Tableaux

Le temps, vite ! Dans les ventes live et ventes online de Tableaux, les tableaux anciens règnent sur un vaste domaine couvrant sept siècles, des icônes gréco-byzantines aux paysages romantiques.
Après 1870, les tableaux impressionnistes et modernes leurs emboîtent le pas jusqu’à la Seconde Guerre mondiale avec les écoles impressionniste et néo-impressionniste suivis des fauves, des cubistes, des surréalistes…
A partir de 1945, les tableaux d’après-guerre et contemporains recouvrent les productions artistiques de l’expressionnisme abstrait à l’Arte Povera, en passant par le Spatialisme et le Pop art.
Les peintures proposées dans les ventes online de Tableaux font défiler de façon étourdissante toute l’histoire de l’art : tableaux religieux, natures mortes, vanités, tableaux de fleurs et tableaux de genre des écoles hollandaises et flamandes, sujets historiques et scènes mythologiques, tableaux d’histoire, paysages de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècles…Les révolutions picturales de la fin du XIXe et l’aventure des avant-gardes du XXe siècle se rejouent aussi sous nos yeux aux enchères, jusqu’aux subversions de l’art le plus actuel de Soulages, Combas, Vasarely, Arman,Capron, Mitoraj, Sonia Delaunay, Garouste, Hartung, Tal coat , etc.
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Lots recommandés

Charles-Émile VACHER DE TOURNEMINE (1812-1872) Flamants et perroquets Vers 1866-1867 Huile sur toile, signée en bas à gauche Ch. de Tournemine Au revers, cachet du marchand de couleurs et de toiles " Emmanuel Chenoz, rue de Condé " (Restaurations anciennes) Haut. : 89 cm ; Larg. : 180,5 cm Bibliographie : - Jean-Claude Lesage, Charles de Tournemine, peintre orientaliste, Aix-en-Provence, Édisud, 1986, ph.10. p.101 (reproduit en noir et blanc d'après une photographie appartenant à M. Bourget d'Aulnoy). - Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants exposés au Palais des Champs-Élysées, le 15 avril 1867, p. 202 Exposition : - Salon de Paris de 1867, sous le n° 1485 Provenance : - Collection particulière française. Fasciné par le monde méditerranéen qu'il découvre alors qu'il s'engage comme mousse à l'âge de treize ans, Charles Vacher de Tournemine s'installe plus tard à Paris où il étudie la peinture dans les ateliers d'Eugène Isabey puis de Louis Garneray. À l'issue de sa formation, il poursuit ses voyages qui le conduisent dans les pays du Maghreb, en Asie Mineure ou encore dans les Balkans et réalise quelques unes de plus belles toiles de l'Orientalisme français. Familier du Salon des artistes français où il expose à partir de 1846, Tournemine est régulièrement salué par la critique. L'État achète notamment son " Café à Adalia " en 1861, aujourd'hui au Musée d'Orsay, et d'autres toiles conservées dans les musées de Toulon, sa ville d'origine, Marseille et Montpellier. En 1867, Tournemine présente au Salon deux grandes toiles de même format : " Eléphants d'Afrique " (sous le n° 1474) acquis et donné par l'empereur au Musée du Luxembourg (aujourd'hui au Musée d'Orsay) et notre toile, " Flamants et perroquets " (sous le n° 1475). Le peintre décline et multiple avec une touche vive et un plaisir manifeste les oiseaux colorés. Certains volent dans le ciel vers le perchoir naturel que constitue le tronc de jacaranda pris dans la végétation, quand d'autres pêchent, dissimulés dans les plantes qui émerge des flots calmes, dorment, sur une branche, ou s'observent, devant la paysage infini qui borde ce large fleuve d'Amérique du Sud. Pour cette oeuvre au territoire original, qui n'était connue que par une photo en noir et blanc mentionnée dans les archives de la famille de l'artiste, Tournemine s'inspire du récit d'un voyage au Pérou de l'explorateur Paul Marçoy, cité dans le Livret du Salon : " Dans les profondeurs de la perspective se détachent en silhouette de lointains rivages . Quelquefois le tronc creux d'un jacaranda, arraché de son sol natal par un écroulement des berges ou un débordement du fleuve, flotte à la surface des eaux ; tandis qu'un autre, rencontrant un banc de sable, s'arrête en route et vient s'échouer sur la plage (...) De beaux flamants roses s'ébattent près du rivage au milieu de cette végétation luxuriante, et des familles de perroquets peuplent ce tronc enguirlandé, en faisant retentir de leurs cris ces magiques et incomparables régions ". Peintre de l'Orient, Tournemine se passionne pour les animaux qu'il observe au cours de ses voyages, notamment les échassiers du Danube dont la verve et les couleurs enchantent et fascinent le public (pour exemple : Flamants et Ibis, rive turque du Bas-Danube, salon de 1861, coll. préfecture de Nantes). Notre oeuvre pousse à son paroxysme cette fascination pour les oiseaux exotiques que le public parisien découvre avec étonnement et curiosité. Le critique Alfred Nettement commente dans La Semaine des familles : " Ce que le voyageur raconte, le peintre le montre avec son magique pinceau. Il ne fallait rien moins que la touche si délicate et si fine de M. Tournemine et son coloris si vif et si éclatant pour évoquer sur une toile cette solitude du nouveau monde peuplée de ravissants oiseaux, car la nature ne ressemble pas aux coquettes de nos salons, c'est dans le désert qu'elle étale les plus beaux diamants de son écrin ".

Estim. 15 000 - 20 000 EUR

Jan Lievens - Jan Lievens Autoportrait au miroir Huile sur bois. 47 x 33,4 cm. Expertise Rapport de l'examen dendrochronologique : Prof. Dr. Peter Klein, Université de Hambourg, 16.11.2016. Provenance Asscher, Koetser and Welker, Londres, 1926. - Koninklijke Kunstzaal Kleykamp, La Haye, 1928. - Kunsthandel Mettes, La Haye, env. 1929. - Colin Agnew, Londres/New York, 1930. - Slg. Consul lvar Hellberg, Stockholm, 1938. - Vente aux enchères Bukowski's, Stockholm, 8.11.1961, lot 218. - Vente aux enchères Koller, Zurich, 18.9.2013, lot 6511 (comme succession de Rembrandt). - Collection privée allemande. Expositions Tentoonstelling van schilderijen door oud Hollandsche en Vlaamsche meesters, Koninklijke Kunstzaal Kleykamp, The Hague, 1928, n° 32 (comme Rembrandt). - The 13th Loan Exhibition of Old Masters ; Paintings by Rembrandt, Detroit Institute of Arts, 1930, n° 4. - Exposition de cent tableaux des maîtres anciens de cinq siècles, Cvijeta Zuzoric Art Pavilion, Belgrade, 1932, catalogue G. Glück, n° 98. - Kung ! Akademien for de fria konsterna, Mitt basta konstverk : en konsthistorisk oversit Ji-an utstallningen, Stockholm, 1941/2, n° 60 (comme Rembrandt). Littérature W. R. Valentiner : The Thirteenth Loan Exhibition of Old Masters : Paintings by Rembrandt, Detroit 1930, n° 4 - A. Bredius : Rembrandt, Schilderijen, Utrecht 1935, n° 14 - M. J. Friedlander et C. G. Laurin : Tableaux anciens de la collection lvar Hellberg Stockholm/Malmö 1938, n. p., m. ill. (une œuvre de Rembrandt). - B. G. Wennberg et G. Engwall : Mitt basta konstverk : konst ur stockholmshem, Stockholm, 1941/42, n° 60. - J. Rosenberg : Rembrandt, Life and Work, Cambridge 1948, p. 371, (œuvre douteuse de Rembrandt). - J. Rosenberg : Rembrandt, Life and Work, 2e éd., Londres 1964, p. 371 (œuvre non authentique de Rembrandt). - K. Bauch : Rembrandt, Gemälde, Berlin 1966, p. 47 (peut-être une copie d'après un original perdu de Rembrandt). - A. Bredius et H. Gerson : Rembrandt, The Complete Edition of the Paintings, Londres,1969, n° 14, avec ill., App. p. 535 (pas de Rembrandt). - P. Lecaldano : The Complete Paintings of Rembrandt, Londres, 1973, p. 133 (sous "Autres travaux rembrantesques"). - J. Bruyn et. al. : A Corpus of Rembrandt Paintings, vol. I, Dordrecht/Boston/Lancaster 1982, p. 658-661, n° C 40 (imitation probablement du XVIIe siècle). - B. Schnackenburg : Jan Lievens, Friend and Rival of the Young Rembrandt, Petersburg 2016, p. 75, 78, 79, 97, 137, p. 249-251, n° 69, ill. p. 250 (comme Jan Lievens). Jan Lievens et Rembrandt - cela ne faisait aucun doute pour Constantijn Huygens - représentaient l'avenir brillant de la peinture hollandaise. Dans ses mémoires, le secrétaire du gouverneur de La Haye, extrêmement bien informé sur les questions artistiques, ne tarit pas d'éloges sur les "deux excellents jeunes gens de Leyde" et les voit rivaliser dès leur plus jeune âge avec les grands maîtres comme Rubens et Titien. Jan Lievens et Rembrandt, qui avaient presque le même âge, étaient talentueux, avides de connaissances et pleins d'ambition. Ils partageaient un atelier, s'essayaient aux mêmes thèmes picturaux et s'inspiraient mutuellement. Cela allait si loin que les contemporains confondaient déjà leurs œuvres (le "Vol de Proserpine" de Rembrandt figurait dans l'inventaire de la cour de La Haye comme une œuvre de Jan Lievens). La recherche en histoire de l'art ne devait pas mieux se porter quelques centaines d'années plus tard, comme le montrent les nombreuses corrections d'attributions. Ce panneau, un autoportrait de Jan Lievens datant de 1628 (Schnackenburg, op. cit., passim), constitue un témoignage de cette amitié artistique unique, mais aussi du destin mouvementé de tant d'œuvres des deux artistes. L'artiste regarde le spectateur avec intensité, une capuche sombre recouvre sa tête. Sa bouche est légèrement ouverte, comme s'il s'adressait à nous ou comme s'il était étonné par quelque chose. Une fine moustache orne son visage. Son visage est éclairé par la gauche, comme il est d'usage dans les autoportraits d'artistes droitiers, la moitié droite du visage est ombrée en conséquence. L'exécution picturale est "granuleuse et dense dans le visage et naturaliste dans le rendu de la surface de la peau" (Schnackenburg), la zone de l'épaule est en revanche seulement suggérée par de larges coups de pinceau secs. Lors de sa redécouverte, le tableau a d'abord été attribué à Rembrandt (Bredius, op. cit.). Un autre autoportrait de Rembrandt datant de 1628, comparable en ce qui concerne le port de la tête et la bouche légèrement ouverte, a servi d'exemple de comparaison (ill. 1 ; Indianapolis Museum of Art, inv. n° 2023.4). Cependant, des doutes sont rapidement apparus quant à cette attribution. Rosenberg, Gerson et Bauch ont relégué le tableau dans leurs catalogues d'œuvres parmi les œuvres douteuses et recopiées de Rembrandt. Enfin, pour le Rembrandt Research Project, il s'agissait simplement de l'œuvre d'un successeur ultérieur (ce qui est confirmé par la

Estim. 120 000 - 150 000 EUR

Konstantin Jegorowitsch Makowskij - Constantin Egorovitch Makovsky Portrait d'une jeune femme Huile sur bois. 45 x 34,5 cm. Signé en haut à droite : C. Makowsky. Provenance Propriété familiale depuis 1931 sur trois générations. Konstantin Egorovitch Makowskij était l'un des portraitistes les plus recherchés de la Russie de la fin du 19e et du début du 20e siècle. De son vivant, l'artiste était célébré comme le "Rubens russe" ou le "Van Dyck russe". Outre le tsar Alexandre II et l'aristocratie russe, il comptait parmi ses clients des personnalités du monde de l'art et de la culture. En raison de la popularité de ses représentations de boyards avec des scènes antérieures à Pierre le Grand, nombre de ses clients se faisaient tirer le portrait dans des costumes correspondants issus du riche fonds de costumes de Makowskij. Les représentations de jeunes femmes boyardes, parfois vêtues de vêtements luxueux et ornées de bijoux somptueux, étaient particulièrement appréciées et constituaient une véritable galerie de beautés russes. C'est dans cette galerie que s'inscrit le présent portrait d'une jeune femme, conservé pendant trois générations et près d'un siècle dans une collection privée. Il s'agit cependant ici d'une jeune femme qui n'a rien de mondain, mais plutôt de mélancolique, et qui fait face au spectateur avec calme, le regard ouvert de ses yeux marron foncé. Nous remercions le Dr Elena Nesterova, Saint-Pétersbourg, d'avoir confirmé l'autographe de Konstantin Egorovitch Makowskij sur la base de photographies numériques.

Estim. 30 000 - 50 000 EUR

Scuola di Praga/Rudolfina del XVI/XVII secolo - École de Prague/Rudolfine des XVIe et XVIIe siècles Vénus et Cupidon Huile sur toile 121 x 82 cm L'œuvre représente un témoignage prestigieux de l'art Rudolfina avec des réminiscences évidentes de la Renaissance italienne et du maniérisme, en particulier de l'art vénitien du Titien et de ses sujets de nus féminins. Bien que l'on soit en pleine Contre-Réforme de l'Église catholique, la sensualité est un thème très récurrent dans la sphère rudolfinienne, où l'esprit de la Renaissance perdure, exploré picturalement par les artistes les plus renommés du cénacle pragois tels que Hans von Aachen, Daniel Froschl, Matthaus Gundelach, Joseph Heintz, Dirck de Quade van Ravesteyn et Bartholomaus Spranger. À la mort de Maximilien en 1576, Rodolphe II succède au trône des Habsbourg. Éduqué en Espagne, homme raffiné et cultivé, de caractère timide et solitaire, il constitue l'une des plus importantes galeries de tableaux de son époque. En 1583, il déplace la capitale du royaume de Vienne à Prague où il s'entoure de prestigieux maîtres du maniérisme nordique. Au Château de Prague, Bartholomeus Spranger est à l'apogée de son prestige vers 1590. Au cours des deux décennies suivantes, il domine, avec Hans van Aachen et Joseph Heintz, la scène de cette cour qui devient, avec Fontainebleau et Augsbourg, l'un des sièges les plus importants du maniérisme européen. En 1612, à la mort de Rodolphe II, la cour se vide des artistes et des savants qui y ont survécu et, après plus d'un quart de siècle, à la mort du souverain, une époque s'achève définitivement. École de Prague/Rudolfina des XVIe et XVIIe siècles Vénus et Cupidon Huile sur toile 121 x 82 cm Cette œuvre représente un témoignage prestigieux de l'art rudolfien, avec des réminiscences évidentes de la Renaissance italienne et du maniérisme, en particulier de l'art vénitien du Titien et de ses sujets de nus féminins. Malgré la Contre-Réforme de l'Église catholique, la sensualité est un thème très récurrent dans la sphère rudolfienne, où l'esprit de la Renaissance est toujours présent, exploré picturalement par les artistes les plus renommés du cénacle pragois tels que Hans von Aachen, Daniel Froschl, Matthaus Gundelach, Joseph Heintz, Dirck de Quade van Ravesteyn et Bartholomaus Spranger.

Estim. 3 000 - 5 000 EUR

Jacob Jordaens - Jacob Jordaens Diane et Callisto Huile sur bois. 53,5 x 75,2 cm. Expertise Prof. Dr. Roger-Adolf d'Hulst, 14.11.1967. Provenance Galerie Brunner, Paris (cachet de cire rouge de la galerie au dos du tableau).collection privée, Kortrijk (Courtrai), Belgique, 1960 - Acquis par le propriétaire actuel en 2010. Expositions Jordaens et l'antique, Musées Royaux des Beaux-Arts, Bruxelles, 12.10.2012 - 27.1.2013 et Museumslandschaft Hessen-Kassel, Kassel, 1.3. - 16.6.2013, n° 87. Littérature R-A d'Hulst : Enkele onbekende schilderijen van Jakob Jordaens, in : Gentse Bijdragen tot de Kunstgeschiedenis en de Oudheidlunde, XIX, 1961-1966, p. 90, ill. 8. - R.-A. d'Hulst : Jacob Jordaens, Antwerpen, 1982, p.335, note 56 et p. 345. - Irene Schaudies : Monumental Cabinettstücke, dans : Catalogue d'exposition Jordaens et l'Antique, Bruxelles, 2012, p. 231-247, n° 87, p. 237, avec ill..- Hans Vlieghe : Jordaens and the Antique, dans : The Burlington Magazine, janvier 2013, p. 58-59 - Michel Ceuterick : Jordaens and the Antique, dans : Historians of Netherlandish Art Reviews, novembre 2013. . - Jordaens Van Dyck Panel Paintings Project (JVDPPP) : www.jordaensvandyck.com (résultats de l'étude dendrologique du tableau réalisée en 2018). Le tableau de Jordaens "Diane et Callisto" a été présenté au grand public lors de l'exposition "Jordaens et l'antique" à Bruxelles et à Kassel en 2013. Il s'agit d'une œuvre tardive du maître, qui peut être datée des années 1670, comme l'ont montré de récentes recherches technologiques menées par le Jordaens Van Dyck Panel Paintings Project (JVDPPP). Le panneau, qui se trouve depuis longtemps dans une collection privée belge, porte un cachet de cire de la prestigieuse galerie parisienne Charles Brunner, qui a existé jusqu'en 1925. Irene Schaudies a publié le tableau dans son article du catalogue "Monumentale Kabinettstücke" avec d'autres tableaux des années 1640. Celles-ci, bien qu'elles ne soient pas de petit ou moyen format, utilisent des proportions et des thèmes "typiques des pièces de cabinet - des personnages qui semblent plutôt petits par rapport à la surface du tableau ainsi que des scènes mythologiques intégrées dans des paysages atmosphériques". (cat. d'exposition "Jordaens et l'Antiquité", 2013, p. 232). Toutes les toiles ont en commun la confrontation de Jordaens avec l'Antiquité et la Renaissance italienne. Jordaens n'est certes jamais allé en Italie, mais il a eu accès à l'art italien par l'intermédiaire de son mécène Rubens. Le thème de Diane découvrant la grossesse de sa nymphe non chaste Callisto était très populaire dans la peinture flamande et a souvent été représenté par Hendrick van Balen (1575-1632), le peintre de cabinet admiré par Jordaens. Pour sa composition, Jordaens a toutefois eu recours à une copie de Rubens d'après le tableau de Titien "Diane et Callisto" et lui a emprunté certaines de ses figures féminines (voir I. Schaudies, in : Ausst.-Kat. 2013, p. 237). Une invention picturale de Titien est également la source d'inspiration d'un autre tableau de Jordaens, "Diane et Actéon", qui se trouve dans les Staatliche Kunstsammlungen, Gemäldegalerie Alte Meister, à Dresde (ill. 1 ; inv. n° 999). Ce tableau a des dimensions presque identiques, 53,5 x 75,5 cm. Le contexte thématique permet également de supposer qu'il pourrait s'agir du pendant de la présente œuvre. On a également supposé que le tableau "Nymphes coupant la barbe de Pan" (La Haye, Mauritshuis, inv. n° 849) était une contrepartie de "Diane et Callisto", mais ni le format, ni le thème, ni la composition ne sont compatibles. Jordaens a représenté le présent sujet dans une autre version étroitement apparentée, de dimensions plus grandes (81 x 120 cm) (ill. 2). Ce tableau "Diane et Callisto" est peint sur toile et se trouve à l'Académie royale des Beaux-Arts de San Fernando, Madrid (inv. nº 1427). Plusieurs dessins préparatoires peuvent être mis en relation directe avec le groupe de figures autour de Callisto. L'un d'entre eux se trouve à la National Gallery d'Edimbourg et un autre au Boijmans Van Beuningen Museum, Rotterdam. Nous remercions le Dr Joost Vander Auwera, directeur du JVDPPP, pour ses conseils concernant l'édition du texte de ce catalogue.

Estim. 100 000 - 150 000 EUR

Don Rosa - La vie et l'époque de Scrooge McDuck - L'Empire Builder de Calisota, 1994 crayon et encre sur carton fin 34 x 49 cm Bande dessinée originale créée par Rosa pour "The Empire Builder from Calisota", page 10 du onzième chapitre de la célèbre saga The Life and Times of Scrooge McDuck publiée pour la première fois en 1994, publiée en Italie sous le titre "Il cuore dell'impero" dans Uncle Scrooge n. 80 en 1996. Parmi les épisodes les plus fascinants et les plus controversés de toute la saga, au point de subir une forte censure ces derniers temps, Don Rosa s'inspire largement de la célèbre histoire de Carl Barks intitulée "Voodoo Hoodoo" ("Donald Duck et le fétiche") de 1949. La page que nous présentons fait absolument partie des " pages clés " de toute la saga, Scrooge après avoir trompé le sorcier Matumbo pour qu'il lui cède ses riches terres (afin de devenir le canard le plus riche du monde) se retire dans sa tente où il va lire une lettre signée par ses deux sœurs Matilda et Ortensia : << Cher Scrooge, ta vie n'a pas été facile... nous avons essayé de justifier ton amertume, ton cynisme. C'est la dureté de la vie qui vous a rendu ainsi ! Mais Scrooge, il n'y a pas d'excuse pour ta malhonnêteté ! >>, c'est le moment où Scrooge commence à s'éloigner de ses proches en privilégiant son argent, désormais il sera bien le canard le plus riche, mais il vivra cette condition seul et sans affection. Sur deux panneaux. Signé.

Estim. 4 300 - 6 000 EUR