacré-Coeur Huile sur toile Le premier signé avec le timbre de la signature [non Lugt] en bas à droite et daté 'mai 1927' au dos, le second signé en bas à gauche A set of two paintings, oil on canvas, the first one stamped with the signature's mark lower right and dated 'mai 1927' on the reverse, the second one signed lower left 54 x 65 cm - 21 1/4 x 25 5/8 in. 65 x 54 cm - 25 5/8 x 21 1/4 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 150 - 200 EUR

Lot 3 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Vue de Paris avec Notre-Dame, 1931 Huile sur toile Signée en bas à gauche Datée 'novembre 1931' au dos (Rayure avec enfoncement) Oil on canvas, signed lower left, dated 'novembre 1931' on the reverse 46 x 55 cm - 18 1/8 x 21 5/8 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 100 - 150 EUR

Lot 4 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de trois tableaux Natures mortes aux fleurs Huile sur toile Le premier signé avec le timbre de la signature [non Lugt] en haut à droite, les deuxième et troisième signés avec le timbre de la signature [non Lugt] en bas à droite (Marques du châssis, usures et salissures) A set of three paintings, oil on canvas, the first one stamped with the signature's mark upper right, the second and third one stamped with the signature's mark lower right 65 x 54 cm - 25 5/8 x 21 1/4 in. 54 x 65 cm - 21 1/4 x 25 5/8 in. 61 x 50 cm - 24 x 19 3/4 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 200 - 300 EUR

Lot 5 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de deux tableaux Ferme au toit de chaume - Maison au bord de la rivière Huile sur toile Le premier signé en bas à droite, le second signé avec le timbre de la signature [non Lugt] en bas à gauche (Marques du châssis au premier) A set of two paintings, oil on canvas, the first one signed lower right, the second one stamped with the signature's mark lower left 54 x 65 cm - 21 1/4 x 25 5/8 in. 54 x 65 cm - 21 1/4 x 25 5/8 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 150 - 200 EUR

Lot 6 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de deux tableaux Maisons au bord de la route - Paysage à la ferme Huile sur toile Le premier signé en bas à gauche, le second signé en bas à gauche A set of two paintings, oil on canvas, the first one signed lower left, the second one signed lower left 46 x 55 cm - 18 1/8 x 21 5/8 in. 46 x 55 cm - 18 1/8 x 21 5/8 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 150 - 200 EUR

Lot 7 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de deux tableaux Paysage à l'église - Paysage à la rivière Huile sur toile Le premier signé en bas à gauche, le second signé en bas à droite (Enfoncements, lacunes de couche picturale et salissures) A set of two paintings, oil on canvas, the first one signed lower left, the second one signed lower right 33 x 46 cm - 13 x 18 1/8 in. 33 x 41 cm - 13 x 16 1/8 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 60 - 80 EUR

Lot 8 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de deux tableaux Promeneurs dans la forêt, 193[?] - Route dans la campagne Huile sur toile Le premier signé en bas à gauche et daté 'mars 193[?]' au dos, le second signé en bas à gauche (Marque du châssis, enfoncement et toile à refixer au châssis pour le second) A set of two paintings, oil on canvas, the first one signed lower left and dated 'mars 193[?]' on the reverse, the second one signed lower left 54 x 65 cm - 21 1/4 x 25 5/8 in. 54 x 65 cm - 21 1/4 x 25 5/8 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 150 - 200 EUR

Lot 9 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de trois tableaux sans châssis Femme sur un chemin - Maison bourgeoise au bord de l'eau, 1938 - Chemin dans la campagne Huile sur toile libre Le premier et le deuxième signés en bas à gauche, le troisième signé avec le timbre de la signature [non Lugt] en bas à gauche (Trous de punaises dans les coins et petites lacunes de couche picturale à l'un) A set of three paintings without stretcher, oil on free canvas, the first and second ones signed lower left, the third one stamped with the signature's mark lower left Ca. 45 x 53,5 cm - Ca. 17 3/4 x 21 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 150 - 200 EUR

Lot 10 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de trois tableaux sans châssis Cour de ferme - Maisons au bord du chemin, 1935 - Soleil couchant sur la vallée, 1928 Huile sur toile libre Signés en bas à droite (Trous de punaises et petites lacunes de couche picturale) A set of three paintings without stretcher, oil on free canvas, signed lower right Ca. 52,5 x 63,5 cm - Ca. 20 5/8 x 25 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 150 - 200 EUR

Lot 11 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de deux tableaux Bouquets de fleurs Huile sur toile Le premier signé en bas à droite et daté 'février 1925' au dos, le second signé avec le timbre de la signature [non Lugt] en bas à gauche et daté 'mars 1934' (Petites lacunes de couche picturale et marque du châssis au second) A set of two paintings, oil on canvas, the first one signed lower right and dated 'février 1925' on the reverse, the second one stamped with the signature's mark lower left and dated 'mars 1934' 55 x 46 cm - 21 5/8 x 18 1/8 in. 46 x 55 cm - 18 1/8 x 21 5/8 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 150 - 200 EUR

Lot 12 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de deux tableaux Bords de rivières Huile sur toile Le premier signé avec le timbre de la signature [non Lugt] en bas à gauche et daté 'juin 1930' au dos, le second signé en bas à gauche A set of two paintings, oil on canvas, the first one stamped with the signature's mark lower left and dated 'juin 1930' on the reverse, the second one signed lower left 46 x 55 cm - 18 1/8 x 21 5/8 in. 46 x 55 cm - 18 1/8 x 21 5/8 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 150 - 200 EUR

Lot 13 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de deux tableaux Paysage à la ferme, 193[?] - Paysage au pont, 1934 Huile sur toile Le premier signé en bas à gauche et daté 'juillet 193[?]' au dos, le second signé en bas à gauche et daté 'mai 1934' au dos (Rayures au premier) A set of two paintings, oil on canvas, the first one signed lower left and dated 'juillet 193[?]' on the reverse, the second one signed lower left and dated 'mai 1934' on the reverse 54 x 65 cm - 21 1/4 x 25 5/8 in. 54 x 65 cm - 21 1/4 x 25 5/8 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 150 - 200 EUR

Lot 14 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de quatre tableaux Bords de rivière aux rochers - Paysage à l'église - Personnage sur un chemin - Bouquet de fleurs dans un vase Huile sur carton ; huile sur panneau et huile sur toile marouflée sur carton Les trois premiers signés en bas à droite, le quatrième signé en haut à droite (Petites lacunes de couche picturale, plis, petites perforations et salissures) A set of four paintings, oil on cardboard, oil on panel and oil on canvas laid on cardboard, the three first ones signed lower right and the fourth one signed upper right 32 x 42 cm - 12 5/8 x 16 1/2 in. 33 x 41 cm - 13 x 16 1/8 in. 33 x 41 cm - 13 x 16 1/8 in. 33 x 41 cm - 13 x 16 1/8 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 120 - 180 EUR

Lot 15 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de deux tableaux Maisons au bord de l'eau - Arbres fruitiers en fleurs Huile sur toile Le premier signé en bas à gauche, le second signé en bas à droite (Marques du châssis au second) A set of two paintings, oil on canvas, the first one signed lower left, the second one signed lower right 50 x 61 cm - 19 3/4 x 24 in. 50 x 61 cm - 19 3/4 x 24 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 150 - 200 EUR

Lot 16 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Portrait de femme en buste, 1940 Huile sur toile Signée en bas à droite et datée 'octobre 1940' au dos (Marques et salissures) Oil on canvas, signed lower right and dated 'octobre 1940' on the reverse 55 x 46 cm - 21 5/8 x 18 1/8 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 100 - 150 EUR

Lot 17 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de trois tableaux sans châssis Paysage au pont - Bord de rivière à la barque - Bord de rivière aux barques Huile sur toile libre Le premier et le deuxième signés en bas à droite Le troisième signé en bas à gauche (Trous de punaises et salissures) A set of three paintings without stretcher, oil on free canvas, the first and second ones signed lower right, the third one signed lower left Ca. 53,5 x 63,5 cm - Ca. 21 x 25 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 120 - 180 EUR

Lot 18 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de trois tableaux Bouquets de fleurs Huile sur toile Signés en bas à droite (Lacunes de couche picturale et salissures) A set of three paintings, oil on canvas, signed lower right 33 x 41 cm - 13 x 16 1/8 in. 33 x 41 cm - 13 x 16 1/8 in. 33 x 41 cm - 13 x 16 1/8 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 120 - 180 EUR

Lot 19 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de deux tableaux Paysage aux barques, 1935 - Bateau prenant l'eau Huile sur toile Le premier signé en bas à droite et daté 'mars 1935' au dos, le second signé en bas à droite (Salissures et petites lacunes de couche picturale et marque du châssis) A set of two paintings, oil on canvas, the first one signed lower right and dated 'mars 1935' on the reverse, the second one signed lower right 46 x 55 cm - 18 1/8 x 21 5/8 in. 46 x 55 cm - 18 1/8 x 21 5/8 in. Provenance Collection particulière, France Note « C'est un "oeil" aigu, qui traduit avec une indéniable puissance constructive, et sans aucune fausse note de tons très proches, les chemins creux, les routes solitaires et les ciels mouillés de la Bretagne. » Gérald Schurr, "Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain", Volume 2, Paris : Les Éditions de l'Amateur, 1972, pp. 135 et 138 André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peig

Estim. 150 - 200 EUR

Lot 20 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de deux tableaux sans châssis La couture sur la plage - Nature morte au lièvre et au fusil, 1925 Huile sur toile libre Le premier signé avec le timbre de la signature [non Lugt] en bas à droite, le second signé en haut à gauche (Trous de punaises et petites lacunes de couche picturale) A set of two paintings without stretcher, oil on free canvas, the first one stamped with the signature's mark lower right, the second one signed upper left 40,5 x 56,5 cm - 16 x 22 1/4 in. 45 x 54 cm - 17 ¾ x 21 1/4 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtessss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 120 - 180 EUR

Lot 21 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de quatre tableaux Bord de mer, rochers et village en Bretagne Huile sur carton ou huile sur toile marouflée sur carton Le premier signé en bas à droite, les trois derniers signés en bas à gauche (Petites lacunes de couche picturale, salissures et vernis très oxydé sur l'un) A set of four paintings, oil on cardboard or oil on canvas laid on cardboard, the first one signed lower right and the three last ones signed lower left 33 x 41 cm - 13 x 16 1/8 in. Provenance Collection particulière, France Note « C'est un "oeil" aigu, qui traduit avec une indéniable puissance constructive, et sans aucune fausse note de tons très proches, les chemins creux, les routes solitaires et les ciels mouillés de la Bretagne. » Gérald Schurr, "Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain", Volume 2, Paris : Les Éditions de l'Amateur, 1972, pp. 135 et 138 André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg.

Estim. 150 - 200 EUR

Lot 22 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de deux tableaux Maisons et arbres en fleurs, 1927 - Chemin dans la campagne Huile sur toile Le premier signé avec le timbre de la signature [non Lugt] en bas à droite et daté 'juin 1927' au dos, le second signé en bas à gauche (Marques du châssis au premier et salissures) A set of two paintings, oil on canvas, the first one stamped with the signature's mark lower right and dated 'juin 1927' on the reverse, the second one signed lower left 54 x 65 cm - 21 1/4 x 25 5/8 in. 54 x 65 cm - 21 1/4 x 25 5/8 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 150 - 200 EUR

Lot 23 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de deux tableaux Maisons au bord de l'eau, 1927 - Paysage aux barques, 1928 Huile sur toile Le premier signé avec le timbre de la signature [non Lugt] en bas à droite et daté 'mai 1927' au dos, le second signé avec le timbre de la signature [non Lugt] en bas à gauche et daté 'septembre 1928' au dos (Petites lacunes de couche picturale, soulèvements et léger enfoncement au second) A set of two paintings, oil on canvas, the first one stamped with the signature's mark lower right and dated 'mai 1927' on the reverse, the second one stamped with the signature's mark lower left and dated 'septembre 1928' on the reverse 54 x 65 cm - 21 1/4 x 25 5/8 in. 54 x 65 cm - 21 1/4 x 25 5/8 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 150 - 200 EUR

Lot 24 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de deux tableaux Coin de jardin - Promeneurs sur un chemin Huile sur toile Le premier signé en bas à gauche, le second signé avec le timbre de la signature [non Lugt] en bas à droite (Chancis, déchirure, perforations, lacunes de couche picturale et salissures) A set of two paintings, oil on canvas, the first one signed lower left, the second one stamped with the signature's mark lower right 41 x 33 cm - 16 1/8 x 13 in. 33 x 46 cm - 13 x 18 1/8 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 80 - 120 EUR

Lot 25 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de deux tableaux Personnage dans un paysage - Bords de rivière Huile sur toile Signés en bas à gauche (Salissures) A set of two paintings, oil on canvas, signed lower left 33 x 41 cm - 13 x 16 1/8 in. 33 x 41 cm - 13 x 16 1/8 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 100 - 150 EUR

Lot 26 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de deux tableaux Bouquets de fleurs Huile sur toile Le premier signé en bas à droite, le second signé avec le timbre de la signature [non Lugt] en bas à gauche (Salissures, craquelures ouvertes et soulèvements) A set of two paintings, oil on canvas, the first one signed lower right, the second one stamped with the signature's mark lower left 33 x 41 cm - 13 x 16 1/8 in. 33 x 41 cm - 13 x 16 1/8 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 100 - 150 EUR

Lot 27 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de deux tableaux Scènes de port aux bateaux Huile sur toile Le premier signé en bas à gauche, le second signé en bas à droite (Petites lacunes de couche picturale et salissures) A set of two paintings, oil on canvas, the first one signed lower left, the second one signed lower right 33 x 41 cm - 13 x 16 1/8 in. 33 x 41 cm - 13 x 16 1/8 in. Provenance Collection particulière, France Note « C'est un "oeil" aigu, qui traduit avec une indéniable puissance constructive, et sans aucune fausse note de tons très proches, les chemins creux, les routes solitaires et les ciels mouillés de la Bretagne. » Gérald Schurr, "Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain", Volume 2, Paris : Les Éditions de l'Amateur, 1972, pp. 135 et 138 André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 100 - 150 EUR

Lot 28 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de deux tableaux Bords de mer Huile sur toile Le premier signé avec le timbre de la signature [non Lugt] en bas à gauche, le second signé en bas à droite (Décolorations et salissures) A set of two paintings, oil on canvas, the first one stamped with the signature's mark lower left, the second one signed lower right 22 x 35 cm - 8 5/8 x 13 3/4 in. 33 x 55 cm - 13 x 21 5/8 in. Provenance Collection particulière, France Note « C'est un "oeil" aigu, qui traduit avec une indéniable puissance constructive, et sans aucune fausse note de tons très proches, les chemins creux, les routes solitaires et les ciels mouillés de la Bretagne. » Gérald Schurr, "Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain", Volume 2, Paris : Les Éditions de l'Amateur, 1972, pp. 135 et 138 André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-s

Estim. 80 - 120 EUR

Lot 29 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de deux tableaux Nénuphars - Bords de rivière Huile sur toile Le premier signé en haut à gauche, le second signé en bas à gauche A set of two paintings, oil on canvas, the first one signed upper left, the second one signed lower left 55,5 x 33 cm - 21 7/8 x 13 in. 55,5 x 33 cm - 21 7/8 x 13 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 120 - 180 EUR

Lot 30 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de quatre tableaux Lande - Bords de rivière Huile sur toile marouflée sur carton ; huile sur carton ou huile sur panneau Le premier et le deuxième signés en bas à droite, le troisième signé avec le timbre de la signature [non Lugt] en bas à droite et le troisième signé en bas à gauche (Importante flèche au deuxième, trous de punaises en haut du troisième, petites lacunes de couche picturale et salissures) A set of four paintings, oil on canvas laid on cardboard, oil on cardboard or oil on panel, the two first ones signed lower right, the third one stamped with the signature's mark lower right and the third one signed lower left 32 x 41 cm - 12 5/8 x 16 1/8 in. 26 x 35 cm - 10 ¼ x 13 3/4 in. 26,5 x 35 cm - 10 3/8 x 13 3/4 in. 27 x 34,5 cm - 10 5/8 x 13 5/8 in. Provenance Collection particulière, France Note « C'est un "oeil" aigu, qui traduit avec une indéniable puissance constructive, et sans aucune fausse note de tons très proches, les chemins creux, les routes solitaires et les ciels mouillés de la Bretagne. » Gérald Schurr, "Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain", Volume 2, Paris : Les Éditions de l'Amateur, 1972, pp. 135 et 138 André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les m

Estim. 120 - 180 EUR

Lot 31 - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) - ANDRÉ-LÉON VIVREL (1886-1976) Réunion de trois tableaux Paysages de campagne Huile sur toile Signés en bas à gauche (Salissures) A set of three paintings, oil on canvas, signed lower left 24 x 41 cm - 9 1/2 x 16 1/8 in 22 x 41 cm - 8 5/8 x 16 1/8 in. 19,5 x 24 cm - 7 5/8 x 9 1/2 in. Provenance Collection particulière, France André-Léon Vivrel est né en 1886 à Paris. À seulement 15 ans, il décide de devenir peintre. Il est soutenu dans cette voie par sa mère, qu'il décrit comme son premier maître, et son père, négociant en vin et Premier prix de dessin en 1870. Élève au lycée Louis-le-Grand, André-Léon Vivrel rentre à l'Académie Julian en 1910. Il y suit les enseignements de Paul Albert Laurens puis fréquente l'atelier de Marcel Baschet et d'Henri Royer à l'École des Beaux-Arts. Il loue un atelier à Montmartre, au 65 rue Caulaincourt, à seulement huit numéros de celui d'Auguste Renoir. Sa première participation au Salon des artistes français date de 1913. Mobilisé en 1914, il reçoit la Croix de guerre pour conduite héroïque en 1917. Après la guerre, il retrouve son atelier montmartrois. Il se voit décerner une mention honorable au Salon de 1920 et l'État lui achète les deux natures-mortes qu'il expose au Salon des indépendants. Il y présente également deux portraits de Bretonne peints au retour d'un séjour à Ploumanac'h (Côtesss d'Armor). En 1922, Vivrel apparaît pour la première fois au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Après avoir reçu le prix Deldebat de Gonzalva en 1932, il obtient, l'année suivante, une médaille d'argent au Salon des artistes français avec « Le Temps des cerises ». En 1934, Vivrel présente des baigneuses, premier tableau d'une série de grands nus envoyés au Salon jusqu'en 1943. Aboutissement de sa recherche sur le nu féminin, ses « Baigneuses » de 1939 sont gratifiées d'une médaille d'or au Salon des artistes français. Cette ultime récompense couronne une médaille d'argent obtenue par Vivrel en 1937, lors de l'Exposition internationale des Arts et Techniques de Paris. La critique salue unanimement son talent et, en 1940, Louis Paillard n'hésite pas à écrire à la une du « Petit journal » du 6 mai 1940 : « André Vivrel, apparaît je le proclame, comme l'un des meilleurs en ce Salon [des artistes français] ». L'exposition « Vivrel - peintures récentes », organisée par la Galerie de Berri en mai 1942, illustre, en 31 tableaux, la diversité des genres abordés par Vivrel mais c'est celui du paysage qu'il explore avec le plus de passion. Sa terre d'élection est le Loiret, où son frère aîné Marcel possède une résidence secondaire à Châtillon-sur-Loire, non loin de Champtoceaux. Aux lendemains de la Grande Guerre, désargenté, il s'y réfugie pour peindre sur le motif à moindres frais. Au printemps 1926, Vivrel est de nouveau en Bretagne, d'où il rapporte le « Port de Camaret » exposé au Salon des Tuileries de 1926. Quelques années plus tard, en 1934, il retourne en Côtes d'Armor, où il compose des marines qui sont autant d'études de ciel. Vivrel passe l'été 1926 en Corse. Il y réalise des aquarelles qui sont présentées, dès l'automne, à la Galerie Georges Petit puis à New York. À chaque fois, une critique unanime vante leurs qualités : « L'exposition d'André Vivrel est d'un artiste sensible, fin, tout en restant larggge dans ses conceptions. Ses vues de Corse, de Bretagne et de Paris sont comme ses fleurs délicatement harmonieuses » (« La Semaine à Paris », 12 novembre 1926, p. 63). En 1928, il se rend de nouveau dans le Midi. Restituant la chaude et vibrante lumière de Provence, il peint « Le port de Saint-Tropez » exposé, la même année, au Salon des Indépendants. Le thème de la Méditerranée s'impose également au Salon des Tuileries, où Vivrel présente des vues de port et des paquebots, témoins d'une industrie touristique florissante. Quand Vivrel n'est pas sur les routes de France, il prend Paris pour modèle. Il peint les ruelles de la butte Montmartre et les monuments de la capitale, comme la cathédrale Notre-Dame, qu'il décline en série à l'instar de Monet. Il aime à s'attarder sur les quais de la Seine, qui lui offrent de nombreux points de vue insolites sur la ville et lui inspirent des peintures qui ne sont pas sans rappeler les paysages parisiens d'Albert Lebourg. Peignant jusqu'à son dernier souffle, André-Léon Vivrel s'éteint à Bonneville-sur-Touques, le 7 juin 1976.

Estim. 120 - 180 EUR

Lot 85 - D'APRÈS ARISTIDE MAILLOL - D'APRÈS ARISTIDE MAILLOL Réunion de deux matrices Homme et cheval (tiré) - La cueillette (non tiré) Bois gravé rehaussé de dorure pour en révéler le motif La première annotée 'Tiré' avec la mention 'Bois original d'Aristide/Maillol pour mon édition des Géorgiques de Virgile/Philippe Gonin' au dos (Petites égrenures, usures et la deuxième parquetée) A set of two printing blocks, woodcut enhanced with gilding to reveal the motif, the first one annotated 'Tiré' with the words 'Bois original d'Aristide/Maillol pour mon édition des Géorgiques de Virgile/Philippe Gonin' on the back 11,5 x 13,4 cm - 4 1/2 x 5 1/4 in. 12,3 x 13,4 cm - 4 7/8 x 5 1/4 in. Provenance - Collection Philippe Gonin, France - Collection particulière, France (acquis auprès de ce dernier) - Acquis auprès de cette dernière Note En février 1939, parut un prospectus de l'éditeur Philippe Gonin, dans lequel il annonçait une nouvelle édition du texte classique "Les géorgiques". Sur les cent gravures sur bois du sculpteur Aristide Maillot qui étaient prévues, quinze étaient déjà prêtes et, d'après Gonin, le reste serait terminé un mois plus tard. C'était trop optimiste, le livre ne fut publié que plusieurs années plus tard. Pour le faire valoir, Gonin écrivait que c'était Maillol lui-même qui gravait les plaques pour cette édition, mais cela n'était pas le cas, il n'y voyait pas suffisamment pour cela (c'est à cause de ce défaut de vision qu'il avait abandonné la tapisserie en 1895 et qu'il avait cherché son salut dans la sculpture). Maillol faisait des croquis sur la plaque, qui était ensuite taillée par des graveurs expérimentés. "Les géorgiques" fut le troisième livre qu'il réalisa pour les frères Gonin: il a illustré "L'art d'aimer" (1935) d'Ovide, ainsi qu'une traduction en anglais et en français de "Daphnis et Chloé" (1937-193888888] de Longus. Cette collaboration fructueuse arrangeait bien les frères Philippe et André Gonin, car leurs débuts en tant qu'éditeurs, au cours des années 1920, s'étaient avérés difficiles. Leur devise exprimait la volonté : "Labor improbus omnia vincit" ("Un travail acharné vient à bout de tout"). Entre 1925 et 1939, la maison d'édition était installée à Paris; elle poursuivit ensuite ses activités à Lausanne.Source : Nationale Bibliotheek, La Haye

Estim. 200 - 300 EUR