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sam. 04 mai

Paula Straus, teapot and sugar bowl, model 13024, ca. 1926, 800 silver - Paula Straus, théière et sucrier, modèle n° 13024, vers 1926, argent 800 conçu vers 1926 Théière et sucrier. Modèle n° 13024, partie d'un service créé par Paula Straus pour Bruckmann & Söhne, Heilbronn, vers 1926. Argent 800, repoussé et martelé. Pommeau et anse en ébène. Théière : 10 x 28,8 cm, d. 17,5 cm/ Sucrier : 8 x 17,5 cm, d. 13,3 cm. 634 et 297 grammes respectivement. Inscrit sur la face inférieure : A. Horn / Croissant, couronne, 800, aigle (marque d'entreprise) / No. 13024. Il s'agit ici de la première version du service, considérée comme très rare. Il a été présenté sous cette forme en 1927 lors de la célèbre exposition 'Arts décoratifs européens' au Grassi-Museum de Leipzig, aux côtés de travaux du Bauhaus et d'autres œuvres de pointe du design européen. Cela se voit par exemple à la forme des poignées du sucrier. Elles reprennent la forme circulaire et combinent le disque et la sphère, alors que les versions ultérieures ne présentent que des poignées en forme de disque en argent. Ce service de la première designer industrielle de l'ère moderne devint le modèle à succès de la société Bruckmann et marqua également la percée de Paula Straus. Forte de ce succès grandiose, l'entreprise se rendit en 1927 à la première grande exposition 'Arts décoratifs européens' à Leipzig, où eut lieu la première comparaison internationale des 'travaux de l'artisanat et de l'industrie des arts décoratifs' sur le sol allemand. À partir de 1924, Paula Straus, qui avait auparavant été influencée par l'expressionnisme, conçut des objets sobres et fonctionnels. Elle était devenue membre du Werkbund peu de temps auparavant et avait présenté trois objets à l'exposition itinérante 'Die Form ohne Ornament' de Stuttgart en 1924. En 1925, Straus obtint une exposition individuelle dans la prestigieuse Städtische Kunsthalle de Mannheim. Les critiques l'ont alors placée au même niveau que Dagobert Peche, Emil Lettré, Anny Hystak et Georg Jensen. (Siebenmorgen p. 39-41) Littérature : Harald Siebenmorgen (éd.), FrauenSilber-Paula Straus, Emily Roth & Co. Silberschmiedinnen der Bauhauszeit. Catalogue de l'exposition. Badisches Landesmuseum Karlsruhe, Bröhan-Museum Berlin, Karlsruhe 2011, p. 52, (ill. service à café et à thé de même modèle du Landesmuseum Stuttgart), p. 53 (service à café et à thé du Brohan-Museum), cat. n° 2 et 3 (pour comparaison). Littérature : Die Form, H. 2, 1927, p. 142 et suivantes (service complet et pièces détachées). (Vers la référence).

Estim. 6 000 - 9 000 EUR

dim. 05 mai

Le Maréchal de camp comte Louis-Victor-Léon de Rochechouart. Coffret nécessaire de pistolets de tir de Monsieur le Comte de Rochechouart. Plaqué d’acajou, à quatre coins de renfort, plaque ovale, onglet et entrée de serrure en laiton, regainé à l’intérieur de velours bleu de roi. Ouvert, il présente : Une paire de pistolets à percussion, bleuis, patinés. Canons ronds vers les bouches, décorés d’un liseré or, à pans aux tonnerres, ornés d’un semis d’étoiles sur fond amati, d’une fleur de lys stylisée et poinçonnés « R.N.F » dans un ovale. Queues de culasse numérotées « 1 » et « 2 ». Platines signées « Paris » et chiens à corps plats gravés en suite d’animaux. Garnitures en acier, découpées, finement gravées. Pontets repose doigt, Devants des pontets en urne couverte. Détentes réglables. Contre platines ourlées. Pommeaux ovales en acier, gravés « Le Maréchal de camp Comte de Rochechouart ». Montures en noyer clair marbré. Crosses à long fut sculptées de rainures et, sur les futs, au chiffre du Comte sous couronne, enrichi d’une Légion d’honneur. Baguettes en fanon à embouts en corne et laiton. Et des accessoires : un maillet en palissandre, un tournevis démonte-cheminée en ébène, un distributeur de capsules en laiton, une poire à poudre recouverte de maroquin vert, un huilier, une baguette de nettoyage en bois, une baguette de chargement en bronze. Calibre : 12 mm. Longueur : 39,5 cm. Cassette : 27,5 x 45 x Ht. 8 cm. B.E. pour l’ensemble. Gainage du coffret ancien mais postérieur. Louis-Victor-Léon de Rochechouart, (1788-1858), général français. Né quelques mois avant la Révolution, il doit fuir Paris en 1794, à l'âge de six ans, en raison de l'activisme de sa mère pour tenter de faire évader la reine Marie-Antoinette. Louis-Victor-Léon est alors recueilli par son oncle le duc de Richelieu, gouverneur d'Odessa au service des russes, dont il devient au fil des années le fils adoptif. Il entre dans l'armée russe avec le grade de sous-lieutenant et devient aide de camp du duc de Richelieu. Il gravit les échelons devenant successivement lieutenant dans la Garde impériale, puis aide de camp de l'empereur Alexandre Ier. De 1805 à 1812, il participe à la conquête de la Bessarabie et de la Circassie, combat dans le Caucase et en Tchétchénie. Lorsqu'en 1812, la France envahit la Russie, il est mobilisé dans l'armée du général Tormassov. Il participe à la prise de Minsk, puis à la bataille de la Bérézina. En 1813, il est décoré de l'ordre de Saint-Georges de 4e classe. Nommé colonel puis général-major, il participe à la campagne d'Allemagne et aux batailles de Lutzen, Dresde, Kulm et Leipzig. Au début de l'année 1814, il franchit le Rhin avec l'armée russe et retrouve la France. Il prend contact avec les futurs Louis XVIII et Charles X et participe à la création d'un parti royaliste. Louis-Victor-Léon participe à la campagne de France, aux batailles d'Arcis-sur-Aube et La Fère-Champenoise. Il prend part également à la bataille de Paris. Nommé commandant de la place de Paris, il s'empare de l'Hôtel de Ville le 31 mars. Promu maréchal de camp par Louis XVIII et incorporé dans la compagnie des mousquetaires noirs. Le 29 août 1814, il est fait chevalier de l'Ordre de Saint-Louis. Lors des Cent-Jours, il accompagne le roi à Gand. De retour en France, il devient, à la Seconde Restauration, chef d'État-major du ministre de la guerre, auprès du duc de Feltre, puis du maréchal de Gouvion-Saint-Cyr, et à nouveau du duc de Feltre quand son père adoptif, le duc de Richelieu, est nommé premier ministre. Le 16 octobre 1815, le comte de Rochechouart est nommé gouverneur militaire de Paris, un poste qu'il occupe jusqu'en 1821. En 1821, Louis-Victor-Léon de Rochechouart est nommé gentilhomme de la chambre du roi et fait commandeur de la Légion d'honneur. En 1855, le général de Rochechouart est nommé par Napoléon III maire de Jumilhac, où il s'était retiré et où il meurt en 1858.

Estim. 6 000 - 8 000 EUR