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ÉCOLE ITALIENNE - Huile sur toile du début du XVIIème siècle représentant la vierge à l'enfant. L'artiste emprunte les codes esthétiques des "primitifs" italiens, précurseurs de la renaissance, et qui créent, à partir du modèle traditionnel régnant en Italie depuis des siècles, la « Manière grecque » inspirée de Byzance, un nouvel art de peindre basé sur l’humanisation de la figure. Cette humanisation des figures divines se traduit dans notre scène maternelle par la représentation de la vierge tenant délicatement son fils, front contre front et esquissant un léger sourire de tendresse, le regard plongé dans celui de Jésus. L'expression d'une transcendance n'est ici évoquée que par le léger halo de lumière entourant la vierge et l'enfant et se confondant presque avec le fond sombre du tableau. Cette vierge "d'humilité" porte son habit caractéristique, une simple robe rouge et bleu; le rouge signifiant son lien avec le monde terrestre et le bleu, par analogie avec le ciel, sa grande spiritualité. Son visage s'inscrit également dans les codes esthétiques des précurseurs de la renaissance, dont s'inspirera également bien plus tard le peintre Modigliani, à savoir la représentation d'un nez fin et long, des yeux en amande à demi-clos, d'un menton volumineux, d'un petit front dans le prolongement du nez, d'un coup long et des joues rondes et rougeâtres. Ses cheveux découverts, tressés et attachés par un fin ruban entourant sa tête révèlent aussi sa nature profondément féminine et humaine. Ses mains représentées avec des longs doigts, rappellent comme souvent dans l'art religieux, que la mère du Christ possède le sens de la vue spirituelle qui se traduit par la compréhension profonde des choses, la révélation de leur sens caché et la clairvoyance. L'enfant est quant à lui, enveloppé d'un tissu blanc, symbolisant sa pureté et son pouvoir. Bien que le corps soit celui d'un enfant, ses traits de visage sont ceux d'un adulte et son regard profond et grave traduit sa sagesse précoce et sa maturité. À gauche, pointée de l'index par l'enfant divin et posée sur le bord de la table, une rose sans épines, à la tige et aux feuilles translucides, symbolise la pureté et l'amour "universel". HST encadrée. Restaurations. XVIIème siècle. Dim. : 68 x 56 cm env. (hors cadre)

Mise à prix  800 EUR

ROUBAUD Benjamin (Roquevaire 1811 - Alger 1847) Mauresque d'Alger en costume de ville Aquarelle sur traits de crayon noir 23,5 x 17,5 cm Titré et daté en bas à droite Mauresque Costume de ville 1838 Porte en bas à gauche le n° 25 (quelques brunissures, quelques déchirures en bordure) Mauresque d'Alger en costume de ville Aquarelle sur traits de crayon noir 23,5 x 17,5 cm Titré et daté en bas à droite Mauresque d'Alger 1838 (infimes taches , feuille légèrement déchirée en bordure) Juive mariée Aquarelle sur traits de crayon noir 23,5 x 17,5 cm Titré et daté en bas à droite Juive mariée 1838 (infimes taches, un trou, feuille légèrement déchirée en bordure) Illustrations pour La Galerie Royale de costumes Note : Benjamin Roubaud fut élève aux Beaux - Arts de Marseille avant de devenir l'élève de Louis Hersent à Paris. Il fut à la fois peintre, caricaturiste et illustrateur. Il débuta sa carrière dans des revues comme Charivari, où il se fit rapidement connaître par ses dessins humoristiques, critiques de la vie française e de la politique de l'époque. Il fut particulièrement inspiré par l'Algérie où il séjourna quelques années. Il travailla particulièrement pour l'Illustration. Les dessins de cette période furent publiés dans de nombreux ouvrages dans les années 1840, comme La galerie royale des costumes, Les troupiers d'Afrique, .Album d'Afrique.

Mise à prix  300 EUR