Mobilier

Du Moyen-Âge au design contemporain, les ventes aux enchères en ligne de Mobilier traversent la « légende des siècles » en embrassant tous les styles jusqu’à l’esthétique la plus fonctionnelle.
Conjugaison du beau et de l’utile, elles se déclinent en armoires, bibliothèques, buffets et enfilades, bureaux, cabinets, chevets, coffres, commodes, consoles et encoignures, guéridons, lits, paravents, secrétaires et scribans, tables et vitrines.
Les amateurs de mobilier classique trouveront dans ces ventes de mobilier des coffres médiévaux, des cabinets Renaissance et des commodes XVIIIe estampillées (Charles Cressent, Thomas Hache, B.V.R.B ou Jean-Henri Riesener…) ou de bonne facture. Mais ceux que le style Louis XIV laisse froid se tourneront vers les buffets à deux corps d’époque Régence, les tables à jeux Louis XV, les bureaux à cylindre Transition, les bonheurs-du-jour Louis XVI, les lits de repos Directoire ou les guéridons tripode Empire…Les accros du « néo » s’abimeront dans le culte des meubles néo-gothique ou néo-Renaissance du XIXe tandis que les adeptes du modernisme adopteront de rigoureuses tables d'architectes, de designers ou de créateurs tels que Knoll, Eames, Pierre Paulin, Perriand, Saarinen, Le Corbusier, Jouve, Line Vautrin, Starck, etc.
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes aux enchères en ligne de mobilier et objets d’art à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

Voir plus

Lots recommandés

MATTEO ROSSELLI - (Florence, 1578 - 1650) Jaël et Sisara Huile sur toile, 122X97 cm Provenance : Impruneta, collection A. Briganti Florence, ancien marché d'antiquités Bibliographie : G. Cantelli, Repertorio della pittura fiorentina del Seicento, Florence 1983, p. 130, n° 687 S. Bellesi, Pittori fiorentini del '600 e '700. Biographies et œuvres, Florence 2009, p. 242 (cité) ? F. Baldassari, La pittura del Seicento a Firenze. Index des artistes et de leurs œuvres, Turin 2009, p. 651 (cité) Le tableau représente l'héroïne biblique Jaël en train de tuer le chef Sisara qui, représenté au premier plan endormi, étreint inerte son épée. Les deux personnages occupent l'espace scénique et sont éclairés par une lumière sombre qui, tombant d'en haut vers la gauche, les fait émerger de l'arrière-plan sombre. L'artiste, élève et quelque temps collaborateur de Gregorio Pagani, est inscrit à l'Accademia del Disegno en 1600, deux ans plus tard on le connaît à Rome avec Passignano et en 1605 il hérite de l'atelier du maître (Cf. F. Baldinucci, Notizie de' professori del disegno da Cimabue in qua, édité par F. Ranalli, IV, Firenze 1688, Firenze 1846, pp. 154-176). Jugé d'une moralité irréprochable, Rosselli est considéré comme l'un des plus importants diffuseurs du style de la Contre-Réforme à Florence, mais aussi capable dans sa maturité de saisir les innovations baroques de Pietro da Cortona (Baldinucci, 1688, 1846, p. 173). Cela dit, cette évolution s'amorce surtout au cours de la troisième décennie où le peintre est de plus en plus sollicité pour des "tableaux de chambre". Bibliographie de référence : F. Faini Guazzelli, M. R., in Il Seicento fiorentino. Art in Florence from Ferdinando I to Cosimo III, catalogue édité par G. Guidi et D. Marcucci, I, Pittura, Florence 1986, pp. 204-209, nos. 1.88-1.92 M. C. Fabbri, Matteo Rosselli, Dizionario Biografico degli Italiani ; Volume 88, 2017

Estim. 5 000 - 8 000 EUR