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jeu. 06 juin

Sterlé, attribué à, broche années 1950 platine et or 750 formant un motif abstrait, entièrement pavée de diamants - Sterlé, attribué à, broche années 1950platine et or 750 formant un motif abstrait, entièrement pavée de diamants taille brillant et baguette, h. 11 cm Bibliographie: Viviane Jutheau dans Sterlé Joailler Paris aux éditions Vecteurs. Un dessin préparatoire dans le même goût n° T.509 Provenant de la collection d'une amatrice de bijoux. Monture: Bon état de conservation général. Broche en platine et système broche en or Poinçons de titre français pour l'importation La bâte est cassée à un endroit Gemmes: Très bon état général. STERLÉ 'Joailler Parisien au style très personnel, Pierre Sterlé a oeuvré pendant des décennies depuis son ateliersitué à l'avenue de l'Opéra en fabriquant pour son compte ou pour celui de plusieurs grands nomsde la place (Ostertag, Boucheron et Chaumet) des bijoux au style reconnaissable entre tous. A sa cheville,il donne vie à des animaux fantastiques, des oiseaux des fleurs ou encore des bijoux aux formesélancées en démontrant une impressionnante maîtrise technique. Sa manière experte et inventive detravailler le métal marquera son époque et inspirera de nouvelles générations de bijoutiers. En 1961,Pierre Sterlé et Chaumet se rapprocheront, celui-ci fabriquera les pièces les plus emblématiques de lamaison parisienne avant que cette dernière ne rachète finalement son stock.Ses créations, bien qu'ancrées dans leur époque, semblent cependant rester hors du temps et constituentdonc les piliers de toutes les collections des amatrices et amateurs de belle joaillerie.

Estim. 10 000 - 15 000 CHF

jeu. 06 juin

Sterlé pour Chaumet, broche années 1973 fleur 2 ors 750 sertie de diamants et d'émeraudes - Sterlé pour Chaumet, broche année 19732 ors 750 stylisant une fleur au pétales recourbés et aux pistils sertis de diamants taille brillant, surmontant deux feuilles serties d'émeraudes baguettes, le centre orné d'une grappe de chaînettes souples et l'arrière finement nervuré, h. 8.5 cm, 52g Bibliographie: Viviane Jutheau dans Sterlé Joailler Paris aux éditions Vecteurs. Cette pièce a été inclue dans l'exposition Un âge d'or, 1965-1985 prenant place dans les salons Chaumet à la place Vendôme du 5 octobre au 2 décembre 2023. Monture: Bon état de conservation général. Poinçons visibles: 'Déposé' / de titre français Une épingle portant probablement le poinçon de maître a été remplaçée. Gemmes: Bon état général. Petites fissures et cassures sur certaines émeraudes. STERLÉ 'Joailler Parisien au style très personnel, Pierre Sterlé a oeuvré pendant des décennies depuis son ateliersitué à l'avenue de l'Opéra en fabriquant pour son compte ou pour celui de plusieurs grands nomsde la place (Ostertag, Boucheron et Chaumet) des bijoux au style reconnaissable entre tous. A sa cheville,il donne vie à des animaux fantastiques, des oiseaux des fleurs ou encore des bijoux aux formesélancées en démontrant une impressionnante maîtrise technique. Sa manière experte et inventive detravailler le métal marquera son époque et inspirera de nouvelles générations de bijoutiers. En 1961,Pierre Sterlé et Chaumet se rapprocheront, celui-ci fabriquera les pièces les plus emblématiques de lamaison parisienne avant que cette dernière ne rachète finalement son stock.Ses créations, bien qu'ancrées dans leur époque, semblent cependant rester hors du temps et constituentdonc les piliers de toutes les collections des amatrices et amateurs de belle joaillerie.

Estim. 15 000 - 20 000 CHF

jeu. 06 juin

Sterlé, bracelet platine et or gris composé d'une suite de fleurettes serties de diamants taille brillant alternés de saphirs - Sterlé, bracelet années 1950platine et or gris composé d'une suite de fleurettes serties de diamants taille brillant alternés de saphirs, signé, long. 17.5 cm, 25g Monture: Bon état de conservation général. présence de rayures et micro rayures d'usage normal. Poinçons: 'Sterlé Paris' / 'G.841' / importation or gris et platine / de maître Sterlé Gemmes: Bon état général. Petites égrisures aux saphirs. STERLÉ 'Joailler Parisien au style très personnel, Pierre Sterlé a oeuvré pendant des décennies depuis son ateliersitué à l'avenue de l'Opéra en fabriquant pour son compte ou pour celui de plusieurs grands nomsde la place (Ostertag, Boucheron et Chaumet) des bijoux au style reconnaissable entre tous. A sa cheville,il donne vie à des animaux fantastiques, des oiseaux des fleurs ou encore des bijoux aux formesélancées en démontrant une impressionnante maîtrise technique. Sa manière experte et inventive detravailler le métal marquera son époque et inspirera de nouvelles générations de bijoutiers. En 1961,Pierre Sterlé et Chaumet se rapprocheront, celui-ci fabriquera les pièces les plus emblématiques de lamaison parisienne avant que cette dernière ne rachète finalement son stock.Ses créations, bien qu'ancrées dans leur époque, semblent cependant rester hors du temps et constituentdonc les piliers de toutes les collections des amatrices et amateurs de belle joaillerie.

Estim. 8 000 - 12 000 CHF

mar. 11 juin

GILBERT ALBERT Bague en or jaune 750 millièmes composée de deux torsades partiellement ciselées, accompagnée de multiples billes de pierres décoratives interchangeables (lapis-lazuli, œil-de-tigre, œil-de-taureau, aventurine verte, hématite, corail, ambre, nacre ). Signée du monogramme du créateur « GA ». Tour de doigt : 52. Largeur : 1,2cm. P. monture : 4,2 g. Avec écrin en bois à compartiments. Né en 1930, Gilbert Albert est un joaillier originaire de Genève, où il se forme et se consacre, dans un premier temps, au design horloger. Reconnu par ses pairs, il devient chef d’atelier de la Maison Philippe Patek et unit son talent à celui de Louis Cottier à l’origine de la première montre à heure universelle. Séduit par l’emploi des matériaux insolites, il se tourne vers la joaillerie et se spécialise alors dans la création de bijoux faisant la part belle à la nature. Il ouvre son atelier en 1962 où il développe ses créations jouant sur les combinaisons et les harmonies des matières découlant de la taille de pierres originales. Ses créations se caractérisent en effet par l’emploi de matériaux inhabituels allant du scarabée aux dents de requins jusqu’à l’emploi de météorites dans le but de tenter d’égaler la sublime irrégularité de la nature. Au-delà des matériaux employés, Gilbert Albert développe des formes originales dans ses créations, dont son incontournable bague aux billes interchangeables est un excellent exemple.

Estim. 1 000 - 1 500 EUR

ven. 07 juin

Att. à Lucien Falize (1838-1897). Bracelet jonc double en or rose 750/°°° et argent sup. à 800/°°° chaque brin séparé par des diamants taillés en rose pour env. 7 cts en tout (sous réserve d’un de-sertissage joaillier). Fermoir cliquet sécurisé. Travail français vers 1890 et chaine de sécurité postérieure. Poinçon de maître incomplet horizontal «L…» Largeur 15.90 mm. Poids brut 54.95 g Le bracelet est contenu dans un écrin gainé de maroquin aubergine à l’extérieur et de velours bleu marine l’intérieur, portant les mentions dorées suivantes: «FALI…… Ainé amp; Fils - Probablement pour Falize Ainé et Fils (à savoir Alexis le père et Lucien le fils) .5.. Avenue de l’Opéra. Voici la synthèse de ce que l’on apprend encore en recoupant les informations apportées par le poinçon de maître, l’inscription à l’intérieur de l’écrin et les mentions administratives et joaillières récolées par Mr Rémi Verlet dans son dictionnaire des joailliers bijoutiers et orfèvres (édition 2022 pour l’Ecole des Arts Joailliers VCA). Le poinçon relatif à Alexis Père et Lucien Fils, relevant de la boutique, la joaillerie l’orfèvrerie sise à l’adresse du 43 (et non 55?) Avenue de l’Opéra est insculpé à partir de 1875, il diffère de celui présent sur notre bracelet. En effet le poinçon plus probablement présent sur notre bracelet est celui de maître Falize ainé amp; Fils «L.F. Fils, une bague et une perle» insculpé en 1892. Il s’agirait dont d’un bracelet relevant du travail de Louis, fils d’Alexis Falize et père d’André Pierre et Jean Falize, contenu dans un écrin de la maison quelque peu antérieur.

Estim. 3 000 - 3 500 EUR

mar. 11 juin

Travail français de la seconde moitié du XIXe siècle, Emailleur Alfred MEYER Parure en or rose 750 millièmes et argent 800 millièmes comprenant une Broche-Pendentif et une paire de pendants d’oreilles à décor de médaillons émaillés en grisaille et or sur fond cuivre de jeunes-femmes drapées, les entourages rehaussés de diamants taillés en rose et perles fines bouton. Le médaillon de la broche est monogrammé « A.M. » et signé au revers « A. MEYER ». Les revers des médaillons des pendants sont monogrammés « A.M. ». Broche-Pendentif, à système amovible. Dimensions avec la bélière : 6x3,3cm. P. Brut : 18,7 g. Paire de pendants d’oreilles, à col de cygne pour oreilles percées. Dimensions : 3,4x1,8cm. P. Brut : 8 g. P. Brut Total : 26,7 g. Présentée dans un écrin en maroquin bleu marine à la forme signé « FROMENT MEURICE 372 rue St Honoré Paris », chiffré « C.B ». Peintre et émailleur français, Alfred MEYER (1832-1904) fut récompensé lors de ses participations nombreuses aux Expositions universelles et internationales de la seconde moitié du XIXe siècle. Après s’être fait connaître dans les domaines des arts décoratifs et de la peinture, il fut sollicité par des grandes maisons de joaillerie novatrices - telles que Baugrand, Boucheron, Falize, Froment-Meurice, Sandoz ou encore Vever - qui intégrèrent ses émaux à leurs créations joaillières. Inspirés par la Renaissance ou l’Art des camées, ses réalisations en grisaille sont plus particulièrement à noter. Reconnu expert dans l’art de l’émaillage, il fut également professeur à l’Ecole Bernard Palissy et publia en 1895 L’Art de l’émail de Limoges ancien et moderne. Bibliographie : Collectif sous la direction de Marguerite de CERVAL, Dictionnaire international du Bijou, Editions du Regard, Paris, 1998.

Estim. 2 000 - 3 000 EUR

ven. 14 juin

GUIDO FALESCHINI FOR HERMES: A FOUR PIECE SIDEBOARD c.1970 - GUIDO FALESCHINI POUR HERMES : UNE PLATE-FORME DE QUATRE PIÈCES v.1970 GUIDO FALESCHINI POUR HERMES : UNE PLATE-FORME DE QUATRE PIÈCES c.1970 Le buffet français du 20e siècle composé de trois meubles (dont un avec des portes en verre fumé foncé) et d'une rangée de tiroirs a été conçu par Guido Faleschini pour Hermès, France, vers 1970. Hermes n'a plus besoin d'être présenté : il s'agit probablement de la maison la plus célèbre au monde, connue principalement pour ses articles de maroquinerie de la plus haute qualité. Le fabricant français de produits de luxe, fondé en 1837, est spécialisé dans la maroquinerie, les accessoires de style de vie, l'ameublement, la parfumerie, la joaillerie, l'horlogerie et le prêt-à-porter. Au fil des ans, il a accueilli une série de créateurs de renom, dont des grands noms comme Jean-Paul Gaultier. Guido Faleschini est un designer italien de premier plan au CV illustre. Tout au long de sa carrière, il a restructuré de nombreuses villas italiennes et en a conçu l'ameublement intérieur. Ses réalisations et les prix qu'il a reçus tout au long de sa carrière lui ont permis d'entreprendre d'importants projets tels que la restructuration de la Villa Biraghi dans la ville historique de Monza en 1971. Dans les années 1970, il entame une collaboration avec Hermès, à Paris, et conçoit une gamme de mobilier d'intérieur. Il s'agit de l'une de ses créations les plus populaires, mais ce buffet en particulier est dans un état incroyable pour son âge. Le plateau en marbre noir contraste magnifiquement avec les pieds chromés et la garniture en cuir alcantara ou en daim noir. Il est incroyable qu'il soit toujours dans un état aussi fabuleux après si longtemps, si élégant, si moderne et surtout si stylé, comme on peut l'attendre de tout ce qui est Hermès. En excellent état. Veuillez vous référer aux photographies. TAILLE TOTALE Largeur : 352 cm Profondeur : 46cm Hauteur : 85 cm CHAQUE SECTION Largeur : 100cm Profondeur : 46cm Hauteur : 85cm ARMOIRE À TIROIRS Largeur : 52cm

Estim. 3 000 - 4 000 GBP

MANEL CAPDEVILA MASSANA (Barcelone, 1910 - 2006). "Vora Mar". Huile sur toile. Signée dans le coin inférieur droit. Signée et titrée au dos. Dimensions : 72 x 92 cm ; 86 x 104 cm (cadre). Peintre et orfèvre, fils et père d'orfèvres, Manel Capdevila commence sa formation en 1925, dans l'atelier de son père. Parallèlement, il suit les cours de Francesc d'Assís Galí et de Feliu Elias à l'Ateneo Polytechnicum. Un an plus tard, il se rend pour la première fois à Paris, où il entre en contact avec l'avant-garde. Il visite plusieurs musées de la ville et est fortement impressionné par la peinture fauve de Vlaminck et Rouault, qui lui révèle définitivement sa vocation picturale. De retour à Barcelone, il poursuit son travail de bijoutier, qu'il associe à sa passion pour la peinture. En 1926, il adhère au FAD (Fomento de las Artes Decorativas), dont il devient un membre actif. Entre 1933 et 1936, il expose ses premières peintures au salon de Montjuic et, en 1934, il fait ses débuts individuels à la galerie Syra de Barcelone. Pendant la guerre civile, il vit à Paris, où il parvient à exposer ses peintures à la galerie Kleiman en 1936 et 1938. Il rentre en Espagne en 1939 et, en 1947, il devient membre fondateur du Salón de Octubre de Barcelone, dont il participe à toutes les éditions jusqu'en 1957. Entre 1949 et 1950, il est également membre du groupe Lais. En 1950, il est invité au concours "The 1950 Pittsburgh International" à l'Institut Carnegie (États-Unis), où il présente le tableau "The Priest". Un an plus tard, le Musée d'art moderne de Panama acquiert son œuvre "Chrysanthèmes". Depuis les années soixante-dix, il se consacre exclusivement à la peinture et continue à se faire connaître par le biais d'expositions collectives et individuelles, organisées à Barcelone et à Madrid, ainsi qu'à Paris. En 1986, il reçoit la Croix de Sant Jordi et, en 1993, la Generalitat, en collaboration avec la Sala Parés, lui consacre une exposition anthologique de peinture et de joaillerie au Palau Moja. L'année suivante, il est élu académicien honoraire de Sant Jordi et, en 1999, la mairie de Barcelone lui décerne la médaille d'or du mérite artistique. En 2000, le musée de Montserrat lui a consacré une exposition hommage, "Manuel Capdevila pintor-orfebre", et en 2006, il a présenté sa dernière exposition, "Transfiguracions", à la Sala Parés. Il est actuellement représenté au musée de Montserrat, au musée national d'art de Catalogne, au musée national d'art moderne de Panama et dans d'importantes collections privées.

Mise à prix  475 EUR

mar. 11 juin

FRANCISCO MASRIERA Y MANOVENS (Barcelone, 1842-1902). "Jeune femme à l'éventail. 1880. Huile sur panneau. Signée et datée au centre droit. Cadre doré avec quelques défauts. Dimensions : 33 x 21 cm ; 43 x 31,5 cm (cadre). Dans ce portrait de dame à l'éventail, la taille fine de la jeune femme est mise en valeur par une robe de soie rose garnie de mousseline et de dentelle. La pamela, ornée d'un fin tissu transparent, encadre un visage frais et souriant. La silhouette de la femme se détache sur un ciel bleu azur, ce qui accentue l'état presque volatile de l'essence féminine lorsque la jeunesse est en plein essor. Par une utilisation audacieuse du pinceau, l'auteur capture la vivacité de l'expression et les qualités somptueuses des costumes. Peintre, écrivain et orfèvre espagnol, il a commencé sa formation dans l'atelier de joaillerie de son père José María Masriera et dans celui de José Serra y Porson. Toujours soucieux de se perfectionner et d'aborder de nouveaux horizons, il affine sa technique après un voyage à Genève où il apprend le procédé de l'émaillage, qui sera l'une des principales caractéristiques de ses créations d'orfèvre. Quant à sa facette de peintre, il est prouvé qu'il s'est rendu à Paris pour la première fois en 1865, où il a fréquenté l'atelier de Cabanel. À plusieurs reprises, il se rend dans la capitale française, épicentre de la modernité artistique de l'époque, où il acquiert la rapidité du coup de pinceau, la luminosité et le chromatisme vif des premiers impressionnistes, caractéristiques que l'on retrouve dans ce magnifique tableau. Comme le montre également l'œuvre présentée ici, Masriera a su combiner la fraîcheur des nouvelles tendances plastiques qui émergeaient alors à Paris, avec la longue tradition néoclassique marquée par l'Académie : une attention particulière au dessin, le soin de la composition et l'étude rigoureuse des maîtres anciens. En effet, il est prouvé qu'au Louvre, il se consacre à la copie des œuvres principales afin d'acquérir la maîtrise des classiques, et qu'à Paris, il participe aux expositions universelles de 1867, 1878 et 1889. On trouve également des traces de ses voyages à Rome, où il commence à peindre des toiles orientalistes. En tant qu'écrivain et chroniqueur, il collabore à la revue El Recuerdo. En Espagne, il remporte la deuxième médaille de l'Exposition nationale des beaux-arts de 1878 pour l'œuvre intitulée La esclava, et expose également ses œuvres à la galerie Bosch de Madrid en 1882 et à la Sala Parés de Barcelone en 1889. Comme on peut le constater dans cette peinture exquise, la technique de Masriera se caractérise par la perfection du dessin, une composition soignée et une couleur pleine de force et de luminosité, qui se manifeste surtout dans l'irisation des toiles. Il se distingue par sa préciosité pleine de fantaisie, ainsi que par la fraîcheur de ses couleurs.

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

mar. 11 juin

FRANCISCO MASRIERA Y MANOVENS (Barcelone, 1842-1902). "Dame". 1880. Huile sur toile. Signée et datée dans la partie centrale gauche. Cadre doré avec quelques défauts. Dimensions : 33 x 21 cm ; 43 x 31,5 cm (cadre). Masriera, l'un des plus grands portraitistes catalans de son époque, a toujours porté un intérêt particulier à la figure féminine. Ici, une jeune femme coiffée d'un chapeau de feutre orné de plumes semble vouloir cacher son visage derrière le nuage cotonneux formé par l'étole de fourrure qu'elle tient dans ses mains. Sa silhouette est sculptée dans une robe de velours bordeaux, ses courbes gracieuses se découpent sur un fond gris. Ses pieds disparaissent sous une couverture de fleurs blanches et elle semble presque flotter, ce qui lui confère une essence éthérée et charnelle à la fois. Peintre, écrivain et orfèvre espagnol, il a commencé sa formation dans l'atelier de joaillerie de son père José María Masriera et dans celui de José Serra y Porson. Toujours soucieux de se perfectionner et d'aborder de nouveaux horizons, il affine sa technique après un voyage à Genève où il apprend le procédé de l'émail, qui sera l'une des principales caractéristiques de ses créations d'orfèvre. Quant à sa facette de peintre, il est prouvé qu'il se rend pour la première fois à Paris en 1865, où il fréquente l'atelier de Cabanel. À plusieurs reprises, il se rend dans la capitale française, épicentre de la modernité artistique de l'époque, où il acquiert la rapidité du coup de pinceau, la luminosité et le chromatisme vif des premiers impressionnistes, caractéristiques que l'on retrouve dans ce magnifique tableau. Comme le montre également l'œuvre présentée ici, Masriera a su combiner la fraîcheur des nouvelles tendances plastiques qui émergeaient alors à Paris, avec la longue tradition néoclassique marquée par l'Académie : une attention particulière au dessin, le soin de la composition et l'étude rigoureuse des maîtres anciens. En effet, il est prouvé qu'au Louvre, il se consacre à la copie des principales œuvres afin d'acquérir la maîtrise des classiques, et qu'à Paris, il participe aux expositions universelles de 1867, 1878 et 1889. On trouve également des traces de ses voyages à Rome, où il commence à peindre des toiles orientalistes. En tant qu'écrivain et chroniqueur, il collabore à la revue El Recuerdo. En Espagne, il remporte la deuxième médaille de l'Exposition nationale des beaux-arts de 1878 pour l'œuvre intitulée La esclava, et expose également ses œuvres à la galerie Bosch de Madrid en 1882 et à la Sala Parés de Barcelone en 1889. Comme on peut le constater dans cette peinture exquise, la technique de Masriera se caractérise par la perfection du dessin, une composition soignée et une couleur pleine de force et de luminosité, qui se manifeste surtout dans l'irisation des toiles. Il se distingue par sa préciosité pleine de fantaisie, ainsi que par la fraîcheur de ses couleurs.

Estim. 2 500 - 3 000 EUR