DROUOT
Jusqu'au jeudi 04 juil.

CLASSIQUE ONLINE

Leducq Maison de ventes aux enchères - +33181703656 - Email CVV

5 rue auber 75009 PARIS - 75009 Paris, France
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306 résultats

Lot 57 - Attribué à Jean Baptiste Wicar ( 1762-1834 ) - Attribué à Jean Baptiste Wicar ( 1762-1834 ) Portrait du baron François Gabriel Jules Collin de la Perrière (1779-1841), portant les insignes de l'Ordre de la Couronne de Fer (reçu en 1809) Crayon noir à légers rehauts de craie blanche 21 x 14,7 cm Insolé Histoire Fils de Pierre Collin ( devenu par la loi de 1816, Pierre Collin de la Perrière) et Marie Anne Simonet. Entré en service à Paris, à l'Ecole de Mars, en l'an II (1793), Passé au 5e régiment de hussards en l'an III (1794). Entré dans les troupes italiennes, comme quartier-maître, le 27 nivôse an VII (16 janvier 1798). Promu au grade de capitaine le 12 vendémiaire an VIII (4 octobre 1799). Employé, à ce grade, au ministère de la Guerre, à Milan, le 27 vendémiaire an X (19 octobre 1801). Passé à la Garde Royale le 19 octobre 1803. Décoré de l'Ordre de la Couronne de Fer le 21 juillet 1809. Promu au grade de chef de bataillon le 1er août 1810. Promu à celui de major le 14 janvier 1812. Fait les campagnes des années IV, V, VI, VII, VIII, IX, en Italie (des années 1795 à 1801). Ceux de 1805 et 1806 en Allemagne. Ceux de 1806, 1807 et 1808 en Dalmatie et en Albanie. Celles de 1809 en Allemagne, où il fut blessé et fait prisonnier. Ceux de 1813 et 1814 en Italie. Commanda un régiment au Tyrol en 1813, et la place de Mantoue assiégée avec commission du commandant de l'armée en 1814. Revenu en France, et inspecté à Lyon par le lieutenant-général baron Delaroche, le 1er juillet 1814. Réintégré au service de la France, au grade de major d'infanterie, par arrêté royal du 5 octobre 1814. Nommé chevalier de la Légion d'honneur le 17 janvier 1815 puis officier de l'Ordre le 23 mai 1825.

Enchère actuelle 50 EUR

Lot 60 - Théodore Géricault (1791-1824), Entourage de. - Théodore Géricault (1791-1824), Entourage de. Portrait de Jean-Louis-André-Théodore Géricault Circa 1824, crayon, aquarelle et gomme arabique sur vélin marouflés sur carton Collé au dos une étiquette du catalogue de la vente Gosselin reprenant l'inscription manuscrite et précisant aquarelle. 32 x 24 cm Attributs des arts Crayon, encre, estompe sur carton Inscription : La méduse 6,5 x 20,5 cm Provenance : - Collection De Musigny - Collection Madame de Champy - Collection Madame Tullier-Blum - Collection Madame Amiel - Collection Larrey ( ?) - Vente Gosselin 7 mars 1953 Bibliographie : - Germain Bazin, Théodore Géricault, étude critique, documents et catalogue raisonné. Vol. 2, L'OEuvre: Période de formation. Paris, 1987, p. 331, qui met l'œuvre en rapport avec le portrait de Géricault par Horace Vernet. N°17, reproduit. - Lorenz Eitner, Géricault sa vie, son œuvre. p. 244, traduction Paris 1991. ill. 129 (œuvre en rapport). Inscription manuscrite au dos : « Portrait peint (ou dessiné ou colorié) par lui-même. Les attributs de ce portrait sont de son ami M. De Musigny. Ce portrait fut donné par M. de Musigny à Madame Champy qui le laissa comme souvenir à Mme de Tullier-Blum. Il m'a été offert par sa fille Madame Amiel en sa mémoire (voir sa lettre du 25 mai 1875). Larrey ( ?) » Géricault icône du romantisme Théodore Géricault dont nous fêtons aujourd'hui le bicentenaire de son décès, 1824 - 2024 est un artiste qui a révolutionné la peinture du début du XIXe siècle. Caractérisé par son attrait pour le pathos et le tragique, le regard qu'il amène sur le romantisme naissant inspirera tout un mouvement. Les peintres romantiques qui l'ont connu ou qui ont suivi ses préceptes de peintures lui vouait presque une dévotion. Ses reliques hantaient bien souvent les ateliers, des masques mortuaires, des sculptures de sa main ou des pinceaux lui ayant appartenus étaient monnaies courantes. À tel point que le masque mortuaire, dernier portrait de l'artiste se retrouve à être le plus diffusé avec celui de l'ex empereur décédé trois ans plus tôt. Notre portrait dont l'auteur peut être débattu, est un témoignage de cette époque et de la transmission, parmi lequel des reliques rappelle le souvenir de l'artiste. D'une réalisation complexe, notre aquarelle démontre la technicité de son auteur. L'image elle, peut faire penser au portrait que livrait Horace Vernet vers 1822, 1823. Nous le rappelions plus haut, l'engouement pour l'image de l'artiste a suscité beaucoup de vocation au tournant des années 1820-1830 et il est difficile de donner notre œuvre à l'artiste ou à un admirateur émérite. La provenance est quant à elle exemplaire, les différents propriétaires avaient un lien avec l'artiste plus ou moins proche. Le mot au verso nous les indiquant est signé par Félix Hippolyte Larrey (1808 - 1895), fils de Dominique - Jean - Larrey, chirurgien des armées de Napoléon Ier, lui-même le sera pour Napoléon III, la famille étant également très proche de Girodet dont Dominique Larrey était le médecin personnel.

Enchère actuelle 500 EUR

Lot 70 - Louis-Henri de FONTENAY. 1800-1858 ? - Louis-Henri de FONTENAY. 1800-1858 ? Portrait de l'Impératrice Eugénie d'après Winterhalter. 1855. Miniature sur ivoire, de forme ovale, signée en bas à droite « LH Fontenay 1855 » ; sous verre, cadre de bronze doré ciselé de style Louis XVI à décors de noeux ruban et roses Signé « Alph. Giroux / à Paris » sur la patte d'appui du chevalet. 8,5 x 11 cm Portrait de trois-quart en buste de l'Impératrice Eugénie d'après le fameux portrait officiel peint par Winterhalter. Cette miniature de grandes dimensions a été réalisée par Louis-Henri de Fontenay, élève de Jocob Smies et de Louis-Marie Autissier, ce dernier connu pour la grande précision de ses dessins et comme ancien peintre du roi Louis Bonaparte. Né à Amsterdam de parents français, Fontenay avait participé à l'illustration des vues de la capitale hollandaise par Kruyf en 1825. Il est signalé à La Haye de 1824 à 1827 où il devint peintre en miniature à la Cour. Il s'installa plus tard à Paris, et exposa aux Salons en 1847, 1850 et 1852. Il est alors apprécié d'une clientèle choisie dans l'aristocratie, fait partie du Comité central des artistes sous le second Empire. La Maison de l'Empereur semble avoir acquis auprès de l'artiste au moins un portrait miniature de la famille impériale, toujours conservé aujourd'hui au Louvre. Le cadre en bronze doré de la miniature est signé par Alphonse Giroux, alors surnommé le marchand des princes, important fabricant de meubles et d'accessoires de luxe. Fondée sous le Consulat, spécialisée dans la vente de jouets, la maison Giroux connut son succès à la fin de l'Empire avec la mise au point du kaléidoscope, et sous la Restauration en fournissant les étrennes des enfants de France. Giroux se spécialise encore dans la tabletterie et l'ébénisterie sous la Monarchie de Juillet, et reste intéressé par l'optique, puisqu'il est le dépositaire exclusif du daguerréotype, accordant son exploitation à Daguerre et Niépce en 1839. La maison Alphonse Giroux est active jusqu'en 1867, date à laquelle la direction est reprise par Ferdinand Duvinage. OEuvres en rapport • Portrait de l'Impératrice en buste. 1855. 7,2 cm, Christies Londres, 25 mai 2004, n°208, cadre en bronze du même style. • Portrait de Madame, mère de S.M. s.d. Musée du Louvre, dépt des Arts graphiques, cabinet des dessins et miniatures, Inv 26548, annotation à l'inventaire « acquis depuis l'avènement de l'Empereur ». Bibliographie • Nathalie Lemoine-Bouchard, Les peintres en miniature actifs en France, 1650-1850, éd. de l'Amateur, 2008. Art. Le Guay, art. Louise-Henri de Fontenay, p.240-241.

Mise à prix  600 EUR

Lot 71 - Nicolas Toussaint CHARLET. 1792-1845. - Nicolas Toussaint CHARLET. 1792-1845. Napoléon interpellant et réprimandant un conseiller chargé du culte pendant le conseil Dessin pour le Mémorial de Sainte-Hélène, Las Cases, Tome 1, p. 157 Crayon sur papier Signé en bas à droite Charlet, Diam :10,5 cm Extrait du Mémorial de Sainte-Hélène, Las Cases, p.157 Un parti religieux soufflait les discordes civiles, on colportait en secret et on faisait circuler des bulles et des lettres du pape. Elles furent montrées à un conseiller d'État chargé du culte, qui, s'il ne les propagea lui-même, du moins n'en arrêta ni n'en dénonça la circulation. Cela se découvrit, et l'Empereur l'interpella subitement en plein conseil. « Quel a pu être votre motif, lui dit-il, Monsieur ? Seraient-ce vos principes religieux ? Mais alors pourquoi vous trouvez-vous ici ? Je ne violente la conscience de personne. Vous ai-je pris au collet pour vous faire mon conseiller d'Etat ? C'est une faveur insigne que vous avez sollicitée. Vous êtes ici le plus jeune et le seul peut-être qui y soyez sans des titres personnels ; je n'ai vu en vous que l'héritier des services de votre père. Vous m'avez fait un serment personnel ; comment vos sentiments religieux peuvent-ils s'arranger avec la violation manifeste que vous venez d'en faire ? Toutefois, parlez : vous êtes ici en famille, vos camarades vous jugeront. Votre faute est grande, Monsieur ! Une conspiration matérielle est arrêtée dès qu'on saisit le bras qui tient le poignard ; mais une conspiration morale n'a point de terme, c'est une traînée de poudre. Peut-être qu'à l'heure qu'il est des villes entières s'égorgent par votre faute. » L'accusé, confus, ne répondait rien ; dès la première interpellation il était convenu du fait. La presque totalité du Conseil, pour laquelle cet événement était inattendu, gardait, dans son étonnement, le silence le plus profond. « Pourquoi, continuait l'Empereur, dans l'obligation de votre serment, n'êtes-vous pas venu me découvrir le coupable et sa machination ? Ne suis-je pas abordable à chaque instant pour chacun de vous ? — Sire, se hasarda de répondre l'interpellé, c'était mon cousin. — Votre faute n'en est que plus grande, Monsieur, répliqua vivement l'Empereur. Votre parent n'a pu être placé qu'à votre sollicitation ; dès lors vous avez pris toute la responsabilité. Quand je regarde que quelqu'un est tout à fait à moi, comme vous l'êtes ici, ceux qui leur appartiennent, ceux dont ils répondent sont, dès cet instant, hors de toute police. Voilà quelles sont mes maximes. » Et comme le coupable continuait à ne rien dire : « Les devoirs d'un conseiller d'État envers moi sont immenses, conclut l'Empereur, vous les avez violés, Monsieur, vous ne l'êtes plus. Sortez, ne reparaissez plus ici ! » En sortant, comme il passait auprès de la personne de l'Empereur, l'Empereur lui dit en jetant les yeux sur lui : « J'en suis navré, Monsieur ; car j'ai présents la mémoire et les services de votre père. »

Enchère actuelle 50 EUR