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mar. 25 juin

RVLC Roger Vandercruse dit Lacroix (1728 - 1799) et Louis Moreau (1740 - 1802) Bonheur-du-jour en placage de bois marqueté teinté de satiné, palissandre filets de buis et bois clairs et teintés à décor de motifs et ustensiles divers, tasses vases fleuris, livres théière, pot, encrier etc… dans le goût de la Chine. La partie haute à retrait à bordure chantournée ouvre à un petit tiroir surmonté d’un casier et flanqué de portes. La partie basse ouvre à un tiroir en ceinture formant écritoire garnie de cuir noir doré au petit fer. Il repose sur des pieds légèrement cambrés. Ornementation de bronzes ciselé et doré frises d’entrelacs, chutes et enroulements d’acanthe et sabots feuillagés. Il présente deux estampilles, la première Estampille sur la traverse « R.V.LC. » pour RVLC Roger Vandercruse dit Lacroix ou reçu maître en 1755 et un des grands noms de l’ébénisterie française de la seconde moitié du XVIIIe siècle. La seconde à l’intérieur du petit tiroir « L. Moreau » pour Louis Moreau reçu maître en 1764 installé rue de l’échelle Saint Honoré il ne réalise lui-même qu’une partie des meubles qu’il vend dans sa boutique estampillant à son tour les meubles comme ce bonheur du jour. Restaurations et reprises aux placages, manque le sabot arrière gauche. Epoque Transition Louis XV-Louis XVI Haut.: 109.5 cm – Larg.: 64.5 cm – 41 cm Œuvres en rapport Modèle similaire au nôtre reproduit p.757 dans le mobilier français du XVIIIe siècle de Pierre Kjellberg. Ce meuble est connu avec une variante qui présente une tablette d’entrejambe: vente Sotheby’s 5 novembre 2014 ¨n°175.Vente Sotheby’s 19 avril 2012 n°109.

Estim. 8 000 - 12 000 EUR

jeu. 27 juin

Bedeutende Boulle-Bibliothek, Nicolas Sageot, zugeschrieben - Hauteur : 224 cm. Largeur : 120 cm. Profondeur : 43 cm. Nicolas Sageot, attribué à Paris, vers 1700. Bibliothèque avec une marquèterie Boulle élaborée. L'armoire dispose de deux portes massives dans la partie inférieure, de deux tiroirs centraux en ceinture et de deux portes vitrées dans la partie supérieure. Toute la face avant est ornée d'un décor exubérant inspiré des gravures de Jean Bérain (1640-1711). Les portes inférieures sont centrées autour d'une représentation de la déesse Minerve, debout sur une colline, un arc et une chimère à la main, encadrée de lambrequins décoratifs. Autour de Minerve se déploie une riche faune composée de papillons, de moustiques, d'écureuils et de chimères qui virevoltent dans un réseau d'arabesques orné de masques indiens et de vases Médicis remplis de fleurs. Au-dessus, les deux tiroirs sont décorés d'arabesques similaires, dans lesquelles on peut voir deux acteurs de la commedia dell'arte. Les portes supérieures sont vitrées, les vitres sont entourées d'un cadre incurvé en forme de "chapelle" dans la partie supérieure et sont décorées des mêmes arabesques luxuriantes et des mêmes oiseaux. La corniche est finement décorée d'une frise de palmettes, complétée par de l'écaille et du laiton. Les côtés en ébène et en poirier noirci présentent deux panneaux rectangulaires accentués par des cadres en bronze. L'ensemble de la pièce repose sur cinq pieds toupie. Le cœur et le dos sont en bois de conifère, tandis que le dos des portes est plaqué en noyer. L'intérieur des tiroirs est en noyer massif. Les serrures, clés et verrous d'origine ont été conservés et la pièce est en excellent état, avec de petites restaurations sur la marqueterie. Une analyse détaillée du décor permet d'attribuer avec certitude cette bibliothèque à Nicolas Sageot, un maître ébéniste du règne de Louis XIV. Connu pour marquer ses meubles de style Régence à la fin de sa carrière, les motifs reconnaissables de Sageot, comme les moustiques, les papillons et les écureuils, correspondent exactement à ceux que l'on trouve sur les pièces estampillées. Ce modèle, avec deux parties séparées des tiroirs par une ceinture, est encore typique de l'époque de Louis XIV et, à l'instar des bureaux Mazarin, a été fabriqué légèrement avant la nouvelle législation sur les poinçons. Alors que la technique Boulle est aujourd'hui célébrée, elle a été fortement critiquée à l'époque en raison de ses couleurs vives et de ses ornements complexes en laiton, qui contrastaient fortement avec les sombres meubles en bois naturel du règne de Louis XIII. Il est intéressant de noter que le roi Louis XIV, grand amateur d'art ancien et contemporain, était un partisan de ce style. Cette bibliothèque bien conservée est un excellent exemple de ce style opulent, qui représente la quintessence de l'ébénisterie française.Nicolas Sageot (1666-1731), un ébéniste renommé, fut nommé maître à Paris en 1706. Marié à la fille de son collègue Jacques Roussel, il a probablement travaillé comme artisan indépendant dans le faubourg Saint-Antoine à partir de la fin du XVIIe siècle. L'atelier de Sageot, probablement poursuivi par sa veuve, a perduré jusqu'à la fin du règne de Louis XV. Peu d'œuvres de Sageot sont estampillées, mais elles peuvent lui être attribuées par comparaison avec des pièces documentées, souvent inspirées des travaux de Boulle et incluant des bibliothèques importantes. Reste. Comparaisons : Pierre Ramond, André-Charles Boulle ; ébéniste, ciseleur et marqueteur du roy, p. 156. (1402221) (13) Important coffret à livres, Nicolas Sageot, attribué 224 x 120 x 43 cm. Paris, env. 1700. Bookcase avec marqueterie Boulle élaborée. Toute la façade est décorée de lavis inspirés par les gravures de Jean Bérain l'Ancien (1640 - 1711). Une analyse détaillée du décor permet d'attribuer avec certitude ce cabinet à Nicolas Sageot, un maître ébéniste du règne de Louis XIV. Ce cabinet bien conservé est un excellent exemple du style opulent représentant la quintessence de l'ébénisterie française. Nicolas Sageot (1666 - 1731), un ébéniste renommé, a été nommé maître ébéniste à Paris en 1706. Peu d'œuvres de Sageot sont estampillées, mais elles peuvent lui être attribuées par comparaison avec des pièces documentées, souvent inspirées par le travail de Boulle, y compris d'importants coffrets à livres. Restauré. Exemples de comparaisons : Pierre Ramond, André-Charles Boulle ; ébéniste, ciseleur et marqueteur du roy, p. 156. CITES export restrictions - sale in the EU only.

Estim. 25 000 - 35 000 EUR

jeu. 27 juin

Bedeutendes Bureau Plat - Hauteur : 80 cm. Largeur : 162 cm. Profondeur : 82 cm. François Lieutaud, attribué, pour le marchand Noël Gérard. Paris, vers 1725 - 1730. Intérieur des tiroirs en noyer, corps en sapin. Ce rare bureau démontable est en placage d'ébène et bois ébonisé, incrusté de fils de laiton. Il dispose de trois tiroirs à l'avant : deux tiroirs allongés sur les côtés et un grand tiroir trapézoïdal au centre. Chaque tiroir est doté d'un cadre en bronze orné de frises végétales ; les tiroirs latéraux ont des poignées ornées de couronnes de laurier, de roses d'acanthe et de décorations en trou de serrure en forme de têtes de lion ; le tiroir central a une palmette ajourée en guise de décoration en trou de serrure. L'arrière présente un décor identique simulant trois tiroirs. Les quatre pieds galbés se terminent par des sabots en forme d'acanthe et sont munis de ferrures d'angle et de masquerons marqués aux extrémités supérieures. Les montants galbés sont soulignés d'une double incrustation de laiton, ils forment des "C" ornés de godrons en bronze à frises de fleurs qui suivent la coupe des tiroirs et servent de séparation avec le tiroir central. La partie centrale des côtés est ornée d'une importante figure en bronze symbolisant l'astronomie et représentant une déesse s'appuyant sur une sphère étoilée et tenant un compas dans sa main. Le plateau est recouvert de cuir brun poinçonné d'or et encadré d'une baguette de bronze à doubles rinceaux. Le bureau est entièrement démontable grâce à un système ingénieux. Les bronzes d'origine étaient sans doute à l'origine seulement laqués, comme à Munich, et maintenant dorés à chaud. Notre bureau fait partie d'un petit corpus d'une dizaine d'exemplaires au décor et à la forme de bronze identiques. Deux de ces bureaux se trouvent dans des collections allemandes et sont estampillés "FL" pour François Lieutaud, datés vers la même époque et n'ont presque jamais été déplacés. Le premier, conservé à la résidence d'Ansbach, a été livré en 1729 pour les margraves de Brandebourg ; le second, mentionné dans le premier inventaire du palais de la résidence de Munich en 1759, a probablement été commandé lorsque Charles VII a hérité de la Bavière après la mort de son père en 1726. Outre les princes du Saint Empire romain germanique, ce modèle attirait également les hauts dignitaires du royaume de France. Le bureau de la bibliothèque de l'Arsenal ainsi que deux autres bureaux portant les marques de l'Assemblée nationale proviennent de collections nationales et ont probablement été vendus pendant la Révolution. Le succès de ce modèle tient à deux raisons principales : tout d'abord, la personnalité de François Lieutaud, qui devint l'ébéniste le plus respecté du royaume après la mort d'André Charles Boulle en 1719. Il obtint du roi Louis XIV le rare privilège de fondre lui-même ses bronzes ; il réalisa donc ses propres modèles en cire et conserva les moules. Il a créé quelques-uns des plus beaux meubles du royaume, et l'on comprend dès lors que de nombreuses commandes lui aient été passées. Deuxièmement, la créativité dont il fait preuve dans ce bureau, avec des bronzes puissants et une ligne légère qui représente la quintessence du style Régence. Quelques détails innovants, comme l'absence de cadre au milieu, la forme des tiroirs ou le système de clés, témoignent de la nature exceptionnelle de ce modèle. Un bureau de ce type, conservé au Toledo Museum of Art et portant l'estampille "NG", montre que Lieutaud commercialisait ce type de bureau par l'intermédiaire de Noël Gérard. Gérard était à la fois ébéniste et marchand et a travaillé de 1719 à 1722 sous le nom "au cabinet d'Allemagne", avant de reprendre le "magasin général", qui fut le centre du commerce de luxe à Paris jusqu'à sa mort en 1736. Sa clientèle comprenait de nombreuses têtes couronnées et princes du Saint Empire romain germanique, ce qui corrobore cette hypothèse, tout comme le système de clés qui permettait un démontage facile et donc une livraison à distance facilitée. Le corps de la dizaine de bureaux est assez homogène en termes de forme et de décor et comprend des tailles allant de cinq pattes de roi (162 cm) à six pattes et demie (211 cm). Chaque bureau est unique ; sur certains, les cadres en bronze des tiroirs sont absents, sur d'autres, ils ne sont que des bandes de plaques. Notre bureau fait partie de ceux qui sont richement décorés et son style est similaire à celui du bureau de l'empereur Charles VII, conservé à Munich. La beauté et la pureté du style de notre bureau le placent sans conteste sur le podium des plus beaux bureaux français du XVIIIe siècle. Avec un corpus d'une dizaine d'exemplaires, dont la moitié est conservée dans des musées prestigieux, il est d'une extrême rareté sur le marché. Comparaison

Estim. 120 000 - 150 000 EUR

jeu. 27 juin

Selten schöne Roentgen-Schatulle - Hauteur : 11 cm. Largeur : 24,5 cm. Profondeur : 17,5 cm. Neuwied, deuxième moitié du 18e siècle. Sur des pieds d'angle dorés, base à une seule cuvette, dont le tiroir s'ouvre par un mécanisme de pression sur le bord supérieur du corps et qui est encadré par un quart de profil doré. Le couvercle à charnière est incrusté d'une marqueterie en ornementation représentant deux personnages ruraux nourrissant des poules. L'effet vivant et différencié de la marqueterie - ici sur un fond sombre typique - est dû à l'utilisation de différents bois précieux au grain fin, comme le buis, le citronnier, le poirier ébonisé et d'autres essences de bois fruitier. La technique de réalisation de ces fines mosaïques d'incrustation à partir d'un modèle gravé à l'eau-forte exigeait naturellement un haut niveau de savoir-faire. Les bois de placage appropriés, dont les veines correspondent à l'objet de chaque partie de l'image, sont sélectionnés par la technique du calque, d'après le modèle de gravure. Ils sont collés sur du papier de soie, découpés et assemblés. Le bureau du prince électeur Johann Philipp von Walderdorff présente une micro-mosaïque de ce type (Huth, planche 75 et Greber, p. 101, ill. 182). Comme l'a constaté Hans Huth (voir ci-dessous), les modèles de ces peintures en marqueterie de Roentgen proviennent d'inventions picturales du peintre hollandais Nicolas Berchem (1620-1683), gravées par Johann Georg Hertel, diffusées de cette manière et reprises, comme ici chez Roentgen, à Meissen et dans d'autres manufactures de la cour. Les œuvres de la manufacture Roentgen se trouvent aujourd'hui dans toute l'Europe et outre-mer dans d'importantes collections, en partie dans des musées et des collections publiques, mais aussi en mains privées. Elles comptent parmi les trésors des arts décoratifs. Une clé présente, fond légèrement fissuré. Note : Il existe quelques pièces particulièrement connues de ce type d'objets, comme le bureau à roulettes de Goethe pour Mme von Stein, qui se trouve au palais de Catherine, à Saint-Pétersbourg, ainsi que le bureau sur lequel Napoléon et le président Jefferson ont signé le traité d'achat d'une partie sud des États-Unis. Les collectionneurs de ces pièces étaient : Johann Wolfgang et Johann Caspar von Goethe, le prince électeur et archevêque Johann Philipp von Walderdorff ; le prince électeur de Mayence ; Frédéric-Guillaume II. Parmi les collections de tels objets dont les noms sont connus, on peut citer : Musée des Arts Décoratifs, Paris ; Metropolitan Museum New York ; Bayerisches Nationalmuseum, Munich ; Louvre, Paris ; Ermitage, Saint-Pétersbourg ; Samuel H. Kress Collection, Londres ; Wallace Collection, Londres ; Château de Wörlitz ; Château de Charlottenburg ; Victoria & Albert Museum, Londres , Collection Niarchos et bien d'autres. Littérature : Cf. Josef Maria Greber, Abraham et David Roentgen, Möbel für Europa, t. 1, Starnberg 1980, p. 79. Cf. Dietrich Fabian, Abraham et David Roentgen - L'œuvre complète encore retrouvée de leur art du meuble et de l'horlogerie en relation avec la famille d'horlogers Kinzing à Neuwied. Vie et œuvre. Liste des œuvres, sources, Bad Neustadt/Saale 1996. Cf. Dietrich Fabian, Abraham et David Roentgen. De l'atelier de menuiserie à la manufacture de meubles d'art, Bad Neustadt 1992. Cf. Dietrich Fabian, Goethes Rollschreibtisch für Frau von Stein, Bad Neustadt 1978. Cf. Otto von Falke, Das Roentgenbureau im Kunstgewerbemuseum, Berlin 1911. Cf. Josef Maria Greber, David Roentgen, le fabricant de cabinets royaux de Neuwied, Neuwied 1948. Cf. Josef Maria Greber, Das Zylinderbureau der Frau von Stein, exécuté d'après un projet de Goethe, Vienne 1964. Cf. Georg Himmelheber, The craftmanship of David Roentgen, in : The Connoisseur, septembre 1967. Cf. Hans Huth, Abraham et David Roentgen et leur atelier de meubles de Neuwied, Berlin 1928. (1391171) (13) Rare, belle boîte Roentgen Hauteur : 11 cm. Largeur : 24.5 cm. Profondeur : 17.5 cm. Neuwied, deuxième moitié du 18e siècle. L'aspect vivant et différencié de l'image incrustée - ici placée sur un fond typiquement sombre - est dû à l'utilisation d'une grande variété de bois à grain fin, tels que le boxwood, le bois de citron, le bois de poirier ébonisé et d'autres types de bois de fruits.

Estim. 8 000 - 12 000 EUR