DROUOT
mercredi 15 mai à : 13:30 (CEST)

COLLECTIONS & OEUVRES CHOISIES : Tableaux anciens, mobilier & objets d'art

Audap & Associés - 01 83 75 05 00 - Email CVV

Salle 6 - Hôtel Drouot - 9, rue Drouot 75009 Paris, France
Exposition des lots
mardi 14 mai - 11:00/18:00, Salle 6 - Hôtel Drouot
mercredi 15 mai - 11:00/12:00, Salle 6 - Hôtel Drouot
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182 résultats

Lot 8 - Attribué au Maître des céramiques romagnoles (Maestro delle ceramiche romagnole, peintre actif en Émilie-Romagne au milieu du XVIIIe siècle) Intérieur de cuisine aux jarres et au mortier Toile (Déchirures, trous et manques ; cachet de cire rouge au dos.) Haut. : 82,5 cm ; Larg. : 120,5 cm Un groupe de plusieurs natures mortes de céramiques a été rassemblé sous le nom de convention de " Maestro delle ceramiche romagnole ". Il est constitué par des tableaux jusque-là attribués à Giovanni Domenico Valentino, Andrea Seghizzi, Rodolfo Lodi, Arcangelo Resani, au Pseudo Resani. Ces artistes sont tous, dans une certaine mesure, tributaires de Cristoforo Munari et représentent des intérieurs de cuisines rustiques, des accumulations de vaisselles, de poteries, de vases, juxtaposés les uns à côté des autres. Cette production se démarque des natures mortes baroques du reste de la Péninsule italienne à la même époque, où foisonnent des guirlandes de fleurs en mouvement et des amoncèlements de fruits. Au contraire, ces toiles sont influencées par les " bodegones " du caravagisme espagnol du siècle précédent et ne sont pas sans évoquer l'oeuvre de Luis Meléndez. Notre tableau s'intègre bien dans ce contexte et semble de plus haute qualité picturale que les oeuvres qu'on regroupe sous le nom de Maître des céramiques romagnoles, telles que la Nature morte aux céramiques, branches et tomates et l'Intérieur avec chapelet d'ail, carafe, branches, céramiques et assiettes, toutes deux anciennement en vente chez Semenzato à Venise (cf. op. infra, Bacchi, 2015, p. 143 et Giardini, 2020, p. 121). Ici, le jeu de vides et de pleins, articulé par des entablements de pierre , le rendu des textures différentes (fiasque recouverte de paille tressée), sont unifiés et stylisés par une gamme de bruns et de noirs, rehaussée de quelques faïences blanches à décor bleuté. Par endroit, la touche se fait onctueuse, par exemple sur l'opercule du pot à droite du mortier. Bibliographie générale, en rapport avec ce groupe de natures mortes : - Sous la direction de Daniele Benati et Lucia Peruzzi, La natura morta in Emilia e in Romagne : Pittori, centri de produzione e collezionismo fra XVII e XVIII secolo. Milano, Skira editore, 2000. p. 135 à 139. - Anna Colombi Ferretti, " La natura morta a Bologna e in Romagna ", dans Frederico Zeri, La natura morta in Italia, Milano, Electa, 1989, p. 492 à 494 - Giulia Palloni, " Cucine e deschi tra Romagna e Marche nel XVIII secolo. Il Maestro delle ceramiche romagnole e i Ceccarini ", dans Bacchi Andrea, La natura morta di Federico Zeri, Bologna, Fondazione Federico Zeri, 2015, pp. 135 à 151. - Sous la direction de Claudio Giardini, Pitture in quiete, Carlo Magini e la natura morta tra Marche e Romagna nel XVIII secolo. Ancone, Il lavoro editoriale, Fondazione Cassa di Risparmio di Fano, 2020, p. 121.

Estim. 8 000 - 12 000 EUR

Lot 11 - École française vers 1790, atelier d'Élisabeth VIGÉE LE BRUN Portrait du compositeur Paisello Toile Datée 1791 en bas Haut. : 130 cm ; Larg. : 97 cm Exposition : - Turin, Teatro Regio, L'arcano incanto, mai-septembre 1991, no. IV.27 (comme Louise-Élisabeth Vigée Le brun). Au lendemain de la Révolution française, la nuit du 5 au 6 octobre 1789, Élisabeth Vigée Le Brun est contrainte de migrer vers l'Italie. Si cette période italienne donne une nouvelle inflexion à son oeuvre, à Paris elle continue toutefois pendant cette période à présenter ses tableaux au Salon. En 1790, elle établit ses quartiers à Naples où elle fait la connaissance de Giovanni Paisiello (1740-1816), le célèbre compositeur de musique. Cette rencontre marquera les deux artistes. Paisiello naît à Naples, où, dès 5 ans, il attire par sa voix l'attention du marquis de Fragagnano, maître de chapelle de l'église des Capucins. Sous son patronage, le jeune musicien effectue sa formation musicale au conservatoire de Naples sous la supervision du compositeur baroque Francesco Durante. Dès lors, Paisiello débute sa carrière musicale en itinérance entre Bologne, Modène et Venise en écrivant ses propres oeuvres ou en adaptant des partitions d'autres compositeurs. C'est véritablement avec ses opéras bouffes comme La Pupille que l'artiste obtient ses lettres de noblesse tout en se faisant remarquer. Dès 1766, Paisiello revient à Naples, sa ville d'origine. Il devient rapidement la référence de l'opéra bouffe par le mélange des styles, des tonalités et des décors. Son succès critique est tel que le roi Ferdinand IV fait reprendre sa création l'idole chinoise à la cour pour l'arrivée de son beau-frère Joseph II et de son épouse Marie-Caroline d'Autriche. Le musicien devient alors responsable de la chambre royale de Ferdinand IV. C'est à ce moment précis, au sommet de sa gloire, qu'Élisabeth Vigée Le Brun peint le musicien. La composition originale a été conservée dans les collections de l'artiste jusqu'à son leg au Musée du Louvre en 1842. Élisabeth Vigée Le Brun expose une version similaire au Salon de 1791, aujourd'hui conservée aux châteaux de Versailles et de Trianon (inv. MV 5877). En se plaçant à rebours des romantiques, Elisabeth Vigée Le Brun livre une vision personnelle de l'artiste à son instrument. Sur un fond sombre mettant en lumière le compositeur italien, Giovanni Paisiello regarde vers l'ailleurs, son visage se modulant à la ferveur de son inspiration artistique. Ses mains reposent simplement sur le clavier de son piano-forte, attendant de jouer, tandis que s'échappent les partitions de ses opéras avec le Rondo di Nina et le Te Deum qui connaissent à l'époque un succès retentissant.

Estim. 8 000 - 12 000 EUR

Lot 17 - Charles-Émile VACHER DE TOURNEMINE (1812-1872) Flamants et perroquets Vers 1866-1867 Huile sur toile, signée en bas à gauche Ch. de Tournemine Au revers, cachet du marchand de couleurs et de toiles " Emmanuel Chenoz, rue de Condé " (Restaurations anciennes) Haut. : 89 cm ; Larg. : 180,5 cm Bibliographie : - Jean-Claude Lesage, Charles de Tournemine, peintre orientaliste, Aix-en-Provence, Édisud, 1986, ph.10. p.101 (reproduit en noir et blanc d'après une photographie appartenant à M. Bourget d'Aulnoy). - Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants exposés au Palais des Champs-Élysées, le 15 avril 1867, p. 202 Exposition : - Salon de Paris de 1867, sous le n° 1485 Provenance : - Collection particulière française. Fasciné par le monde méditerranéen qu'il découvre alors qu'il s'engage comme mousse à l'âge de treize ans, Charles Vacher de Tournemine s'installe plus tard à Paris où il étudie la peinture dans les ateliers d'Eugène Isabey puis de Louis Garneray. À l'issue de sa formation, il poursuit ses voyages qui le conduisent dans les pays du Maghreb, en Asie Mineure ou encore dans les Balkans et réalise quelques unes de plus belles toiles de l'Orientalisme français. Familier du Salon des artistes français où il expose à partir de 1846, Tournemine est régulièrement salué par la critique. L'État achète notamment son " Café à Adalia " en 1861, aujourd'hui au Musée d'Orsay, et d'autres toiles conservées dans les musées de Toulon, sa ville d'origine, Marseille et Montpellier. En 1867, Tournemine présente au Salon deux grandes toiles de même format : " Eléphants d'Afrique " (sous le n° 1474) acquis et donné par l'empereur au Musée du Luxembourg (aujourd'hui au Musée d'Orsay) et notre toile, " Flamants et perroquets " (sous le n° 1475). Le peintre décline et multiple avec une touche vive et un plaisir manifeste les oiseaux colorés. Certains volent dans le ciel vers le perchoir naturel que constitue le tronc de jacaranda pris dans la végétation, quand d'autres pêchent, dissimulés dans les plantes qui émerge des flots calmes, dorment, sur une branche, ou s'observent, devant la paysage infini qui borde ce large fleuve d'Amérique du Sud. Pour cette oeuvre au territoire original, qui n'était connue que par une photo en noir et blanc mentionnée dans les archives de la famille de l'artiste, Tournemine s'inspire du récit d'un voyage au Pérou de l'explorateur Paul Marçoy, cité dans le Livret du Salon : " Dans les profondeurs de la perspective se détachent en silhouette de lointains rivages . Quelquefois le tronc creux d'un jacaranda, arraché de son sol natal par un écroulement des berges ou un débordement du fleuve, flotte à la surface des eaux ; tandis qu'un autre, rencontrant un banc de sable, s'arrête en route et vient s'échouer sur la plage (...) De beaux flamants roses s'ébattent près du rivage au milieu de cette végétation luxuriante, et des familles de perroquets peuplent ce tronc enguirlandé, en faisant retentir de leurs cris ces magiques et incomparables régions ". Peintre de l'Orient, Tournemine se passionne pour les animaux qu'il observe au cours de ses voyages, notamment les échassiers du Danube dont la verve et les couleurs enchantent et fascinent le public (pour exemple : Flamants et Ibis, rive turque du Bas-Danube, salon de 1861, coll. préfecture de Nantes). Notre oeuvre pousse à son paroxysme cette fascination pour les oiseaux exotiques que le public parisien découvre avec étonnement et curiosité. Le critique Alfred Nettement commente dans La Semaine des familles : " Ce que le voyageur raconte, le peintre le montre avec son magique pinceau. Il ne fallait rien moins que la touche si délicate et si fine de M. Tournemine et son coloris si vif et si éclatant pour évoquer sur une toile cette solitude du nouveau monde peuplée de ravissants oiseaux, car la nature ne ressemble pas aux coquettes de nos salons, c'est dans le désert qu'elle étale les plus beaux diamants de son écrin ".

Estim. 15 000 - 20 000 EUR

Lot 25 - PUIFORCAT (attribués à) Deux sucriers au modèle, en vermeil à corps conique et deux anses latérales pleines à décor de coquillage, couvercle conique à décor ciselé et fretel en ivoire. Sans signature. Servabo », « Je garderai la foi ». Pourtour à décor de feuilles et petites baies. Dans leurs valises de transport. (Usures d'usage) Haut. : 11,5 cm ; Long. : 18 cm ; Prof. : 13 cm Poids brut : 1226 g. Historique : - Pièce commanditée par Sir Michael Kielberg-Kroyer devenu Sir Michael Kroyer probablement autour de 1928-1930 pour l'aménagement de son château de Stockgrove Park House, Bedfordshire, Angleterre. Provenance : - Ancienne collection de Sir Michael KROYER KIELBERG (1882-1958) Magnat du transport maritime et philanthrope d'origine danoise, Sir Michael Kroyer-Kielberg fut président fondateur de United Molasses. Sous sa direction, la société joua un rôle essentiel en soutenant le Mouvement du Danemark libre pendant la guerre. Il fut également ambassadeur du Danemark auprès de la cour. Amateur d'art, ses collections comptaient d'importantes œuvres de Sisley, Corot, Pissarro ou encore Epstein. Entre 1928 et 1930, il fit édifier Stockgrove Park House dans Bedfordshire, propriété considérée comme le dernier château d'importance construit en Angleterre. Il commanda vraisemblablement à cette époque une opulente orfèvrerie aux maisons Puiforcat et Garrard (lots 22 à 34 et 37). // Veuillez noter que ce lot contient de l'ivoire d'éléphant et que conformément au règlement européen 2021/2280 du 16 décembre 2021, l'exportation de biens contenant cette matière hors de l'UE est interdite. Audap & associés sera en mesure de délivrer à l'acquéreur le certificat intracommunautaire concernant ce bien.

Estim. 800 - 1 000 EUR

Lot 32 - PUIFORCAT (attribués à) Deux plateaux de service au modèle en vermeil à corps ovalisé et poignées latérales détachées en volutes terminées par une prise en ivoire sculptée de godrons et petites rosaces latérales. Décor central incisé représentant un écusson à navire en partie basse et deux lions dressés en partie haute, sur fond de feuilles, d'un gouvernail et de cordage, marquée de la devise « Fidem Servabo », « Je garderai la foi ». Pourtour à décor de feuilles et petites baies. Dans leurs valises de transport. (Usures, oxydations, rayures d'usage) Haut. : 5 cm ; Long. : 86 cm ; Prof. : 58 cm Haut. : 5 cm ; Long. : 76 cm ; Prof. : 50 cm Poids : 10,1 kg. Historique : - Pièce commanditée par Sir Michael Kielberg-Kroyer devenu Sir Michael Kroyer probablement autour de 1928-1930 pour l'aménagement de son château de Stockgrove Park House, Bedfordshire, Angleterre. Provenance : - Ancienne collection de Sir Michael KROYER KIELBERG (1882-1958) Magnat du transport maritime et philanthrope d'origine danoise, Sir Michael Kroyer-Kielberg fut président fondateur de United Molasses. Sous sa direction, la société joua un rôle essentiel en soutenant le Mouvement du Danemark libre pendant la guerre. Il fut également ambassadeur du Danemark auprès de la cour. Amateur d'art, ses collections comptaient d'importantes œuvres de Sisley, Corot, Pissarro ou encore Epstein. Entre 1928 et 1930, il fit édifier Stockgrove Park House dans Bedfordshire, propriété considérée comme le dernier château d'importance construit en Angleterre. Il commanda vraisemblablement à cette époque une opulente orfèvrerie aux maisons Puiforcat et Garrard (lots 22 à 34 et 37). // Veuillez noter que ce lot contient de l'ivoire d'éléphant et que conformément au règlement européen 2021/2280 du 16 décembre 2021, l'exportation de biens contenant cette matière hors de l'UE est interdite. Audap & associés sera en mesure de délivrer à l'acquéreur le certificat intracommunautaire concernant ce bien.

Estim. 1 500 - 2 000 EUR

Lot 34 - PUIFORCAT (attribués à) Deux plateaux de service au modèle en vermeil à corps ovalisé et poignées latérales détachées en volutes terminées par une prise en ivoire sculptée de godrons et petites rosaces latérales. Décor central incisé représentant un écusson à navire en partie basse et deux lions dressés en partie haute, sur fond de feuilles, d'un gouvernail et de cordage, marquée de la devise « Fidem Servabo », « Je garderai la foi ». Pourtour à décor de feuilles et petites baies. Dans leurs valises de transport. Haut. : 5 cm ; Long. : 66 cm ; Prof. : 42 cm Haut. : 5 cm ; Long. : 56 cm ; Prof. : 35 cm (Usures, oxydations, rayures d'usage) Poids total : 5 700 g. Historique : - Pièce commanditée par Sir Michael Kielberg-Kroyer devenu Sir Michael Kroyer probablement autour de 1928-1930 pour l'aménagement de son château de Stockgrove Park House, Bedfordshire, Angleterre. Provenance : - Ancienne collection de Sir Michael KROYER KIELBERG (1882-1958) Magnat du transport maritime et philanthrope d'origine danoise, Sir Michael Kroyer-Kielberg fut président fondateur de United Molasses. Sous sa direction, la société joua un rôle essentiel en soutenant le Mouvement du Danemark libre pendant la guerre. Il fut également ambassadeur du Danemark auprès de la cour. Amateur d'art, ses collections comptaient d'importantes œuvres de Sisley, Corot, Pissarro ou encore Epstein. Entre 1928 et 1930, il fit édifier Stockgrove Park House dans Bedfordshire, propriété considérée comme le dernier château d'importance construit en Angleterre. Il commanda vraisemblablement à cette époque une opulente orfèvrerie aux maisons Puiforcat et Garrard (lots 22 à 34 et 37). // Veuillez noter que ce lot contient de l'ivoire d'éléphant et que conformément au règlement européen 2021/2280 du 16 décembre 2021, l'exportation de biens contenant cette matière hors de l'UE est interdite. Audap & associés sera en mesure de délivrer à l'acquéreur le certificat intracommunautaire concernant ce bien.

Estim. 1 200 - 1 500 EUR

Lot 38 - PUIFORCAT & BACCARAT Deux petits pots à confiture avec leurs cuillères en argent (Maison Garrard), à récipient en cristal blanc à corps conique taillé de larges facettes sur assiette circulaire en vermeil à décor incisé et couvercle conique en vermeil à fretel en ivoire. Dans leur valise de transport. Poinçons de maître et de matière, signés du cachet circulaire de la Maison Baccarat. (Usures, oxydations, rayures d'usage) Haut. : 11 cm ; Diam. : 18 cm Poids brut : 904 g. (total) Historique : - Pièce commanditée par Sir Michael Kielberg-Kroyer devenu Sir Michael Kroyer probablement autour de 1928-1930 pour l'aménagement de son château de Stockgrove Park House, Bedfordshire, Angleterre. Provenance : - Ancienne collection de Sir Michael KROYER KIELBERG (1882-1958) Magnat du transport maritime et philanthrope d'origine danoise, Sir Michael Kroyer-Kielberg fut président fondateur de United Molasses. Sous sa direction, la société joua un rôle essentiel en soutenant le Mouvement du Danemark libre pendant la guerre. Il fut également ambassadeur du Danemark auprès de la cour. Amateur d'art, ses collections comptaient d'importantes œuvres de Sisley, Corot, Pissarro ou encore Epstein. Entre 1928 et 1930, il fit édifier Stockgrove Park House dans Bedfordshire, propriété considérée comme le dernier château d'importance construit en Angleterre. Il commanda vraisemblablement à cette époque une opulente orfèvrerie aux maisons Puiforcat et Garrard (lots 22 à 34 et 37). // Veuillez noter que ce lot contient de l'ivoire d'éléphant et que conformément au règlement européen 2021/2280 du 16 décembre 2021, l'exportation de biens contenant cette matière hors de l'UE est interdite. Audap & associés sera en mesure de délivrer à l'acquéreur le certificat intracommunautaire concernant ce bien.

Estim. 600 - 800 EUR

Lot 39 - WISKEMANN - BRUXELLES Deux sucriers au modèle en vermeil à corps conique et deux anses latérales pleines à décor de coquillage, couvercle conique à décor ciselé et fretel en ivoire. On y joint deux cuillères en argent de la maison Garrard. Dans leur valise de transport. Signés. (Usures, oxydations, rayures d'usage) Haut. : 10 cm ; Diam. : 15 cm Poids brut total : 904 g. Historique : - Pièce commanditée par Sir Michael Kielberg-Kroyer devenu Sir Michael Kroyer probablement autour de 1928-1930 pour l'aménagement de son château de Stockgrove Park House, à Bedfordshire en Angleterre. Provenance : - Ancienne collection de Sir Michael KROYER KIELBERG (1882-1958) Magnat du transport maritime et philanthrope d'origine danoise, Sir Michael Kroyer-Kielberg fut président fondateur de United Molasses. Sous sa direction, la société joua un rôle essentiel en soutenant le Mouvement du Danemark libre pendant la guerre. Il fut également ambassadeur du Danemark auprès de la cour. Amateur d'art, ses collections comptaient d'importantes œuvres de Sisley, Corot, Pissarro ou encore Epstein. Entre 1928 et 1930, il fit édifier Stockgrove Park House dans Bedfordshire, propriété considérée comme le dernier château d'importance construit en Angleterre. Il commanda vraisemblablement à cette époque une opulente orfèvrerie aux maisons Puiforcat et Garrard (lots 22 à 34 et 37). // Veuillez noter que ce lot contient de l'ivoire d'éléphant et que conformément au règlement européen 2021/2280 du 16 décembre 2021, l'exportation de biens contenant cette matière hors de l'UE est interdite. Audap & associés sera en mesure de délivrer à l'acquéreur le certificat intracommunautaire concernant ce bien.

Estim. 600 - 800 EUR

Lot 40 - CZAPEK & Cie, Genève Demi-Chronomètre Milieu XIXe siècle Montre de présent en or émaillé à l'effigie du Prince Napoléon-Jérôme avec double quantième et chronographe dit diablotine Boîtier rond à charnière, dos émaillé sur un entourage de strass, au centre, un médaillon,émail en grisaille représentant le prince Jérôme Napoléon, la cuvette en or, signée « Czapek & Cie à Genève Place Vendôme 25 Paris ». Cadran émaillé blanc, chiffres romains, heures et minutes excentrées à 9h, compteur des heures à 12h, indication des jours de la semaine et de la date sur deux cadrans auxiliaires à 12h et 3h, une aiguille de chronographe au centre avec minuterie chemin de fer, les secondes auxiliaires à 6h avec cette fonction graduée de 1 à 5 dite « diablotine ». Mouvement mécanique avec remontage à clef, de type demi-chronomètre pour la précision de la marche, différentiel avec double train d'engrenage, deux barillets, balancier spiral compensé, échappement à ancre, une raquette de réglage avance / retard. Diam. : 58 mm Poids brut : 98,4 g. Écrin en maroquin rouge, monogrammé « N » et surmonté d'une couronne impériale, signé à l'intérieur « Czapek & Cie Genève Horlogers de L.L.A.A.L.L le prince Napoléon et la princesse Clotilde 25 Place Vendôme Paris ». Provenance : Transmise par succession depuis le XIXe siècle. UNE MONTRE IMPÉRIALE Le prince Napoléon-Jérôme est né le 9 septembre 1822 à Trieste et meurt le 17 mars 1891 à Rome. Fils de Jérôme Bonaparte et cousin germain de l'empereur Napoléon III, il est une personnalité politique et militaire du Second Empire. Il est alors connu sous le nom de « prince Napoléon » et est familièrement surnommé « Plon-Plon ». Au dos de notre montre, une miniature émaillée en grisaille de fabrication genevoise représente le prince Napoléon. L'écrin mentionnant la princesse Clothilde, dont le mariage avec le prince remonte à 1859, nous pouvons en déduire une datation entre 1859 et la fin du second Empire en 1870. LA DIABLOTINE : UNE COMPLICATION RARE Notre montre est sans doute l'une des plus belles découvertes de ces dernières années dans le domaine des montres à complication de la maison Czapek, compte tenu de l'ajout et de la complexité de la Diablotine dans son mécanisme de chronographe. La diablotine que l'on appelle également la seconde foudroyante indique en effet une graduation au 1/5 de seconde. On note également la présence d'un double quantième, pour la date et les jours de la semaine. A ce jour, une seule montre similaire est connue dans les annales des enchères. Antiquorum, 1991, Hong Kong, lot 285. Outre la diablotine, notre montre possède un autre élément rare pour une pièce de cette époque. Il s'agit d'une miniature émaillée en grisaille. La collection du Patek Philippe Museum, conserve des montres émaillées similaires de la même époque. La dernière à être passée en vente provenait en ligne directe de la famille du prince Napoléon : Napoléon, Plon-Plon (1822-1891) ; prince Victor Napoléon (1862-1926) ; prince Louis Napoléon (1914-1997). Sotheby's, Londres, 4 juillet 2018, lot 69. CZAPEK & PATEK Czapek est certainement l'un des horlogers le plus doués de sa génération. Il fût entre autres le premier associé de Antoine Norbert de Patek. Ces deux émigrés polonais, réfugiés à Genève depuis 1836, fondent en 1839 une manufacture qui prend le nom de « Patek Czapek & Cie. » Au terme de six années de travail en commun, pendant lesquelles ils créeront des garde-temps d'exception, cette entreprise deviendra la fameuse maison « Patek Philippe ». PLACE VENDÔME La ville de Paris joue un rôle important dans le domaine de l'horlogerie. C'est ici qu'en 1844, Patek va rencontrer Philippe. En effet, le brillant horloger Adrien Philippe présente lors de l'exposition nationale du Champ-de-Mars son innovation et brevet sur la couronne de remontoir. Cette création décidera du destin de la maison « Patek Philippe » C'est également à cette époque que la maison Czapek s'établit à Paris au N°25 de la Place Vendôme. L'ÉMAIL PHOTOGRAPHIQUE : UN PROCÉDÉ NOVATEUR Outre les complications rares, les horlogers du XIXe siècle cherchent à intégrer à ces objets de luxe de poche les inventions les plus novatrices des arts industriels, et notamment de la photographie, alors en plein essor. Le célèbre photographe Disdéri, relate dans « L'art de la photographie ,1862 », un procédé mis au point par Lafon de Camarsac vers 1855 : « la vitrification de l'image photographique », notamment sur émail. Le principe est celui de l'inclusion de matières colorantes inaltérables dans une couche photogénique adhésive. Ce procédé permet ainsi de transformer des « dessins héliographiques en peintures indélébiles ». Les bijoutiers et horlogers intègrent rapidement ces photographies inaltérables à leurs créations de montres pendentifs et bracelets, en

Estim. 20 000 - 40 000 EUR