Null [Braakensiek, J. Bijvoegsel van De Amsterdammer 4 recueils reliés de planch…
Descripción

[Braakensiek, J. Bijvoegsel van De Amsterdammer 4 recueils reliés de planches lithogr., 1896-1912. Quelques défauts. (total 4)

1569 

[Braakensiek, J. Bijvoegsel van De Amsterdammer 4 recueils reliés de planches lithogr., 1896-1912. Quelques défauts. (total 4)

Las pujas estan cerradas para este lote. Ver los resultados

Podría interesarle

CARICATURE (La). Collection complète du n°1 (4 novembre 1830) au n°251 (27 août 1835). 9 volumes in-4 demi-veau havane, dos lisse orné, titre, tomaison et dates dorés (reliure de l'époque). Nombreux frottés. Chaque numéro se compose de 2 ff. imprimés et d'une à trois planches lithographiées par Grandville, Daumier, Traviès, Monnier, Adam, Charlet, Devéria, Lami, Raffet, Forest, etc. etc. formant donc 526 (sur 527) planches (dont les planches 56bis, 132bis "croquades [de Louis Philippe] faites à l'audience", 153bis) lithographiées dont certaines dépliantes ou partiellement coloriées, avec l'affichette rose reliée dans le volume 5. Chaque volume avec son titre imprimé, ainsi que les tables de chaque numéro (texte et planches) jusqu'au n°234). Il manque uniquement la planche n°450 ("Cène révolutionnaire" de Benjamin). Avec 23 (sur 24) planches supplémentaires ("dessin de la souscription mensuelle") dont les 2 célèbres gravures de Daumier "Le Ventre législatif" et "Rue Transnonain, le 15 avril 1834" (il manque le 23e supplément "Le Docteur Gervais…" par Traviès). Avec les numéros 193, 195, 187 et 189 en double reliés à la fin du dernier volume. L'ensemble compte donc un total de 485 LITHOGRAPHIES gravées à pleine page (dont certaines dépliantes ou sur double page comptant double ou triple), dont 104 EN COULEURS. Nombreuses rousseurs, pages de texte plus ou moins brunies, mouillures claires ou rousses par endroits. (Liste détaillée sur demande.) Ce périodique illustré fut dirigé par son fondateur Charles Philipon jusqu'au début de l'année 1839, avec Auguste Audibert comme rédacteur en chef, puis Louis Desnoyers. Ce périodique a d'abord été édité par le marchand d'estampes Aubert, installé au no 31 de la galerie Vero-Dodat. Associé avec Philipon à la création du journal, Honoré de Balzac en rédigea le prospectus et y donna sous divers pseudonymes une trentaine d'articles jusqu'en février 1831, ainsi que l'essai Petites Misères de la vie conjugale en 1830. À partir de 1832, le titre change pour devenir La Caricature politique, morale, littéraire et scénique. L'ensemble des 251 numéros parus de 1830 à 1835 représente un corpus de 2 000 pages et 530 lithographies. La Caricature mena un combat contre le pouvoir de Louis-Philippe Ier ("Philipon contre Philippe"), ce qui en fit une publication importante de l'histoire de la caricature en France. En butte aux interdictions de la censure royale et autres procès intentés par le pouvoir, Philipon fonda pour assurer la survie de son journal et financer les différents frais l’Association pour la liberté de la presse. En contrepartie les souscripteurs recevaient chaque mois une lithographie. Elle parut sous le nom de La Lithographie mensuelle d’août 1832 à 1834. La Caricature cessa provisoirement de paraître à la suite de la promulgation de la loi sur la presse du 9 septembre 1835, consécutive à l'attentat de Fieschi. Repris en 1838 sous le titre La Caricature provisoire, le journal changea de formule et de sous-titre. Il prit à partir du numéro 36 du 7 juillet 1839 le titre de La Caricature morale judiciaire, littéraire, artistique, fashionable et scénique puis en janvier 1842 celui de La Caricature, revue satirique des modes, des théâtres, de la musique, des tribunaux et de la littérature. La satire politique fit place aux études de mœurs et à la satire sociale. Emmanuel Gonzalès en assura la direction de 1839 à 1840 et Louis Huart la rédaction de 1840 à 1843, date de son absorption par Le Charivari. Créé dans l'atmosphère des années de contestation politique et sociale qui suivirent l'avènement de la monarchie de Juillet, La Caricature est le prototype du journal de satire engagé. Parmi les nombreuses feuilles qui parurent à ce moment-là, il fut, avec Le Charivari, le journal qui contribua avec le plus de succès au travail de sape réalisé contre la monarchie de Juillet. La verve des rédacteurs et le talent des plus grands caricaturistes de l'époque (en première ligne Daumier, Grandville, Traviès) expliquent la notoriété acquise par le journal dans cette bataille. Ses charges contre le régime de Louis-Philippe lui valurent de nombreuses poursuites et notamment la condamnation de son directeur, Charles Philipon, inventeur de la « poire », à six mois de prison pour « outrages à la personne du roi » (novembre 1831). (source Wikipédia.)