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jeudi 08 août - 11:00/20:00, Consigned IT
mercredi 07 août - 11:00/18:00, Consigned IT
mardi 06 août - 11:00/18:00, Consigned IT
lundi 05 août - 11:00/18:00, Consigned IT
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Lotto 81 - Service photographique dirigé par Alphonse Bertillon Adolphe Berland, assassin de 19 ans, guillotiné le 27 juillet 1891 Épreuve albuminée, 10,5x6 cm, sur carton de l’identité judiciaire au format carte de viste Adolphe est le fils de la mère Berland. À 55 ans, celle-ci continue à se prostituer pour compléter son maigre salaire de marchande de journaux. Elle n'hésite pas à recevoir ses clients dans le lit qu'elle partage avec son fils. Lequel continue de dormir pendant que sa mère gagne son pain. Un jour, un client a même la mauvaise idée de mourir en pleine action et la mère se contente de le pousser dans un coin. Au bout de deux jours, l'odeur du cadavre alerte les voisins, qui préviennent la police. Le corps est emporté dans un vieux sac à patates, faute de draps dans l’appartement. Quand le commerce de la mère Berland commence à battre de l'aile, elle incite son fils et ses amis à pratiquer le vol à l'étalage. Elle fonde, en quelque sorte, une école du crime, mais là encore, les affaires marchent mal. Alors, un soir de décembre 1890, elle réunit la petite bande chez elle pour choisir une première victime. Gustave propose le nom de la veuve Menier-Dessaigne à qui il avait livré de la viande lorsqu'il était apprenti-boucher. Octogénaire, la veuve habite une maisonnette à Courbevoie. Détail macabre, sa mère et sa sœur avaient déjà été assassinées… Le procès aux assises est vite expédié. Adolphe, sa mère et son complice Gustave sont envoyés à la guillotine, tandis que deux autre complices sont condamnés au bagne. Le jour de l'exécution est fixé au 27 juillet 1891. Tous les voyous de Paris se sont donné rendez-vous place de la Roquette pour le spectacle. La mère Berland est graciée au pied de l'échafaud. Mais son fils Adolphe et Gustave n'ont pas cette chance. Les deux corps et les deux têtes sont emmenés dans le même panier au cimetière. (d’après un podcast du journal Le Point)

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Lotto 82 - Service photographique dirigé par Alphonse Bertillon Ravachol, anarchiste, guillotiné le 11 juillet 1892 (tirage 1920) Épreuve argentique des années 1920 , 10,5x6 cm, sur carton au format carte de viste, filet rouge encadrant l’épreuve Le chef-d’oeuvre photographique d’Alphonse Bertillon. Issu d'une famille de scientifiques et de statisticiens, Bertillon a commencé sa carrière en tant qu'employé du bureau d'identification de la préfecture de police de Paris en 1879. Chargé de tenir des registres de police fiables sur les délinquants, il a mis au point le premier système moderne d'identification des criminels. Ce système, connu sous le nom de "bertillonnage", comprend trois éléments : des mesures anthropométriques, une description verbale précise des caractéristiques physiques du prisonnier et des photographies standardisées du visage. Au début des années 1890, Paris connaît une vague d'attentats à la bombe et de tentatives d'assassinat perpétrés par des anarchistes partisans de la "propagande par action". L'un des plus grands succès de Bertillon se produit en mars 1892, lorsque son système d'identification des criminels permet l'arrestation d'un anarchiste poseur de bombes et criminel de carrière répondant au nom de Ravachol. La publicité faite autour de cette affaire valut à Bertillon la Légion d'honneur et encouragea les services de police du monde entier à adopter son système anthropométrique*... Ravachol est exécuté le 11 juillet 1892 à Montbrison. Ravachol chante Le Père Duchesne en allant vers la guillotine. Ses dernières paroles, au moment où le couperet tombe, sont « Vive la ré… ». Le télégramme partiellement chiffré de l'annonce de l'exécution le traduit par « Vive la république ! ». Mais selon Jean Maitron, il aurait pu vouloir dire « Vive la révolution ! » ou « Vive la révolution sociale ! », comme beaucoup d’anarchistes exécutés. * notice du Metropoliton Museum of Art

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Lotto 87 - Service photographique de la Police Judiciaire Fernand Gast, assassin de 23 ans, crime de Champigny-sur-Marne, condamné à mort Charleville, 3 juillet 1914 Épreuve argentique d’époque, 9x13 cm, annotations au crayon au verso «Les assassins de Jérôme-Auguste Croulard, l’infortuné peintre en bâtiments assassiné le 27 juin dernier, viennent d’être arrêtés... Le sous-brigadier Walter avait été envoyé à Charleville, afin d’interroger un soldat du 40e d’artillerie nommé Fernand Gast, qui avait été vu sortant d’un débit de vins de Champigny, le soir du drame, en compagnie de la victime et du nommé Henri Lamy qui occupait une chambre dans l’immeuble où habitait la famille Croulard. Des témoins avaient même aperçu Gast, Henri Lamy et Croulard se dirigeant le 27 juin vers Villiers... Habilement cuisiné, Gast avoua le crime qui avait été commis de concert avec Lamy et sur l’instigation de la femme Croulard elle-même : lasse de voir son mari rentrer ivre chaque soir et d’être en butte à ses coups, elle avait demandé à son chevalier servant de la débarrasser de son irascible mari... Le soir du 27 juin, vers six heures, le crime fut préparé… À l’endroit le plus désert du plateau de Champigny, Gast tira sur Croulard cinq coups de revolver à bout portant et Lamy larda la malheureuse victime de coups de couteau. Les deux assassins dévalisèrent ensuite le cadavre, afin de laisser croire au mobile du vol. Ils transportèrent alors le corps jusqu’au tas de fumier où il fut retrouvé cinq jours plus tard... (d’après un article du Petit Havre, dimanche 5 juillet 1914, reproduction jointe)

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