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Descrizione

Service photographique dirigé par Alphonse Bertillon Ravachol, anarchiste, guillotiné le 11 juillet 1892 (tirage 1920) Épreuve argentique des années 1920 , 10,5x6 cm, sur carton au format carte de viste, filet rouge encadrant l’épreuve Le chef-d’oeuvre photographique d’Alphonse Bertillon. Issu d'une famille de scientifiques et de statisticiens, Bertillon a commencé sa carrière en tant qu'employé du bureau d'identification de la préfecture de police de Paris en 1879. Chargé de tenir des registres de police fiables sur les délinquants, il a mis au point le premier système moderne d'identification des criminels. Ce système, connu sous le nom de "bertillonnage", comprend trois éléments : des mesures anthropométriques, une description verbale précise des caractéristiques physiques du prisonnier et des photographies standardisées du visage. Au début des années 1890, Paris connaît une vague d'attentats à la bombe et de tentatives d'assassinat perpétrés par des anarchistes partisans de la "propagande par action". L'un des plus grands succès de Bertillon se produit en mars 1892, lorsque son système d'identification des criminels permet l'arrestation d'un anarchiste poseur de bombes et criminel de carrière répondant au nom de Ravachol. La publicité faite autour de cette affaire valut à Bertillon la Légion d'honneur et encouragea les services de police du monde entier à adopter son système anthropométrique*... Ravachol est exécuté le 11 juillet 1892 à Montbrison. Ravachol chante Le Père Duchesne en allant vers la guillotine. Ses dernières paroles, au moment où le couperet tombe, sont « Vive la ré… ». Le télégramme partiellement chiffré de l'annonce de l'exécution le traduit par « Vive la république ! ». Mais selon Jean Maitron, il aurait pu vouloir dire « Vive la révolution ! » ou « Vive la révolution sociale ! », comme beaucoup d’anarchistes exécutés. * notice du Metropoliton Museum of Art

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Service photographique dirigé par Alphonse Bertillon Ravachol, anarchiste, guillotiné le 11 juillet 1892 (tirage 1920) Épreuve argentique des années 1920 , 10,5x6 cm, sur carton au format carte de viste, filet rouge encadrant l’épreuve Le chef-d’oeuvre photographique d’Alphonse Bertillon. Issu d'une famille de scientifiques et de statisticiens, Bertillon a commencé sa carrière en tant qu'employé du bureau d'identification de la préfecture de police de Paris en 1879. Chargé de tenir des registres de police fiables sur les délinquants, il a mis au point le premier système moderne d'identification des criminels. Ce système, connu sous le nom de "bertillonnage", comprend trois éléments : des mesures anthropométriques, une description verbale précise des caractéristiques physiques du prisonnier et des photographies standardisées du visage. Au début des années 1890, Paris connaît une vague d'attentats à la bombe et de tentatives d'assassinat perpétrés par des anarchistes partisans de la "propagande par action". L'un des plus grands succès de Bertillon se produit en mars 1892, lorsque son système d'identification des criminels permet l'arrestation d'un anarchiste poseur de bombes et criminel de carrière répondant au nom de Ravachol. La publicité faite autour de cette affaire valut à Bertillon la Légion d'honneur et encouragea les services de police du monde entier à adopter son système anthropométrique*... Ravachol est exécuté le 11 juillet 1892 à Montbrison. Ravachol chante Le Père Duchesne en allant vers la guillotine. Ses dernières paroles, au moment où le couperet tombe, sont « Vive la ré… ». Le télégramme partiellement chiffré de l'annonce de l'exécution le traduit par « Vive la république ! ». Mais selon Jean Maitron, il aurait pu vouloir dire « Vive la révolution ! » ou « Vive la révolution sociale ! », comme beaucoup d’anarchistes exécutés. * notice du Metropoliton Museum of Art

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