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Numa Jeannin Fleurier - Montre bracelet, édition Antiquité Boîtier rectangulaire à charnière révélant un dos squelette, en argent (925‰), cadran argent, petite seconde à 6h, mouvement mécanique à remontage manuel Bracelet cuir marron 36 x 28 mm Poids brut 45,9 g

Estim. 700 - 900 EUR

mer. 12 juin

Italie - COCHIN (Ch. N.) & BELLICARD (J. Ch.). - Observations sur les antiquités d'Herculanum, avec quelques réflexions sur la Peinture & la Sculpture des Anciens, & une courte description de plusieurs Antiquités des environs de Naples. Second[e] édition. Paris, Jombert, Naples, Gravier, 1757. In-12, maroquin janséniste rouge, dos à nerfs, titre doré, dentelle intérieure, tr. dorées (Belz-Niédrée). Petit manque restauré au titre (après petite perte de texte). Troisième édition (après l'originale de 1754 et la suivante de 1755) illustrée de 40 planches hors-texte dont 6 dépliantes + une planche double supplémentaire. Le site d'Herculanum fut l'objet de fouilles archéologiques dès 1738. Cet évènement extraordinaire eut un retentissement très important dans toute l'Europe et changea le regard que l'on avait alors sur l'antiquité romaine. Lors de leur tour d'Italie en compagnie du marquis de Marigny (Abel François Poisson de Vandières, frère de Madame de Pompadour), de l'architecte Jacques-Germain Soufflot et de l'abbé Le Blanc (historiographe des Bâtiments du Roi), Charles Nicolas Cochin, graveur, et Jérôme Charles Bellicart, architecte, visitèrent Naples en 1750 et s'émerveillèrent du site d'Herculanum et de ces fouilles. L'ouvrage contient une histoire de la ville et de la situation du volcan, des observations sur les antiquités trouvées dans les fouilles, une dissertation sur les peintures et sculptures retrouvées et une description de quelques antiquités découvertes dans la région de Naples. Cette description par des artistes des ruines d'Herculanum est antérieure aux travaux de Winckelmann qui les firent connaître du public. Précieux exemplaire dans une reliure signée.

Estim. 250 - 300 EUR

dim. 09 juin

IMPORTANTE PAIRE DE COLONNES EN PORPHYRE D'EGYPTE ROUGE IMPÉRIAL - Italie, XIXème siècle Chacune cannelée H: 150 cm Aucune autre pierre de la civilisation occidentale n'a atteint le même statut prestigieux que celui du porphyre. Une pierre qui incarnait le pouvoir des Empereurs et des souverains depuis l'Antiquité, et depuis la fin de l'Empire romain représentait un moyen de légitimer et de souligner le pouvoir de tout prétendant au trône. D'une couleur violet foncé avec des taches de blanc, la pierre volcanique dure a été, selon le Naturalis Historia de Pline, découverte par le légionnaire Caius Cominius en l'an 18 après JC à un endroit maintenant appelé Mons Porphyrites (Porphyry Mountain), dans le désert oriental de Egypte. Les Romains ont donné à la pierre un nom : « porphyre », dérivé du mot latin pour violet, la couleur de la noblesse. D'une résistance et d'une durabilité exceptionnelles, ses qualités intrinsèques étaient parfaitement adaptées au message de pouvoir et d'autorité mais le rendaient également extrêmement difficile à travailler et à tailler, faisant des objets dans cette pierre dure des déclarations à la fois politiques et artistiques. Après le Ve siècle, les carrières cessèrent d'être exploitées et Mons Porphyrites tomba dans l'oubli. Par la suite, la seule source de porphyre de ce type utilisé en Europe occidentale était les ruines de la Rome antique, imprégnant les nouvelles œuvres créées d'un lien spirituel profond avec l'Antiquité.

Estim. 20 000 - 30 000 EUR