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3 PORTE MENU EN FORME D'EVENTAILS DONT UNE PAIRE en laiton doré et laqué - Japon, Epoque Meiji (1868-1912) - à décor d'échassiers dans un paysage pour la paire et d'un récolteur d'urushi H. 5 et 9 cm TBE

Estim. 100 - 150 EUR

jeu. 23 mai

Fine Portrait on panel of Juan Bautista de Muguiro, attributed to Francisco de Goya (1746-1828) - Aragonese School of the 19th century - Fine Portrait on panel of Juan Bautista de Muguiro, attributed to Francisco de Goya (1746-1828) - Aragonese School of the 19th century Oil on panel: 23 x 18 cm, measures with frame 32 x 26 cm. Muguiro, banker and merchant, perhaps exiled in Bordeaux due to the services rendered to King Joseph Bonaparte by his family firm, "J. Irivaren y sobrinos", later held important political positions in the Spain of Isabella II, being, for example, president of the Cortes and senator between 1836 and 1845. Goya, in the dedicatory inscription of the painting, defines himself as a "friend" of the portrayed, perhaps to thank him with that term, so generic in Castilian, for the efforts or aid received from him, who was also the banker of his son Javier. A few years earlier, Goya had thus dedicated "to his friend Arrieta", the portrait he gave to the doctor who saved his life during the illness that affected him in 1819. The artist presented Muguiro for posterity in his most prosaic and mercantile aspect, reading a recently opened letter and seated next to a desk covered with papers, on which shines a large green and gold porcelain inkwell. Goya in his old age condenses his technique in a few brushstrokes, given with sudden impulses of energy, which reveal the effort of his hand and his eyes, almost blind, although it has remained intact. Pérez Sánchez, Alfonso E., "Goya in the Prado. History of a singular collection", Goya. New Visions. Tribute to Enrique Lafuente Ferrari, Isabel García de la Rasilla and Francisco Calvo Serraller (eds.), Madrid, Fundación Amigos del Museo del Prado, 1987, pp. 307-322.

Estim. 6 000 - 7 500 EUR

jeu. 23 mai

Beatles Signed Menu: McCartney, Harrison, Starr, and Aspinall - Menu d'avion TEAL (Tasman Empire Airways Limited) datant de 1964, deux pages, 4,5 x 6,5, signé au recto au stylo à bille bleu par Paul McCartney en son nom et au nom de son célèbre partenaire compositeur ("Paul McCartney, John Lennon") et au stylo à plume délavé par les membres du groupe Beatles, "George Harrison" et "Ringo Starr". Le verso est également signé au stylo à bille noir par leur road manager, Neil Aspinall. La couverture du menu comporte une illustration d'un garçon aborigène souriant portant la coiffure des Beatles, symbolisant l'attrait universel du groupe alors que la "Beatlemania" s'emparait du monde entier. En dessous, le menu porte l'inscription "Your Beatle Menu", avec l'acronyme "TEAL" en diagonale. En très bon état, avec les signatures de Harrison et Starr uniformément décolorées mais lisibles, et de minuscules trous d'épingle dans les coins. Accompagné de lettres d'authenticité de Perry Cox et Frank Caiazzo, spécialistes des Beatles, ce dernier écrivant : "Paul a signé magnifiquement au stylo à bille bleu et a également signé au nom de John Lennon, qui n'était manifestement pas disponible pour un autographe à l'époque. En outre, George Harrison et Ringo Starr ont également signé, mais leurs signatures se sont considérablement estompées et sont très légères, bien que visibles... Ce menu a été signé en juin 1964, lorsque les Beatles se produisaient en concert en Australie et en Nouvelle-Zélande".

Estim. 2 000 - 3 000 USD

dim. 26 mai

[NAPOLEON IER]. Manuscrit intitulé « Fontainebleau, 20 avril 1814. Discours... à la Vieille Garde », en copie autographe du général Jean-Martin PETIT. [sans doute avril 1814]. Une p. 1/2 in-4 ; petites perforations d’aiguille en marge. « Soldats de ma Vieille Garde. Je veux vous faire mes adieux. Depuis 20 ans, je vous ai trouvé constamment sur le chemin de l’honneur et de la gloire. Vous vous êtes toujours conduits avec bravoure et fidélité ; encore dans ces derniers tems vous m’en avez donné des preuves. Avec vous, notre cause n’étoit pas perdue ; j’aurois pu, pendant trois ans, alimenter la guerre civile, mais la France n’en eût été que plus malheureuse, sans aucun résultat. Les puissances alliées présentoient toute l’Europe liguée contre moi ; une partie de l’armée m’avoit trahi ; des partis se formoient pour un autre Gouvernement. J’ai sacrifié tous mes intérêts au bien de la patrie. Je pars... Vous la servirez toujours avec gloire et avec honneur. Vous serez fidèl[e]s à votre nouveau souverain ; recevez mes remerciemens ; je ne peux pas vous embrasser tous : je vais embrasser votre chef, j’embrasserai aussi le drapeau ; approchez, général (le g[énér]al Petit). Faites avancer le drapeau... que ce baiser passe dans vos cœurs ! Je suivrai toujours vos destinées et celles de la France. Ne plaignez pas mon sort ; j’ai voulu vivre pour être encore utile à votre gloire ; j’écrirai les grandes choses que nous avons faites ensemble. Le bonheur de notre chère patrie étoit mon unique pensée ; il sera toujours l’objet de mes vœux. Adieu mes enfans. » ALORS COMMANDANT LES TROUPES A FONTAINEBLEAU, LE GENERAL JEAN-MARTIN PETIT (1772-1856) REÇUT L’ACCOLADE DE L’EMPEREUR ET LUI PRESENTA LE DRAPEAU DE LA GARDE A EMBRASSER. Engagé en 1792, vétéran des guerres de la Révolution et de l’Empire, il était adjudant-général de la Garde impériale, et attaché depuis mars 1814 à la première division de la Garde (Grenadiers). UN TEXTE CELEBRISSIME MAIS CONSERVE A LA POSTERITE SOUS DIFFERENTES FORMES. Improvisée par Napoléon Ier au moment de son départ du château de Fontainebleau pour l’île d’Elbe, cette harangue fut d’abord connue dans ses grandes lignes, selon ce qu’on pouvait en trouver dans des ouvrages historiographiques dès 1814. Plusieurs versions littérales en sont cependant conservées, avec variantes : la première publiée, en 1822 dans les Œuvres de Napoléon Ier (Paris, Panckoucke, vol. V), fut établie par le secrétaire de Napoléon Ier, Fain, en collaboration avec le général Gourgaud, l’ancien ministre Maret et le premier commis Jouanne. La version la plus fréquemment retenue est celle que Fain a remaniée et publiée en 1823 dans la partie de ses mémoires intitulée Manuscrit de 1814, version qui serait reprise officiellement par les éditeurs de la Correspondance de Napoléon Ier sous le Second Empire. Une autre version, conservée sous forme manuscrite aux Archives Nationales, aurait été transcrite par un officier de la Garde, et une autre version encore, attribuée au général Petit fut publiée en 1842 dans le volume V consacré à Fontainebleau des Souvenirs historiques des rŽsidences royales de France, sŽrie donnŽe sous le nom de l’historien et bibliothŽcaire de Louis-Philippe Ier Jean Vatout, mais sans doute plut™t rŽdigŽe pour ce volume par l’Žcrivain François-Xavier Esteben (cf. Thierry Lentz, Les Vingt jours de Fontainebleau, Paris, Perrin, 2014, pp. 201-204 et 22-30). LA PRESENTE VERSION DU GENERAL PETIT DIFFERE DE CELLE QU’IL COMMUNIQUA EN 1842, mais comme elle, fait allusion à la trahison d’une partie de l’armée, à la possibilité de poursuivre une guerre civile pendant trois ans, et comporte le conseil de servir le nouveau souverain de la France. JOINT, BERTRAND (Henri-Gatien). Billet imprimé avec ajouts manuscrits. « Le Grand Maréchal aura l’honneur de recevoir M. le général Petit le 20 avril à 1 heure après-midi. Paris [...] 1815 » (une p. in-8).

Estim. 700 - 900 EUR

dim. 26 mai

RARE PAIRE DE PISTOLETS DE COMBAT A SILEX ATTRIBUEE AU MARECHAL NEY, PRINCE DE LA MOSKOWA. Canons à pans légèrement tromblonnés aux bouches, bleuis, à rayures cheveux, décorés d'un filet d'or aux bouches et aux tonnerres, signés par incrustation d'or sur le pan supérieur « Ringeissen a Paris »; Ils portent trois poinçons aux tonnerres de « L.C. » (canonnier Leclerc), et une inscription à l'or sur le pourtour des bouches « Prenez Garde de m'approcher ». Sous les canons, une inscription a l’or « Maréchal N » (NEY), (seul Maréchal de l'Empire dont le nom commence par un N). Platines signées « Ringeisen à Paris » et chiens col de cygne à corps plats. Queues de détente réglables. Garnitures en argent uni découpé (poinçon illisible). Beaux pommeaux en acier, à pans, découpés au centre, en ovale, encadrant l'Aigle Impériale couronnée en argent ciselé. Crosses en noyer en partie sculpté et finement quadrillé, à longs fûts. (Petits coups) Baguettes à embouts en corne. Longueur totale : 370 mm. Longueur canon : 217 mm. Calibre 18 mm. Bon état. Vers 1805-1810. Provenance : « Cette paire de pistolets a appartenu à Monsieur Saint-Aubin, l'un des plus grands antiquaires parisiens de l'entre deux guerres, spécialiste en armes anciennes et souvenirs historiques, ce dernier n'avait gardé que cette paire de pistolets dans sa collection personnelle, étant donné leur qualité et leur prestigieuse appartenance; puis la fille de Monsieur Saint Aubin a cédé cette paire de pistolets à un grand collectionneur français qui, par la suite, me l'a confié pour la vendre, à l'époque de cette transaction, j'ai contacté Madame Denyse Saint Aubin qui a rédigé et signé une attestation à mon nom le 19 décembre 1993. IIs ont alors été vendus en 1993 à un grand collectionneur belge du Premier Empire et de souvenirs historiques puis dans la collection Noisiez » Jean-Claude Dey Ringeisen (Rengessen) : Armurier à Paris, 1795-1810. « Vu sur une paire de pistolets d'officier type Empire, calotte à 8 pans avec aigle impériale argent, marqué sur les canons avec poinçons de Leclerc ». « Le Qui est qui de l'arme en France » par J.J. Buigné et P. Jarlier. Éditions du Portail, 2001.

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

dim. 26 mai

PROVENANT DE L’EMPEREUR NAPOLEON III. Important coffret en bois noirci verni, orné sur le couvercle, dans les coins de quatre motifs d’abeilles impériales et au centre du chiffre « N » sous couronne impériale, en bronze ciselé et doré en demi ronde bosse. Gainé de feutre vert en forme, à un compartiment de rangement. Il contient : -Une paire de pistolets à percussion de duel. Canons à pans, rayés, damas, bronzés, signés sur les pans supérieurs « Fni GASTINNE RENETTE A PARIS ». Tonnerres et queues de culasses numérotés « 1 » et « 2 ». Platines avants et chiens gravés de rinceaux feuillagés. Pontets repose doigt et calottes à pans trempés gris gravées de rinceaux. Queues de détente bleuies. Crosses en noyer sculpté ornées de pièces de pouce en or gravé au chiffre « N » sous couronne impériale. Longueur : 39 cm. Et ses accessoires : Maillet, tournevis, moule à balle coupe jet, louche à plomb, démonte cheminée, poire à poudre nickelée, huilier, boite à capsule en ébène tourné, baguettes de nettoyage et de bourrage. Coffret : 49 x 30 x Ht 8 cm. Avec sa clé en forme de lyre (manque la garniture d’entrée de serrure). B.E. Vers 1850-1860. Provenance : - L’Empereur Napoléon III et l’Impératrice Eugénie. - Collections de l’Impératrice Eugénie (Farnborough 134-135) - Collections du « Prince Napoléon », Napoléon Jérôme (1822-1891) - Donné par lui à l’amiral au vice-amiral baron de La Roncière le Nourry (1813-1891). - Réintégré dans les collections impériales sous le numéro 4062. - « Importante collection d’armes et souvenirs historiques », Drouot Rive gauche (Maître Cornette de Saint Cyr), le 16 juin 1977, Avec d’autres souvenirs de la famille impériale. - Collection Jean Louis Noisiez.

Estim. 8 000 - 12 000 EUR