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dim. 28 juil.

Georges-Lucien GUYOT (1885-1973) " Lionne " Rare sculpture en bronze à patine brune Signée " Guyot ", cachet du fondeur Susse Frères Éditeurs Paris et annotée " Cire perdue " Vers 1930 H : 29 cm - L : 54 cm - P : 12,5 cm Bibliographie : "Mobilier et Décoration", année 1930, modèle reproduit page 17. GEORGES-LUCIEN GUYOT Georges-Lucien Guyot est un sculpteur français né le 10 décembre 1885 à Paris. Malgré un milieu modeste, Guyot montre des dons évidents pour l'art, mais ne peut poursuivre des études artistiques en raison de sa situation financière. Il devient apprenti chez un sculpteur sur bois, mais sa passion pour l'art le pousse à étudier la nature de manière autodidacte en dessinant les animaux du Jardin des Plantes. À l'âge de 17 ans, son père lui donne le choix de se former pendant un an avant de rejoindre l'armée. Guyot passe cette année à étudier au Musée d'Histoire Naturelle, où il observe de près les animaux sauvages et leurs détails anatomiques. En 1904, il s'engage dans l'armée tout en suivant des cours du soir à l'École des Beaux-Arts de Rouen. En 1906, lors de l'installation d'un four à céramique à l'École des Beaux-Arts, Guyot crée un ours en terre qui attire l'attention d'un professeur. Cette sculpture est exposée au Salon des Artistes Français et marque le début de sa carrière artistique. Après la guerre, Guyot s'installe à Montmartre et connaît une période créative intense, exposant ses sculptures, peintures influencées par le Cubisme et dessins animaliers dans de nombreuses galeries. En 1931, il rejoint le groupe des Douze Animaliers Français et expose régulièrement ses oeuvres dans des salons. Il reçoit de nombreuses commandes de sculptures monumentales de la part de l'État et de municipalités. En parallèle, Guyot travaille pour la Manufacture nationale de Sèvres de 1929 à 1950. En 1950, il est nommé Chevalier puis Officier de la Légion d'Honneur, et en 1972, il devient le premier sculpteur à recevoir le Prix Edouard Marcel Sandoz. La fin de sa vie est marquée par l'incendie de son atelier au Bateau Lavoir en 1970, qui détruit une grande partie de son travail. Guyot décède trois ans plus tard, le 31 décembre 1972. Mobilier et décoration janvier 1930

Estim. 6 000 - 8 000 EUR

dim. 28 juil.

Jean DUNAND (1877-1942) "Échassiers" dénommé aussi "Oiseaux" Rare paravent présentant quatre panneaux rectangulaires articulés en bois laqué à décor finement incisé rehaussé de polychromie sur fond doré à la feuille Signé en bas à droite "JEAN DUNAND" Modèle créé en 1933, pièce unique H : 180 L : 200 cm Provenance : Collection privée, sud de la France Bibliographie : "Jean Dunand", par Félix et Amélie Marcilhac, Norma Éditions, Paris, 2020, paravent documenté en noir et blanc page 212 sous le numéro 169. Exposition : Galerie Georges Petit à Paris, 1933, n7 Note : On connaît un projet de gouache sur papier de paravent à quatre feuilles à décor quasi identique au nôtre, titré La nichée et datant de 1933-1935. Celui-ci avait été réalisé pour un projet de paravent commandé par Valentine Brun et non réalisé semble t'il. Jean DUNAND Né en 1877 en Suisse, celui qui deviendra Jean Dunand, en francisant son prénom, se spécialise dans le travail du métal à l'École des Arts Industriels de Genève dès l'âge de 14 ans. Diplôme en poche, il s'installe à Paris en 1897, travaillant comme ouvrier ciseleur tout en étudiant à l'École Nationale des Arts Décoratifs dans l'atelier du sculpteur Jean Dampt. Son initiation aux subtilités de la dinanderie auprès d'un artisan chaudronnier genevois lors de ses vacances en Suisse, ainsi que son engagement pour l'Association des Artistes Suisses à Paris qu'il fonde en 1899, témoignent de son lien profond avec son pays natal. En 1900, Dunand reçoit une médaille d'or à l'Exposition Universelle de Paris pour une sculpture. Sa première exposition de dinanderies au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts en 1904 le pousse à s'orienter définitivement vers les arts décoratifs. Résolu à produire des pièces uniques, il délaisse les procédés de tournage et d'estampage au profit du martelage et de la ciselure manuelle, intégrant des incrustations d'or ou d'argent, des patines, des laques ou des émaux. Après un premier succès international à l'Exposition internationale de Milan en 1906, Dunand découvre les bronzes chinois et japonais, influençant son style vers une ornementation plus réaliste. En 1912, il approfondit sa connaissance de la laque auprès du maître japonais Seizo Sugawara, technique qui deviendra centrale dans son oeuvre. Bien que la Grande Guerre interrompe son activité, il reste en France, s'engageant comme conducteur d'ambulance et imaginant un casque de combat pour les soldats français. Après la guerre, Dunand se consacre intensément à la laque, technique qui le fascine, et réalise des oeuvres qui intègrent métal et laque. Son travail attire l'attention lors de l'Exposition internationale des Arts Décoratifs et industriels modernes de 1925 où il est consacré comme un maître de la laque et du métal. Dans les années 1930, il réalise des commandes prestigieuses, notamment pour les paquebots l'Atlantique et le Normandie. Collaborant avec son fils Bernard, Jean Dunand continue de perfectionner son art jusqu'à sa mort en 1942. Son travail, alliant technicité et créativité, fait de lui une icône des Arts Décoratifs, symbolisant l'esprit des Années Folles.

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

lun. 29 juil.

GEORGES ROUSSE (Paris, 1947). "Luxembourg : Fers à Bétons", 2004. Impression sur aluminium, exemplaire 1/5. Signé et titré au verso. Étiquette avec cachet au dos. Dimensions : 160 x 125 cm ; 165 x 132 cm (cadre). Le travail de Georges Rousse se caractérise, depuis le début des années quatre-vingt, par les relations qu'il établit entre la photographie, la peinture, la sculpture et l'architecture. Son intérêt pour les lieux abandonnés, démantelés et en ruine, ainsi que pour ce que ces espaces révèlent de la culture qui les a générés, l'a conduit, en 1986, à s'installer pour un temps dans l'ancien hôpital psychiatrique Van Gogh, dans la ville française d'Arles. Le résultat de ce séjour est la série Arles, point de départ de l'exposition du MACBA. Son travail est un exemple très significatif de l'importance que la photographie a acquise tout au long des années 80 et une preuve supplémentaire de la valeur de l'appareil photographique en tant qu'outil de création contemporaine. Brisant les restrictions habituelles entre les médias artistiques, son travail unique a rapidement marqué le monde de l'art contemporain. Depuis sa première exposition à Paris, à la Galerie de France en 1981, Georges Rousse n'a cessé de réaliser ses installations et de montrer ses photographies dans le monde entier, en Europe, en Asie (Japon, Corée, Chine, Népal), aux États-Unis, au Québec et en Amérique latine. Il a participé à de nombreuses biennales (Paris, Venise, Sydney) et a reçu de nombreux prix prestigieux : 1983 : Villa Medicis hors les murs, New York City 1985 -1987 : Villa Medicis, Rome 1988 : International Center of Photography Award, New York 1989 : Prix du dessin Salon de Montrouge 1992 : Bourse Romain Roland, Calcutta 1993 : Grand Prix National de Photographie 2008 : Succède à Sol LeWitt comme membre associé de l'Académie royale de Belgique. Il est représenté par plusieurs galeries européennes et ses œuvres font partie de nombreuses collections importantes dans le monde entier.

Estim. 15 000 - 18 000 EUR