Todos los lotes "Cuadros" Búsqueda avanzada

6255 Resultados

sáb 03 ago

TOBEEN - Felix BONNET dit (1880-1938) Voilier dans le Port de Saint-Jean-de-Luz Huile sur toile signée en bas à droite, inscription sur le chassis et reste d'étiquette 55 x 38 cm (restaurations) Ce tableau de Tobeen est totalement inédit. Redécouvert dans un état "grenier", il est présenté ici comme une des meilleures compositions du Pays Basque. Le port de Saint-Jean-de-Luz parfaitement identifiable avec l'église Saint Jean-Baptiste et les deux clochers de la maison Louis XIV est un prétexte merveilleux à la mise en scène de cette petite embarcation déployant sa grande voile immaculée. Les formes géométrisées renforcée par des aplats de couleurs minutieusement posés dans une sorte de scintillement donnent une grande puissance à cette œuvre. L'embarcation comme sujet principal illustre parfaitement le talent de Tobeen dans sa manière d'appréhender les formes, et surtout les effets d'ombre et de lumière. La grande voile blanche domine la toile soulignée par l'ombre de l'intérieur de la coque. Fragile et virevoltant sur une mer agitée, cette embarcation contraste aussi avec les bateaux de pêche à vapeur plus traditionnels dans le port de Saint-Jean-de-Luz. Transmise dans la descendance du poète et romancier français, Pierre Corrard, cette œuvre renvoie aux relations artistiques de Tobeen à Paris et Bordeaux. Dès le début du XXe siècle, Tobeen cultive ses amitiés littéraires. Son premier mécène bordelais Gabriel Frizeau lui fait rencontrer de nombreux écrivains et grâce à Francis Jammes, il fera la connaissance du monde littéraire parisien et des poètes de l'époque. C'est ainsi qu'il rencontre Madeleine Dewailly, poétesse, qui deviendra sa femme. Son amitié avec l'écrivain et critique d'art Olivier Hourcade est également un jalon majeur de sa carrière artistique. Au sein du Paris de Montparnasse des années 1910, il fait probablement ainsi la connaissance de Pierre Corrard, lui-même grand ami du critique d'art. Fervent patriote, Pierre Corrard s'engage dès 1914, à 42 ans, sur le front. Il meurt au combat dans la Meuse dès les premiers jours du conflit. Conservé dans la famille de Pierre Corrard, ce tableau est donc probablement issu de la première série d'œuvres de Tobeen inspirées par le Pays Basque et réalisées entre 1912 et 1914. A moins qu'il ne soit un présent offert par Tobeen dans les années 1920 à sa veuve en souvenir de Pierre Corrard.

Valorac. 20 000 - 30 000 EUR

sáb 03 ago

Ramiro ARRUE (1892-1971) Maison et linge au soleil Huile sur carton fort signée en bas à gauche, étiquette manuscrite par l'artiste au dos portant un numéro d'exposition "n°21". 37,5 x 46 cm (Petits frottements, bords et coins émoussés) Paysage peint depuis l'atelier de l'artiste sur la coline de Bordagain à Ciboure dénommé "Patarragoïty" où il a emménagé en 1925, cette oeuvre témoigne de l'attention de Ramiro ARRUE à rendre la lumière, l'athmosphère et les variations de couleur dans les paysages qui l'entourent. Il s'agit d'une variante de l'oeuvre conservée dans la collection de la Mairie de Saint-Jean-de-Luz, inv. n°37, Vue de l'atelier du peintre à Ciboure en 1925, huile sur toile signée en bas à droite, 50 x 61 cm et publiée dans La Gran Enciclopedia Vasca, vol. VII, fascicule 68 p. 234 et titrée Vista de Larrun. Notre oeuvre a été exposée à Londres en 1927 où elle portait son étiquette. Probablement aquis lors de cette exposition au Club Espagnol de Londres, ce tableau est certainement toujours resté en Angleterre d'où il nous arrive aujourd'hui. Exposition: - Spanish Club of London, Ramiro ARRUE exhibition of scenes from Basque Life, (...), November 22nd to December 3rd, 1927, 134 Brompton road S.W.3 London. Bibliographie : - Olivier RIBETON, Ramiro ARRUE (1892-1971) un artiste basque dans les collections publiques françaises, ed. Musée Basque, 1991. (p. 64 et 65) - José GARMENDIA et Galerie Sialelli, Ramiro ARRUE, Biarritz, 1989. - Jose Antonio LARRINAGA, Los Cuatro Arrue artistas vascos, Bilbao, 1990.

Valorac. 10 000 - 15 000 EUR