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Sculptures, bronzes

Bois, terre cuite, plâtre, pierre, ivoire, marbre, métal, bronze : les ventes aux enchères de Sculptures, marbres et bronze conjuguent l’art et la matière.
Ces ventes live font la part belle à la sculpture classique, des statuettes en bronze de la Renaissance italienne aux portraits en marbre blanc de Jean-Antoine Houdon en passant par les bustes en terre cuite d’Augustin Pajou. Des Vierges à l’enfant aux sculptures animalières d’Antoine-Louis Barye, Rembrandt Bugatti et François Pompon, impossible de rester de marbre devant une telle profusion de sculptures en bois, de têtes en plâtre, de bustes en pierre et de fontes anciennes à la cire perdue.
Les sculpteurs modernes et contemporains font aussi les délices des initiés dans ces ventes online Sculptures, marbres et bronzes qui rassemblent Auguste Rodin, Camille Claudel, Aristide Maillol, Alexander Calder, Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely, Arman, César, ainsi que la star des ventes aux enchères Alberto Giacometti.
Le saviez-vous ? Cent ans après la mort d’Auguste Rodin, une épreuve en bronze patiné de l’Eternel Printemps signée par ce génie de la sculpture s’est envolée près de deux millions d’euros à Drouot.
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Lots recommandés

Discobolus by Myron - Atelier de moulage GrandPalaisRmn (2024-), Konstantin GRCIC (né en 1965) «Discobolus by Myron» Ciment acrylique H. 167 cm L. 106 cm P. 62 cm Oeuvre exécutée pour l'exposition au Musée du Luxembourg (Paris) «Match, Design & sport, une histoire tournée vers le futur» du 13 mars au 11 août 2024, et réalisée par les Ateliers GrandPalaisRmn en 2024. Notre plâtre reprend l'oeuvre la plus connue sans doute de l'Antiquité, le discobole du sculpteur athénien Myron, Vème siècle avant Jésus-Christ. Date du présent tirage : XXIème siècle Exposition extérieure possible : oui État : très bon état général, tirage réalisé pour l'exposition Nature du tirage par rapport au modèle : complet ​Konstantin Grcic (*1965) a suivi une formation d'ébéniste à la ​​John Makepeace School for Craftsmen in Wood avant d'étudier le design au Royal College of Art de Londres. Depuis la création de son propre cabinet de design en 1991, il a dessiné des meubles, divers produits et des éclairages pour les plus grandes marques de design. Aujourd'hui, Konstantin Grcic Design est basé à Berlin et est actif dans plusieurs domaines, depuis le design industriel aux éditions de design, en passant par la conception d'expositions et des collaborations dans les domaines de l'architecture et de la mode. Il travaille en collaboration avec les fabricants Artek, ClassiCon, Flos, Flötotto, Kettal, Laufen, Magis, Mattiazzi, Muji, Mutina, Nespresso, Plank, Serafino Zani et Vitra. Dans le milieu de la mode et de l'art de vivre, il compte notamment Audi, Hugo Boss, Issey Miyake, Prada, Rado et smart/Daimler parmi ses clients. Plusieurs de ses projets ont remporté des prix internationaux de design, comme le Compasso d'Oro, le Designer de l'année (Maison et Objet, Paris) et le German Design Award. Les plus grands musées de design du monde (notamment le MoMA/New York, le Centre Pompidou/Paris, Die Neue Sammlung/Munich) présentent ses créations dans leurs collections permanentes. Depuis 2020, Grcic est professeur à l'université des beaux-arts de Hambourg (Hochschule für Bildende Künste) et a été nommé membre de l'Académie des arts (Akademie der Künste) de Berlin en 2021. Cette oeuvre sera disponible à la livraison qu'au terme de l'exposition et les straps pourront bien sûr être retirés à la demande de l'acheteur.

Estim. 7 500 - 8 000 EUR

RARE ASSIETTE EN ARGENT PAR BIENNAIS DU SERVICE DE CAMPAGNE DE L’EMPEREUR NAPOLÉON IER - Assiette “à couteau de voyage” en argent 1er titre (950 millièmes), à bord uni, le marli gravé postérieurement des armes du roi Louis XVIII ayant remplacé celles de l’empereur Napoléon Ier, biffées lors de la Première Restauration (circa 1814-1815). Très bon état. Paris, 1809-1819. Poinçon de titre au 2e coq, poinçon de garantie à tête de Minerve. Poinçon d’orfèvre de Martin-Guillaume BIENNAIS (1764-1843), avec barrette ‘BIENNAIS’. Numérotée « 333 ». D. 21 cm. Poids : 278,7 g. Provenance - Service de campagne de l’empereur Napoléon Ier. - Service du roi Louis XVIII pendant la Première Restauration. - Collection privée, Paris. Historique En 1804, Napoléon a demandé à Martin-Guillaume Biennais de produire le vaste "Service de Campagne", qu'il transportait avec lui lors de ses déplacements dans sa Berline à six chevaux. Cette argenterie de voyage était conçue pour résister au mieux aux déplacements incessants. Deux types d'assiettes aux armes de l'Empereur le composaient : le premier simple et élégant, à bord uni, le second plus élaboré, bordé de palmettes dit “à bord fort” pour résister aux voyages de campagne. Le service a été livré en plusieurs fois entre 1804 et 1815 ; un inventaire de l'argenterie de la Cour établi en 1812 mentionne, entre autres, "594 assiettes à couteaux de voyage", c'est-à-dire des assiettes plates de petit modèle telles que la nôtre. Toutes les pièces ont reçu un numéro d'inventaire gravé par Biennais en septembre 1812, la présente assiette portant le numéro 333 a donc été fabriquée avant 1812. À titre d’exemple, on sait que 100 assiettes à bords forts sont livrées par Biennais en 1810, 200 assiettes à couteaux en décembre 1811, et 113 assiettes à couteaux avant la campagne de Russie en 1812. Le remplacement des armoiries impériales par celles du roi Louis XVIII a eu lieu entre le 6 avril 1814 et le 20 mars 1815 (Première Restauration). Une assiette à palmettes numérotée 85 portant également les armoiries royales de Louis XVIII figurait dans la collection Chalençon, reproduite dans “La berline de Napoléon” en 2012 (voir ci-après), p. 260. La dernière livraison de Biennais eut lieu en mai 1815 à la veille de la campagne de Belgique. Il fournit notamment 30 assiettes à couteaux. À la même date, on sait que Biennais efface “les anciennes armes”, c’est-à-dire les armes royales gravées sous la Première Restauration, pour les remplacer par les “nouvelles”, c’est-à-dire les armes impériales, que la défaite va bientôt à nouveau rendre caduques… On sait par un inventaire de l'intendant des Dépenses de Louis XVIII, Forestier, que les pertes de “l’argenterie tombée au pouvoir des Alliés dans le mois de juin 1815” sont énormes et concernent notamment “206 assiettes à couteau de voyage”. Notre assiette n’en faisant pas partie, elle est ainsi un rare exemple portant les armes royales non remplacées par celles de Napoléon en 1815, et ayant échappé aux fontes du Second Empire. Oeuvres en rapport - Une assiette numérotée 277, vente Osenat, 5 mai 2021, lot 80 (adjugé 15.625 €). - Une assiette non numérotée mais faisant partie du butin de la Berline, vente Osenat, 19 novembre 2023, lot 63 (adjugé 48.944 €). - Une assiette numérotée 359, vente Lempertz, 19 novembre 2021, lot 510. - Deux assiettes numérotées 471 et 483, vente Koller, 30 septembre 2021, lot 1476. - Six assiettes numérotées 221-258-291-292-294-345, vente Osenat, 2 avril 2023, lots 210, 211 et 212. - Une assiette est conservée au Château de Fontainebleau, Musée Napoléon Ier, inv. 70 (depuis 1979). Littérature - Anne Dion-Tenenbaum, II. Les autres éléments du butin : les chefs d'œuvre de l’orfèvre Biennais. In catalogue d’exposition, La berline de Napoléon, le mystère du butin de Waterloo. Musée de la Légion d’Honneur, 7 mars au 8 juillet 2012. - Catalogue d’exposition, La berline de Napoléon, le mystère du butin de Waterloo. Musée de la Légion d’Honneur, 7 mars au 8 juillet 2012, article d’Anne Dion, pp. 258-272. - Max Terrier, Le landau de Napoléon et son histoire, in Revue du Louvre, 1975, n° 2.

Estim. 3 000 - 5 000 EUR