Beschreibung
[LABAT (Père Jean-Baptiste)]. Nouveau Voyage aux isles de l'Amerique, contenant l'histoire naturelle de ces pays, l'origine, les mœurs, la religion & le gouvernement des habitans anciens & modernes. Les guerres & les evenemens singuliers qui y sont arrivez pendant le long sejour que l'auteur y a fait. Le commerce & les manufactures qui y sont établies, & les moyens de les augmenter. Avec une description exacte & curieuse de toutes ces isles. Paris, Guillaume Cavelier, 1722. 6 volumes in-12 de xxxvi pp., [5] ff., 525 pp. et 21 planches et cartes ; [3] ff., 598 pp. et 21 planches et cartes ; iv pp., 547 pp. (mal chiffrées 549 sans manque) et 31 planches ; vi pp., 556 pp. et 14 planches et cartes ; vi pp., 524 pp. et 6 planches et cartes ; vi pp., 514 pp., (7) ff. et 9 planches. Veau marbré, dos à nerfs ornés, pièces de titre en maroquin rouge, armes dorées au centre des plats, tranches rouges (reliure de l'époque). Qqs épidermures anciennes. Rares rousseurs ou piqûres. Édition originale peu commune, richement illustrée de 102 planches hors texte (cartes, plans, planches d'histoire naturelle et de botanique). "Le père Labat a passé douze années d'une vie particulièrement active et mouvementée aux Antilles. S'il n'a connu l'Afrique qu'à travers les livres, il a, au contraire, été mêlé de près à l'histoire des Iles de 1694 à 1706 ; tour à tour prêtre, médecin, ingénieur, diplomate, administrateur, nous le voyons en 1703 défendre la Guadeloupe contre les Anglais, à la tête d'une troupe de Noirs qu'il a équipée à la française. Il a joué aussi un rôle déterminant dans la mise en valeur des Iles et notamment dans l'organisation de l'économie sucrière. Esprit pratique, Labat ne s'intéresse pas à la connaissance pure mais aux applications utiles, et tels de ses mémoires sur l'indigo ou la canne à sucre sont évidemment destinés aux planteurs des colonies." (Numa Broc). Description complète et détaillée des Antilles des points de vue de l'histoire naturelle et de la géographie, de l'économie et des mœurs, de l'agriculture ou de la condition des esclaves, la relation de Labat est également fameuse pour les renseignements piquants qu'elle renferme sur plusieurs familles du pays. Le père Labat avait, il est vrai, un penchant marqué pour les anecdotes et les « potins »… C'est pour cette raison, précise Numa Broc, que la première édition est si rare, "les familles créoles que Labat ridiculisait l'ayant achetée pour la détruire". De même, l'édition originale est la seule à contenir un chapitre qui sera supprimé ensuite, concernant "le mariage des blanches avec les noirs" : "il avait dû y avoir un tollé général aux îles", dit Marcel Chatillon (Le P. Labat à travers ses manuscrits, p. 8). Très bel ensemble relié aux armes RAPPORTEES A POSTERIORI de LA ROCHEFOUCAULD (SANS cachet de la bibliothèque de La Roche Guyon sur les titres). (Leclerc, 1324, pour l'édition de 1742 : "De toutes les relations du P. Labat, celle-ci est la plus estimée. Dans ses notices sur les manufactures, dans ses descriptions des animaux et des plantes, il a montré un talent qu'on n'aurait pas cru pouvoir rencontrer dans un religieux, étranger par son état et ses occupations principales, aux arts mécaniques et à l'histoire naturelle. On trouve aussi dans son ouvrage des renseignements très curieux et piquants sur plusieurs familles du pays" ; Polak, pp. 92-95 : "Son ouvrage déborde d'impressions, d'observations sur les esclaves martiniquais, leurs rites et leur passion pour la danse. Ses écrits constituent en outre une des principales sources de savoir sur la flibuste dont [Labat] fut un témoin privilégié" ; Sabin, nº38409, avec erreur de collation : le bibliographe ne compte que 91 planches et une carte. ; Nissen, Zoologische Buchillustrationen, 2330).
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[LABAT (Père Jean-Baptiste)]. Nouveau Voyage aux isles de l'Amerique, contenant l'histoire naturelle de ces pays, l'origine, les mœurs, la religion & le gouvernement des habitans anciens & modernes. Les guerres & les evenemens singuliers qui y sont arrivez pendant le long sejour que l'auteur y a fait. Le commerce & les manufactures qui y sont établies, & les moyens de les augmenter. Avec une description exacte & curieuse de toutes ces isles. Paris, Guillaume Cavelier, 1722. 6 volumes in-12 de xxxvi pp., [5] ff., 525 pp. et 21 planches et cartes ; [3] ff., 598 pp. et 21 planches et cartes ; iv pp., 547 pp. (mal chiffrées 549 sans manque) et 31 planches ; vi pp., 556 pp. et 14 planches et cartes ; vi pp., 524 pp. et 6 planches et cartes ; vi pp., 514 pp., (7) ff. et 9 planches. Veau marbré, dos à nerfs ornés, pièces de titre en maroquin rouge, armes dorées au centre des plats, tranches rouges (reliure de l'époque). Qqs épidermures anciennes. Rares rousseurs ou piqûres. Édition originale peu commune, richement illustrée de 102 planches hors texte (cartes, plans, planches d'histoire naturelle et de botanique). "Le père Labat a passé douze années d'une vie particulièrement active et mouvementée aux Antilles. S'il n'a connu l'Afrique qu'à travers les livres, il a, au contraire, été mêlé de près à l'histoire des Iles de 1694 à 1706 ; tour à tour prêtre, médecin, ingénieur, diplomate, administrateur, nous le voyons en 1703 défendre la Guadeloupe contre les Anglais, à la tête d'une troupe de Noirs qu'il a équipée à la française. Il a joué aussi un rôle déterminant dans la mise en valeur des Iles et notamment dans l'organisation de l'économie sucrière. Esprit pratique, Labat ne s'intéresse pas à la connaissance pure mais aux applications utiles, et tels de ses mémoires sur l'indigo ou la canne à sucre sont évidemment destinés aux planteurs des colonies." (Numa Broc). Description complète et détaillée des Antilles des points de vue de l'histoire naturelle et de la géographie, de l'économie et des mœurs, de l'agriculture ou de la condition des esclaves, la relation de Labat est également fameuse pour les renseignements piquants qu'elle renferme sur plusieurs familles du pays. Le père Labat avait, il est vrai, un penchant marqué pour les anecdotes et les « potins »… C'est pour cette raison, précise Numa Broc, que la première édition est si rare, "les familles créoles que Labat ridiculisait l'ayant achetée pour la détruire". De même, l'édition originale est la seule à contenir un chapitre qui sera supprimé ensuite, concernant "le mariage des blanches avec les noirs" : "il avait dû y avoir un tollé général aux îles", dit Marcel Chatillon (Le P. Labat à travers ses manuscrits, p. 8). Très bel ensemble relié aux armes RAPPORTEES A POSTERIORI de LA ROCHEFOUCAULD (SANS cachet de la bibliothèque de La Roche Guyon sur les titres). (Leclerc, 1324, pour l'édition de 1742 : "De toutes les relations du P. Labat, celle-ci est la plus estimée. Dans ses notices sur les manufactures, dans ses descriptions des animaux et des plantes, il a montré un talent qu'on n'aurait pas cru pouvoir rencontrer dans un religieux, étranger par son état et ses occupations principales, aux arts mécaniques et à l'histoire naturelle. On trouve aussi dans son ouvrage des renseignements très curieux et piquants sur plusieurs familles du pays" ; Polak, pp. 92-95 : "Son ouvrage déborde d'impressions, d'observations sur les esclaves martiniquais, leurs rites et leur passion pour la danse. Ses écrits constituent en outre une des principales sources de savoir sur la flibuste dont [Labat] fut un témoin privilégié" ; Sabin, nº38409, avec erreur de collation : le bibliographe ne compte que 91 planches et une carte. ; Nissen, Zoologische Buchillustrationen, 2330).
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