Tous les lots "Sculptures en plâtre" Recherche avancée

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mar. 25 juin

Alfred Pierre Noël Cazaubon (1895-1979) Orphée levant sa lyre Circa 1940 Signé CAZAUBON sur la terrasse Importante figure en plâtre peint à l'imitation du bronze Getekend CAZAUBON op het terras Grote figuur in gips geschilderd in imitatie van brons Signed CAZAUBON on the terrace Large figure in plaster painted in imitation of bronze 287 x 75 x 58 cm (112.9 x 29.5 x 22.8 in) Footnotes: Provenance Acquired in Paris in the 1970s by the current owner We have little information on Pierre Cazaubon (1885-1979). He was born in Pau and trained in the studio of Joseph Alexandre and Ernest Gabard (1879-1957). He exhibited regularly at the Société des amis des Arts de Pau. He continued his training in Paris with Injalbert (1845-1933). Then, between 1927 and 1928, he spent some time in America, where he created the bas-reliefs for Saint John's Church in New York and the Palais des Congrès in Havana. On his return to Paris in 1929, he was made a member of the Salon d'Automne with the Bernheim de Villier prize, and exhibited there for the first time alongside artists such as Bugatti, Maillol, Pompom and Dejean. His sculpture 'Porteuse d'eau' (Water Bearer), placed at the entrance to Room IV, attracted considerable attention and was considered a revelation for its 'qualities of attentive simplicity and insinuating, gentle, but perfectly accurate modelling' (loc. cit., Le Temps, 5 November 1929) He then regularly exhibited sculptures in different materials, stone, bronze and plaster at the Salon d'Automne. He won awards at the 1930 and 1937 Universal Exhibitions, and in 1947 won a gold medal in the monumental art category at the Exposition internationale de l'habitation et de l'urbanisme at the Grand Palais. We are also aware of a monumental bronze sculpture representing Heraklès choking a snake that was sold at the Pau-Pyrénées auction house, Etude Gestas, on 17 June 2000 The French government commissioned several sculptures from him, so that he is relatively well represented in French public collections (Musée de Pau, Musée d'Art Moderne de Paris, Théâtre National de Chaillot, Centre National des Arts Plastiques, etc) Pierre Cazaubon's works are typical of the 1930s period and are strongly inspired by Maillol and Bourdelle. Like Bourdelle, he sought to give his sculptures a monumental dimension. The figure shown here is a fine example of this, and is almost certainly the plaster design for the sumptuous bronze of the same dimensions cast by Attilio Valsuani (active 1927-1960) now in the Nicolas Bourriaud gallery in Paris Comparatives literatures F. Roches, 'Le salon d'automne 1941' , l'Architecture française: architecture, urbanisme, décoration 1940 - 1975, Paris Dossier d'artiste du musée des années Trente, Boulogne-Billancourt, Le Temps, 5 Nov. 1929 Dossier d'artiste des œuvres et documentation des musées de la ville de Pau Isabelle d'Amécourt Expert - Membre SFEP [email protected] This lot is subject to the following lot symbols: AR AR Un pourcentage supplémentaire sera demander aux acquéreurs pour les lots précédés du symbole AR correspondant aux droits de suite aux artistes en vertu de la réglementation de 2006 sur le droit d'auteur. Veuillez vous référer aux conditions de ventes pour plus de détails. De koper is ons een extra premie verschuldigd ter dekking van onze kosten in verband met de betaling van royalty's krachtens de Artists Resale Right Regulations 2006. Zie onze algemene voorwaarden voor meer informatie. An Additional Premium will be payable to us by the Buyer to cover our Expenses relating to payment of royalties under the Artists Resale Right Regulations 2006. See our terms and conditions for further details. For further information on this lot please visit Bonhams.com

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

jeu. 27 juin

Paul Landowski, 1875 Paris – 1961 Boulogne-Billancourt - HERCULE ET L'HINDIN KÉRYNITE, 1922 Hauteur : 49,3 cm. Largeur : 60,9 cm. Profondeur de la plinthe : 23 cm. Profondeur totale : 25 cm. Signé sur la plinthe oblongue à angles arrondis, avec marque de fondeur "F. BARBEDIENNE Fondeur Paris". Bronze, argenté. Grand groupe de figures représentant Hercule adolescent qui, selon le mythe grec, devait capturer la biche, la troisième de ses douze tâches. Hercule est ici représenté jeune et mince dans l'esprit de l'Art déco, ce qui a permis de considérer cette sculpture comme un trophée sportif. En 1922, la sculpture a également été le trophée de la coupe internationale de ski ; une autre fonte a également été produite en 1922 pour la délégation olympique suédoise. Réalisée d'après le modèle de 1921, le modèle en plâtre se trouve au musée des années 30 à Boulogne Billancourt. Landowski avoua dans son journal son admiration pour le sculpteur Bourdelle, en voyant la ressemblance de la tête du jeune homme avec celle de l'Hercule de ce dernier. Des œuvres se trouvent au Metropolitan Museum de New York. Seuls quelques-uns des moulages ont été patinés en argent, un exemplaire à patine dorée a été vendu aux enchères en 2018.La famille du sculpteur était d'origine polonaise. Depuis 1926, il faisait partie de l'Académie des Beaux-Arts de Paris, dont il devint plus tard le directeur. Il a également été directeur de la Villa Médicis à Rome. A.R. Littérature : Cf. Jules Romaines, Gérard Caillet, Pierre Berdoy, Paul Landowski, 1875-1961. La main et l'esprit, Paris 1961. (1401586) (11) Paul Landowski, 1875 Paris - 1961 Boulogne-Billancourt HERCULE ET L'HIND CÉRYNIEN, 1922 Hauteur : 49.3 cm. Longueur : 60.9 cm. Profondeur du plateau : 23 cm. Profondeur totale : 25 cm. Signée sur un long plinthe en gazon à coins arrondis avec la marque de fonderie "F. BARBEDIENNE Fondeur Paris". Bronze ; argenté. Grand groupe figuratif représentant le jeune Hercule qui, selon la mythologie grecque, devait capturer l'hind Cérynéen comme le troisième de ses douze travaux. Hercule apparaît jeune et mince dans l'esprit de l'Art déco, ce qui a donné lieu à l'idée que la sculpture pouvait également être considérée comme un trophée sportif : en 1922, elle a été utilisée comme trophée international de ski. Le modèle en plâtre est conservé au "Musée des années 1930" à Boulogne Billancourt. Littérature : Jules Romaines, Gérard Caillet, Pierre Berdoy, Paul Landowski, 1875-1961. La main et l'esprit, Paris 1961.

Estim. 10 000 - 12 000 EUR

jeu. 27 juin

Jean-Baptiste Carpeaux, 1827 Valenciennes – 1875 Courbevoie - UGOLIN Hauteur : 48 cm. Largeur : 37,2 cm. Profondeur : 27,3 cm. Signé "B. Carpeaux" sur le devant du socle en gazon, cachet d'atelier "Propriété Carpeaux" au dos. Fonte de son vivant, 1870. D'après le modèle de 1861. Bronze, patine foncée. Groupe en bronze qui évoque de manière expressive un événement historique, à savoir le destin du noble toscan Ugolino della Gherardesca, comte de Donoratico, qui, pour des raisons de rivalité politique, mourut de faim dans les geôles de Pise en 1289 avec ses deux fils et ses deux petits-enfants. Dante avait déjà abordé ce thème tragique dans sa "Divine Comédie". Carpeaux, qui a reçu le Prix de Rome en 1854, a passé les années suivantes en Italie, ce qui a probablement inspiré ce thème. Le "Jugement dernier" de Michel-Ange, mais aussi le Laocoon antique, ont été des sources d'inspiration. En tant que sculpteur, toujours maître de l'expression psychologique, il a créé ici une représentation poignante des tourments physiques et psychologiques des quatre personnages désespérément affamés. Le père résiste à l'envie d'accepter ses enfants comme nourriture, une situation monstrueuse qui apparaît très clairement dans le groupe de personnages. La réalisation plastique a été réalisée entre 1857 et 1861, grandeur nature, comme travail de fin d'études de la bourse de Rome. Une version en marbre (hauteur : 197,5 cm) a été acquise par le Metropolitan Museum de New York. Un bozzetto en plâtre (54 cm) se trouve au Musée des Beaux-Arts, Valenciennes, un autre au Musée d'Orsay Paris, un "Ugolino" 1861, au Petit Palais, Paris. La version en bronze a été créée pour la première fois en tant que réduction en 1863, d'après le modèle de 1861. Carpeaux était élève de Fernand Liet, Duret et Rude. Après avoir étudié en Italie et y avoir été qualifié de "Michel-Ange ressuscité", il exposa à la Villa Médicis. En 1862, il s'installa à Paris où, ami de Géricault, il rencontra le sculpteur Albert-Ernest Carrier-Belleuse. Influencé par François Rude, il devint l'élève de Francisque Joseph Duret à l'Académie. Aussitôt honoré de commandes prestigieuses, il réalisa de nombreux bustes, figures entières et groupes de figures, toujours expressifs et conformes au naturalisme. Dalou et Forain comptaient parmi ses élèves. Bronzes correspondants à la Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe (inv. n° P 232), ainsi qu'à la Hamburger Kunsthalle (inv. n° S-1979-7). A.R. Littérature : Michel Poletti, Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux, Sculpteur, Catalogue raisonné de l'œuvre édité. Paris 2003, p. 71 et suivantes. Exposition : Elégant-Expressif, De Houdon à Rodin Staatliche Kunsthalle Karlsruhe, Sculpture française du 19e siècle à la Staatliche Kunsthalle Karlsruhe. (1401583) (11) Jean-Baptiste Carpeaux , 1827 Valenciennes - 1875 Courbevoie UGOLIN Hauteur : 48 cm. Largeur : 37.2 cm. Profondeur : 27.3 cm. Signée sur le devant du plateau en herbe "B. Carpeaux", sur le dos du studio sceau "Propriété Carpeaux". Moulage à vie, 1870. Modèle 1861. Bronze à patine foncée. Groupe figuratif en bronze illustrant de manière expressive un événement historique, à savoir le destin du noble toscan Ugolino della Gherardesca, comte de Donoratico, qui mourut en prison à Pise en 1289 pour cause de rivalité politique, avec ses deux fils et ses deux petits-enfants. Carpeaux, qui a remporté le Prix de Rome en 1854, a passé les années suivantes en Italie, ce qui l'a probablement inspiré pour créer ce sujet. Le Dernier Jugement de Michel-Ange et l'ancien Laocoon lui ont servi d'inspiration. La sculpture a été réalisée entre 1857 et 1861 en grandeur nature, comme œuvre finale de son fellowship à Rome. Une version en marbre (H : 197,5 cm) a été acquise par le Metropolitan Museum de New York. Un bozzetto en plâtre (54 cm) est conservé au Musée des Beaux-Arts de Valenciennes, un autre au Musée d'Orsay à Paris, un Ugolino datant de 1861 au Petit Palais à Paris. La version en bronze a d'abord été créée comme réduction en 1863 sur la base du modèle de 1861. Littérature : Michel Poletti, Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux, Sculpteur, Catalogue raisonné de l'œuvre édité, Paris 2003, pp. 71... Expositions : Élégant - Expressif. De Houdon à Rodin, la sculpture française du 19e siècle, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe, Siegmar Holsten (ed. et. al.), 2007.

Estim. 250 000 - 300 000 EUR

ven. 28 juin

BALDUS, Édouard Le Louvre. 1149 photos orig. contrecollées sur 462 planches, 1 gravure et 2 plans. Rassemblés en 9 étuis. Les photographies sont des épreuves sur papier salé d’après négatifs sur papier (pour les petits formats : détails des sculptures) ou sur verre au collodion (pour les grands formats : pavillons du Nouveau Louvre), entre 1855 et 1857.La construction du nouveau Louvre fut l’objet d’une formidable opération de photographie commanditée par le ministre d’État, Achille Fould, et Lefuel. En mai 1854, sur instructions orales du ministre, Lefuel demanda àBaldus (1813-1882), photographe de l'histoire du Louvre, de conserver, grâce à la photographie naissante, une image de l’extraordinaire chantier du nouveau Louvre. L'objectif de Lefuel était de constituer un fonds photographique retraçant les grands moments de l’édification du nouveau Louvre. Baldus photographia ainsi les étapes de la construction du nouveau Louvre. C’est la série des "vues du dimanche" ou les "épreuves du dimanche". Baldus photographia tous les dimanches, à partir de plusieurs points de vue, les différents pavillons et ailes du Louvre en chantier, de la démolition des anciens ouvrages jusqu’à l’élévation des étages et l’installation des statues sur les façades. Aujourd’hui, grâce à ces photographies, on peut suivre pas à pas l’édification des nouveaux bâtiments. Pour les différentes étapes de la construction du Louvre, Baldus réalisa des photos de grande qualité avec un cadrage méticuleux, et une prise de vue qui donne l’impression de l’espace, du volume et de la monumentalité. Des qualités que peu de photographes de l’époque ont pu atteindre. Baldus a évité le pittoresque et ses planches sont considérées par les spécialistes comme un sommet de l’art. En 1855, Baldus reçut une nouvelle commande. Il s’agissait de photographier toutes les statues et décorations des façades du Louvre. Ce travail est une source unique pour la connaissance des statues exécutées durant cette période faste pour l’art de la sculpture. Toutes les statues ont été photographiées, celles que l’on voit aujourd’hui, mais aussi celles qui ont été proposées à Lefuel et refusées, celles qui ont été abandonnées, celles qui ont été détruites ou déplacées. Toutes les statues furent photographiées de 1855 à 1868, à l’exception de deux statues de Préault, la Guerre et la Paix (sans doute en raison de la rapidité d’exécution de l’auteur). Les photographies des statues et décorations ont été prises par Baldus, en refusant tout effet artistique et en se centrant sur la restitution la plus rigoureuse de la statuaire (toutes les photos sont prises rigoureusement face à l’oeuvre, sans aucune déformation due à la perspective). Les statues sont photographiées austade de la maquette en plâtre, au moment de leur mise à disposition par les sculpteurs dans l’île aux Cygnes. Chaque photographie est accompagnée d’un commentaire pour indiquer l’auteur, le nom de l'oeuvre ou à défaut le type d'oeuvres (fronton, groupe de couronnement...), le lieu d’installation, l’année d’exécution. Ces photographies et ces indications constituent un fonds d’une valeur inestimable pour les chercheurs et les historiens. Ce fonds documentaire exceptionnel représente plusieurs milliers de photos, cinq mille environ. Ces photos ont été largement utilisées comme référence, pour la restauration des Hommes illustres et des Génies avec attributs, entre 1990 et 1993. Ces photos sont aussi essentielles pour garder la trace de tous ces auteurs qui ont contribué à la décoration du Louvre, en particulier ceux qui sont parmi les moins connus. Quand il reçut la commande pour le Louvre, Baldus était déjà connu comme photographe d’architecture. Il avait été choisi par la commission des Monuments historiques, pour photographier les monuments historiques de France, lors de la Mission héliographiques lancée en 1851 (avec les trois autres photographes, Henri Le Secq, Gustave Le Gray, O. Mestral). En 1855, il reçut une commande pour photographier les paysages traversés par la ligne de chemin de fer de Paris à Boulogne. Il réalisa un reportage analogue en 1859, pour la liaison Paris Lyon Méditerranée. En 1856, il fut aussi chargé par le ministre de l’Intérieur d’immortaliser les paysages du Rhône après les inondations de 1856. Après 1868, et jusqu’à sa mort (en 1889), Baldus s’est contenté d’exploiter son fonds photographique en publiant ses photos sous forme d’albums et en participant à des manifestations internationales (Paris, Bruxelles, Londres...).

Estim. 2 000 - 3 000 EUR

ven. 28 juin

Joseph CSAKY (1888-1971) Teryicorh Plâtre d'atelier (petits manques). Titré en façade, signé sur le côté et daté (19)65. Haut. 56 cm Historique : dans la mythologie grecque, Terpsichore est la muse de la danse. Provenance : - Vente Atelier de Joseph Csaky, Claude Boisgirard et Axel de Heeckeren, Hôtel Drouot, Paris, 10 mars - 28 juin 1978, lot n°86 (plâtre vendu avec les droits de tirage à huit exemplaires) ; - vente Collection Patrick Trigano, Christie's, Paris, 5 juillet 2005, n°80 (les neuf muses ensemble). Bibliographie : Félix Marcilhac, Joseph Csaky, du cubisme historique à la figuration réaliste - Catalogue raisonné des sculptures, Éditions de l'Amateur, Paris, 2007, modèle référencé sous le n° 1965-FM.364/a et reproduit p. 387 et p. 267 pour une photographie des neuf plâtres. 158 ART NOUVEAU - ART DÉCO OGER - BLANCHET Vendredi 28 juin 2024 85 159 Joseph CSAKY (1888-1971) Haleia Plâtre d'atelier (petits manques). Titré en façade, signé sur le côté et daté (19)65. Haut. 56 cm . 3 000 / 4 000 € Historique : dans la mythologie grecque, Thalie est la muse de la comédie. Provenance : - Vente Atelier de Joseph Csaky, Claude Boisgirard et Axel de Heeckeren, Hôtel Drouot, Paris, 10 mars - 28 juin 1978, lot n°81 (plâtre vendu avec les droits de tirage à huit exemplaires) ; - vente Collection Patrick Trigano, Christie's, Paris, 5 juillet 2005, n°80 (les neuf muses ensemble) ; collection particulière, Paris. Bibliographie : Félix Marcilhac, Joseph Csaky, du cubisme historique à la figuration réaliste - Catalogue raisonné des sculptures, Éditions de l'Amateur, Paris, 2007, modèle référencé sous le n° 1965-FM.360/a et reproduit p. 386 et p. 267 pour une photographie des neuf plâtres

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

sam. 29 juin

Sébastien de BOISHERAUD (1847-1927) "Si j’avance, suivez-moi ; si je recule, tuez-moi; si je meurs, vengez-moi - Henri de La Rochejacquelein", 1882. Plâtre signé, titré et daté. Hauteur : 70,5 cm. Largeur : 38 cm. Profondeur : 31,5 cm. (Manques, accidents et restaurations). Cette figure puissante de Monsieur Henri (1772-1794) évoque vraisemblablement la bataille des Aubiers et fait écho au tableau de Pierre-Narcisse Guérin. Ici le général de 21 ans monte à l'assaut au plus fort du combat, comme en témoigne le trou à son chapeau causé par une balle. Sabre au clair, encourageant ses hommes, il enjambe un mortier et un fusil brisé. De la main gauche il tient fermement l'étendard fleurdelisé. Alors agé de 19 ans, Henri de La Rochejaquelein refuse de suivre sa famille en émigration et choisit de défendre le Trône dans la garde constitutionnelle de Louis XVI où il est appelé en 1791. On le verra ainsi auprès des malheureux Suisses défendre le palais des Tuileries le 10 août 1792. Revenu sur ses terres, il découvre les Vendéens révoltés par les persécutions religieuses, la conscription, et l’exécution du Roi. Le 13 avril 1793, au château de la Durbellière, à Mauléon, ce sont 3 000 paysans insurgés qui l'acclament et l'incitent à prendre leur tête. C'est là qu'il prononcera ces paroles éternelles : "Si j’avance, suivez-moi ! Si je recule, tuez-moi ! Si je meurs, vengez-moi !". Le jour-même, il remporte la victoire aux Aubiers sur la troupe du général Quétineau. Le nord des Deux-Sèvres bascule dans l'insurrection. Sébastien de Boishéraud a "connu le feu" comme grenadier durant sept années de service. Doué pour le dessin, il s'intéresse à la sculpture à son retour de captivité en Allemagne, en 1871. Elève d'Amédée Ménard et Charles Lebourg, il expose dans des salons nantais et parisiens. Artiste figuratif, il sculpte les gens de son pays, et de l'Histoire. Ainsi le Musée d'Art et d'Histoire de Cholet conserve de lui une statue en terre cuite représentant François-Athanase de Charette. Datée 1885, ses dimensions sont proches de notre oeuvre qui fait d'ailleurs la couverture de la plaquette "Les Boishéraud dans la Tourmente révolutionnaire, archives familiales, 2005". Dans l'état actuel de nos connaissances, quelques rares exemplaires de ce plâtre sont connus, tous en collections privées.

Estim. 500 - 800 EUR

sam. 29 juin

Francis RENAUD (Saint-Brieuc, 1887-1973) VONNICK. Exceptionnelle sculpture en marbre de taille directe, vers 1929. Titrée sur la base et signée sur le côté "RENAUD". Hauteur : 67 cm. (Petites usures). Créée en 1927, l'étude en plâtre de Vonnick sera éditée en terre cuite et présentée au Salon de 1935. Notre sculpture, unique et remarquable, est très probablement le marbre présenté au Salon des Artistes Français en 1929. Vonnick, jeune fille de Daoulas, s'impose comme une sculpture délicate et puissante, incarnant le génie sensible de Francis Renaud où la pureté des lignes se met au service de l'expression de la profondeur de l'âme humaine. Vonnick, c'est cette prouesse, la synthèse entre naturalisme et stylisation géométrique, entre l'ancien et le moderne, que la douceur qui émane de cette jeune bretonne rend limpide et évidente. Vonnick c'est enfin une sculpture unique taillée dans le marbre, matériau noble et difficilement domptable, creuset idéal de ce chef-d'oeuvre de la sculpture bretonne. Fils de commerçants installés rue Saint-Guillaume à Saint-Brieuc, Francis Renaud fréquente l'école municipale de dessin de Saint-Brieuc, puis entre comme peintre à l'Ecole des Beaux-Arts de Rennes en 1903 puis à l'ENSBA de Paris en 1908, dans l'atelier de Fernand Cormon. Ce n'est qu'après son service militaire que Francis Renaud s'inscrira en sculpture dans l'atelier de Jean-Antoine Injalbert. Il expose au Salon des Artistes Français où il sera médaillé d'or en 1932. Ses oeuvres sont conservées au musée des beaux-arts de Rennes, au musée d'art et d'histoire de Saint-Brieuc, au musée des beaux-arts de Quimper et au musée breton de Quimper. Bibliographie : - JR Rotté, "Francis Renaud, sculpteur breton" in Briochin du temps passé, les cahiers de l'Iroise, 1985. - Collectif, sous la direction de Philippe Le Stum, "La puissance et la grâce, sculpteurs bretons 1900-1950", Château de Kerjean, 1998.

Estim. 6 000 - 8 000 EUR

mer. 03 juil.

MARIUS JEAN ANTONIN MERCIÉ (1845-1916) David vainqueur de Goliath Modèle créé à Rome 1869-70 ; édition de Barbedienne (1810-1892) à partir de 1875 Bronze à patine brune Signé "A MERCIE" sur la terrasse Porte le cachet du fondeur "F. BARBEDIENNE. Fondeur" à l'arrière de la base (Petite déformation de l'épée) David defeating Goliath, bronze sculpture with brown patina by Marius Jean Anthonin Mercié HAUT. 62,50 CM - LARG. 24,6 IN. Œuvre en rapport Antonin Mercié, David, vers 1872, bronze, H. 184,1 ; L. 76,8 ; P. 83,2 CM, Paris, musée d'Orsay, inv. RF 186. Littérature en rapport Florence Rionnet, Les bronzes Barbedienne, l'œuvre d'une dynastie de fondeurs (1834-1954), Paris, Arthena, 2016, modèle répertorié sous le n° 1072, p. 372. Avec cet envoi de Rome, Antonin Mercié rencontre un succès immédiat ainsi que la reconnaissance de l'État qui lui décerne la Légion d'honneur et lui commande en 1872 une version en bronze placée au musée des artistes vivants en 1874. Le succès est également populaire : l'œuvre est reproduite dans tous les journaux. Les réductions en bronze se multiplient et la fonderie Barbedienne en édite six versions de tailles différentes. Le journal l'Écho rapporte le 18 décembre 1916 un fait divers résumant assez bien l'engouement général pour cette figure : "La statue la plus populaire qu'ait faite Antonin Mercié est certainement son "David vainqueur". Les petits italiens qui vendent des plâtres dans les rues de Paris portent presque toujours dans leur panier plusieurs modèles de cette figure. […] " Les contemporains d'Antonin Mercié ont vu dans cette sculpture, envoyée depuis Rome en 1870, un écho aux évènements qui secouaient alors la France. Après la victoire prussienne, l'esprit français se lève et attend déjà une reconquête prochaine. Mercié voit dans le héros biblique une expression de cet espoir. Il fait de David une personnification de la France et de Goliath un symbole de l'oppresseur prussien. Par cet emploi du sujet biblique, Mercié s'inscrit dans la lignée des sculpteurs florentins de la Renaissance, notamment de Donatello qui avait donné à son David une dimension civique et politique. Du maître florentin, Mercié reprend aussi l'allure gracieuse donnée par le canon du corps et le léger contrapposto. Mercié ajoute à cette douceur juvénile des détails plus dynamiques et réalistes qui feront de ses sculptures des créations appréciées de la Troisième République. Ainsi, à la suite de ce David, Mercié recevra de nombreuses commandes de monuments publics exaltant la patrie et ses héros.

Estim. 1 500 - 2 000 EUR

mer. 03 juil.

AUGUSTE BARTHOLDI (1834-1904) Tête de l'Amérique Vers 1856-1863 Plâtre patiné préparatoire au monument Bruat, Colmar (Petits accidents) Head of America, sculpture in patinated plaster by Auguste Bartholdi, circa 1856-1863 HAUT. 58 CM – H. 22,8 IN. Provenance Par tradition orale, acquis par le précédent propriétaire directement auprès des descendants de la famille Bartholdi. Œuvres en rapport - Auguste Bartholdi, Statue de l'amiral Bruat, 1857-1864, bronze, Champs de Mars, Colmar ; - Auguste Bartholdi, Projet pour le Monument Bruat, maquette en plâtre teinté, 1856, Musée Bartholdi, Colmar ; - Auguste Bartholdi, Tête de l'Afrique, Fragment de l'ancienne fontaine, grès rose, 1863, Musée Bartholdi, Colmar ; - Auguste Bartholdi, Tête de l'Amérique, Fragment de l'ancienne fontaine, grès rose, 1863, Musée Bartholdi, Colmar. Littérature en rapport - Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle, t. I, édition de p. 65 ; - Jacques Betz, Bartholdi, Les éditions de Minuits, Paris, 1954, p. 46, 47 et 49 ; - Robert Belot et Daniel Bermond, Bartholdi, Perrin,2004, pp.117 à 119 ; - Robert Belot, Bartholdi, l'homme qui inventa la liberté, collection Biographies et mythes historiques, Ellipses, 2019, pp.159 à 169, 314, 527. D'une rare modernité et aux formes puissantes, cette tête en plâtre de l'Amérique correspond à l'état définitif de l'Allégorie du Nouveau Continent. L'Amérique est " figuré par un jeune homme dont l'aspect a encore quelque chose de sauvage ; il repousse du pied gauche de vieilles idoles, sous son coude une roue à engrenage symbolise l'industrie, et un aviron, le génie de la navigation ". Son front est coiffé d'une étoile. Or cette étoile ornait initialement le front de la femme qui devait représenter l'Europe " comme symbole de la lumière dont l'Europe est le centre ". S'il a été indiqué que cette étoile ajoutée était un signe maçonnique, témoin discret de l'engagement franc-maçon de Bruat, son transfert du front de la " Vieille Europe " à la " Jeune Amérique " prend une dimension tout à fait symbolique et précurseur dans la Geste de Bartholdi qui, dès cette époque souhaite émettre, à travers l'art, un message humaniste. Plus d'une décennie avant que Bartholdi, proche du courant abolitionniste, ne se soit rapproché d'Édouard de Laboulaye, républicain modéré qui voit l'Amérique comme un modèle de liberté en 1865 et ne propose son projet de statue de la Liberté, il présente ici une image optimiste du Continent symbolisant l'idéal démocratique et l'accueil des immigrés.

Estim. 30 000 - 50 000 EUR

mer. 03 juil.

AUGUSTE BARTHOLDI (1834-1904) Tête de l'Afrique Vers 1863 Plâtre patiné préparatoire au monument Bruat, Colmar (Petits accidents) Head of Africa, sculpture in patinated plaster by Auguste Bartholdi, circa 1863 HAUT. 58 CM - H. 22,8 IN. Provenance Par tradition orale, acquis par le précédent propriétaire directement auprès des descendants de la famille Bartholdi. Œuvres en rapport - Auguste Bartholdi, Statue de l'amiral Bruat, 1857-1864, bronze, Champs de Mars, Colmar ; - Auguste Bartholdi, Projet pour le Monument Bruat, maquette en plâtre teinté, 1856, musée Bartholdi, Colmar ; - Auguste Bartholdi, Tête de l'Afrique, Fragment de l'ancienne fontaine, grès rose, 1863, musée Bartholdi, Colmar ; - Auguste Bartholdi, Tête de l'Amérique, Fragment de l'ancienne fontaine, grès rose, 1863, Musée Bartholdi, Colmar. Littérature en rapport - Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle, t. I, édition de p. 65 ; - Jacques Betz, Bartholdi, Les éditions de Minuits, Paris, 1954, p. 46, 47 et 49 ; - Robert Belot et Daniel Bermond, Bartholdi, Perrin,2004, pp.117 à 119 ; - Robert Belot, Bartholdi, l'homme qui inventa la liberté, collection Biographies et mythes historiques, Ellipses, 2019, pp.159 à 169, 314, 527. Cette tête représentant un homme noir aux traits puissants et dures, figés dans une expression à la fois digne, fière et amère. Dans le contexte abolitionniste des années 1860, Bartholdi offre ici à la fois une image forte de l'Africain victime de l'esclavage mais déterminé à se libérer de ses chaînes opprimantes et sa première œuvre véhiculant son engagement politique et son attachement aux valeurs universalistes. L'impact de cette représentation de l'Afrique fut d'ailleurs immédiat chez certaines personnalités adhérant aux mêmes valeurs, tel le docteur Schweitzer, médecin et philosophe, futur Prix Nobel de la paix en 1952 dont le musée Bartholdi conserve un émouvant témoignage, intitulé 'Suis-je sous l'emprise d'un rêve ou d'une hallucination " et entièrement retranscrit dans la biographie de Robert Belot de 2019 : "… Ce que je regarde comme le plus noble joyau de Colmar c'est "le Nègre" (terme de l'époque retranscrit tel quel pour rester fidèle au texte original) qui avec ses mains croisées au-dessus des genoux le regard hébété et profond est couché au pied de l'Amiral. Oui, ce " Nègre " est la plus noble, la plus originale œuvre de notre époque sculpturale. Je ne connais point de statue qui m'ait causé une émotion aussi merveilleuse, qui m'émeut si vivement jusqu'au fond de mon âme. La vérité de la nature et (celle) de l'idéal se trouvent confondues à un degré aussi merveilleux… "

Estim. 30 000 - 50 000 EUR

mer. 10 juil.

SALVADOR DALÍ I DOMÈNECH (Figueras, Girona, 1904 - 1989). "Madonne au serpent", 1966. Plâtre doré. L'édition est constituée, d'une part, de trois pièces en plâtre qui ont été offertes à trois restaurants catalans de Barcelone, Tarragone et Figueres ; d'autre part, d'autres copies dans le même matériau qui ont été réalisées pour des amis et des parents de Joan Duran, créateur du cadre qui entoure la sculpture (c'est à ce dernier groupe qu'appartient l'œuvre en adjudication). Un dernier exemplaire en bronze doré fait également partie de l'édition. Signé et daté dans le coin inférieur gauche. Cadre réalisé par Joan Durán. Catalogué dans : "Le dur et le mou, Eccart, R&N Descharnes, p. 204, fig. 496. Dimensions : 49,5 x 33 x 6,5 cm (plâtre) ; 62,7 x 46,5 x 12,5 cm (cadre). Des éléments typiquement daliniens ornent le cadre de ce relief de l'Immaculée Conception : une série d'escargots, allusion à la rencontre du maître surréaliste avec Sigmund Freud, sont flanqués de deux œufs symbolisant la fertilité, un motif maintes fois répété dans le répertoire de Dalí, qui orne même le toit du Musée Salvador Dalí de Figueras, Dans ses jeunes années, Dalí découvre la peinture contemporaine lors d'une visite familiale à Cadaqués, où il rencontre la famille de Ramon Pichot, un artiste qui se rend régulièrement à Paris. Sur les conseils de Pichot, Dalí commence à étudier la peinture avec Juan Núñez. En 1922, Dalí s'installe à la célèbre Residencia de Estudiantes de Madrid pour commencer à étudier les beaux-arts à l'Académie San Fernando. Cependant, avant ses examens finaux en 1926, il est renvoyé pour avoir prétendu qu'il n'y avait personne en mesure de l'examiner. La même année, Dalí se rend pour la première fois à Paris. Il y rencontre Picasso et établit certaines caractéristiques formelles qui deviendront distinctives de toute son œuvre à partir de ce moment-là. Pendant cette période, Dalí expose régulièrement à Barcelone et à Paris, et rejoint le groupe surréaliste basé dans le quartier parisien de Montparnasse. Le peintre débarque en Amérique en 1934, grâce au marchand d'art Julian Levy. Sa première exposition individuelle à New York consolide définitivement sa projection internationale et, depuis lors, il expose ses œuvres et donne des conférences dans le monde entier. La majeure partie de sa production est rassemblée au Théâtre-musée Dalí de Figueras, puis dans les collections du Salvador Dalí Museum de St. Petersburg (Floride), du Reina Sofía de Madrid, de la Salvador Dalí Gallery de Pacific Palisades (Californie), de l'Espace Dalí de Montmartre (Paris) ou du Dalí Universe de Londres.

Estim. 10 000 - 12 000 EUR

mer. 10 juil.

Winfield Scott Autograph Document Signed - ADS, une page, recto-verso, 5,5 x 10,75, 17 juin 1852. Directive manuscrite de Winfield Scott au verso d'un connaissement partiellement imprimé, qui atteste que le "bon navire appelé le Niagara dont le capitaine est J. B. Haynes... actuellement à l'ancre dans le port de Leghorn et à destination de New York" contient "une caisse contenant un buste en marbre mesurant 1 mètre cube 13,6". Scott inscrit au verso des instructions pour la livraison du buste : "Livrer le buste en marbre de moi-même, réalisé par M. Ives, natif de New York, qui travaille actuellement comme sculpteur à Rome et à Florence, à l'ordre du major Thomas Williams, de l'armée américaine, qui paiera tous les frais, etc. La partie inférieure est annotée et signée par le référent Williams, datée de Fort Mackinac, Michigan, 28 juin 1852, en toutes lettres : "Veuillez remettre le buste en marbre à Sidney Brooks, Esqr, N. York. Williams était un officier de carrière qui a combattu pendant la guerre du Mexique et qui a servi pendant quelques années comme aide de camp de Scott. En tant que général de l'Union pendant la guerre de Sécession, il a combattu en Caroline du Nord puis le long du Mississippi et a été tué au combat en août 1862 à Bâton Rouge. En bon état, avec des écritures apparaissant dans les deux sens. La date de la directive de Scott est remarquable car il était sur le point d'être choisi comme candidat Whig à la présidence. Les Whigs ont ouvert leur convention à Baltimore le 17 juin, le jour même où Scott a rédigé ce document, et trois jours plus tard, ils l'ont choisi comme candidat à la course présidentielle de 1852. Ce document concerne le buste de Scott qui a été sculpté par Chauncey B. Ives (1810-1894) vers 1851. Sculpteur néoclassique américain, Ives a d'abord travaillé à New Haven, Boston et New York, produisant de nombreux portraits en buste, mais en 1844, il s'est rendu en Italie pour des raisons de santé. Il y passa le reste de sa carrière, continuant à réaliser des portraits en buste d'Américains de passage, mais mettant également en marbre des bustes en plâtre qu'il avait modelés chez lui. Il est probable que le buste de Scott dont il est question ici appartenait à cette dernière catégorie.

Estim. 200 - 400 USD

jeu. 11 juil.

ANGELA CONNER (BRITISH B. 1935), ANDREW CAVENDISH, 11TH DUKE OF DEVONSHIRE - ANGELA CONNER (BRITISH B. 1935)ETREW CAVENDISH, 11e DUQUE DE DEVONSHIRE Plâtre peint 45 cm de haut Angela Conner et Andrew Cavendish, le 11e duc de Devonshire, sont devenus des amis proches après avoir été présentés par le beau-frère et dramaturge d'Angela Conner, John Osborne. Dès cette première rencontre, il est devenu un collectionneur passionné de ses œuvres, possédant à un moment donné plus de quarante de ses sculptures, y compris des bustes d'hommes politiques, de membres de la famille royale, d'écrivains et de célébrités britanniques de premier plan, ainsi que des sculptures de jardin de plus grande taille. Impressionné par son travail, Conner a ensuite été invité à réaliser des portraits du duc de Devonshire lui-même et de sa famille, qui ont été exposés en 1975 à la Chatsworth Theatre Gallery, aux côtés de tableaux de Lucian Freud. Cavendish était un aristocrate et un homme politique britannique, surtout connu pour ses contributions à la préservation et à la gestion de propriétés historiques et d'institutions culturelles en Angleterre. En plus d'avoir hérité et restauré Chatsworth House dans le Derbyshire, il a été président de l'Historic Houses Association et du Georgian Group, des organisations dédiées à la préservation des bâtiments et des paysages historiques en Angleterre. Il s'est également engagé activement dans la politique, en tant que membre du Parlement pendant près de vingt ans et en occupant divers postes au sein du gouvernement, notamment celui de ministre d'État chargé des relations avec le Commonwealth. C'est assez extraordinaire de savoir comment je l'ai rencontrée. J'étais allé au théâtre et [...] je me suis assis à côté d'une dame que je n'avais jamais rencontrée auparavant et qui m'a dit qu'elle était sculpteur et qu'elle commençait tout juste à sculpter. Elle avait fait une tête de Roy Strong et j'ai dit que j'aimerais aller la voir. [...] Et c'est ainsi que tout a commencé". Le duc de Devonshire, 3 janvier 2001, extrait d'un entretien avec Helen Dempsey. Provenance : Provenant directement du fonds d'atelier de l'artiste

Estim. 400 - 600 GBP