Tous les lots "Lettres et autographes" Recherche avancée

334 résultats

mer. 15 mai

LITTÉRATURE. Fort lot d'environ 200 lettres, majoritairement des lettres autographes signées dont une bonne partie est adressée à l'écrivain Jean-Joseph Renaud (1873-1953). Jean Ajalbert (2 dont un en-tête de l'Académie Goncourt); Théodore de Banville; Gérard Bauër; Maurice Bedel (3); Pierre Benoit (3); Louis Bertrand; André Billy (5); Léon Blum; Jules Bois; Paul Bourget (2); Eugène Brieux; Francis Carco (6 et une belle photographie de Carco en Egypte, fumant devant des hiéroglyphes); André Chevrillon; Judith Cladel; Jean Cocteau (L.A.S. et télégramme); André Corthis; Georges Courteline; Francis de Croisset;Guy-Charles Cros; Lucien Daudet (2); Charles Derennes; Lucien Descaves (4); Gaston Deschamps; Léon Dierx; Georges Duhamel (2); Luc Durtain; Henri Duvernois(3); Georges Faillet dit Fagus (2); Claude Farrère (2); Eugène Fasquelle (2); Feuillet de Conches (sur la correspondance de Louis XVI, Marie-Antoinette et Mme Elisabeth); André Fontainas; Paul Fort (10 dont poème, manuscrits, etc.); Maurice Garçon (3); Gustave Geoffroy; Serge Groussard; Maurice Genevoix; Fernand Gregh(8); Gyp; Edmond Haraucourt; Émile Henriot(2); Abel Hermant (2); Gérard d'Houville; Etienne Lamy; Raymond de La Tailhède; Laurens; Henri Lavedan; Maurice Leblanc; Charles Leconte de Lisle; Hubert Lyautey (télégramme); Louis Madelin (2); Maurice Magre (2); Jules Massenet; Paul Marguerite; Charles Maurras(en-tête de l'Action française); André Maurois; Fernand Mazade(2); Francis de Miomandre(2); Raoul Ponchon; Charles-Louis Philippe; Paul Reboux (2); Henri de Régnier (7); Marie de Régnier (3); Jean Richepin (2 dont poème); J.-H. Rosny (Jeune et Ainé); Jean Royère; Maurice Schumann; André Siegfried (7); Albert-Emile Sorel; Sully Prudhomme; Pasteur Vallery-Radot (4); Paul Valéry; Fernand Vandérem; Léon Vérane (2); Alfred de Vigny (enveloppe autographe); Maxime Weygand; Léon Hennique; Philippe Chabaneix (6 dessins); Jean-Louis Vaudoyer (M.A.S. «Le Jardin romantique. 5 pp. ½ in-4); Théodore Botrel (M.A.S. «Ma Mitrailleuse». 2 pp. in-folio, crayon à papier), etc

Estim. 400 - 500 EUR

mer. 15 mai

BARBEY D'AUREVILLY (Jules) - Les Bas-bleus. Paris, Victor Palmé; Bruxelles, G. Lebrocquy, 1878. In-12, maroquin bleu nuit, janséniste, titre doré au dos, dentelle intérieure, tranches dorées sur témoins, couverture et dos étui (Ed. Klein). Édition originale de cette violente critique des femmes de lettres, désignées au XIXe siècle sous le terme péjoratif de bas-bleus. Percutant envoi autographe signé de Barbey d'Aurevilly,en forme de quatrain, sur le faux-titre: À Saint-Maur Tiens ! Prends... Non ! Ne prends pas tous ces bas- -bleus, sans fesses, qui font littérairement de ce siècle un cocu. Et moques toi, mon cher Saint-Maur de ces drôlesses, se croyant du génie et n'ayant point de cu. J. B. d'A. C'est Flavie de Glatigny, sa parente, qui présenta le poète Hector de Saint-Maur (1808-1879) à Barbey: les deux hommes devinrent amis très vite et entretinrent par la suite une importante correspondance. Barbey, qui a brossé un portrait de son ami dans Les Poètes (1893, pp. 288-305), le décrivait comme le plus vrai des poètes comme il était le plus vrai des hommes. L'envoi n'est pas relevé par Bonnefon, Les Dédicaces à la main de M. J. Barbey d'Aurevilly. Ce quatrain de Barbey est cité dans les oeuvres romanesques (édition La Pléiade, II, 1964, p. 1599). Il a été retranscrit et corrigé par une main étrangère sur un feuillet monté en tête du volume. A été jointe à l'exemplaire une lettre autographe signée de Barbey d'Aurevilly à M. Léopold Frinzine, bibliothèque des Deux-Mondes à Paris (une page in-12, enveloppe conservée); Barbey recommande à son correspondant: M. Victor Lalotte, un de mes amis. C'est lui qui a racheté mes Bas-Bleus faisant parti des cinq volumes, vendus à Amyot. Il est au courant de mon affaire. Unissez vos deux sagesses et tirez-moi des conséquences de ma folie. On sait que l'éditeur Frinzine reprendra en 1885 la publication interrompue des oeuvres et les Hommes. Des bibliothèques Jules Le Roy, J. S. Marchand (1936, n°70), et comte de Hanot d'Octeville (Maurice d'Hartoy)

Estim. 1 500 - 2 000 EUR

mer. 15 mai

BARBEY D'AUREVILLY (Jules) - Le Chevalier des Touches. Paris, Alphonse Lemerre, 1879. In-12, chagrin citron, jeux de filets dorés en encadrement sur les plats, grande fleur de lis aux angles, au centre du premier écu mosaïqué de maroquin bleu nuit chargé de trois fleurs de lis et surmonté d'une couronne, dos orné, pièce de titre bleu nuit, les caissons décorés de petits fleurs de lis et d'un ombilic mosaïqué et doré, dentelle intérieure, tranches dorées et peintes de lignes noires (Gayler-Hirou). Précieux exemplaire relié pour Barbey d'Aurevilly par Gayler-Hirou, son relieur favori, aux armes royales évoquant l'engagement de son héros, avec les tranches décorées (ici, bicolores). On sait que l'écrivain faisait relier, selon son goût, des exemplaires de ses livres pour en faire présent à ses familiers, comme il l'indique lui-même dans une lettre adressée à Madame de Bouglon datée du 15 février 1882: Je lui répondrai quand j'enverrai mon Prêtre marié (relié à ma fantaisie) à sa femme. On y travaille chez le relieur [...] Je ne vous envoie pas le Prêtre marié à vous, parce que vous en avez déjà un (Correspondance générale, IX, 1882/8, p. 16). L'exemplaire porte cet envoi autographe signé de Barbey, aux encres verte, violette et rouge, avec une flèche de Sagittaire et saupoudré d'or: à Mademoiselle Mathilde Biéli, son respectueux Jules Barbey d'Aurevilly. L'exemplaire a figuré à l'exposition organisée pour le centenaire de la mort de l'écrivain à la Bibliothèque historique de la ville de Paris en 1989 (cf. cat. Barbey d'Aurevilly, n°115; erreur aux nom et prénom du destinataire de l'envoi). On relève dans le texte 3 corrections manuscrites, sans doute de la main de Barbey (pp. 25, 53 et 208). Ex-libris portant les initiales J et M indéterminé. Charnière supérieure fragile

Estim. 3 000 - 5 000 EUR

mer. 15 mai

BARBEY D'AUREVILLY (Jules) - Une Histoire sans nom. Cinquième édition. Paris, Alphonse Lemerre, 1882. In-12, maroquin rouge, triple filet gras et maigre, dos lisse orné de motifs dorés, triple filet intérieur, tête dorée, non rogné, couverture et dos (L. Genet). Édition originale, avec un titre renouvelé portant une mention fictive de cinquième édition. C'est le seul de tous les romans de Barbey dont l'action ne se passe ni en Normandie ni à Paris. Une Histoire sans nom reprend des souvenirs du voyage fait par l'écrivain à Bourg-Argental, dans les Cévennes. Ce fut en quelque sorte sa «madeleine-Proust», car c'est apparemment en ce lieu, alors qu'il écrivait, à l'auberge, sa Vieille maîtresse, que lui revinrent tous ses souvenirs d'enfance qui passèrent dans la deuxième partie «normande» de ce roman (cf. cat. Barbey d'Aurevilly, 1989, n°124). Spirituel envoi autographe signé de l'auteur, à l'encre rouge et accompagné de deux flèches du sagittaire croisées rehaussées d'argent, au verso de la couverture: à Madame Louise Laure, Celui qui, pour la première fois, aurait regretté de n'avoir pas été Pétrarque. Jules Barbey d'Aurevilly. À en juger par le ton de ce bel envoi, Barbey semble envoûté comme le fut Pétrarque pour sa muse Laure de Noves. L'envoi est relevé par Bonnefon, Les Dédicaces à la main de M. J. Barbey d'Aurevilly, p. 82. On relève dans l'exemplaire 2 corrections manuscrites de la main de Barbey (pp. 66 et 208). Des bibliothèques Roger-Pierre Monmélien, l'un des grands admirateurs posthumes de Barbey d'Aurevilly, et Gaston Maury. Deux cahiers légèrement roussis

Estim. 1 000 - 1 500 EUR

mer. 15 mai

BARBEY D'AUREVILLY (Jules) - Une Vieille maîtresse. Paris, Alexandre Cadot, 1853. 3 volumes in-8, demi-maroquin rouge avec coins, dos lisse orné d'une tige feuillagée mosaïquée passant sous la pièce de titre de maroquin bleu nuit, tête dorée, non rogné, couverture (Bretault). Édition originale de 1851, avec titres et couvertures de relais à la date de 1853. Exemplaire sans les errata, enrichi d'un portrait de l'auteur gravé par H. Toussaint d'après Émile Lévy, en double état, et la suite des 10 eaux-fortes de Félix Buhot, tirées sur chine, pour l'édition Lemerre de 1873. On a monté en tête du tome I une belle lettre autographe signée de Barbey adressée à Octave Uzanne (2 pages in-12, datée du mardi de la Pentecôte de 1878, enveloppe avec cachet de cire rouge conservée); l'écrivain confirme l'annulation d'un dîner: Je ne crois pas que cela ait été expressement convenu ce jour-là, entre nous, mais comme je suis l'être le plus anxieux de la Terre (une Anglaise m'appelait Lord Anxious), je vous écris pour en finir avec mon anxiété. Il me serait impossible de passer la journée de demain ensemble. Des Normands m'arrivent de Normandie, attirés par cette badauderie de l'exposition. Je leur appartiens. Demain, ils ne seront plus là. Vous, vous y serez toujours pour m'appartenir. Tout à vous, cordialement. Jules Barbey d'Aurevilly. Le bibliophile et prolifique journaliste que fut Octave Uzanne (1852-1931) publia en 1927 une biographie de l'auteur des Diaboliques, dont il avait fait la connaissance en 1877. De la bibliothèque du colonel Daniel Sickles (IV, 1990, n°1009). Mors fragiles, l'un fendu sur 6 cm au tome I

Estim. 1 500 - 2 000 EUR

mer. 15 mai

GUÉRIN (Maurice de) - Reliquiae. Publié par G. S. Trebutien. Avec une étude biographique et littéraire par M. Sainte-Beuve. Paris, Didier, 1861. 2 volumes petit in-12 carré, maroquin vert à long grain, mince filet torsadé doré, supra-libris Bibliothèque de Laurent Evrard au centre d'un médaillon doré, dos orné de filets dorés, doublure bord à bord de même maroquin, encadrement intérieur orné d'un jeu de sept filets dorés, gardes de moire marron, tranches dorées sur témoins (Chambolle-Duru). Édition originale, publiée par Trebutien qui fut avec Barbey le co-exécuteur testamentaire de Maurice de Guérin. Envoi autographe de Trebutien à l'artiste William Haussoulier: Hommage de l'éditeur à Monsieur William Haussoulier. William Haussoulier (1815-1892) fréquentait Eugénie de Guérin qui lui fit rencontrer l'auteur des Diaboliques: L'artiste idéal, dont parle Eugénie, est M. William Haussoulier [...], un peintre, un Ingriste, avec lequel j'ai été fort lié, à certaine époque, et qui s'était pris d'une admiration si vive pour Guérin que cette admiration fut la cause décisive de notre amitié. [...] En tant que peintre [...], il faisait aboyer, piauler et hurler la couleur. Certainement, s'il l'avait vu seulement une fois, Haussoulier nous aurait donné de Guérin quelque beau portrait à la manière noire, et quelle aubaine pour mettre en tête de ses oeuvres ! Dans le temps, un peu passé, de sa grande liaison avec moi, William fit de moi un portrait au fusain très soigné, et qui est maintenant probablement dans le bric-à-brac du Diable (Barbey d'Aurevilly, lettre à Trebutien, 2 avril 1855, in Correspondance générale, IV, p. 195). Le portrait de Barbey qui est conservé au Musée de Saint-Sauveur-le-Vicomte, reproduit en tête du catalogue de l'exposition de Paris de 1989, lui est attribué. Exemplaire sur papier de Hollande, relié en maroquin doublé par Chambolle-Duru pour Laurent Evrard, pseudonyme de la comtesse de La Baume-Pluvinel (1858-1911), romancière et femme de lettres. Il a figuré à l'exposition organisée pour le centenaire de la mort de l'écrivain à la Bibliothèque historique de la ville de Paris en 1989 (cf. cat. Barbey d'Aurevilly, n°64). Quelques brunissures, auréole pp. 160-163 au tome I et mouillure angulaire à 3 feuillets dans le tome II. Charnière supérieure du tome I un peu frottée

Estim. 2 000 - 3 000 EUR

mer. 15 mai

COLETTE - Ensemble de 4 lettres autographes signées, la plupart adressées à l'écrivain Jean-Joseph Renaud (1873-1953). - L.A.S. [à Saurel?]. S.l.n.d. [6 février 1941, selon une note]. 2 pp. in-4. Papier bleu. En-tête «9, rue de Beaujolais». «[...] cher sorcier, il faut que je sois bien embarrassée pour vous écrire [...] mon charbon de l'année dernière fond comme sucre. Si je n'ai plus de chaleur, je ne peux plus travailler, parce que, comme le père Richepin, je ne puis travailler que si j'ai chaud, si nous avons chaud, mon arthrite de la hanche et moi [...]». Elle cherche où acheter du charbon «même de la plus noire espèce. Je sais parfaitement que c'est une question indécente. Mais vous avez signé: sorcier en tous genres [...]». - L.A.S. S.l.n.d. [cachet postal à la date du 16 octobre 1948]. 1 p. in-8 oblong. Papier bleu. Enveloppe conservée. «Du sein d'un lent orage de travail je vous assure que je n'ai rien signé avant 1904. Et pour cause, M. Willy y voyant mille inconvénients [...]». - L.A.S. S.l.n.d. [cachet postal à la date du 6 avril 1951]. 1 p. in-4. Papier bleu. Enveloppe conservée avec «Académie Goncourt» gravé. «Cher ami, j'aime bien que nos souvenirs se donnent la main. Le camarade se prénommait sans doute Georges; le professeur c'était Pierre, le plus intelligent. Je ne peux toujours pas marcher [...]». -L.A.S. S.l.n.d. [cachet postal à la date du 16 avril 1946]. 1 p. 1/3 in-4. Papier bleu. Enveloppe conservée. «[...] Je crois que le Matou a paru d'abord au «Matin». Il doit avoir pris sa retraite dans La Paix chez les bêtes, - ou je me trompe... Merci d'avoir évoqué ce souvenir de Kipling [...]»

Estim. 500 - 600 EUR

mer. 15 mai

LELY Gilbert. 9 L.A.S. à Pascal Pia. 1958-1970. 10 pages formats divers, env.. Belle correspondance autour du marquis de Sade et de la poésie, et une épreuve corrigée d'un poème érotique. - 6 janvier 1958 : au sujet de quelques erreurs relevées dans sa Vie du Marquis de Sade : " Ne minimisez pas l'intérêt de votre bel article, qui m'a vraiment touché ; d'autre part vos remarques au sujet de Zoloé sont fort judicieuses, j'en tiendrai compte dans une nouvelle édition "… - 30 mai 1961 : il commence à travailler à l'établissement du texte de La Nouvelle Justine et de Juliette, et souhaiterait pouvoir emprunter à Pia ses éditions de 1797… - 12 février 1966 : il s'apprête à faire paraître chez Pauvert un recueil de poèmes et a, à cette occasion, retravaillé le poème L'inceste l'été pour en faire une nouvelle version, L'Épouse infidèle, qu'il transmet à Pia " afin de savoir votre sentiment, et si, par mes corrections, je pourrai braver la censure ". - 23 septembre 1966 : " Je regrette que votre modestie incroyable vous ait empêché jusqu'à présent, de réunir les meilleures de vos chroniques littéraires. […] Quel ensemble solide et précieux un tel recueil constituerait ! ". - 13 octobre 1968, remerciant Pia d'un renseignement érudit sur Sade : " Quelle netteté, quelle exactitude dans les notions que vous indiquez : voilà le langage de la science littéraire, et comme nous sommes loin de l'approximation, par quoi se signalent nos méprisables contemporains ", comme R. Escarpit, M. Clavel ou Étiemble ; il évoque aussi Aragon " avec sa hideuse compagne, les Thénardier de la littérature […] Je ne suis pas près d'oublier votre exécution politico-littéraire de l'indigne Éluard, qui aura disparu, lui, sans comprendre ce que nous savions depuis 40 ans (avec seulement un peu de cœur et de bon sens), que le bolchevisme est mensonge, horreur et assassinat "… E - Jointe : une épreuve du poème "L'inceste l'été" avec de nombreuses corrections et additions autographes ; et d'autres extraits imprimés. Expert : Ségolène Beauchamp

Estim. 300 - 400 EUR

mer. 15 mai

[ZOLA (Emile)]. Ens. de 15 lettres et billets autographes adressés à Emile Zola, par des personnalités du monde des lettres et journalistes. 1873 - 1900. - Joseph Barthélémy, 18 mars 1886 (1 p. et demie) sur L'Assommoir au théâtre. - Georges Brisson (2 lettres), admirateur nantais : 19 avril (2 pp.) et 7 septembre 1876 (3 pp.). " J'aurais ainsi le bonheur immense de voir au moins une fois dans ma vie celui que j'étudie et j'admire depuis que j'ai l'âge de raison (...) ". - Camille Doucet (2 lettres), poète et auteur dramatique, académicien, directeur de l'administration des théâtres : 20 février 1892 (2 pp.) et 1 er avril 1894, sur des affaires de l'Académie. - André Fourchy, notaire : 3 avril 1900 (1 p.). Formalités pour la succession de Jules de Goncourt. Il demande à Zola de bien vouloir "signer comme témoin un acte de notoriété constatant que M. Jules de Goncourt n'avait qu'un frère et un seul héritier". - Gustave Geoffroy, journaliste et critique d'art, un des dix membres fondateurs de l'Académie Goncourt (1874), (1) p. - André Gill, caricaturiste : 12 août 1873 (1 p. et demi). Fait part de son admiration sur la version théâtrale de Thérèse Raquin. Petites déchirures restaurées par un adhésif. - Georges de Labruyère (2 lettres), rédacteur du Cri du peuple : 4 février 1887 (1 p.) et 14 février 1887 (1 p). Il est question du Ventre de Paris porté au théâtre - Erik Lie, écrivain norvégien : 14 novembre 1889 (2 pp.). Il veut traduire La Bête humaine en norvégien. "J'ai l'occasion de suivre la littérature française contemporaine en même temps que j'étudie la littérature ancienne". - Pierre Loti, s.d. (1 p. et 3 l.). Remerciements pour le " beau livre " qu'il vient de recevoir et dont il le remerciera de vive voix très bientôt. - Suzanne Manet, veuve du peintre : 11 octobre 1886 (2 pp.). Elle l'invite à recevoir Jean Thorel " jeune littérateur et un de vos admirateurs les plus ardents auquel je m'intéresse ". - Catulle Mendès (2 lettres) : 29 mai 1888 (1 p.) et 20 juin 1888 (2 pp). Directeur de la Vie populaire, il évoque la publication à venir du Rêve : " La Vie populaire, si vous le voulez bien reproduira tous vos romans nouveaux ". Expert : Ségolène Beauchamp

Estim. 800 - 1 000 EUR

mer. 15 mai

RÉVOLUTION. Suite au nouveau recueil, ou choix de pièces et décrits divers, sur la Révolution qui a été tentée en France par les Édits du 8 mai 1788. Sl, sn, janvier 1789. 2 parties en un vol. in-8, bradel cartonnage papier marbré moderne, pièce de titre verte, tête dorée. "C'est dans la seconde partie que se trouve principalement les délibérations du Tiers-État des différentes villes du Royaume." Relié à la suite : "Chacun fait ses preuves", (8) pp. ("Le peuple dauphinois se montra le premier digne du nom François. Nulle province n'a fait de plus grands pas vers une reconstitution complette."). On joint : - ARREST du Conseil d'Etat du Roy, portant Reglement pour les Manufactures de Draps. Grenoble, André Faure, 1732. In-12, veau blond, double filet doré, dos à nerfs orné, pièce de titre noire, tranches rouges, roulette int. dorée (Bernier). - [FINANCES PUBLIQUES]. Compte-rendu par la Commission-Intermédiaire des Etats de Dauphiné. Grenoble, J. M. Cuchet, 1790. Grand in-8, 55 pp., un grand tableau dépliant, 7 pp. 52 pp., 6 pp., 4 pp., 4 pp. ; demi-veau marbré, dos lisse orné, pièce de titre bleue (Rel. pastiche moderne). - [SERVAN Joseph-Michel-Antoine)]. Avis salutaire au Tiers-État ; sur ce qu'il fut, ce qu'il est, et ce qu'il peut être. Par un jurisconsulte allobroge. Sl, sn, 1789. In-8, 63 pp., veau brun moucheté, dos lisse, pièce de titre rouge, roulette int. dorée, conv. cons., étui (Rel. moderne). - LAGIER (A.). La Révolution dans les Terres-Froides ou les cantons de Virieu et de Châbons de 1787 à nos jours. Bourgoin, autographie et lithographie Moulin, 1889. In-8, demi-maroquin rouge à coins, dos lisse, couv. et dos cons. (D. Saporito). - Procès-verbaux du comité de surveillance révolutionnaire de Vienne la Patriote ( 31 mars 1794 au 21 mars 1795) publiés par un vieux bibliophile dauphinois. Grenoble, F. Allier, 1888. Tirage à 200 exemplaires. In-8, demi-maroquin bordeaux, dos lisse, tête dorée, non rogné, couv. et dos cons. (Rel. moderne). - CHAMPOLLION-FIGEAC (A.). Chroniques dauphinoises et documents inédits relatifs au Dauphiné pendant la révolution. Vienne, E.-J. Savigné, 1884 [-1887-1880-1881]. 4 volumes in-8, demi-chagrin rouge, dos à nerfs (Rel. ép.). Comprend : Première période historique. L'Ancien Régime et la Révolution, 1750-1794. - Les états du Dauphiné et la Révolution, 1788-1794. - Les savants du département de l'Isère et la société des sciences, des lettres et des arts de Grenoble, 1794-1810. - Seconde période historique, 1794-1810. De la bibliothèque A. Jouffray, avec ex-libris. - La Révolution de 1848 dans le département de l'Isère. Grenoble, F. Allier, 1949. In-8, demi-maroquin bordeaux, dos lisse orné, tête dorée, non rogné, couv. et dos cons. (Rel. moderne). Nombreuses cartes dépliantes. Ens. 9 ouvrages. Expert : Ségolène Beauchamp

Estim. 400 - 500 EUR

mer. 15 mai

RICHARD (Pierre). Le Poète Zénon-Fière et ses poèmes posthumes à Saint François d'Assise. Valence-sur-Rhône, Galerie drômoise, 1926. In-12, demi-maroquin bordeaux à coins, dos à nerfs, tête dorée, couv. et dos cons. (J. E. Baudrillart). Édition originale, tirée à 506 exemplaires. Un des 50 sur hollande, le n° 1, imprimé spécialement "pour madame H. Gaume, née Zénon-Fière", avec envoi a. s. de l'auteur. Exemplaire enrichi de l'acte original de profession du frère Jean de Parme, Émile-Casimir Zénon-Fière (1898), d'un poème a s. de Louis Le Cardonnel "à mon cher Louis Fière", une lettre de J. Colomb (1933), et d'un long poème a. s. daté 1882 de Zénon-Fière. On joint : - LE CARDONNEL (Louis). Carmina Sacra. Paris, Mercure de France, 1912. In-12, demi-maroquin bordeaux à coins, dos à nerfs, tête dorée, couv. et dos cons. (Rel. moderne). Édition originale, tirée à 49 exemplaires. Un des 9 de tête sur japon impérial. - LE CARDONNEL (Louis). Du Rhône à l'Arno. Paris, La connaissance, 1920. In-folio, veau fauve marbré, dos à nerf, pièce de titre brune, roulette int. dorée. Avec 2 ff. autographes signés de Le Cardonnel collés au début du volume (poèmes). Ex-libris Dayral. - RICHARD (Noël). Louis Le Cardonnel. Paris, Marcel Didier ; Toulouse, Privat, 1946. In-12, demi-maroquin bordeaux à coins, dos à nerfs, tête dorée, couv. et dos cons. (J.-E. Baudrillart). Annotation a. s. de l'auteur sur le faux-titre. Avec, monté sur onglet, un sonnet autographe signé de Louis Le Cardonnel (froissé), intitulé "Mélancolie". Ex. également truffé de quelques photos et documents, dont une caricature originale au crayon signée L. Ageron. Expert : Ségolène Beauchamp

Estim. 300 - 400 EUR

mer. 15 mai

BAUDELAIRE (Charles) Les fleurs du mal. Paris, Poulet-Malassis et De Broise, 1857. In-16, [2] f. (fauxtitre, titre en rouge et noir), 248 p., [2] f. (table), demi-basane façon cuir de Russie fauve à coins XIXe s., dos à 5 nerfs, auteur, titre et date dorés, caissons ornés, double filet doré aux plats, armoiries dorées au plat supérieur (plat sup. presque détaché, mors inf. fendu, coins usés, lacunes de couvrure en tête du dos; qq. rouss. et saliss. très modérées) . Édition originale rare et recherchée. On l'identifie notamment par la faute aux titres courants des pages 31 et 108 (« Les Feurs du Mal »), et l'erreur de pagination de la page 45 (marquée 44). En revanche, la faute à la page 12 est ici corrigée. Elle renferme les six pièces condamnées et qui ne paraîtront pas dans l'édition suivante: Les bijoux; Le Lethé; A celle qui est trop gaie; Lesbos; Femmes damnées: à la pâle clarté...; Les métamorphoses du vampire. Cet exemplaire se distingue par sa provenance, il vient de la bibliothèque de Charles de Mandres (1805-1875), industriel de la houille à Ronchamp, conseiller général de Haute-Saône (ex- libris). Sa collection fut vendue en 1887 et le catalogue rédigé par Lorédan Larchey. Le bibliophile C. de Mandres avait pour habitude de « truffer » ses exemplaires de pièces originales, en particulier des lettres, et celui-ci ne déroge pas à cette règle. Il est enrichi d'une lettre autographe signée de Charles Baudelaire (volante, une page in-8, env. 21 x 15,5 cm., 1 pli horizontal marqué), lundi 18 novembre 18[5?]0, adressée à « Mon cher ami ». Il s'excuse auprès de son correspondant de la mauvaise attitude d'un « ignoble marchand de vin » dont il se sent responsable; il lui demande de faire au mieux pour « hâter la publication de [son] article », et ajoute: « Pardonnez à mon amitié qui porte malheur »... Il demande ensuite à son destinataire si l'erratum paru dans le Moniteur le concerne, et si c'est le cas, indique: « je vais encore trembler pour votre existence [...] Je viens d'écrire à Rémi pour lui défendre absolument de venir me voir, de m'écrire, et d'aller vous voir ». Il renferme également une rarissime photographie de Baudelaire, portait en pied réalisé par Carjat en 1861, en tirage albuminé de l'époque. Contrecollée au v° de la page [4], elle présente quelques rousseurs, et mesure 88 x 53 mm. Soulignons encore que cet exemplaire est grand de marges (h = 190 mm. hors reliure), et qu'un certains nombre de ses pages ne sont pas coupées (p.37, 93, 109, 113, 117, 133, 141, 149, 161, 165, 181, 205, 209, 233, 237). (Carteret I, 118-122)

Estim. 10 000 - 12 000 EUR

mer. 15 mai

George Washington Autograph Document Signed - a 1769 handwritten Mount Vernon financial ledger listing security on “Lands and Negroes” - ADS, signé "Go : Washington", deux pages sur deux feuilles adjacentes, 6 x 7,5, 19 septembre 1769. Livre de comptes manuscrit intitulé "Capt'n Posey", transactions effectuées entre 1765 et 1769, y compris "Security on his Lands and Negroes for £750", "A subsequent & further security on ye above Negroes for £70", et "a Bill of Sale for Sundry stock, goods & chattels as a...security to me against a joint bond of his & mine to Colo. Mason pour 200 £". Sur le côté droit, un paiement en espèces de 3 £ est enregistré, sous lequel Washington écrit : "Note, besides ye above Capt'n Posey may have some trifling demands against me that I know nothing of at present & which may be shown when properly ascertained." (Note, outre ce qui précède, le capitaine Posey peut avoir quelques demandes insignifiantes contre moi dont je ne sais rien pour l'instant et qui pourront être montrées lorsqu'elles seront correctement vérifiées). Washington signe à la fin avec des erreurs exclues, "E. Excepted pr Go : Washington, Copy of an Acc't given to Mr. Grayson, Sept'r 19th 1769". Restauré professionnellement à un état proche de la perfection, avec des tonalités, des rousseurs légères et des taches, et des réparations professionnelles à deux zones de perte de papier (qui n'affectent pas l'écriture). Le capitaine John Posey était le voisin de George Washington à Mount Vernon, et les deux hommes se sont liés d'amitié. Cependant, Posey était un grand buveur et un raté dans les affaires, constamment en retard dans ses dettes et se tournant fréquemment vers Washington pour obtenir des prêts. Certaines de leurs transactions, qui incluaient souvent des esclaves comme garantie, sont consignées ici. En 1767, Posey s'engage auprès du colonel Mason avec George Washington comme caution, à la grande réticence de ce dernier. En échange de la participation de Washington, Posey signe un acte de vente portant sur 25 esclaves, 40 têtes de bétail, 20 chevaux, 40 moutons, 80 porcs et de nombreux articles ménagers, y compris de l'argenterie de diverses descriptions. Washington acquit son esclave Hercules Posey dans le cadre de ces transactions, qui devint par la suite l'un des huit esclaves africains amenés par le président Washington à Philadelphie pour servir dans la maison de l'exécutif pendant sa présidence. Le capitaine John Posey n'a jamais été suffisamment solvable pour honorer ses obligations envers Washington, et son compte avec le futur président a été réglé par la vente forcée de ses biens en octobre 1769, quelques semaines seulement après que Washington a rédigé le présent document. Hercules Posey, après avoir été cuisinier pendant le mandat de Washington, s'est enfui à New York en février 1797, où il est resté esclave fugitif jusqu'au 1er janvier 1801, date à laquelle il a été réhabilité selon les termes du testament de Washington. Cet important document autographe offre un aperçu fascinant des affaires de Washington et de sa participation à l'odieuse institution de l'esclavage. En outre, le document fait référence à deux autres grands Virginiens historiques : Le colonel George Mason et l'avocat de Washington, William Grayson. Mason (1725-1792), originaire du comté de Fairfax, en Virginie, est surtout connu pour avoir rédigé la "Déclaration des droits" de la Virginie du 12 juin 1776, dont Thomas Jefferson s'est rapidement inspiré pour rédiger les premiers paragraphes de la Déclaration d'indépendance, qui a été largement copiée par les autres colonies et qui est devenue la base de la "Déclaration des droits". Grayson (1736-1790), avocat de George Washington, devient aide de camp du général Washington pendant la guerre d'Indépendance. Grayson sera plus tard membre de la "Convention constitutionnelle" au sein de la délégation de Virginie, aux côtés de George Mason, Patrick Henry et James Monroe. Il a également été choisi par le colonel George Mason et d'autres Virginiens pour devenir le premier sénateur des États-Unis dans l'histoire de l'État de Virginie.

Estim. 35 000 - 45 000 USD

mer. 15 mai

Andrew Jackson Autograph Letter Signed to the Postmaster General, Amos Kendall - ALS, une page, 8 x 10, 14 avril 1840. Adressée depuis l'Hermitage, une lettre manuscrite à Amos Kendall, le Postmaster General des Etats-Unis, en entier : "Permettez-moi de vous présenter mon ami le colonel Sam'l H. Laughlin, qui vous remettra ceci. Le colonel se rend à la convention de Baltimore en tant que délégué du Tennessee. Vous constaterez que le colonel est un homme intelligent, en qui vous pouvez avoir confiance, et c'est à ce titre que je vous le présente. Je vous ai écrit il y a quelques jours, et j'espère que vous l'avez bien reçu - avec mes amitiés et celles de ma famille pour vous et les vôtres, je reste très respectueusement votre ami". En très bon état, avec une section déchirée de la lettre affectant une douzaine de mots du texte. Samuel Hervey Laughlin (1796-1850) a représenté le premier district au Sénat de l'État du Tennessee de 1838 à 1844. Il a supervisé la création de Nashville en tant que capitale de l'État en 1843 et a encouragé la création de plusieurs nouveaux comtés du Tennessee. Il fait également partie des "Treize immortels" qui, craignant l'élection d'un Whig, refusent de se réunir avec la Chambre du Tennessee pour élire un représentant au Sénat américain, laissant le Tennessee non représenté au Sénat de 1841 à 1843. En tant que délégué à la convention démocrate de 1840, Laughlin soutient sans succès Polk pour la vice-présidence. Il participa également à la convention de 1844 au cours de laquelle Polk fut nommé président. Amos Kendall (1789-1869) était un fervent partisan d'Andrew Jackson, qui le nomma ministre des Postes des États-Unis, sous les présidents Jackson et Martin Van Buren. Il fut l'un des membres les plus influents du "Kitchen Cabinet" de Jackson, un groupe non officiel de hauts fonctionnaires et de conseillers de Jackson qui définissaient la politique de l'administration. De retour à la vie privée, Kendall écrivit l'une des premières biographies de Jackson, qui fut publiée en 1843.

Estim. 1 000 - 2 000 USD

mer. 15 mai

William Henry Harrison Autograph Document Signed - ADS, signé "Wm. H. Harrison A.d.C.", une page, 4,75 x 2,5, 12 mars 1795. Demande d'un quart de whisky pour le chef amérindien Mashipinashiwish, signée par William Henry Harrison alors qu'il servait comme aide de camp à Fort Greenville. En très bon état, avec une ancienne tache de ruban adhésif sur le bord gauche. En 1792, le président George Washington ordonna au général "Mad Anthony" Wayne, héros de la guerre d'Indépendance, de diriger une armée contre une alliance amérindienne qui luttait pour empêcher les colons d'accéder à leurs terres traditionnelles dans l'Ohio, qui faisait partie du Territoire du Nord-Ouest. Les soldats américains avaient déjà lutté contre des guerriers indiens tenaces. Harrison, originaire de Virginie, qui s'était engagé dans l'armée en 1791 à Philadelphie, servit sous les ordres de Wayne à Fort Washington, dans l'actuelle ville de Cincinnati, dans le sud-ouest de l'Ohio. Harrison gravit rapidement les échelons et devient l'aide de camp de Wayne en 1793. Le 20 août 1794, l'armée de 3 000 hommes du général Wayne vainquit une alliance de 1 500 guerriers, qui comprenait un soutien britannique, lors de la bataille de Fallen Timbers, dans l'actuel Maumee (Ohio), au nord-est de Cincinnati. Cette victoire est la dernière grande bataille des guerres indiennes du Nord-Ouest. Wayne félicita Harrison pour son rôle dans la bataille en déclarant : "Je dois ajouter le nom de mon fidèle et vaillant aide de camp, le lieutenant Harrison, qui a rendu les services les plus essentiels en communiquant mes ordres dans toutes les directions, et dont la conduite et la bravoure ont incité les troupes à rechercher la victoire". Le traité de Greenville fut signé le 3 août 1795, moins de deux semaines après que Harrison eut soumis ce document. Le traité fut signé à Fort Greenville, qui, avec ses 55 acres, était l'un des plus grands des nombreux forts en bois que les troupes construisirent dans l'Ohio pour protéger les colons et les soldats. Harrison était l'un des signataires du traité, qui a apporté la paix et une augmentation de la colonisation dans la région pendant plus d'une décennie. Le chef amérindien Mashipinashiwish (Bad Bird) (vers 1735-1805) était à la tête de trois tribus alliées du Michigan et représentait les Three Fires lors des négociations de paix. Il fait partie de la centaine de personnes qui ont signé le traité, dont des chefs amérindiens, des officiers militaires américains, des interprètes et des témoins. Les Trois Feux étaient les tribus apparentées des Potawatomi, des Chippewas et des Ottawas.

Estim. 1 000 - 1 500 USD

mer. 15 mai

Theodore Roosevelt Signed 'The Rough Riders' Book as President - "Don’t flinch, don’t foul, hit the line hard!" - Livre dédicacé : The Rough Riders. Dernière impression. NY : Charles Scribner's Sons, 1900. Couverture rigide, 5,25 x 7,75, 298 pages. Signé en gras sur la première page de garde libre au stylo plume en tant que président, "Theodore Roosevelt, March 30th 1903", qui ajoute une formidable citation sur le thème du sport au-dessus : "Dans la vie, ou sur le terrain de football, votre devise devrait être - ne pas flancher, ne pas commettre de faute, frapper la ligne avec force ! La couverture intérieure adjacente porte une lettre de transmission du secrétaire de la Maison Blanche de Roosevelt, datée du 30 mars 1903, qui transmet "ci-joint l'exemplaire de 'The Rough Riders' que vous avez transmis, dans lequel le Président a placé une inscription". État de l'autographie : bon, avec quelques légères salissures sur la page signée. État du livre : VG-/None, avec le dos assombri, les charnières décollées, les planches frottées et les coins bosselés. Un livre signé exceptionnel contenant la perspective unique de Roosevelt en tant que chef des Rough Riders, une période spéciale qu'il considérait comme sa plus grande réussite ; après deux mandats présidentiels, il préférait toujours être appelé "Colonel Roosevelt", et il considérait la charge sur la colline de San Juan comme "le plus grand jour de ma vie". En outre, la citation ajoutée par Roosevelt reste l'une des plus durables. Bien que sa myopie l'ait écarté de l'équipe universitaire de Harvard, Roosevelt était un ardent défenseur de la contribution du football à la "vie intense", tant sur le terrain qu'en dehors. En tant que commissaire de police de la ville de New York, il a contribué à relancer la série annuelle de matchs de football Harvard-Yale, qui avait été annulée pendant deux ans à la suite d'un violent affrontement en 1894. Sa conviction que le terrain de football est un terrain d'essai pour le champ de bataille est validée par les performances de ses compagnons Rough Riders, dont certains sont d'anciens joueurs de football. St. Nicholas est un périodique américain populaire pour enfants qui a été publié tous les mois de novembre 1873 à mars 1940. Le numéro de mai 1900 s'ouvre sur un essai de Theodore Roosevelt intitulé "Ce que nous pouvons attendre du garçon américain", qui commence ainsi : "Bien sûr, ce que nous sommes en droit d'attendre du garçon américain, c'est qu'il devienne un bon Américain. Or, il y a de fortes chances qu'il ne soit pas un grand homme s'il n'est pas un grand garçon. Pour faire un tel garçon, Roosevelt a résumé les choses en trois caractéristiques : un corps fort, un esprit fort et du courage. L'article se terminait par ce qui est aujourd'hui l'une des citations les plus célèbres et les plus inspirantes de Roosevelt : En bref, dans la vie comme dans un match de football, le principe à suivre est le suivant : frappez la ligne à fond : ne commettez pas de faute et ne vous dérobez pas, mais frappez la ligne à fond.

Estim. 4 000 - 6 000 USD

mer. 15 mai

John F. Kennedy Inaugural Address Book (Privately Printed) Signed as President - Presented to the Chief of White House Police - Livre signé : Discours d'investiture de John F. Kennedy. Washington, DC : imprimé à titre privé, 1961. Couverture rigide avec étui, 7 x 10, huit pages. Signé et inscrit au stylo plume sur la première page de garde libre : "For Major Stover, Best wishes, John Kennedy, Christmas 1961". État de l'autographe : très bon. État du livre : VG/None dans un étui VG, avec quelques marques éparses sur l'étui. Cet exemplaire fait partie d'un nombre non spécifié (on estime généralement qu'il s'agit d'une centaine) d'exemplaires spécialement reliés du discours d'investiture du président Kennedy, offerts à ses amis les plus proches et à ses collaborateurs comme cadeaux de Noël. Dans ce discours, Kennedy a passé en revue les principaux thèmes de sa campagne et a exhorté le peuple américain à "ne pas demander ce que votre pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour votre pays". Ce discours, qui a marqué le XXe siècle, est considéré par les historiens comme le discours inaugural le plus important depuis celui de Lincoln, prononcé sous le même portique cent ans plus tôt. Un exemplaire de présentation tout à fait remarquable d'un discours des plus importants. Le major Ralph C. Stover a rejoint les forces de police en uniforme des services secrets de la Maison Blanche en 1940 et, pendant les 27 années qui ont suivi, il a assuré la protection de cinq présidents américains. Chef de la police à partir de 1958, il était particulièrement proche des Kennedy et a reçu le surnom affectueux de "Smokey" de la part de JFK en raison de son nom de famille commun avec le personnage de bande dessinée Smokey Stover. Le livre est accompagné d'une photo de Stover avec le président Kennedy.

Estim. 8 000 - 12 000 USD

mer. 15 mai

Bill Clinton Autograph Letter Signed as President to Paul Newman on Healthcare Reform - Rare ALS en tant que président, signée "Bill", une page, 6,75 x 8,75, papier à en-tête de la Maison Blanche, 7 octobre [1993]. Lettre manuscrite au couple de célébrités Paul Newman et Joanne Woodward, en entier : "Merci pour votre message sur notre discours sur la santé - c'est en grande partie pour cela que je voulais être président. Venez nous voir". En bon état, avec un bloc de légères altérations sur le côté droit. Le 22 septembre 1993, le président Clinton avait prononcé un important discours sur les soins de santé devant une session conjointe du Congrès, présentant un ensemble de réformes progressistes en matière de soins de santé. Dans ce discours, Clinton expliquait : "Des millions d'Américains sont à deux doigts de perdre leur assurance maladie, et à une maladie grave de perdre toutes leurs économies. Des millions d'autres sont bloqués dans leur emploi actuel simplement parce qu'eux-mêmes ou un membre de leur famille ont déjà été malades et présentent ce que l'on appelle une condition préexistante. Enfin, chaque jour, plus de 37 millions d'Américains - pour la plupart des travailleurs et leurs jeunes enfants - ne bénéficient d'aucune assurance maladie. Malgré tout cela, nos factures médicales augmentent deux fois plus vite que l'inflation, et les États-Unis consacrent plus d'un tiers de leurs revenus aux soins de santé que n'importe quel autre pays du monde". Le projet de soins de santé universels de Clinton a finalement été rejeté par le Congrès.

Estim. 4 000 - 6 000 USD

mer. 15 mai

George Washington Autograph Letter Signed from Mount Vernon on Debt Collection - ALS signée "G. W-n", une page, 7 x 8.75, 8 mai 1786. Lettre manuscrite de Mount Vernon à son avocat Thomas Smith, concernant le recouvrement d'une dette. Au complet : "Val'e Crawford est mort endetté envers moi - disons cent livres Virg'a Curr'y - plus ou moins. Auparavant, il m'avait écrit la lettre datée de Jacobs Creek, le 6 mai 1774, et l'avait accompagnée de l'acte de vente ci-joint, daté du 8 mai 1774. Quære, cet acte est-il maintenant valable ? Peut-il garantir ma dette ? - C'est tout ce que je veux. - Et peut-il être recouvré sans risquer une défaite qui pourrait ajouter des coûts sans bénéfice ? Si l'on répond par l'affirmative à ces questions, je souhaite que vous poursuiviez ma demande jusqu'à ce qu'elle garantisse ma dette, mais pas autrement." Joliment monté et encadré dans une boîte d'ombre à côté d'un portrait miniature ancien de Washington, peint à la main, d'une taille totale de 18 x 14,75. En bon état, avec une courte fente au niveau du pli horizontal inférieur. Dans son journal du 8 mai 1786, George Washington écrit : "Dans la soirée, le capitaine Whaley, de Yohiogany, est venu pour s'occuper des affaires des défunts Val. Crawford et Hugh Stephenson ; je lui ai remis, sous le couvert de Thos. Smith Esqr. (mon avocat dans ce pays) un acte de vente et la lettre qui l'accompagnait, que ledit Vale. Crawford m'avait envoyé au mois de mai 1774 en garantie de ce qu'il me devait, et pour me dédommager de mes engagements en son nom, afin de voir s'ils étaient valables et couvriraient la dette qu'il me devait, puisqu'ils n'avaient jamais été enregistrés. Thomas Smith n'étant pas en mesure de poursuivre cette affaire, Washington s'assure les services de Charles Simms pour examiner la dette. Selon le compte de Valentine Crawford consigné dans les registres de Washington, Crawford ne devait que 35,10 livres sterling en mars 1775, somme que le greffier de Washington crédite à Valentine Crawford "par règlement" à une date non précisée. Il s'agit d'une lettre intéressante, rédigée avec soin, concernant les diverses transactions commerciales de Washington.

Estim. 10 000 - 15 000 USD

mer. 15 mai

George Bush (3) Typed Letters Signed and (1) Signed Bookplate - Quatre objets signés à l'encre ou au feutre par George Bush, dont un ex-libris blanc cassé 4 x 6 (signé "All the best, George Bush") et trois TLS, de dimensions variant de 6,25 x 4,25 à 8,5 x 11, datés entre 1969 et 1988. La première lettre dactylographiée, datée du 15 avril 1969, est rédigée sur son papier à en-tête personnel du Congrès : "Je reviens tout juste de la réunion interparlementaire mexicaine au Mexique (un énorme succès) et d'une semaine de politique au Texas. Il semble que le rythme ne se relâche pas, ni chez nous, ni ici". La seconde lettre, datée du 16 novembre 1984, sur une carte de correspondance de la vice-présidence, contient en partie ce qui suit : Je crains de ne pas me souvenir des détails concernant la "libre entreprise"... Merci pour votre soutien à l'occasion de l'élection. La dernière lettre, datée du 9 novembre 1988, signée en tant que président élu un jour après l'élection présidentielle américaine de 1988, se lit comme suit : "Depuis les neiges du New Hampshire jusqu'à la Convention de la Nouvelle-Orléans et à notre victoire le 8 novembre, j'ai été aidé et inspiré par les efforts inlassables de personnes comme vous. Très bon état général. Accompagné de l'enveloppe d'expédition originale de la lettre du vice-président, qui porte la signature d'affranchissement de Bush, de deux photos de George et Barbara Bush (toutes deux portant des signatures autoportées), et d'un paquet du Comité pour l'inauguration présidentielle du bicentenaire américain, qui contient une invitation, un certificat et une photo, ces deux dernières portant des signatures préimprimées.

Estim. 300 - 500 USD

mer. 15 mai

Eleanor Roosevelt Autograph Letter Signed - ALS datée de la Seconde Guerre mondiale, une page, 6 x 7, papier à en-tête personnel, 15 mai (pas d'année, vers 1943). Lettre manuscrite à Samuel Lash, en entier : "Le ministère de la Guerre m'a dit que Joe était bien arrivé en Nouvelle-Calédonie, qu'il était basé à Nouméa mais que ses fonctions l'amenaient ici et là et que, jusqu'à présent, je n'arrivais pas à savoir ce qu'il faisait. Il était en bonne santé à son arrivée, qui a dû avoir lieu il y a une dizaine de jours". Roosevelt ajoute une adresse postale militaire à San Francisco dans le coin inférieur gauche. En très bon état, avec de légers tons et plis, et quelques décolorations en haut et en bas dues à d'anciens restes de montage au verso. Le destinataire de la lettre, M. Samuel Lash, était le père d'un ami très proche de Mme Roosevelt, Joseph P. Lash, qu'elle avait rencontré dans un train en 1939. Dans cette lettre, Roosevelt informe M. Lash que son fils, qui a rejoint l'armée de l'air américaine en tant que sergent au printemps 1943, est désormais stationné dans la ville de Nouméa, sur l'île de Nouvelle-Calédonie, dans le Pacifique. Lash sera alors transféré à Guadalcanal et servira de présentateur météo. Lors de la tournée de la Croix-Rouge américaine dans le Pacifique en août-septembre 1943, Mme Roosevelt a demandé à faire une escale à Guadalcanal pour rencontrer les troupes, rendre visite aux blessés et revoir son cher ami, Joseph. Son souhait est exaucé par l'amiral Halsey, quelque peu réticent, qui doit faire face aux raids aériens répétés des Japonais sur l'île. Roosevelt visite Guadalcanal à la mi-septembre. Lash lui sert de chauffeur personnel et de confident. Joseph Lash est resté proche d'Eleanor Roosevelt jusqu'à son décès fin 1962. En 1971, Lash a remporté le prix Pulitzer pour sa biographie d'Eleanor et Franklin Roosevelt.

Estim. 200 - 400 USD

mer. 15 mai

Franklin D. Roosevelt Typed Letter Signed on Expanding Warm Springs - TLS, une page, 8 x 10,5, papier à en-tête de l'État de New York, 15 mai 1929. Lettre à son ami et partenaire commercial Basil O'Connor, écrite alors qu'il se trouve à Warm Springs, en Géorgie. En partie : "Je joins la correspondance... concernant l'achat de la propriété de Bulloch ici, qui nous fait une offre... Je pense que la fondation devrait accepter l'offre et j'essaie maintenant de voir si M. Bulloch acceptera 1 000 dollars ou moins en espèces, en nous cédant le terrain avec l'hypothèque fédérale dessus.Il ne fait aucun doute dans mon esprit que la Fondation devrait posséder cette propriété et, depuis votre départ, je me suis penché sur la question d'une auberge possible sur ce terrain pour les personnes de passage, les touristes et la population locale de Manchester, tout cela sur la base du fait que nous n'apportons aucun capital. En bon état, avec deux trous de lime sur le bord gauche. Accompagné d'un mémorandum dactylographié non signé concernant les scouts sur le terrain voisin, daté du 29 novembre 1929. En 1924, FDR s'est rendu à Warm Springs, en Géorgie, où il a découvert que l'immersion dans l'eau chaude riche en minéraux de la région était l'une des rares choses qui lui permettait de soulager sa paralysie due à la polio. Peu après, il s'est associé à Basil O'Connor pour acheter la station et la transformer en un centre de traitement de la polio de classe mondiale : la Georgia Warm Springs Foundation.

Estim. 400 - 600 USD

mer. 15 mai

Oliver Cromwell Autograph Letter Signed on the Marriage of His Son, Richard Cromwell - ALS signée "O. Cromwell", deux pages sur deux feuilles adjacentes, dépliée à 15.75 x 12, 3 avril 1648. Grande et longue lettre manuscrite au colonel Richard Norton, visant à accélérer les négociations pour le mariage de son fils, Richard Cromwell, avec Dorothy Maijor, la fille de Richard Maijor, un membre de la gentry du Hampshire. En partie : "Je n'ai pas pu, dans ma dernière lettre, vous donner un compte rendu parfait de ce qui s'est passé entre moi et M. M[aijor] parce que nous devions conclure rapidement ce matin-là, après que je vous ai écrit ma lettre. Ce que nous avons fait, et après avoir eu un entretien complet de nos esprits respectifs, nous nous sommes quittés en disant que nous allions tous les deux examiner nos relations et, selon les satisfactions obtenues, nous familiariser avec nos esprits... Les points sur lesquels on a insisté sont les suivants (d'après ce que j'ai compris). M. Maijor voulait 400 livres par an d'héritage, dans le Cambridgeshire et le Norfolk, à régler sur-le-champ et pour l'entretien, ce dont je souhaitais être informé par ma femme. J'ai offert les terres du Hampshire pour l'entretien actuel qui, j'ose le dire, avec les bosquets et les forêts ordinaires, seront communibus annis, 500 l. par an, en plus de 500 l. par an, entre les mains de locataires ne détenant qu'une vie, et environ 300 l. par an, certains pour deux vies, d'autres pour trois vies... Pour ce qui a été exigé de moi, je suis prêt (pour autant que je me souvienne d'une demande quelconque) à donner satisfaction. Seulement, ayant été informé par M. Robinson que M. Maijor avait, lors d'une précédente rencontre, offert de régler le manoir dans lequel il vivait et de donner 2 000 livres en argent, j'ai insisté sur ce point et je souhaite que cela ne soit pas difficile. Cet argent me sera nécessaire pour mes deux petites femmes, ce qui évitera à mon fils d'en avoir la charge. M. Maijor ne se sépare de rien d'autre que de cet argent, à l'exception de cette pension que je ne refuserais pas de leur donner pour qu'elles jouissent du confort de leur société, ce qui est tout à fait normal, s'il veut m'en priver complètement. En vérité, les terres à régler, à la fois ce que le Parlement me donne et mes propres terres, représentent un peu moins de 3 000 livres par an, tout bien considéré, si je suis bien informé. Un avocat de Lincoln's Inn a examiné tous les écrits du marquis de Worcester, qui ont été pris à Ragland et envoyés par le Parlement, et ce monsieur nommé par le comité pour examiner lesdits écrits, m'assure qu'il n'y a aucun doute sur le titre, et il se trouve que ce monsieur qui a examiné les écrits était mon propre avocat, un homme très pieux et compétent, et mon cher ami, ce qui n'est pas une mince affaire. J'ai cru bon de vous faire ce compte rendu, en vous priant d'en faire l'usage que Dieu vous indiquera, et je ne doute pas que vous ferez le travail d'un ami entre deux amis. Je me considère comme tel, et je vous ai entendu dire que M. Maijor l'était tout à fait pour vous". Il ajoute un post-scriptum : "Je souhaite que vous meniez cette affaire en toute intimité, je vous prie de le faire comme vous m'aimez. Permettez-moi de vous prier de ne pas perdre un jour ici, afin que je puisse connaître l'avis de M. Maijor, car je pense avoir le loisir pendant une semaine de m'occuper de cette affaire, de donner et d'obtenir satisfaction, ce qui me permettra peut-être d'être enfermé par la suite dans un emploi. Je sais que vous êtes un oisif, mais ne me négligez pas, car un retard pourrait m'être très préjudiciable, et je compte beaucoup sur vous. Je compte beaucoup sur vous. Donnez-moi de vos nouvelles dans deux ou trois jours. J'avoue que la principale considération en ce qui me concerne est le règlement absolu du manoir où il vit, ce qu'il ne ferait qu'à titre conditionnel au cas où ils auraient un fils, et qu'à hauteur de 3 000 livres au cas où ils n'auraient pas de fils. Mais pour ce qui est de cela, j'espère qu'une raison plus lointaine lui permettra d'aller plus loin". Joliment montés en coin et munis d'un passe-partout pour un format total de 16,75 x 20,25. Dos professionnel et en très bonne condition. Cette lettre est importante en raison de sa date - le 3 avril 1648, alors que la deuxième guerre civile anglaise se prépare - et des détails fascinants qu'elle contient sur les terres, les héritages et la descendance potentielle. Selon le biographe de Cromwell, Samuel Church, dans Oliver Cromwell, a History, le choix de la compagne de son fils révèle le caractère de Cromwell : "Si Oliver avait nourri à cette époque les audacieux projets de domination que ses ennemis lui imputent, il n'aurait jamais cherché cette obscure alliance avec la fille d'un gentilhomme campagnard". Le mariage fut conclu en 1649 et Richard Cromwell succéda à son père en tant que second Lord Protecteur dix ans plus tard.

Estim. 30 000 - 40 000 USD

mer. 15 mai

Queen Victoria Autograph Letter Signed - Mentioning Her Personal Attendant, John Brown - ALS signée " VR ", quatre pages sur deux feuilles adjacentes, 4,5 x 7, papier à en-tête Balmoral bordé de noir, 1er novembre 1873. Lettre manuscrite adressée à "Leila", la comtesse d'Erroll Eliza Hay, qui occupait le poste de Lady of the Bedchamber auprès de Sa Majesté la reine Victoria. La lettre, écrite de sa main difficile à déchiffrer, se lit en partie comme suit : "Voici la photographie pour... Forbes - J'ai stupidement oublié de vous dire que j'ai l'intention d'aller au Glassalt Shiel pour 2 ou 3 jours mardi et que je souhaite que vous m'accompagniez. Vous n'avez pas à craindre que la maison soit froide car elle est très confortable et confortable... Je me sens si heureuse et soulagée ce soir et je suis sûre qu'une bénédiction reposera sur cet acte chrétien. Permettez-moi de vous remercier pour votre grande gentillesse dans tout cela, chère Leila. Cela a été un grand soutien et un grand réconfort pour moi, à l'exception de mon bon et fidèle [John] Brown, qui, aussi honorable qu'il soit, est l'ami le plus sincère et le plus gentil que j'aie, et dont le cœur et la tête feraient honneur au plus grand nombre. Je suis presque seul dans cette... époque. Je m'en souviendrai avec gratitude et ce sera un lien entre vous et moi. Vous êtes un exemple pour tous par votre conduite dans votre propre maison". La reine ajoute une brève phrase à la fin : La reine ajoute une brève ligne à la fin : "S'il vous plaît, faites-moi savoir tôt demain". En très bon état. John Brown a été l'assistant personnel de la reine Victoria pendant de nombreuses années, et la nature exacte de leur relation a fait l'objet de nombreuses spéculations au fil des ans : les filles de la reine plaisantaient en disant qu'il était "l'amant de maman", et Edward Stanley, 15e comte de Derby, a écrit dans son journal que Brown et Victoria dormaient dans des chambres adjacentes "contrairement à l'étiquette et même à la décence". Les journaux et les lettres de la reine Victoria ont été expurgés après sa mort afin de supprimer tout ce qui pouvait déranger la famille royale, ce qui a suscité une curiosité encore plus grande quant à sa relation avec Brown. Révélant l'affection chaleureuse qu'elle portait à Brown, qu'elle considérait comme son "ami le plus sincère et le plus aimable", cette lettre de Victoria est particulièrement perspicace.

Estim. 800 - 1 000 USD

mer. 15 mai

David Hilbert Autograph Letter Signed, with Typed Letter Signed by Max von Laue - Influent mathématicien allemand (1862-1943) qui a développé un large éventail d'idées mathématiques fondamentales en calcul, algèbre, géométrie et théorie de la preuve. ALS en allemand, signée "Ihr Hilbert", une page, 8,25 x 11,5, 27 avril 1937. Lettre manuscrite à un "collègue", le physicien Max von Laue, lauréat du prix Nobel, en partie (traduite) : "J'aurais aimé revoir les travaux de Vahlen afin de vous les présenter en détail ; cependant, j'ai déjà donné tous mes exemplaires séparés et, pour l'instant, je n'ai pas pu en obtenir non plus auprès de collègues locaux. Je ne me souviens actuellement d'aucun travail important de Vahlen, mais je n'ai pas l'intention, par cette remarque, de créer une opinion défavorable à l'égard de Vahlen". Inclut la lettre d'envoi dactylographiée de von Laue (signée "M. v. Laue") à son ami, le fabricant de textiles et collectionneur d'autographes Reinhold Maute à Hechingen, en partie (traduite) : "La lettre provient de David Hilbert, le plus grand mathématicien reconnu des 100 dernières années, qui n'a pas reçu de prix Nobel parce qu'il n'y en a pas pour les mathématiques. En bon état, avec deux trous de lime sur le bord inférieur. Hilbert est considéré comme l'un des mathématiciens les plus importants des temps modernes. Nombre de ses travaux dans le domaine des mathématiques et de la physique mathématique ont établi des domaines de recherche indépendants. Avec ses propositions, il a jeté les bases de la conception formaliste des fondements des mathématiques, qui est toujours d'actualité, et a lancé une analyse critique des définitions des concepts mathématiques et de la preuve mathématique. Ces analyses ont conduit au théorème d'incomplétude de Gödel, qui montre notamment que le programme de Hilbert, l'axiomatisation complète des mathématiques à laquelle il aspirait, ne peut pas être entièrement réalisé. Le discours programmatique de Hilbert au Congrès international des mathématiciens à Paris en 1900, dans lequel il a présenté une liste de 23 problèmes mathématiques, a influencé de manière significative la recherche mathématique du 20e siècle.

Estim. 8 000 - 10 000 USD

mer. 15 mai

Alexander von Humboldt Autograph Letter Signed with Geological Sketches - Naturaliste et explorateur allemand (1769-1859), auteur du Kosmos, vaste étude en cinq volumes qui tente d'unifier les différentes branches de la connaissance humaine. ALS en français, signé "Humboldt", trois pages sur deux feuilles adjacentes, 4,75 x 4,75, sans date [probablement vers 1822-23]. Lettre au minéralogiste Louis-Benjamin Fleuriau de Bellevue, envoyant le livre de son ami Fourier, en partie (traduit) : "Dans lequel le problème du mouvement de la chaleur est complètement résolu. Les crêtes et les arêtes ne sont que des cas particuliers... Vous verrez aussi au paragraphe 52 que l'auteur pense comme moi que la chaleur ne peut être comparée à aucun fluide, de l'eau à l'huile... Je vous demande de bien vouloir me permettre de vous rendre visite mercredi à 11 heures du matin." Inclut de nombreux croquis et diagrammes géologiques détaillés : la première série comprend quatre pages sur deux feuilles adjacentes, 8 x 12.75, comportant des descriptions de formations terrestres (argile, craie et lignite) ; un grand diagramme relatif à la superposition des roches, avec des descriptions de l'apparence et du type de chacune d'elles ; des croquis de paysages ; et de nombreux petits croquis de diverses textures terrestres et rocheuses, y compris le granite, la syénite, le gypse et le calcaire ; et un autre croquis d'un diagramme de superposition sur une feuille blanc cassé de 7 x 9,5. L'ensemble est en bon état. Accompagné d'une grande estampe intitulée "Vue proportionnelle et tabulaire des roches supérieures, supramédianes et médianes", ainsi que d'un certificat d'exportation du ministère français de la Culture. Après ses nombreux voyages en Amérique latine au début du siècle, Humboldt a commencé à travailler sur ce qui allait devenir un projet de 21 ans, décrivant les terres qu'il avait explorées au cours de son voyage pour la première fois d'un point de vue scientifique moderne. Il trouve les stimulants intellectuels et sociaux dont il a besoin dans le centre culturel dynamique de Paris, où il se mêle à certains des plus grands esprits de la science, dont Joseph Fourier. Dans cette lettre adressée au célèbre minéralogiste et géologue Louis-Benjamin Fleuriau, Humboldt évoque très probablement la Théorie analytique de la chaleur de Fourier, publiée en 1822, selon laquelle le flux de chaleur entre deux molécules adjacentes est proportionnel à la différence extrêmement faible de leurs températures ; l'ouvrage a apporté des contributions majeures aux mathématiques et à la physique, notamment la loi de conduction de la chaleur, aujourd'hui connue sous le nom de loi de Fourier. Au-delà de l'excellente association à cette figure scientifique majeure, les croquis géologiques détaillés de Humboldt ont une valeur extraordinaire. Connu pour ses théories approfondies sur le magnétisme, la volcanicité, la sismologie et la tectonique, son travail sur les formations rocheuses est incroyablement important - et incroyablement beau, dans ces pièces dessinées à la main.

Estim. 8 000 - 10 000 USD

mer. 15 mai

Robert Falcon Scott Autograph Letter Signed - Officier de marine et explorateur britannique (1868-1912) surtout connu pour les deux expéditions qu'il a menées dans l'Antarctique, la Discovery Expedition et la malheureuse Terra Nova Expedition. ALS signée "Rob. F. Scott, first & torpedo lieutenant ", trois pages sur deux feuilles adjacentes, 4,5 x 7, papier à en-tête du H.M.S. Majestic, 18 janvier 1900. Lettre de recommandation manuscrite, en partie : "W. Bates a servi comme instructeur de torpilles sur ce navire pendant deux ans et j'ai le grand plaisir de témoigner de ses capacités exceptionnelles. Il possède une connaissance très pratique de l'électricité et a été responsable sur ce navire du maintien en bon état des cloches d'éclairage, des téléphones et de nombreux autres instruments électriques et s'est acquitté de ses tâches à mon entière satisfaction. Je n'hésite pas à le recommander vivement pour un poste similaire à terre et je suis persuadé qu'il sera d'une grande utilité pour ses employeurs". En très bon état, avec quelques légères rousseurs et salissures éparses. Scott avait été nommé lieutenant torpilleur du HMS Majestic à l'été 1897. En juin 1899, alors qu'il servait sur le Majestic, Clements Markham lui fit part d'un projet d'expédition britannique dans l'Antarctique. Scott se porte candidat au commandement de l'expédition et, en juin 1900, il est nommé à la tête de la British National Antarctic Expedition, 1901-1904, et élevé au rang de commandant. Sa compagnie, composée de marins de la Royal Navy et de la marine marchande, ainsi que d'une solide équipe scientifique, prend la mer en 1901 à bord du Discovery, un navire d'expédition spécialement construit à cet effet.

Estim. 4 000 - 6 000 USD

mer. 15 mai

Daniel Boone Autograph Document Signed for Land Bond — "Boone" Written Four Times! - Rare ADS, une page, 7 x 10,5, 1er mai 1786. Long document financier écrit à la main par Daniel Boone, incorporant son nom trois fois dans le texte, et signant à la fin. En partie : "Sachez tous par les présentes que moi, Daniel Boone, du comté de Fayette et de l'État de Virginie, je suis tenu et fermement lié à James Hone de Caroline du Nord... pour la somme juste et complète de cent cinquante livres de bonne et loyale monnaie de Virginie...La condition de l'obligation ci-dessus est telle que si Daniel Boone, ses héritiers, ses anciens, ses administrateurs ou ses ayants droit font ou font faire à James Hone... un acte de cession de 300 acres de bonnes terres de second rang sur un arpentage de 4000 acres fait pour ledit Boone entre la fourche nord de Licking et Flemings Crick dans un rayon de 12 ou 14 miles de Limestone. Signé à la fin par Daniel Boone, qui dessine un sceau à côté de son nom, et contresigné par deux témoins. Joliment monté et doublement maté avec un portrait gravé pour une taille totale de 20,5 x 16,5. En excellente condition, avec une perte de papier restaurée professionnellement le long du bord supérieur, empiétant sur la première ligne de texte (y compris son prénom). Accompagné d'une lettre d'authenticité complète de PSA/DNA. En tant que pionnier et homme de la frontière, Daniel Boone a joué un rôle important dans l'expansion de la nation au-delà des sommets des monts Allegheny. En compagnie de son frère Squire, il a exploré les régions sauvages du Kentucky de 1767 à 1769, puis a installé sa famille dans le territoire en 1773. Deux ans plus tard, il prolongea la Wilderness Road par la Cumberland Gap à travers les monts Allegheny et y installa trois colonies, dont l'une fut baptisée "Boonesborough". Au lendemain de la guerre d'Indépendance, Boone se réinstalle dans ce qui est aujourd'hui Maysville, dans le Kentucky, près de Limestone Creek, et est élu à l'assemblée de l'État de Virginie en 1787. Ses activités militaires terminées, Boone devient une célébrité locale et, pendant un certain temps, gagne sa vie en tant que tavernier, arpenteur, marchand de chevaux et spéculateur foncier. En 1788, il remonta le fleuve jusqu'à Point Pleasant, en Virginie, où il travailla dans un comptoir commercial puis, occasionnellement, comme assistant d'un géomètre. Un document foncier intéressant datant de la période la plus prospère de la vie de Boone.

Estim. 20 000 - 30 000 USD

mer. 15 mai

John C. Calhoun Autograph Letter Signed - Homme politique américain de premier plan (1782-1850) qui a été vice-président de John Quincy Adams et d'Andrew Jackson. Il a ensuite exercé un grand pouvoir et une grande influence au Sénat en tant que défenseur des causes du Sud, notamment de l'esclavage. ALS signée "J. C. Calhoun", une page recto-verso, 7,75 x 9,75, 6 août 1824. Adressée par le ministère de la Guerre, une lettre manuscrite au président de la Branch Bank, "U. States, & Agent, etc. Chillicothe, Ohio", en partie : "Vous recevrez ci-joint un relevé des modifications apportées aux listes de votre agence depuis le 4 mars 1824. Vous paierez tous les pensionnés comme indiqué précédemment. Du montant total dû aux pensionnés de votre agence pour le semestre se terminant le 4 septembre 1824, la somme de huit cent quatre-vingt-onze dollars et vingt cents, correspondant à deux années de salaire dues à sept pensionnés qui n'ont pas demandé leur allocation au cours des deux dernières années, sera déduite, laissant un solde de quarante mille neuf cent quarante dollars et soixante et onze cents, qui sera porté à votre crédit par le département du Trésor. Au cours des mois de juin et de décembre de chaque année, vous ferez état de tous les décès et déménagements qui peuvent avoir lieu dans votre agence... Une attention particulière devrait être accordée aux instructions émises en mars 1819, exigeant que des rapports soient faits au secrétaire de la guerre pour tous les cas d'invalides dans lesquels une réduction a pu avoir lieu dans le taux d'allocation à la suite du certificat du chirurgien". En bon état.

Estim. 200 - 400 USD

mer. 15 mai

Civil Rights: Carlotta LaNier Autograph Manuscript Signed on Little Rock Central High School - La plus jeune des Neuf de Little Rock, un groupe d'étudiants afro-américains qui, en 1957, ont été les premiers étudiants noirs à suivre les cours de la Little Rock Central High School à Little Rock, Arkansas, États-Unis. Mme LaNier (née en 1942) a été la première femme noire à être diplômée de la Central High School. En 1999, le président Bill Clinton a décerné la médaille d'or du Congrès à Carlotta LaNier et aux neuf autres élèves de Little Rock. Manuscrit autographe signé par Carlotta LaNier, signé "Carlotta Walls LaNier", une page, 8,5 x 11, sans date. Rédigé à l'encre noire, ce souvenir manuscrit contient ses réflexions sur ce que cela a représenté d'être parmi les premiers étudiants noirs à intégrer le lycée entièrement blanc de Little Rock, Arkansas, y compris le bombardement de sa maison. Le manuscrit dit en entier : "À 14 ans, je suis le plus jeune membre des Neuf de Little Rock, un groupe d'étudiants afro-américains qui, en 1957, ont été les premiers étudiants noirs à suivre des cours au lycée Little Rock Central High School de Little Rock, Arkansas, qui était jusqu'alors entièrement blanc. L'intégration a eu lieu à la suite de l'arrêt de la Cour suprême des États-Unis : Brown vs. Board of Education, rendu trois ans plus tôt. Je n'avais pas l'intention de faire quelque chose d'héroïque lorsque je me suis inscrite. En 1957, le professeur principal de ma classe de troisième, dans mon collège entièrement noir, a fait circuler une feuille de papier et a demandé aux élèves s'ils étaient intéressés par une inscription à Central High à la rentrée suivante. Je me suis inscrite sans hésiter. Mon père perdait son emploi et devait voyager à travers le pays, parfois pendant des semaines, pour trouver du travail. Une fois que les caméras de télévision ont quitté l'école, nous avons été victimes d'un harcèlement systématique et même de violences. Malgré les tourments constants des élèves blancs, je n'ai jamais pleuré ni riposté. J'étais l'un des deux premiers élèves à retourner à Central High School après la fermeture des trois lycées de Little Rock par le gouverneur Orval Faubus en 1958-1959 pour éviter l'intégration. Près de quatre mois avant l'obtention de mon diplôme, le 9 février 1960, ma maison a été bombardée. Deux bâtons de dynamite ont été placés devant ma maison. L'explosion a enlevé des briques, détruit trois fenêtres et a été entendue à trois kilomètres à la ronde. Mon père était absent, mais moi, ma mère et mes sœurs étions à la maison. Personne n'a été blessé, mais c'était le premier attentat à la bombe dirigé contre l'un d'entre nous, les étudiants. Je me suis levée le lendemain matin du bombardement de ma maison et je suis retournée à l'école parce que si je n'y étais pas allée, ils auraient eu l'impression d'avoir gagné. J'ai obtenu mon diplôme et je suis la seule femme des Neuf de Little Rock à avoir participé aux exercices de remise des diplômes à la Little Rock Central High School, et je suis très fière de ce diplôme parce que j'ai terminé ce que j'avais commencé". Très bon état. Accompagné d'une photo de LaNier au moment de la composition et d'une photo des Neuf de Little Rock marchant sur les marches de la Little Rock Central High School.

Estim. 400 - 600 USD

mer. 15 mai

Florence Nightingale Autograph Letter Signed on Map of India - ALS, trois pages, 7 x 4,25, 25 juillet 1878. Lettre manuscrite envoyant des corrections à une "Carte d'irrigation de l'Inde", en partie : Je vous envoie une épreuve de la "Carte d'irrigation de l'Inde", avec la copie que vous avez eu la gentillesse de corriger. Auriez-vous l'amabilité de la réviser et de me renvoyer les deux exemplaires dès que possible ? Il semble que certaines corrections soient nécessaires : C'est une très belle carte. Elle ajoute un post-scriptum manuscrit, paraphé "F. N." en toutes lettres : Elle ajoute un post-scriptum manuscrit, paraphé "F. N.", en toutes lettres : "Je vais profiter de votre grande gentillesse pour vous demander de corriger autre chose". Sur la troisième page, elle écrit plusieurs corrections de fautes d'orthographe ("Hathmatti au lieu de Hammatti", "Gokak" au lieu de "Gokah") et demande des ajouts à la "Table de référence". Magnifiquement encadré d'un portrait et d'une légende biographique pour un format total de 25 x 27. En très bon état. Nightingale a publié en 1874 un article intitulé "Life or Death in India" (La vie ou la mort en Inde), qui contient des observations et des suggestions concernant l'état de santé en Inde à l'époque de la colonisation britannique. Dans cet article, Nightingale évoque les taux de mortalité élevés parmi les soldats britanniques et les attribue aux mauvaises conditions d'hygiène, à une alimentation inadéquate et à l'absence de soins médicaux appropriés. Au sujet de l'irrigation, elle écrit : "L'irrigation est essentielle dans de nombreuses régions de l'Inde, mais l'irrigation avec de l'eau stagnante est presque aussi préjudiciable aux cultures qu'à la santé. L'irrigation devrait s'accompagner de l'amélioration des drainages naturels du pays, de manière à maintenir l'eau en mouvement, même lentement.

Estim. 400 - 600 USD

mer. 15 mai

Marquis de Lafayette Autograph Letter Signed on the July Revolution (1830) - ALS en français, signée "Lafayette", une page recto-verso, 7.25 x 9, 12 juin 1830. Longue lettre manuscrite à Auguste Petit, écrite par Lafayette depuis sa propriété de La Grange, quelques semaines avant la Révolution française de 1830, exprimant ses inquiétudes sur "la crise décisive dans laquelle la contre-révolution nous jette inévitablement". En partie (traduit) : "Je vous remercie beaucoup de votre bonne lettre, mon cher Auguste, et de l'étrange mandat que vous m'avez envoyé. J'espère que les journaux lui donneront tort. L'adieu de l'évêque à ses ouailles est très remarquable, car elles révèlent naïvement la ligne du parti : "pas de gouvernement représentatif". Il semble que les présidents liront à chaque collège une lettre du roi sans contreseing royal afin d'influencer les élections, ce qui est une autre incongruité qui n'aura pas d'effet réel, je l'espère. Mais il semble très probable que seul un grand courage de la part des élections, de la chambre et de la nation pourra renverser l'esprit contre-révolutionnaire de Pillnitz et Coblentz [référence à la contre-révolution monarchiste de 1791/1792]. Je suis très touché du soin avec lequel mes chers mandants s'efforcent de ne pas perdre la majorité des personnes qui ont bien voulu me donner leurs suffrages, et je leur dirai, en général, qu'il est très important que le plus grand nombre possible de personnes puissent se présenter aux élections de la chambre, afin de décourager la faction dont les progrès audacieux se référeraient volontiers au régime de 1788. Vous trouverez ci-joint une note écrite par mon fils sur les affaires faites entre votre beau-père, nous et M. de la Chapelle, qui est allé de Lagrange à Melun. Nos chevaux sont prêts comme il a été convenu, afin que nos bulletins réciproques voyagent rapidement." Lafayette espère voir son correspondant vers le 21 à La Grange, et donne une description de ses activités agricoles, vantant la qualité de la laine de ses moutons. Il termine par ce post-scriptum prophétique : "Je ne sais pas où en est mon collègue dans son processus de réélection. J'espère qu'il réussira, car c'est un excellent et solide député. Tous les intérêts patriotiques me ramènent à des pensées douloureuses sur la perte que nous avons subie, vous d'un père et moi d'un ami très cher à mon cœur. Il serait si inquiet de la crise décisive dans laquelle la contre-révolution nous jette inévitablement." Adressé sur le feuillet intégral de la main de Lafayette. En belle condition, avec une bande de tonalité au bord inférieur droit, et une perte de papier liée au sceau au feuillet d'adresse intégral. Après la nomination de l'ultra-royaliste Jules de Polignac comme premier ministre en 1829, le roi Charles X déclencha une crise politique majeure avec de nombreuses tensions entre le roi et la Chambre. Le roi décide de dissoudre la Chambre, dans l'espoir que le nouveau vote amènera une Chambre monarchiste. La nouvelle Chambre est encore plus républicaine et pousse le roi à gouverner par décrets. C'est ce qui déclenchera la Révolution de 1830, dans laquelle Lafayette jouera un rôle prépondérant.

Estim. 1 500 - 2 500 USD

mer. 15 mai

Jefferson Davis Framed Display with Letter Signed and Fort Monroe Hair Strands and Hat Fabric - Impressionnante présentation d'objets en l'honneur du président confédéré Jefferson Davis, qui contient une lettre de 1854 signée "Jeffer Davis", un morceau de tissu prélevé sur le chapeau de Davis et plusieurs mèches de cheveux de Davis (environ 10), ces deux derniers objets ayant été obtenus après sa capture et son emprisonnement à Fort Monroe en 1865. La lettre, d'une page, 6,5 x 7,5, 3 juin 1854, adressée par le ministère de la Guerre et envoyée au professeur Jewett au Smithsonian Institute, sert d'introduction à James N. Henry, "un gentleman de distinction lié à l'université du Mississippi [qui] souhaite vous voir pour des affaires liées à cette institution". L'échantillon, gris avec des motifs croisés blanc cassé, mesure 1,75″ x .25″ et est fixé sur une petite feuille de présentation, 3,5 x 2, avec une légende manuscrite du lieutenant Edward R. Parry qui se lit comme suit : "Morceau de la doublure du chapeau du rebelle Jeff Davis pris peu après sa capture et son arrivée à la forteresse Monroe et présenté par [Parry]". Les mèches de cheveux, d'une longueur d'environ 1″ chacune, sont placées dans une petite pochette en plastique et accompagnées d'un fac-similé de la lettre de provenance originale de l'acteur Thomas Placide, qui se lit comme suit : "Montréal, samedi 21 septembre 1867. Mme Howell m'a donné cette mèche de cheveux aujourd'hui, en présence du président Jefferson Davis. Elle a été coupée sur sa tête pendant son emprisonnement à la forteresse Monroe. Mme Howell est la belle-mère du président Davis. Mme Jefferson Davis était également présente à ce moment-là". On trouve également une lettre de quatre pages de l'adjudant général Edward D. Townsend, datée du 19 décembre 1889, dont le contenu est lié à la capture de Davis. La lettre manuscrite, en partie : "Un compte rendu complet de la capture de Jefferson Davis, ainsi que les rapports officiels du général J. M. Wilson et du colonel Pritchard, Michigan. Pritchard, Mich. Vols. a été publié dans le New York Herald, peu après la capture. Le commandement du Colo. Le commandement de la cavalerie du Michigan du colonel Pritchard fut celui qui réalisa la capture, bien que d'autres corps appartenant au corps de cavalerie de Wilson se joignirent à la poursuite. Le camp de Davis fut encerclé pendant la nuit, et [...] sa capture étant inévitable, il abandonna son déguisement et se présenta dans l'uniforme rebelle d'un officier". Tous les documents sont accompagnés de planches gravées et d'un petit portrait, et encadrés ensemble pour un format total de 33 x 32 ; la lettre de Townsend est dans un cadre à charnière qui s'ouvre pour révéler les pages intérieures. La lettre de Townsend se trouve dans un cadre à charnière qui s'ouvre pour révéler les pages intérieures. L'ensemble est en très bon état, avec une inclinaison sur le côté droit du passe-partout.

Estim. 1 000 - 2 000 USD

mer. 15 mai

William T. Sherman Autograph Letter Signed, Referring to "the taking of Atlanta" - ALS signée "W. T. Sherman, Lt. Genl.", une page légèrement lignée, 7,75 x 9,5, papier à en-tête du quartier général, division militaire du Missouri, 28 décembre 1868. Sherman écrit à J. A. C[ampbell ; cette partie du nom du destinataire au crayon]. En partie : "J'ai l'honneur d'accuser réception de votre lettre [...] m'informant que lors de votre réunion à Chicago le 15 octobre, la Société m'a accordé, ainsi qu'à mon personnel, les droits d'adhésion. Je l'accepte avec plaisir et j'en informerai tous les officiers qui font partie de mon équipe. Dites à la prise d'Atlanta qu'ils sont également inclus dans la liste des membres honoraires de la Société de l'Armée de l'Ohio". En très bon état. L'armée de l'Ohio faisait partie des forces sous le commandement de Sherman lorsque ce dernier et le commandant de cette division, le major général John M. Schofield, lancèrent la campagne d'Atlanta. Malgré un dernier effort du lieutenant-général confédéré John Bell Hood pour s'emparer de la ville à la fin du mois d'août, il fut repoussé et abandonna Atlanta. Le 1er septembre, Sherman marcha sur la ville et, plus tard dans la journée, envoya son célèbre communiqué au président Abraham Lincoln : "Atlanta est donc à nous et bien gagnée". La prise de la ville est l'un des plus grands exploits de Sherman. Pivot politique et militaire, elle a également contribué à assurer la réélection de Lincoln deux mois plus tard contre le candidat du parti démocrate et ancien commandant de l'Union George B. McClellan, dont le programme comprenait la reconnaissance de l'indépendance de la Confédération. Ici, quatre ans après le combat, Sherman accepte avec reconnaissance l'adhésion de ses frères militaires. Il s'agit d'un très bel exemple de lettre de Sherman, qui contient une référence directe au triomphe militaire qui a cimenté à jamais sa réputation.

Estim. 1 500 - 2 000 USD

mer. 15 mai

Horatio Nelson Autograph Letter Signed - Three Days After the Battle of Copenhagen - Exceptionnelle ALS signée "Nelson & Bronte", trois pages sur deux feuilles adjacentes, 7,25 x 8,75, 5 avril 1801. Lettre à Sir Thomas Warburton, en entier : "J'ai eu le plaisir et la satisfaction d'avoir votre fils à bord ce jour au dîner. C'est sans aucun doute un très bon garçon et il n'a pas plus d'esprit que son père. Les messagers de la paix sont arrivés ce jour. Sir Hyde [Parker] m'a fait venir et je ne saurais dire si ces gens m'ont accordé trop d'attention, ni pour quelle raison, mais cela ne m'a pas semblé très agréable, et j'espère de tout cœur qu'on ne me fera plus jamais venir, mais j'ai toujours eu le malheur d'être négligé lorsque l'on ne me juge plus utile. Mon cœur est brisé, je peux vous l'assurer, et Dieu sait que je suis mort de faim. J'espère pouvoir bénéficier d'un congé provisoire pour quitter ma place lorsque mon état de santé ou d'autres causes me le feront juger nécessaire. En toutes occasions, je me suis efforcé de faire de mon mieux dans le poste où je suis placé, mais mon cœur est tendre et ne peut supporter ce que je considère comme des frottements immérités, mais j'en ai assez de mes malheurs. Le capitaine Bligh mérite un meilleur navire que ce glouton. Aucun homme au monde ne pourrait mieux s'acquitter de sa tâche à tous égards. Le pauvre [Retschik] veut être retiré du Defiance et j'essaie de le faire monter sur le Monarch et de faire en sorte que le capitaine Birchall prenne le Jamaica, car on m'a dit que le capitaine Rose souhaitait monter sur le Defiance. Dans mon état d'esprit actuel, je vous envoie une copie d'une lettre que j'ai écrite il y a quelque temps. J'en ai écrit une autre le même soir, offrant mes services tels qu'ils étaient pour commander l'attaque et donner la place avec à peine une nuance de différence le 25, mais le temps et la patience me rendront justice. Que celui qui le voudra essaie de m'abattre. En toute confiance, vous pouvez montrer la pièce jointe à Lord St. V[incen]t et la brûler ensuite". Dans un post-scriptum, Nelson a ajouté : "Ne pensez pas que je sois particulièrement en difficulté. Si vous étiez ici, vous deviendriez fou et la description vous rendra à moitié fou". Incrustation professionnelle dans une feuille légèrement plus grande. En très bon état. Trois jours plus tôt, Nelson et sa flotte britannique ont affronté un important contingent de la marine dano-norvégienne lors de la bataille cruciale de Copenhague, le 2 avril 1801. L'objectif des Britanniques était de forcer le Danemark à quitter la deuxième Ligue de neutralité armée, une coalition des puissances navales d'Europe du Nord destinée à protéger le transport maritime contre la politique de guerre de la Royal Navy, qui consistait à fouiller sans limite les navires neutres à la recherche de produits de contrebande français. Grâce à la supériorité de l'artillerie britannique, la flotte de Nelson submerge les Danois et les négociations sont rouvertes le lendemain à Copenhague. La nouvelle de l'assassinat de Paul Ier de Russie accélère les discussions et l'accord de paix final est signé le 23 octobre. En récompense de sa victoire, Nelson est créé Vicomte Nelson du Nil et de Burnham Thorpe dans le comté de Norfolk, le 19 mai 1801.

Estim. 4 000 - 6 000 USD

mer. 15 mai

John C. Breckinridge Autograph Letter Signed While in Exile - Homme politique du Kentucky (1821-1875) qui a été représentant et sénateur des États-Unis avant de devenir le 14e vice-président des États-Unis sous James Buchanan (à ce jour, le plus jeune vice-président de l'histoire des États-Unis). Pendant la guerre de Sécession, il a été général confédéré et secrétaire d'État confédéré. ALS, trois pages sur deux feuilles adjacentes, 5 x 8, 12 février 1866. Lettre manuscrite adressée à Washington McLean, rédacteur en chef d'un journal réputé et ami de la famille, alors qu'il vivait en exil à Toronto Canada West. Au complet : "Je vous envoie une ligne de mon fils Clifton pour que vous vous souveniez de nous et pour vous dire que nous hibernons assez bien dans ces régions semi-arctiques. Je vous suis très reconnaissant pour plusieurs choses, notamment pour les petites derringers qui sont de véritables merveilles. Je continue à rester parfaitement tranquille, au point de n'avoir aucune correspondance sur un sujet politique, ce qui ne m'empêche pas d'observer avec beaucoup d'intérêt les événements aux États-Unis, et je serai toujours obligé de recevoir tout papier de votre part contenant ce qui pourrait être supposé être d'un intérêt particulier pour moi. Mme B. et le reste de ma famille se joignent à moi pour vous adresser, à vous et aux vôtres, leurs meilleures salutations. J'espère que Mme McLean conservera cette sérénité et cette douceur d'expression qui lui sont si habituelles (sur tous les sujets sauf un !) et que la prospérité et le bonheur vous accompagneront longtemps. Vos amis des "gunns" vont bien, à l'exception de Mme Helen qui est assez délicate depuis son retour de Ky. Je pense que Clifton est un excellent jeune homme, mais un bon conseil de temps en temps l'encouragerait. Je vous en prie, donnez-les-lui". En bon état. Après la chute du gouvernement confédéré en mai 1865, Breckinridge fuit le pays et arrive à Toronto, au Canada, en septembre 1865. Il y retrouve sa femme et quelques membres de sa famille. Ils restent moins d'un an à Toronto avant de partir pour l'Europe. Il retourne brièvement au Canada en 1868 avant de revenir aux États-Unis au début de l'année 1869, à la suite de la grâce générale accordée à tous les Confédérés par le président Andrew Johnson le jour de Noël 1868.

Estim. 400 - 600 USD

mer. 15 mai

Charles Lindbergh Signed Limited Edition Book - 'WE' - Livre signé : WE. Édition spéciale autographe de l'auteur, édition limitée, numérotée 941/1000. NY : G. P. Putnam's Sons, 1927. Couverture rigide avec une rare jaquette en glassine, 6,75 x 10,25, 308 pages. Signé au colophon au stylo plume, "Charles A. Lindbergh". Le livre comprend sa note originale de l'éditeur, un livret de 8 pages, et la moitié de sa boîte de présentation bleue. État de l'autographe : très bon. État du livre : VG+/G, avec des pertes à la jaquette glissée. Accompagné d'un talon de billet pour la célèbre réception de Lindbergh sur la City Hall Plaza de New York le 13 juin 1927, le jour même où il a été honoré par un défilé de téléscripteurs, et d'une enveloppe commémorative "WE" volée de Peoria Post No. 2 American Legion, avec deux cachets en fer à cheval estampillés "Lindbergh Again Flies the Airmail", oblitérée à Peoria, Illinois, le 21 février 1928. Après avoir fait du barnstorming et avoir été pilote dans l'armée de réserve, Charles Lindbergh a commencé à transporter le courrier entre St. Louis et Chicago en 1925. Ce travail lui permet d'acquérir une solide expérience du vol dans toutes les conditions. Après son vol transatlantique en solitaire en 1927, Lindbergh a utilisé sa nouvelle notoriété pour faire progresser l'aviation par tous les moyens possibles, qu'il s'agisse d'organiser un service aérien transcontinental ou d'effectuer des vols promotionnels de courrier aérien sur son ancien itinéraire. Les 20 et 21 février 1928, Lindbergh a effectué une série de vols spéciaux au-dessus de son ancienne route pour faire connaître le service postal aérien. Lindbergh et deux autres pilotes ont volé entre St. Louis et Chicago, et chaque courrier qu'ils ont transporté a reçu ce timbre spécial en forme de "fer à cheval". La demande pour ces enveloppes était si forte qu'il fallait trois avions pour les transporter, mais le ministère des Postes a assuré à tout le monde que Lindbergh avait au moins fait le tour de l'aérodrome avec chaque avion, de sorte que chaque courrier avait été transporté par lui.

Estim. 600 - 800 USD

mer. 15 mai

Moonwalkers (4) Signed Items: Aldrin, Conrad, Duke, and Irwin - Quatre documents signés par un alpiniste d'Apollo : Buzz Aldrin (TLS), Charles Conrad (TLS), Charlie Duke (signature à l'encre sur une carte 5 x 3), et Jim Irwin (ALS). Les sections des lettres sont les suivantes : Aldrin : Lettre dactylographiée sur une carte de 6,25 x 3,5, 28 juillet 1971, envoyée à Mme Helper, en partie : "L'intérêt que vous portez à mon rôle dans le programme spatial de notre pays est très apprécié. Cependant, par souci d'équité envers les nombreux collectionneurs qui font des demandes similaires à la vôtre, j'ai dû me résoudre à ne pas signer plus d'un objet par personne." Conrad : Lettre dactylographiée sur papier à en-tête 8 x 10,5 de la NASA, 5 janvier 1970, envoyée au Dr E. M. Brown un mois et demi après la mission Apollo 12, en partie : "Merci beaucoup d'avoir eu la gentillesse de partager avec nous les trois feuilles de timbres. Comme chacun d'entre nous est un collectionneur de timbres, Dick, Al et moi-même sommes très reconnaissants de votre générosité." Irwin : Lettre manuscrite sur papier à en-tête personnel 8,5 x 11 illustré de la Fondation High Flight, 4 février 1989, envoyée à Rick Boos, en partie : Merci pour votre lettre, votre couverture de lancement et "En route vers les étoiles". Je suis heureux que vous puissiez encourager et aider les Chaffees... Le mois prochain promet d'être très chargé car nous devons visiter tous les pays d'Amérique centrale, y compris le Nicaragua." Comprend l'enveloppe d'envoi originale. Très bon état général.

Estim. 300 - 500 USD

mer. 15 mai

Edgar Degas (2) Autograph Letters (One Signed) to His Art Dealer on Paintings and Drawings - Deux lettres manuscrites d'Edgar Degas, l'une avec la signature excisée, toutes deux adressées au marchand d'art londonien Charles Deschamps : ALS en français, signée "E. Degas", une page recto-verso, 4,25 x 7, sans date. Lettre manuscrite à "Mon cher Deschamps", en partie (traduite) : "Enfin. Enfin, c'est presque fini. Nous verrons d'ici demain si nous devons signer. Si je n'ai pas redessiné les visages dix fois avant. Bon sang de bonsoir. Et quel engagement cruel ! Je suis rongé par le désir de créer quelque chose de nouveau. Notre exposition arrive bientôt [Exposition impressionniste de 1876] et je ne peux pas être libre de travailler à ce que je veux. Vous me comprenez, n'est-ce pas ? Mon frère est à Naples à ma place. Je n'ai pas pu quitter Paris, n'oubliez pas de préparer l'argent pour que ma famille me laisse tranquille [Suite à la faillite du père de Degas, laissant de nombreuses dettes à la famille]. Pouvez-vous m'envoyer pour le 27 ou le 28 de ce mois la silhouette de la 'danseuse' et le grand dessin, s'il vous plaît ? Et quand reviendrez-vous ?" Lettre manuscrite en français, avec la signature coupée (affectant une partie du texte), 4,25 x 7, sans date. Lettre manuscrite à "Mon cher Deschamps", en partie : "Détendez-vous, je travaille pour vous, et beaucoup. Si je ne t'ai pas encore envoyé l'un des tableaux, c'est parce que mon tempérament me fait travailler sur les deux en même temps. Vous obtiendrez les deux ensemble et probablement quelque chose de plus. Mais j'aimerais que vous veniez ici chaque semaine. J'ai besoin d'être à [mots coupés]. J'ai fait une autre variante du tableau, celle des deux où il y a un siège coupé au premier plan, de la taille du tableau de la grande lavandière, c'est la meilleure. C'est la meilleure. J'ai même presque terminé le prototype de celle-ci. Vous en avez donc trois sur le même modèle. Je cherche seulement à parfaire l'exécution en la rendant plus simple, c'est à dire le plus possible dans le style d'un dessin. Il y en aura pour les quelques acheteurs dont vous parlez." Bon état général, avec la signature enlevée (et disparue) sur l'une des lettres. Dans les années 1870, Degas est endetté et décide de travailler pour le marché anglais, contraint d'accepter des commandes. Il ne se sent pas libre de travailler sur ce qu'il veut vraiment, comme il l'écrit dans ces lettres. Les deux thèmes évoqués dans ces lettres sont typiques de l'art de Degas : les danseuses et les lavandières.

Estim. 2 000 - 4 000 USD

mer. 15 mai

Walt Disney Signed Sketch of Mickey Mouse - Croquis original au stylo plume de Mickey Mouse réalisé par Walt Disney sur une page d'album rose de 7,25 x 4,75, incroyablement rare et hautement désirable, signé par l'icône de l'animation, "Walt Disney, Oxford, Eng, June 16, 35-". La feuille d'album est également signée par Archibald Sinclair (1890-1970), leader du parti libéral britannique, Frederick Smith, 2nd Earl of Birkenhead (1907-1975), pair britannique et biographe de Rudyard Kipling, et Terence Cunningham Plunket, 6th Baron Plunket (1899-1938), pair britannique décédé dans un accident d'avion alors qu'il rendait visite à William Randolph Hearst ; et au verso, l'influent chef d'orchestre anglais Thomas Beecham (1879-1961), le pianiste polonais Arthur Rubinstein (1887-1982), l'actrice britannique Violet Vanbrugh (1867-1942), l'harmoniciste américain Larry Adler (1914-2001), le baryton australien Peter Dawson (1882-1961), le chef d'orchestre anglais Adrian Boult (1889-1983) et l'actrice de théâtre anglaise Lilian Braithwaite (1873-1948). En très bon état, avec de légères taches sur les bords dues à un ancien ruban adhésif au verso. Durant l'été 1935 - sept ans après la création de Mickey Mouse - Walt et Roy Disney, accompagnés de leurs épouses, effectuent un grand voyage de six semaines à travers l'Europe. Le 12 juin, ils arrivent à Plymouth, en Angleterre, à bord du paquebot français Normandie. Un court métrage intitulé "Mickey Mouse Presents : Walt Disney : A Visit to Britain" montre des images de Disney sur le pont du navire, regardant la mer, puis une séquence animée de Mickey Mouse traversant des vagues agitées sur un radeau. Mickey Mouse était déjà très populaire en Europe, et les Disney ont été harcelés par les collectionneurs d'autographes et les journalistes tout au long de leurs vacances. Un fantastique morceau de l'histoire de Disney qui démontre l'attrait durable de Mickey Mouse dans le monde entier.

Estim. 10 000 - 20 000 USD

mer. 15 mai

Samuel L. Clemens 26-Page Autograph Letter Signed to His Wife on Christmas Day - ALS signée " Sam'l ", treize pages recto-verso, 5,5 x 8,25, 25 décembre 1893. Lettre manuscrite incroyablement longue à sa femme Livy, écrite le jour de Noël depuis The Players, un club social de New York, au retour de Clemens de Chicago. Il s'y était rendu avec son ami et bienfaiteur, l'industriel Henry Huttleston Rogers de la Standard Oil, pour négocier un nouveau contrat avec James W. Paige, l'inventeur d'une machine à composer dans laquelle Clemens avait beaucoup investi - une entreprise ratée qui allait pratiquement ruiner le grand auteur. Clemens divise la lettre en sections - "Lettre n° 1" à "Lettre n° 4" - pour compenser les "trois jours sans lettre" de son voyage. Il y raconte de manière détaillée et créative - avec de nombreux dialogues twainiens - ses réunions d'affaires à Chicago, tout en envoyant des vœux de Noël, des nouvelles de sa famille et des détails sur ses voyages. En voici un extrait : "Joyeux Noël, ma chérie, et toutes mes chéries ! Je suis arrivé de Chicago hier soir vers minuit, et j'ai écrit et envoyé mon télégramme de Noël avant de me déshabiller : Joyeux Noël ! J'espérais vaguement, tout au long de la semaine dernière, que mon télégramme de Noël serait définitif et vous ferait tous bondir de joie ; mais la pensée s'imposait toujours : "Vous n'allez pas là-bas pour négocier avec un homme, mais avec un pou. Cela rend les résultats incertains. J'étais endormie lorsque Noël a sonné sur les horloges à minuit, et je ne me suis pas réveillée avant deux heures... J'ai pris mon café et mon pain, et je ne sortirai pas du lit avant l'heure de m'habiller pour le dîner de Noël de Mme Laffan ce soir - où je rencontrerai Bram Stoker et où je dois m'assurer de la photo avec l'autographe d'Irving... Pour me souvenir et ne pas oublier - eh bien, j'irai avec mon manteau à l'envers ; cela suscitera une remarque, et je me souviendrai... Je vous dis que c'était intéressant ! La campagne de Chicago, je veux dire. En partant, M. Rogers planifiait la campagne pendant que je marchais sur le sol, fumais et approuvais. Puis il refermait le tout d'un coup sec et le laissait tomber, nous changions totalement de sujet, nous nous intéressions au paysage, etc. Quelques heures avant d'entrer à Chicago, il m'a dit : "Maintenant, nous allons faire le point et voir si nous comprenons exactement ce que nous allons faire et ne pas faire, c'est-à-dire que nous allons clarifier nos idées et les formuler définitivement. En effet, dans les négociations importantes, un organe doit changer d'avis, et comment peut-il le faire s'il ne l'a pas encore décidé et s'il ne sait pas de quoi il s'agit ? C'est une bonne idée. Résultat : deux ou trois détails ont été sélectionnés et étiquetés (comme on pourrait le dire) : "Ils ne doivent être ni cédés ni modifiés, sous aucun prétexte d'argumentation, de troc ou de persuasion". Il y avait beaucoup d'autres exigences, toutes parfaitement justes, mais qui n'étaient pas des exigences absolues. Nous les abandonnerons et les échangerons à contrecœur, une par une, concession par concession, dans l'intérêt et pour la préservation de ces autres éléments, ces éléments essentiels. C'était clair, agréable et facile à retenir. On pouvait s'amuser avec des questions mineures en toute sécurité - on savait toujours où tracer la ligne de démarcation. Clemens poursuit en racontant longuement les détails d'une réunion nocturne impliquant lui-même, Charley Davis et M. Dewey (un banquier), ainsi que l'avocat de Paige, M. Walker, "l'avocat le plus compétent de l'Ouest, un gentleman fin et droit ; il méprisait totalement son client, mais le protégeait sévèrement". Discussion sur la partie In : "Clemens devait-il partir ? Cette question a été débattue. Stone et Dewey ont finalement dit oui, mais à cette condition : que Walker ne révèle pas à Paige, lors de la conférence du lendemain matin (où Paige lui-même serait présent), que Clemens était ici, à Chicago, en train de se mêler de ce qui ne le regarde pas. Stone et Dewey ont dit que Walker avait une belle bibliothèque, qu'il était un homme aux affections littéraires étendues, et qu'une visite de ma part ne pouvait manquer d'avoir un bon effet... Quant à la conférence du lendemain matin, Clemens n'y serait pas, bien sûr. Nous nous rendîmes donc chez Walker, une demeure somptueusement équipée... M. Rogers commença à voix basse et avec beaucoup de déférence, puis, peu à peu, déroula et mit à nu la liste de nos exigences. Vers la fin, M. Walker avait visiblement du mal à se tenir tranquille. Quand enfin son tour est venu, il a dit à sa manière mesurée et sans passion, mais avec une impatience qui suintait visiblement des coutures de ses vêtements : "Je peux aussi bien être franc avec vous, messieurs : M. Paige ne concédera jamais l'une de ces choses. Voici une proposition de société de 5 000 000 de dollars. M. Paige a consenti à être réduit à un cinquième intérêt. Cela me semble être une concession suffisante. Je ne peux ni ne dois lui conseiller de consentir à ces restrictions"... M. Rogers a progressivement réduit à néant les objections de M. Walker, l'une après l'autre, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que son idée qu'en toute équité, Paige ne recevait pas assez... M. Walker s'est alors tourné vers moi et m'a dit : "M. Clemens, j'ai lu toutes les lignes que vous avez écrites, et j'en veux encore plus. Je vous fais cette offre : Je conseillerai et inciterai Paige à concéder toutes les exigences qui ont été formulées ici ce soir, à condition que vous écriviez un autre livre. C'était sa façon badine de convaincre Paige de la nécessité d'écrire un autre livre.

Estim. 30 000 - 40 000 USD

mer. 15 mai

Georges Bizet Autograph Letter Signed to a Fellow Composer, Sending His Opera The Pearl Fishers - Compositeur français (1838-1875) dont le chef-d'œuvre opératique, Carmen, fut achevé juste avant sa mort prématurée des suites d'une maladie cardiaque. SLA en français, une page, 5,25 x 8,25, sans date mais vers 1863. Lettre manuscrite d'admiration du jeune Bizet, adressée à une compositrice - probablement Pauline Viardot - lui envoyant son opéra Les Pêcheurs de perles. En partie (traduit) : "J'ai reçu votre charmante partition et vos deux excellents ouvrages. Je les ai lues avec le plus vif intérêt et j'espère pouvoir venir vous dire combien elles m'ont plu. Je voudrais aussi vous rappeler la promesse que vous m'avez faite... Je parle de l'opéra de Baden... Voici mes Pêcheurs de Perles. J'aimerais avoir mieux à vous offrir, mais vous serez indulgente, j'en suis sûre, comme le sont tous les artistes de talent. Encore une fois, merci, Madame, et croyez-moi, je suis votre sincère admirateur et votre plus dévoué". En très bon état, avec une courte fente au pli horizontal et une perte mineure au coin inférieur droit. Vers cette date, Bizet reçoit la promesse que ses œuvres seront jouées au festival de Baden-Baden qu'il avait inauguré avec Berlioz en 1862. A la même date, Pauline Viardot vient de s'installer à Baden-Baden pour échapper au régime de l'empereur français Napoléon III, il est donc probable que cette lettre lui soit adressée.

Estim. 800 - 1 000 USD

mer. 15 mai

Harry Potter Cast-Signed Book with Radcliffe, Watson, and Grint - Livre dédicacé : Harry Potter et l'Ordre du Phénix. Dernière impression. Londres : Bloomsbury, 2003. Couverture rigide, 5,5 x 8, 766 pages. Signé à l'encre sur la page de titre par Daniel Radcliffe, Emma Watson, Rupert Grint, Tom Felton et Jamie Waylett, et en face de la page de titre par le réalisateur Alfonso Guaron, qui ont tous signé pendant le tournage de Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban en 2003. En bon état, avec une petite inscription de propriété sur le contreplat avant. Accompagné d'une lettre de provenance détaillée du destinataire original, en partie : Ce livre est signé par le réalisateur du film " Le Prisonnier d'Azkaban ", Alfonso Cuaron, ainsi que par Daniel Radcliffe (Harry Potter), Emma Watson (Hermione Granger) et Rupert Grint (Ron Weasley). Il est également signé par quelques autres acteurs que j'ai pu rencontrer lorsque j'ai visité (et patiemment attendu près de la clôture) le plateau de tournage du Prisonnier d'Azkaban au cours de l'été 2003. Tom Felton (Draco Malefoy), Jamie Waylett (Vincent Crabbe). J'ai vécu à Virginia Water, lieu de tournage de nombreux films de Harry Potter. Le Prisonnier d'Azkaban y a été tourné au printemps et à l'été 2003, et j'ai passé de nombreuses journées à observer le tournage et à recueillir des autographes... L'autographe de Daniel Radcliffe a été le plus difficile à obtenir, car à l'époque nous n'étions pas autorisés à l'approcher directement et nous devions attendre devant sa caravane sur le plateau pendant que ses parents lui apportaient nos livres à dédicacer. Tous les autres membres de l'équipe ont pu être approchés à la lisière de la forêt où se déroulait le tournage (la clôture n'étant que du ruban adhésif entre les arbres). Nous avons passé quelques jours très agréables à collectionner les autographes !

Estim. 200 - 400 USD

mer. 15 mai

Barbra Streisand: Sound Engineer's Tour Archive with Signed Thank-You Note - Archives de matériel provenant des tournées et des événements en direct de Barbra Streisand entre 1993 et 2001, provenant de la collection de Bruce Jackson (1949-2011), ingénieur du son des concerts de Streisand de 1993 à 2007. Comprend : - une note dactylographiée signée "Barbra", à l'intérieur d'une carte de correspondance personnelle, 6 novembre 2001, en entier : "Juste un mot pour vous remercier de votre aide pour les Emmys" ; ainsi qu'une carte de vacances signée par un secrétaire. - deux chapeaux de tournée "crew" non utilisés de Barbra : The Concert (1994). - Le cordon de Bruce Jackson de Barbra : The Concert, avec le laissez-passer "All Access" plastifié, ainsi que les badges plastifiés "Rehearsal" et "Personnel" pour le spectacle. - trois laissez-passer en tissu inutilisés "Working Personnel" de Barbra : The Concert, ainsi qu'une photo couleur de l'équipe de la tournée. - quatre billets de concert inutilisés, dont un spectacle au MGM Grand le 31 décembre 1993, un spectacle à l'Arrowhead Pond d'Anaheim le 4 juin 1994, et le "Millennium Concert" au MGM Grand le 31 décembre 1999 et le 1er janvier 2000. - trois articles commémoratifs en argent sterling en édition limitée de Barbra : The Concert, dont un grand porte-clés (197/200), un plus petit porte-clés (846/5000) et un pendentif (661/5000). L'ensemble est en très bon état. Accompagné d'une lettre de provenance de Jeff Gold, de Recordmecca, certifiant qu'il a obtenu la collection de la veuve de Bruce Jackson. Bruce Jackson a été approché par le producteur de Barbra Streisand en 1993 pour mixer sa première tournée de concerts depuis des décennies. L'approche innovante de Jackson consistait à recouvrir de moquette les grandes salles comme le Wembley Stadium et le Madison Square Garden pour améliorer l'acoustique, et à installer des rideaux coûteux pour atténuer les réflexions sonores. La préférence de Streisand pour les moniteurs de scène vintage a conduit Jackson à créer des solutions personnalisées, telles que le "stage wedge" qui utilise des haut-parleurs à dôme souple pour les fréquences moyennes et élevées. Les moniteurs de scène, le line array et les traitements acoustiques extravagants ont été un succès pour Streisand, qui a proclamé que Jackson était "le meilleur ingénieur du son au monde". Jackson a reçu un Emmy Award pour la conception sonore et le mixage de l'émission spéciale de Streisand, Barbra : The Concert.

Estim. 200 - 400 USD