1 / 2

Description

GAUTIER (Théophile). La Comédie de la mort. Paris, Desessart, 1838. In-8, demi-veau fauve avec coins, dos lisse orné or et à froid, couvertures conservées sans le dos, non rogné, tête dorée (Rel. du XIXe s). Édition originale, ornée d'un frontispice gravé par Lacoste d'après Boulanger. De la bibliothèque romantique F.-M. Caye, avec son ex-libris. Restaurations angulaires au faux-titre et au frontispice, déchirure restaurée au titre ; marges inégales, effrangées avec de petites rousseurs. Reliure frottée, dos en partie insolé.

123 
Online
en cours
Aller au lot
<
>

GAUTIER (Théophile). La Comédie de la mort. Paris, Desessart, 1838. In-8, demi-veau fauve avec coins, dos lisse orné or et à froid, couvertures conservées sans le dos, non rogné, tête dorée (Rel. du XIXe s). Édition originale, ornée d'un frontispice gravé par Lacoste d'après Boulanger. De la bibliothèque romantique F.-M. Caye, avec son ex-libris. Restaurations angulaires au faux-titre et au frontispice, déchirure restaurée au titre ; marges inégales, effrangées avec de petites rousseurs. Reliure frottée, dos en partie insolé.

Temps restant
Estimation 200 - 300 EUR
Mise à prix  150 EUR

* Hors frais de vente.
Reportez vous aux conditions de vente pour calculer le montant des frais.

Frais de vente : 31.2 %
Enchérir

Clôture de la vente à partir du
mardi 09 juil. - 14:00 (CEST)
paris, France
Tajan
+33153303030
Voir le catalogue Consulter les CGV Infos vente

Livraison à
Modifier votre adresse de livraison
La livraison est optionnelle.
Vous pouvez recourir au transporteur de votre choix.
Le prix indiqué n’inclut ni le prix du lot, ni les frais de la maison de vente.

Vous aimerez peut-être

Ecole française, milieu du XIXe siècle Le Joueur de luth (portrait rétrospectif de Théophile de Viau ?) Toile 97,5 x 86,5 cm (Rentoilée) S'il ne se distinguait par sa matière généreuse et par une exécution évoquant plus un précurseur de Ferdinand Roybet (1840-1920) qu'un contemporain de Simon Vouet, ce portrait malheureusement anonyme d'un joueur de luth pourrait passer pour un original du XVIIe siècle. S'agit-il seulement d'un témoignage de ce « Louis XIII revival » qui caractérise tant de tableaux de mousquetaires produits au XIXe siècle ? Nous pensons plutôt que l'oeuvre est le portrait rétrospectif, recréé peut-être d'après une gravure, d'une personnalité de la première moitié du XVIIe siècle (ainsi que l'attestent sa fraise, son habit et sa barbe en pointe, tels qu'on les voit sur les estampes d'Abraham Bosse). Est-ce là d'ailleurs un simple musicien ? Ou un poète qui accompagne ses vers de quelques accords de luth ? Les feuilles visibles sur sa table, où l'on lit les mots « élégie », « sonnet », « muses », etc., semblent désigner un homme de plume. Par comparaison avec un portrait gravé d'après Pierre Daret, nous suggérons qu'il pourrait s'agir de Théophile de Viau (Agen, 1590-Paris, 1626). (illustration) Ce poète de cour, protestant et libertin, condamné à mort par contumace pour « moeurs indignes », fut redécouvert à l'époque romantique par Théophile Gautier. L'intérêt pour son oeuvre et sa vie scandaleuse auraient pu susciter la commande d'un portrait historique.