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Objets de collection

Les ventes aux enchères en ligne d’objets de collection permettent d’assouvir toutes ses envies, des flacons de parfums aux instruments de musique, des appareils photos, caméras et téléviseurs aux stylos, porte-plumes et encriers.
« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder », écrivait Oscar Wilde. Dans ces ventes aux enchères d’objets de collection, les pipes, briquets, caves à cigares, tabatières et pots à tabacs sont des objets très prisés, comme également les cartes postales ou les vinyles. Les nécessaires fumeur y font un tabac. Les placoemaillophiles, collectionneurs de plaques émaillées, y trouveront leur bonheur. Les timbrés de philatélie y dénicheront de rares timbres de collection, et les amateurs de taxidermie des animaux naturalisés. Sur le tapis rouge de l’Hôtel Drouot, on assiste à un véritable festival de Cannes -qu’elles soient à pommeau ou à système-, à un défilé d’élégance automobile où se succèdent voitures, véhicules hippomobiles, et même avions, bateaux et motos !Les ventes aux enchères d’objets de collection englobent les objets de curiosité, ces « choses rares, nouvelles, singulières » selon le Littré, qui comprennent notamment les scientifica les instruments scientifiques. A Drouot, la curiosité n’est pas qu’un vilain défaut.
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes live d’objets de collection à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

Porsche 356 C Carrera 22000 GS 1963 - Carte grise espagnol Attestation FFVE Carte FIVA Châssis n° 126198 Moteur n° P97304338 Type 587/1 Inaugurée au Salon de Francfort 1955 avec la 1500 GS, la très exclusive série des 356 Carrera se clôture en 1963 avec l’apparition de la 356 C Carrera 2 / 2000 GS, équipée du moteur 1 966 cm3 4-arbres à cames double allumage de 130 ch dérivé de celui de la 550 Spyder ; cette ultime 356 Carrera, la 356 « civile » la plus rapide jamais produite, est aussi l’une des plus rares avec seulement 126 exemplaires fabriqués. La voiture qui illustre ces pages, l’une des dernières de cette petite série, fut livrée neuve au centre Porsche Autohaus Kahrmann de Fulda en Allemagne pour exportation vers les États-Unis le 12 août 1963 ; la voiture, livrée neuve dans la très élégante teinte Rouge Rubis 6402 avec son rarissime toit ouvrant en option, est aujourd’hui toujours équipée de son moteur, de sa boîte et de ses carburateurs d’origine. On dénombre aujourd’hui six propriétaires entre la Californie, New York et l’Europe, l’actuel l’ayant acquise en 2009 lors du salon Techno Classica Essen auprès du spécialiste Ande Votteler ; nous sommes en possession de l’historique du véhicule, le tout classé chronologiquement dans un important dossier qui sera remis à l’acquéreur : chaque propriétaire y est répertorié avec de nombreux courriers, documents d’époque (dont manuel d’utilisation original), article de presse et bien sûr factures d’entretien remontant jusqu’en 1992, avec un prime un rapport d’expertise du très sérieux et reconnu Klaus Kukuk. Selon les documents en notre possession la voiture comptabilise 192 000 km depuis l’origine ! Son compteur en miles fut remplacé le 28 février 1992 peu de temps après son arrivée en Europe et affiche désormais 40 000 km, corroborant un rapport détaillant chacun de ses entretiens depuis le 31 mai 1989 ; il est important de préciser que la voiture est entretenue annuellement par l’un des plus grands spécialistes Porsche en Espagne depuis son achat en 2009 par l’actuel propriétaire. Lors de notre essai, le comportement irréprochable, la tenue de route, la précision de la direction et le confort de la voiture nous ont séduit tandis que niveau mécanique, le parfait réglage du moteur et la précision de la boîte de vitesses assurent des performances toujours actuelles et impressionnantes pour l’époque ; la rareté des 356 Carrera, leurs performances ainsi que leur incontestable réussite sportive, les placent parmi les Porsche les plus recherchées du marché, faisant de cet exemplaire matching numbers en très bel état et avec un dossier historique fourni une opportunité particulièrement attractive

Estim. 400 000 - 600 000 EUR

Porsche 911 2.0 1966 - Titre de circulation espagnol Attestation FFVE Châssis n° 302203 Vous trouverez à partir de ces pages un focus sur l’une des sportives les plus mythiques de l’histoire : la 911 ! La première que nous vous présentons est l’un des exemplaires de la génération 901, aussi appelée « 0-Programme » : c’est la toute première version, équipée du flat-6 de 2 litres de cylindrée reposant sur un châssis à empattement court, et qui ne sera produite que de 1965 à 1966. Notre exemplaire fut livré neuf en 1965 en Californie avant d’être importée en Espagne en 2004 par son propriétaire actuel, fin collectionneur de Porsche ayant pris soin de conserver un maximum des éléments d’origine dans son habitacle, qui présente aujourd’hui un jus intéressant ; la peinture, dans cette rarissime et recherchée teinte Slate Grey. Après son retour, elle reçut un arceau de sécurité 4-points d’époque, dans le but de prendre part à des rallyes de régularité ; au total, cet exemplaire a ainsi couru avec succès une vingtaine d’événements depuis le milieu des années 2000. La voiture est équipée d’un moteur de 911 de 1967, un 2 l type 901/05 caractéristique avec ses carburateurs Weber ; accouplé à la boîte de vitesses d’origine, l’ensemble est très agréable, et montre à quel point son propriétaire a pris soin de garder son auto en bon état de fonctionnement pendant les 20 dernières années. Base idéale pour l’incontournable plateau 2.0 l Cup by Peter Auto, cette auto présente aujourd’hui le meilleur des deux mondes : une auto mythique, rarissime et recherchée, parfaitement éligible dans un plateau invité sur les plus beaux événements du calendrier.

Estim. 80 000 - 120 000 EUR

1958 ALFA ROMEO GIULIETTA TI TYPE 753 Numéro de série AR 1468 03980 Numéro de moteur AR 1315 84188 Titre de circulation Suisse Importation temporaire au sein de l’UE - Restaurée au cours des années 2000 - Certificat Alfa Romeo - Même propriétaire depuis 22 ans - Une des premières berlines sportives - Eligible dans de nombreux événements 25 000 /45 000 € Née en 1955, la Giulietta est considérée, chez Alfa Romeo, comme la lumière au bout du tunnel tant l'immédiate après-guerre fut compliqué pour la firme au Biscione. Conçue autour de son moteur, cette petite mais élégante berline quatre portes était bien née, qu'il s'agisse de ses qualités routières comme de sa finition pour un prix compétitif. La version TI pour Tourisme Internazionale fut présentée en 1957. Elle fut équipée d'un 1300 cm3 en aluminium avec double arbres à cames en tête. Ses 65 chevaux lui permettaient alors d'atteindre près de 160 km/h. Elle s'est notamment illustrée dans les célèbres épreuves du Tour de France Automobile, des Mille Miglia, du Monte Carlo et autres... L’exemplaire que nous présentons, fut livré neuf en France au sein de la concession parisienne de la marque le 24/04/1958 dans sa configuration actuelle : Blue Elvezia avec la sellerie et les garnitures pied de poule. On retrouve sa trace en 1970 en Haute Garonne lorsqu’elle est immatriculée 188 QF 31. Elle restera dans la région toulousaine, jusqu’en 1990. Elle est ensuite acquise par un amateur de Charente Maritime qui la conservera jusqu’en 2001. Monsieur Bugnon acquiert cette Giulietta en juillet 2001, la voiture se trouve alors dans un mauvais état. Dès le mois de juillet 2001, la restauration est entreprise au sein des ateliers Mario Galbiatti à Arese, celui-ci restaurera l’ensemble de la voiture exceptée la mécanique pour un total de 25 000 €. Le moteur et les trains roulants seront confiés aux ateliers Calderoni qui le referont pour un total de plus de 18 000 €. Enfin, en 2015, une grosse révision générale sera effectuée pour un total de plus de 5000 €. Depuis la voiture a été régulièrement révisée. Matching Numbers et Matching colors, cette Giulietta se présente dans un bel état, plus de 20 ans après la fin de sa restauration. La voiture fêtant cette année ses 70 ans, est une des plus belles représentations des berlines Giulietta disponible sur le marché. 1958 ALFA ROMEO GIULIETTA TI TYPE 753 Serial number AR 1468 03980 Engine number AR 1315 84188 Swiss registration document Temporary import into the EU - Restored in 2000 - Alfa Romeo certificate - Same owner for 22 years - One of the first sports saloons - Eligible for many events 25 000 /45 000 € Launched in 1955, the Giulietta is considered by Alfa Romeo to be the light at the end of the tunnel, such was the complexity of the immediate post-war period for the Biscione company. Designed around its engine, this small but elegant four-door saloon was well born, both in terms of its road qualities and its finish at a competitive price. The TI version (for Tourisme Internazionale) was presented in 1957. It was equipped with a 1300 cm3 aluminium engine with twin overhead camshafts. Its 65bhp enabled it to reach speeds of almost 160km/h. It went on to compete in the famous Tour de France Automobile, the Mille Miglia, the Monte Carlo and other events... The car we are presenting was delivered new to the brand's Paris dealership on 24/04/1958 in its current Blue Elvezia configuration, complete with upholstery and houndstooth trim. It was registered 188 QF 31 in Haute Garonne in 1970. It remained in the Toulouse region until 1990. It was then acquired by an enthusiast in Charente Maritime, who kept it until 2001. Mr Bugnon acquired this Giulietta in July 2001, when the car was in a poor state of repair. Restoration work began in July 2001 at the Mario Galbiatti workshops in Arese, where the entire car was restored, with the exception of the mechanical parts, at a total cost of €25,000. The engine and running gear will be entrusted to the Calderoni workshops, which will carry out a complete overhaul for a total of more than €18,000. Finally, in 2015, a major general overhaul was carried out for a total of more than €5,000. Since then, the car has been regularly serviced. Matching numbers and colours, this Giulietta is in beautiful condition, more than 20 years after the end of its restoration. Celebrating its 70th birthday this year, the car is one of the finest examples of the Giulietta saloon available on the market.

Estim. 25 000 - 45 000 EUR

Porsche 996 GT3 RS 2003 - Carte grise française Châssis n° XPOZZZ99Z4S690988 En 2003, Porsche présente une version encore plus radicale de la 911 GT3 sortie en mai 1999 ; si la première raison de cette annonce réside dans le besoin d’homologation des 996 GT3 RSR pour la saison de course qui s’annonce, la firme de Stuttgart ne compte pas les efforts pour rendre la voiture parfaite : outre les améliorations portées sur les trains roulants, le carbone prend place massivement et les éléments de confort sont éliminés, en résulte une auto plus légère que les GT3 de base, et bien plus efficace… Exemplaire commandé directement auprès de l’usine et livré neuf en France dans cette rare combinaison Blanc Carrara / stickers Bleu Riviera, avec en option les freins céramiques PCCB, la climatisation et la radio ; carnet d’entretien, notices d’utilisation et double de clés présents. Très bel état général, exemplaire chéri par son propriétaire actuel, le même depuis 2015, qui a pris soin de repeindre la face avant et de changer le pare-chocs à la suite d’un léger accrochage ; partie avant de l’arceau démonté pour plus de confort, sera bien sûr livré avec la voiture. Avec un peu plus de 37 000 km au compteur, cette GT3 RS se présente dans un état de fonctionnement optimal ; en vue de la vente, le grand entretien a été effectué en janvier 2024 avec le changement du train de pneus. Véritable ovni routier symptomatique de la folie des constructeurs au début des années 2000 (et surtout de Porsche, rappelons que la Carrera GT sort à la même période !), produit à seulement 678 exemplaires ; dernière occasion d’acquérir un monstre sacré ; ne prenez pas le risque de la rater, les prix sont déjà supérieurs à 300 000 $ outre Atlantique.

Estim. 170 000 - 210 000 EUR

COSTA - Rallye en France, 2023 Plaques émaillées et tôles d'acier soudées 80 x 80 cm - 31 ½ x 31 ½ in. Né en 1970 au coeur du Périgord Noir, à Sarlat, Fernando Costa a, dès son enfance, développé un esprit créatif, en inventant des choses à partir d’objets de la vie quotidienne. Adolescent, il découvre au détour d’un reportage le sculpteur César Baldaccini. C’est la révélation : l’envie de la vie d’artiste ne le quitte plus. C’est ensuite lors d’un séjour aux Etats-Unis, en voyant une tableau faite à partir d’un panneau speed limit, que germe l’idée d’utiliser les panneaux de circulation routière. Deuxième révélation : il a découvert SA matière. COSTA, qui travaille alors dans l’hôtellerie, apprend à souder auprès d’un ferronnier, et obtient du Ministère de l’Equipement l’autorisation qui lui permettra de sillonner la France pour récupérer auprès des Directions Départementales de l’Équipement et de ses fournisseurs les fameux panneaux de signalisation qui racontent déjà dans la tête de l’artiste des histoires à l’infini. Il provoque alors sa chance et réalise ses premières créations à la fin des années 1990. Dénonçant le gaspillage, il taille en pièces les vieux panneaux de signalisation voués au rebut, qui s’inventent alors une seconde vie poétique dans des compositions abstraites ou narratives, révélatrices des humeurs de l’artiste, de sa recherche chromatique, ou des discours picturaux complexes qu’il élabore autour de thématiques ou figures qui lui sont chères. Artiste simple et généreux, COSTA donne à voir un art brut où la spontanéité tient toute sa place. Chez COSTA, l’interprétation reste libre, il n’y a pas de « Sens Unique »…

Estim. 5 000 - 8 000 EUR

Hans Janos MATTIS-TEUTSCH (1884-1960) Sans titre, 1914 Linogravure sur papier, monogrammée en bas à droite, datée en bas à gauche, datée 1917 au dos sur une étiquette Haut. : 16 cm ; Larg. : 20 cm (la feuille) Provenance : - Galerie Le Minotaure, selon une étiquette au revers Peintre d'origine hongroise, Mattis-Teutsch rejoint Paris, foyer de l'avant-garde, comme d'autres artistes dans les années 20. Il étudie à Budapest puis à Munich, où il se rapproche de la galerie Der Sturm : il y exposera en 1921 à Berlin aux côtés de Marc Chagall et Paul Klee. Mattis-Teutsch expose à Paris à la galerie Visconti en 1925. Attaché au mouvement expressionniste à ses débuts, il deviendra fervent défenseur du constructivisme au fil des années et des rencontres. Une constante demeure : ses œuvres sont toujours inspirées de la nature, qu'elles soient abstraites ou figurées. Dans les années 90, une grande rétrospective lui est consacrée par la Galerie nationale hongroise, prolongée aux États-Unis, permettant une redécouverte du peintre. ATTENTION : STOCKAGE ET RETRAIT NOTRE ÉTUDE ÉTANT ACTUELLEMENT EN TRAVAUX, TOUS LES LOTS SERONT À RETIRER DANS NOTRE GARDE-MEUBLES À SAINT-OUEN, MUNI DE VOTRE BORDEREAU SOLDÉ ET D'UNE PIÈCE D'IDENTITÉ. Adresse : LTSE - 50, rue Ardoin 93400 Saint-Ouen - Bâtiment 556C. Ouverture 8h30-12h30 - 14h-17h (du lundi au vendredi). Localisation GPS : 48.9116440170972, 2.322533212510162. FRAIS DE STOCKAGE : - Stockage offert pour tous retraits la première semaine, jusqu'au 29 avril inclus. - 5 euros/jour et par lot à compter du 30 avril inclus. EXPÉDITION : AUCUNE EXPÉDITION NE SERA ASSURÉE PAR AUDAP & Associés. Vous pouvez contacter le prestataire de votre choix, notamment : - The Packengers : hello@thepackengers.com - Mehdi Mentouri : mentouri.mehdi@gmail.com - LTSE : contact@ltse.fr

Estim. 300 - 400 EUR

Richard Gordon's 18K Gold Omega Speedmaster Professional 1969 Apollo 11 Commemorative Watch - L'Omega Speedmaster Professional BA 145.022 en or jaune massif 18 carats appartenant à Richard Gordon et portée par lui lui a été offerte lors d'un dîner de gala spécial le 25 novembre 1969 à l'hôtel Warwick de Houston, au Texas. Omega a initialement créé 26 de ces montres commémoratives en or - connues sous le nom de "Tribute to Astronauts" - pour les offrir aux astronautes de la NASA vivants ou décédés. Le fond de chaque montre est spécialement gravé d'une citation, du nom et des missions de l'astronaute, ainsi que d'un numéro unique correspondant à la date à laquelle l'astronaute s'est envolé pour l'espace. Le fond du boîtier de cette montre, qui porte le numéro 20, est entouré de l'inscription "Astronaut Richard R. Gordon, Gemini 11 - Apollo 12". La citation centrale spéciale se lit comme suit : "Pour marquer la conquête de l'espace par l'homme avec le temps, à travers le temps, sur le temps". Première Speedmaster en or créée par Omega, la montre est dotée d'un boîtier en or 18 carats dont le design et les dimensions sont identiques à ceux de la Speedmaster Professional en acier. La lunette en or présente une incrustation en aluminium rouge bordeaux, avec le célèbre "point sur 90", et un cadran spécial en or massif, indiqué par le "OM" à côté de "Swiss Made", ce qui signifie "Or Massif" ou "or massif". Les index sont en onyx, à deux facettes chacun, et sont sertis dans des cadres en or. Les aiguilles sont noires avec des centres en or et contrastent merveilleusement avec le cadran en or massif. Le bracelet en or (1116/575) présente des maillons creux et un fermoir en or de 14 mm décoré de rayures. À l'intérieur du boîtier de 42 mm en or 18 carats tourne le calibre 861 du chronographe, de couleur cuivrée et basé sur Lemania, avec un frein en acier. Ce calibre 861 a une vitesse de rotation de 21 600 v/h et utilise 17 rubis. D'un point de vue cosmétique, ce garde-temps présente une certaine usure due à l'usage, notamment au niveau de la lunette, ainsi que quelques rayures au niveau du fermoir et de la glace. L'étui Omega à charnière d'origine, qui présente quelques taches ou ternissements sur le dessus du couvercle, est inclus. Accompagnée d'une lettre de provenance dactylographiée signée par Richard Gordon, en partie : "Cette montre-bracelet Omega de l'ère Apollo, édition spéciale, m'a été offerte par Omega lors d'un dîner de célébration d'Apollo XI. Il poursuit en reconnaissant l'erreur dans la gravure, qui comporte un "R" à la place de l'initiale de son deuxième prénom, "F". Après l'Omega Speedmaster Pros, propriété du gouvernement américain, ces chronographes commémoratifs en or 18 carats d'Apollo XI sont au premier plan de l'histoire des montres spatiales. Émises en nombre extrêmement limité pour commémorer l'alunissage d'Apollo 11, les vingt-huit premières montres produites ont été réservées au président Richard Nixon (n°1) et au vice-président Spiro T. Agnew (n°2), suivis par les 26 astronautes qui ont ouvert la voie aux alunissages dans le cadre des programmes Mercury, Gemini et Apollo. Seuls 19 des 26 astronautes honorés ont pu assister au dîner de gala au cours duquel ils ont été présentés - l'équipage d'Apollo 12 était encore en quarantaine après son retour sur Terre le 24 novembre 1969, et l'équipage d'Apollo 1 a été honoré à titre posthume. Ces premières montres comportent toutes la gravure centrale spéciale "Pour marquer la conquête de l'espace par l'homme avec le temps, à travers le temps, sur le temps". La version publique de la montre (numéros 33-1000) a été éditée avec un fond de boîtier commémorant Apollo 11 et le statut de la Speedmaster en tant que "première montre portée sur la lune". Omega a repris la gravure spéciale pour les montres d'astronautes qui ont ensuite été remises aux équipages des missions Apollo 14 à 17. L'insaisissable chronographe d'astronaute en or figure également parmi les Speedmaster Pro les plus chères jamais vendues : en octobre 2022, RR Auction a vendu l'exemplaire de Wally Schirra de la montre chronographe Omega Speedmaster Professional commémorative de l'Apollo 11 en or 18 carats (réf. BA 145.022) pour près de 2 millions de dollars.

Estim. 100 000 - 150 000 USD