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sam. 29 juin

CREIL, début XIXe. Paire d'amphores en terre-cuite à figures rouge à décor antique. H. 36 cm. (accidents et restaurations anciennes). Note : Cette paire d'amphores à figures rouges sont tirées du recueil de la seconde collection de vases de Sir William HAMILTON, qui fit naufrage lors de son transport entre Naples et l'Angleterre durant l'hiver 1798-1799. Manufacture de Creil (marque en creux sous la base), début du XIXème siècle, sous la direction artistique de Jacques BAGNALL (1762-1825) qui s'est inspiré des célèbres productions néo-classiques de son compatriote Josiah WEDGWOOD. Voir l'ouvrage : AGHION Irène et HELLMANN Marie-Christine, Vrai ou Faux? Copier, imiter, falsifier. Paris, 1988, p.58. Décors reproduits d'après Johann Heinrich Wilhelm TISCHBEIN (1751-1829), Recueil de Gravures d'après des Vases Antiques la plupart d'un Ouvrage Grec, trouvés dans des Tombeaux dans le Royaume des Deux Siciles, mais principalement dans les environs de Naples, années 1789 & 1790, tirées du Cabinet de Monsieur le Chevalier HAMILTON,1791-1795 : Amphore 1, d'après le tome 1 ; pl. 4 : Niké ou Iris, tenant un casque et un caducée, parle à un guerrier qui tient un bouclier et une lance (amphore actuellement conservée au Fitzwilliam Museum, à Cambridge) / pl. 19 : Jason et Médée (?) (amphore actuellement conservée dans la collection L. Gow). Amhore 2, d'après le tome 2 ; pl. 10 : Combat d'un Grec et d'une Amazone / pl. 11 : Apollon thymbréen et Cassandre portant deux torches. Expert : Jean-Sylvain CAILLOU

Estim. 800 - 1 000 EUR

sam. 29 juin

PATEK PHILIPPE. Réf. 5170G-001. Boîtier n° 4651808. Mouvement n° 5764066. Vers 2013. Chronographe bracelet en or blanc 18K avec calendrier perpétuel. Boîtier rond, fond transparent avec verre saphir, signé. Cadran opalin, chiffres Breguet appliqués, deux compteurs pour l'indication des secondes et la totalisation des 30 minutes, double graduation tachymètre et pulsomètre, signé. Mouvement mécanique cal. CH29-535, Poinçon Patek Philippe, signé. Boucle déployante en or, signé et décorée de la Croix de Calatrava. Diam. 42 mm. Poids brut : 102,1 g. Accompagnée de son certificat d'origine daté du 5/11/2013, un écrin et une surboîte, une pochette de voyage, un stylet de réglage, un livret Patek Philippe. Provenance : Collection d'un amateur Note : Lancée en 2010, la référence 5170 est une pièce à part dans les collections Patek Philippe. Premier chronographe équipé d'un calibre « maison » qui compile six innovations techniques brevetées, le mouvement est également estampillé du poinçon Patek Philippe, label d'excellence de la manufacture. Pour la première fois depuis de longues années, Patek Philippe réintroduit également sur un chronographe l'échelle de pulsation au cadran. Très graphique, ce chronographe fut, à ses débuts, manufacturé exclusivement en or jaune, avant d'être décliné en or blanc dès 2013. Notre exemplaire est particulièrement attractif puisqu'il s'agit de l'un des premiers exemplaires commercialisés en or blanc. Expert : Geoffroy ADER assisté de Justine LAMARRE

Estim. 30 000 - 50 000 EUR

sam. 29 juin

ENCOIGNURE en bois de placage et marqueterie ouvrant par un vantail galbé en façade à décor central d'une marqueterie florale, les montants pincés, elle repose sur deux pieds cambrés antérieurs. Dessus de marbre brèche. Ornementation de bronzes dorés et ciselés, estampillés G. P (Pierre Gouthière 1732 -1813). Estampillée Pierre BERNARD (1715-1770) Epoque Louis XV H : 88 L : 63 P : 46 cm (restaurations) Nota : Pierre Bernard (ca. 1715 - après 1770) est l'un des meilleurs ébénistes de l'époque de Louis XV. Connu pour ses fines incrustations florales et pour ses ferrures en bronze rococo exquises et originales, le talent de Bernard a été remarqué relativement tôt dans sa carrière et il a été nommé ébéniste avec des privilèges spéciaux pour le roi et la cour royale. Aujourd'hui, les œuvres portant l'empreinte de Bernard sont rares, mais à son époque, il était une véritable célébrité et ses contemporains ne tarissaient pas d'éloges à son sujet. Ses œuvres figurent dans des collections légendaires comme celles d'Augustin Blondel de Gagny et de François Boucher. Pierre Gouthière (1732-1813) reçut de nombreuses commandes de la famille royale française. Il est l'inventeur de la dorure à la cuve. Pierre Gouthière apprend le métier de ciseleur auprès de François Ceriset, dont il épousera la veuve. A l'apogée de sa réussite, il fait construire entre 1772 et 1780 un hôtel particulier, aujourd'hui connu sous le nom d'Hôtel Gouthière. Il est situé au 6, rue Pierre Bullet, derrière la mairie du 10e arrondissement. Ruiné financièrement, il doit vendre le palais de la ville. Il meurt dans la plus grande pauvreté en 1813. Bibliographie : - Comte François de Salverte, Les ébénistes du XVIIIe siècle, G. Vanoest, 1927, pp. 21-22. - Pierre Kjellberg, Le Mobilier Français du XVIIIe siècle, 1989, pp. 63 et suivantes. - Christian Baulez, Pierre Gouthière (1732-1813), in : Ottomeyer/Pröschel, Vergoldete Bronzen, Munich 1986, p.561 ff.

Estim. 2 000 - 3 000 EUR