Null DRIES VAN NOTEN - PRINTEMPS-ÉTÉ 2017
VESTIDO
ALGODÓN
CRUDO, MULTICOLOR
PATR…
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DRIES VAN NOTEN - PRINTEMPS-ÉTÉ 2017 VESTIDO ALGODÓN CRUDO, MULTICOLOR PATRÓN FLORAL T. 38 ICONOGRAFÍA : DERECHOS RESERVADOS (1)

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DRIES VAN NOTEN - PRINTEMPS-ÉTÉ 2017 VESTIDO ALGODÓN CRUDO, MULTICOLOR PATRÓN FLORAL T. 38 ICONOGRAFÍA : DERECHOS RESERVADOS (1)

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Cordobés del siglo XVIII. Cuero repujado y dorado. Medidas: 72 x 118 cm; 84 x 128 cm (marco). Panel decorativo de cuero moldeado y repujado sobre fondo azul. El motivo ornamental destaca por su elegancia, basado en una estructura rítmica y simétrica con motivos florales y vegetales dispuestos rítmicamente a lo largo del frente. El guadamecil o guadamecí, también conocido como cuero de Córdoba, fue un producto originario del norte de África que se introdujo en España en el siglo IX. En España, estos tapices de cuero repujado se conocían como guadamecí, por la ciudad libia de Ghadames, mientras que cordobanes ("cordobés") significaba suave piel de cabra. En 1316, existía en Barcelona un gremio de cuir de cordoue (cuero cordobés). El cuero dorado español fue popular hasta principios del siglo XVII. En los siglos XV o XVI, la técnica llegó a los Países Bajos, primero a Flandes y Brabante, donde siguió desarrollándose. Aunque había artesanos en varias ciudades (como Amberes, Bruselas y Gante), el principal centro de artesanía del cuero dorado era Malinas. También se exportaba a Alemania, Dinamarca, Suecia, China y Japón. El último comerciante de cuero dorado de Ámsterdam, Willem van den Heuvel, cerró hacia 1680, pero el comercio y la producción continuaron en Flandes y el norte de Francia. Con la llegada del papel pintado impreso a partir de 1650, a menudo importado de China y fabricado en Europa, los revestimientos murales de cuero, mucho más caros, empezaron a decaer, aunque siguieron utilizándose, con un espíritu más bien revivalista, en casas muy lujosas.

Benjamin GOMEZ (1885-1959) EXCEPTIONNEL DIVAN en chêne et placage de chêne mouluré et sculpté, le dossier de la banquette à trois arcades centrales flanquées d'une divinité assyrienne ailée avec patte de taureau. Les caissons latéraux ouvrent pour l'un en façade sculptée des motifs stylisant les éléments, et à une large porte sur l'extérieur pour l'autre; ils sont surmontés d'une lampe à montants godronnés et triple corniche avec abat-jour à pans. Ce mobilier de salon reprend tous les éléments décoratifs propres à Benjamin GOMEZ. Dans sa structure, dans les formes et dans l’usage, il s’inscrit dans la continuité des créations de Benjamin GOMEZ. Il est ainsi comparable au buffet commandé par Jean Borotra en 1926, que nous avions vendu sous le lot 341 lors de la vente de 31 octobre 2020 et aujourd’hui exposé au Musée Basque de Bayonne. Cependant, le sujet des ornements sculptés est tout à fait exceptionnel dans la création artistique de Benjamin GOMEZ : les sculptures en bas-relief reprennent en effet les symboles de la mythologie assyrienne, du royaume de Babylone en Mésopotamie au VIIIe siècle avant J.-C. L’esthétique de ces sculptures est par ailleurs assez différente de l’œuvre du sculpteur Lucien DANGLADE avec qui Benjamin GOMEZ avait l’habitude de collaborer pour son mobilier. Que signifient ces figurent assyriennes ? Quel est le propos de ce mobilier décoratif ? Il est très difficile d’affirmer la volonté du décorateur. Tout d’abord, nous n’avons pas d’information sur l’identité du commanditaire. La tradition familiale veut que cet ensemble de mobilier ait été acquis vers 1938-1939 aux héritiers d'un militant Basque d’origine espagnole décédé. La devise « Qui dit plus tard, dit jamais » peut renvoyer à la fois au caractère ambitieux d’un homme politique, mais aussi à des promesses d’indépendance jamais consacrées pour le Pays Basque. Enfin, la mythologie assyrienne est délicate à analyser et toute interprétation symbolique du décor dans le contexte Basque des années 1920-1930 serait aussi hasardeuse. Le Lamassu, figure explicitement représentée sur le dossier du divan, est une divinité protectrice contre des forces maléfiques ou des ennemis. Elle est souvent présente à l’entrée des édifices. Elle prend le plus souvent la forme d’un taureau ailé androcéphale couronné d’une tiare mais d’autres déclinaisons existent. Comment rattacher ces éléments à la culture Basque ? Y a-t-il des liens entres la langue Basque et la Mésopotamie ? L’image du berceau de l’humanité et du riche royaume reculé de Mésopotamie renvoient certainement à un idéal de civilisation dont la traduction symbolique reste toutefois encore incertaine. Bibliographie : - Jean Idiart (dir.), Catalogue de l’exposition Louis et Benjamin Gomez architectes à Bayonne, ed. Musée Basque, Bayonne, 2009. - Isabelle Saphore, Le Style Gomez, ed. Atlantica, Biarritz, 2017.

Benjamin GOMEZ (1885-1959) BUFFET-DRESSOIR en chêne et placage de chêne mouluré et sculpté, la partie basse à trois arcades centrales surmontées d'un tiroir gravé de la devise "Guero Dionak Bego Dio" (Qui dit aprés, dit jamais !), les portes latérales légèrement évasés sculptées de divinités assyriennes ailées. La partie haute ornée d'un miroir en triptyque flanqué de montants ajouré à éclairage électrique sous verres opalescents et à décor du motif de rameaux d'olivier propre à Benjamin Gomez. Plateau en damier. Haut. 230 cm; Larg. 245 cm; Prof. 61 cm Ce mobilier de salon reprend tous les éléments décoratifs propres à Benjamin GOMEZ. Dans sa structure, dans les formes et dans l’usage, il s’inscrit dans la continuité des créations de Benjamin GOMEZ. Il est ainsi comparable au buffet commandé par Jean Borotra en 1926, que nous avions vendu sous le lot 341 lors de la vente de 31 octobre 2020 et aujourd’hui exposé au Musée Basque de Bayonne. Cependant, le sujet des ornements sculptés est tout à fait exceptionnel dans la création artistique de Benjamin GOMEZ : les sculptures en bas-relief reprennent en effet les symboles de la mythologie assyrienne, du royaume de Babylone en Mésopotamie au VIIIe siècle avant J.-C. L’esthétique de ces sculptures est par ailleurs assez différente de l’œuvre du sculpteur Lucien DANGLADE avec qui Benjamin GOMEZ avait l’habitude de collaborer pour son mobilier. Que signifient ces figurent assyriennes ? Quel est le propos de ce mobilier décoratif ? Il est très difficile d’affirmer la volonté du décorateur. Tout d’abord, nous n’avons pas d’information sur l’identité du commanditaire. La tradition familiale veut que cet ensemble de mobilier ait été acquis vers 1938-1939 aux héritiers d'un militant Basque d’origine espagnole décédé. La devise « Qui dit plus tard, dit jamais » peut renvoyer à la fois au caractère ambitieux d’un homme politique, mais aussi à des promesses d’indépendance jamais consacrées pour le Pays Basque. Enfin, la mythologie assyrienne est délicate à analyser et toute interprétation symbolique du décor dans le contexte Basque des années 1920-1930 serait aussi hasardeuse. Le Lamassu, figure explicitement représentée sur le dossier du divan, est une divinité protectrice contre des forces maléfiques ou des ennemis. Elle est souvent présente à l’entrée des édifices. Elle prend le plus souvent la forme d’un taureau ailé androcéphale couronné d’une tiare mais d’autres déclinaisons existent. Comment rattacher ces éléments à la culture Basque ? Y a-t-il des liens entres la langue Basque et la Mésopotamie ? L’image du berceau de l’humanité et du riche royaume reculé de Mésopotamie renvoient certainement à un idéal de civilisation dont la traduction symbolique reste toutefois encore incertaine. Bibliographie : - Jean Idiart (dir.), Catalogue de l’exposition Louis et Benjamin Gomez architectes à Bayonne, ed. Musée Basque, Bayonne, 2009. - Isabelle Saphore, Le Style Gomez, ed. Atlantica, Biarritz, 2017.