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Objets de collection

Les ventes aux enchères en ligne d’objets de collection permettent d’assouvir toutes ses envies, des flacons de parfums aux instruments de musique, des appareils photos, caméras et téléviseurs aux stylos, porte-plumes et encriers.
« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder », écrivait Oscar Wilde. Dans ces ventes aux enchères d’objets de collection, les pipes, briquets, caves à cigares, tabatières et pots à tabacs sont des objets très prisés, comme également les cartes postales ou les vinyles. Les nécessaires fumeur y font un tabac. Les placoemaillophiles, collectionneurs de plaques émaillées, y trouveront leur bonheur. Les timbrés de philatélie y dénicheront de rares timbres de collection, et les amateurs de taxidermie des animaux naturalisés. Sur le tapis rouge de l’Hôtel Drouot, on assiste à un véritable festival de Cannes -qu’elles soient à pommeau ou à système-, à un défilé d’élégance automobile où se succèdent voitures, véhicules hippomobiles, et même avions, bateaux et motos !Les ventes aux enchères d’objets de collection englobent les objets de curiosité, ces « choses rares, nouvelles, singulières » selon le Littré, qui comprennent notamment les scientifica les instruments scientifiques. A Drouot, la curiosité n’est pas qu’un vilain défaut.
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Lots recommandés

Michael Jackson - Maddest Hatter, Fedora - porté lors du 25e anniversaire de la Motown. - Michael Jackson - Maddest Hatter - Fedora, 25 mars 1983 Laine, doublure soie. Inscriptions : « Motown 25 i » et « Michael Jackson ». Sous la doublure mention au feutre "02-1983", probablement la date de fabrication. Symbole emblématique de la carrière de l'artiste, ce Fedora est le tout premier Fedora porté par Michael Jackson, lors du 25e anniversaire de la Motown, le 25 mars 1983. Provenance : Collection privée. On y joint une lettre d'authenticité d'Adam L. Kelly, ainsi que son badge d'accès à la Motown du 25 mars 1983. Il explique notamment les circonstances d'acquisition du chapeau après la performance de Michael Jackson : « Michael, at the que of his solo number, Billie Jean, took his hat and pushed it off into the air, falling offstage onto the ground, not far from my seat ». Par la suite, Michael Jackson a arboré son fedora lors de nombreuses performances en direct, d'apparitions publiques et de vidéos musicales. Le Fedora, accessoire des années 1920, est souvent associé à la mode des années 1950 et 1960, et de nombreux artistes de jazz et de blues l'ont également adopté. Michael Jackson en a fait une pièce essentielle de son univers artistique avec la veste en cuir, le pantalon moulant et les chaussures étincelantes. Lors de ses performances en direct, Michael Jackson utilisait fréquemment son Fedora comme un accessoire permettant d'appuyer sur ses mouvements de danse complexes. Le chapeau est devenu un symbole de la personnalité unique de l'artiste et de son talent remarquable pour la danse. La performance de Michael Jackson le 25 mars 1983 est considérée comme l'un des moments les plus mémorables de sa carrière, et le chapeau qu'il portait est devenu un élément important de l'histoire de la musique. Lors de son apparition télévisée devant des millions de spectateurs, il a livré une version enflammée de son tube "Billie Jean" et a exécuté son célèbre moonwalk pour la première fois en direct sur scène. La doublure en soie est caractéristique des premiers Fedora, on y retrouve l'inscription « Motown 25 i » ainsi que « Michael Jackson ». Cette doublure a par la suite été remplacée par de la laine pendant la période « Smooth Criminal » car la soie était trop chaude pour Michael Jackson. Cet exemplaire fut conçu par Maddest Hatter, une entreprise de chapeaux basée à Los Angeles, qui créait de nombreux modèles différents, ils ont notamment conçu les fedoras du « Victory tour » de 1984 pour Michael Jackson, ainsi que pour son usage personnel. Ils ont été amené à concevoir ce premier fedora pour la soirée spéciale du 25e anniversaire de Motown, où il avait demandé un chapeau de style espion : " Le lendemain, j'ai appelé mon bureau de gestion et j'ai dit : s'il vous plaît, commandez-moi un chapeau d'espion, comme un fedora cool - quelque chose qu'un agent secret porterait. Je voulais quelque chose de sinistre et de spécial, un chapeau vraiment décontracté. Je n'avais toujours pas une très bonne idée de ce que j'allais faire avec Billie Jean. " Michael Jackson, Moonwalk, p. 209. Le fedora portait son nom estampillé à l'intérieur du bord intérieur (spécialement conçu pour Michael Jackson) et le nom de l'entreprise estampillé en lettres dorées de l'autre côté (fabriqué par Maddest Hatter). Mise en vente publiquement pour la toute première fois, le Fedora du 25e anniversaire incarne de manière puissante l'héritage musical de la Motown et l'impact culturel de Michael Jackson dans le monde. Il est devenu un objet exceptionnel pour les fans de Michael Jackson et les collectionneurs de memorabilia.

Estim. 60 000 - 100 000 EUR

Plaquette circulaire uniface en bronze patiné représentant la Bataille de Cannes (1503). Combat à l'antique mettant en scène des cavaliers et des fantassins sur fond de ville fortifiée. Inscriptions, à la partie supérieure, CONSALVIS AGIDARI VICTORIA (Victoire de Gonzalo y Aguilar) et, à la partie inférieure, DE GALLIS AD CANNAS (sur les Français près de Cannes). Vérone, Galeazzo Mondella dit Moderno (1467 1528), début du XVIe siècle Hauteur : 5,1 cm - Largeur : 5,2 cm Provenance : - Vente Angers, Me Martin, 8 décembre 1976, exp. Roudillon, lot 130. - Collection Rochebrune. - Vente Saint-Cyr-en-Talmondais, Me Thelot, Château de la Cour d'Aron, exp. Bacot et Lencquesaing, 6 et 7 juillet 2002, lot HC 300bis. Gonzalo Hernandez de Cordoba y Aguilar (1453-1515), dit Gonzalve de Cordoue, est un chef militaire espagnol au service de rois catholiques qui s'illustra essentiellement dans les Guerres transalpines. Il affronta ainsi les Français à plusieurs reprises dans le sud de l'Italie et les chassa du royaume de Naples à la suite de plusieurs défaites dont celle de Cérignole près de Cannes dans les Pouilles. Considérée comme étant d'un artiste anonyme, parfois attribuée au Maître de Coriolan, cette plaquette est connue en plusieurs versions. L'une d'elle orne le pommeau d'épée de Gonzalve de Cordoue conservé au musée du Louvre (inv. OA 769). Une plaquette proche de celle la collection Brunet se trouve dans la collection Mario Scaglia que l'historien de l'art Francesco Rossi, suite à un raisonnement convaincant, attribue à Moderno (cat. V. 27). Ouvrages consultés : - G. Bekker Europäische plaketten und medaillen vom 15. bis zum 18. jahrhundert, Grassimuseum Leipzig, 1998, p 52, cat.115 et 116, ill. - F. Rossi, La collezione Mario Scaglia, Bergame, 2011, vol.1, cat. V.17, p 218-219, vol 2, pl. XXXIII, p. 547. - P. Malgouyres, De Filarete à Riccio. Bronzes italiens de la Renaissance, La collection du musée du Louvre, Paris, 2020, cat.75, 119 et 130.

Estim. 300 - 400 EUR

ISMAEL GONZÁLEZ DE LA SERNA (Guadix, Grenade, 1898 - Paris, 1968). "Nature morte". Huile sur panneau. Certificat d'authenticité joint, délivré par l'historien Sam Benady. Dimensions : 69 x 50 cm ; 85 x 64 cm (cadre). Nature morte d'esthétique cubiste, dans laquelle l'artiste dispose plusieurs éléments divers sur une table. La composition de la nature morte a un caractère classique, plaçant la table au premier plan et les éléments disposés sur celle-ci dans différents espaces de profondeur. Cependant, l'angularité des formes, la présence des partitions musicales et l'utilisation d'un fond fermé qui rapproche les éléments du spectateur, malgré les différents plans, sont des caractéristiques qui dénotent l'influence de l'esthétique cubiste dans cette œuvre. Ismael González de la Serna a commencé ses études d'art à Grenade et les a terminées à Madrid, à l'école des beaux-arts de San Fernando. Dans ses premières années, il a développé un style pictural éclectique, puisant dans les sources impressionnistes, symbolistes et modernistes. L'un des premiers exemples de son langage juvénile se trouve dans les illustrations qu'il réalise pour son ami d'enfance Federico García Lorca, dans ce qui sera son premier livre, "Impresiones y paisajes" (1918). La même année, Ismael de la Serna organise sa première exposition à Grenade et, peu après, il présente ses œuvres à l'Ateneo de Madrid. En 1921, il s'installe à Paris afin d'élargir ses horizons artistiques et rejoint les cercles de l'École de Paris. Parmi ses amis parisiens se trouve Pablo Picasso, qui influence son travail mais qui est surtout le protecteur du peintre grenadin. À cette époque, le style de De la Serna est perméable aux influences de l'avant-garde, en particulier du cubisme et de l'expressionnisme, qu'il travaille de manière très personnelle. De même, l'influence initiale de l'impressionnisme est toujours présente dans son œuvre. L'année 1927 marque le début d'une période de forte influence sur son œuvre, qui commence avec l'exposition personnelle du peintre à la galerie parisienne influente de Paul Guillaume. Cette exposition est suivie de nombreuses autres, tant à Paris qu'à Berlin, Bruxelles, Copenhague, Grenade et Mexico. En 1928, le directeur des Cahiers d'Art, Christian Zervos, lui demande d'illustrer une édition spéciale de vingt sonnets de Góngora. La clé de sa reconnaissance réside dans son interprétation sensuelle des formes du cubisme, basée sur la pertinence d'un dessin à la ligne sinueuse et très décorative, combinée à de forts contrastes chromatiques. Avec un sens spatial marqué et sans jamais abandonner la figuration, De la Serna a surtout représenté des natures mortes, dans lesquelles il a souligné l'aspect sensoriel de sa peinture avec des références sensorielles métaphoriques telles que la musique, les fruits ou les fenêtres ouvertes. Il a également travaillé sur des paysages et des portraits. Après avoir inauguré les activités de l'Asociación de Artistas Ibéricos de Madrid par une exposition individuelle en 1932, le peintre s'est engagé dans de nouvelles voies d'expérimentation artistique qui, après la Seconde Guerre mondiale, ont conduit à un style de peinture plus schématique et simplifié, proche des solutions abstraites contemporaines. Ismael de la Serna est représenté au musée Patio Herreriano de Valladolid, au musée Reina Sofía de Madrid, aux musées des beaux-arts de Grenade et de Séville, à l'ARTIUM de Vitoria, au musée populaire d'art contemporain de Vilafamés et au musée d'art moderne de Paris, entre autres.

Estim. 3 000 - 4 000 EUR