Null Vicente MANANSALA (1910-1981)
Nu au fauteuil.
Huile sur panneau.
Signé, sit…
Description

Vicente MANANSALA (1910-1981) Nu au fauteuil. Huile sur panneau. Signé, situé à Paris et daté 50 en bas à gauche. (marques d'un ancien encadrement au niveau des bordures du panneau et petit trou d'épingle en partie haute) 55 x 46 cm Provenance : collection particulière, Sud de la France. Note : Artiste philippin, Vicente Silva Manansala (1910-1981) fréquente dès l’âge de 15 ans l’atelier de peinture de Ramon Peralta, spécialisé dans les enseignes et les affiches. Entre 1926 et 1930, il étudie à l’Ecole des Beaux-Arts des Philippines où il se fait rapidement remarquer. Il obtient alors de nombreuses bourses, notamment de la part de l’UNESCO, qui lui permettront de partir étudier au Canada puis en France, ainsi qu’aux Etats-Unis et en Allemagne. C’est en 1950 qu’il intègre ainsi l’Ecole des Beaux-Arts de Paris durant neuf mois, où il étudie auprès de Fernand Léger. Sous son influence, il met en place une version unique du Cubisme, surnommé le "Cubisme transparent" en raison de l’utilisation de couleurs translucides. Sa première exposition personnelle a eu lieu dès l’année suivante à Manille. Il fait alors parti du groupe des "Treize Modernes", dirigé par Victorio Edades. Manansala devient un artiste pionnier du Modernisme philippin, aux côtés de Cesar Lesgapi (1917-1994) et Hernando Ocampo (1911-1978). Ses sujets de prédilection sont les scènes de la vie quotidienne, les natures mortes et les nus. En 1982, il reçoit à titre posthume le titre d’artiste national des Philippines, preuve de son rôle dans le développement de l’Art Moderne philippin. L’œuvre que nous présenterons aux enchères est datée de 1950, alors qu’il fréquente l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Il peint une femme aux longs cheveux roux et aux formes voluptueuses, qui pose nue, assise sur un fauteuil Voltaire garni de velours bordeaux, devant une table aux pieds galbés. Elle tient dans sa main gauche une serviette rouge et l’on distingue à ses pieds une bassine. La scène se détache sur un fond aux couleurs translucides et contrastées. Cette œuvre est à rapprocher d’un fusain qu’il réalise la même année à Paris et où l’on voit une jeune femme, peut-être le même modèle, les cheveux relevés posant dans le même intérieur (référence : Lot 73 – vente du 2 décembre 2017 - Leon Gallery, Philippines). De son séjour parisien, on connait également une vue de la Cathédrale Notre-Dame, peint sur un panneau de mêmes dimensions que le notre (référence : lot 89 – vente du 10 octobre 2004 – Sotheby’s, Singapour). Notre Nu au fauteuil témoigne de l’influence qu’il recevra dans l’atelier de Fernand Léger et marque une étape cruciale dans la mise en place de son style. Le nu se détache sur un fond d’aplats colorés aux réminiscences cubistes que l’on retrouvera ensuite dans la plupart de ses œuvres. Caractéristique de l’artiste, ce fond vibrant permet à ses sujets de se détacher et d’être mis en valeur. Lors de son séjour en France, l’artiste voyage également sur la Côte d’Azur, comme en témoigne une aquarelle datée de 1951 et représentant une vue de l’île de Port Cros, à côté de Porquerolles (référence : Lot 152 - Vente du 9 juin 2018 - Leon Gallery, Philippines). C’est peut-être à l’occasion de ce séjour que notre œuvre rejoint la collection particulière du Sud de la France dans laquelle elle a été redécouverte.

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Vicente MANANSALA (1910-1981) Nu au fauteuil. Huile sur panneau. Signé, situé à Paris et daté 50 en bas à gauche. (marques d'un ancien encadrement au niveau des bordures du panneau et petit trou d'épingle en partie haute) 55 x 46 cm Provenance : collection particulière, Sud de la France. Note : Artiste philippin, Vicente Silva Manansala (1910-1981) fréquente dès l’âge de 15 ans l’atelier de peinture de Ramon Peralta, spécialisé dans les enseignes et les affiches. Entre 1926 et 1930, il étudie à l’Ecole des Beaux-Arts des Philippines où il se fait rapidement remarquer. Il obtient alors de nombreuses bourses, notamment de la part de l’UNESCO, qui lui permettront de partir étudier au Canada puis en France, ainsi qu’aux Etats-Unis et en Allemagne. C’est en 1950 qu’il intègre ainsi l’Ecole des Beaux-Arts de Paris durant neuf mois, où il étudie auprès de Fernand Léger. Sous son influence, il met en place une version unique du Cubisme, surnommé le "Cubisme transparent" en raison de l’utilisation de couleurs translucides. Sa première exposition personnelle a eu lieu dès l’année suivante à Manille. Il fait alors parti du groupe des "Treize Modernes", dirigé par Victorio Edades. Manansala devient un artiste pionnier du Modernisme philippin, aux côtés de Cesar Lesgapi (1917-1994) et Hernando Ocampo (1911-1978). Ses sujets de prédilection sont les scènes de la vie quotidienne, les natures mortes et les nus. En 1982, il reçoit à titre posthume le titre d’artiste national des Philippines, preuve de son rôle dans le développement de l’Art Moderne philippin. L’œuvre que nous présenterons aux enchères est datée de 1950, alors qu’il fréquente l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Il peint une femme aux longs cheveux roux et aux formes voluptueuses, qui pose nue, assise sur un fauteuil Voltaire garni de velours bordeaux, devant une table aux pieds galbés. Elle tient dans sa main gauche une serviette rouge et l’on distingue à ses pieds une bassine. La scène se détache sur un fond aux couleurs translucides et contrastées. Cette œuvre est à rapprocher d’un fusain qu’il réalise la même année à Paris et où l’on voit une jeune femme, peut-être le même modèle, les cheveux relevés posant dans le même intérieur (référence : Lot 73 – vente du 2 décembre 2017 - Leon Gallery, Philippines). De son séjour parisien, on connait également une vue de la Cathédrale Notre-Dame, peint sur un panneau de mêmes dimensions que le notre (référence : lot 89 – vente du 10 octobre 2004 – Sotheby’s, Singapour). Notre Nu au fauteuil témoigne de l’influence qu’il recevra dans l’atelier de Fernand Léger et marque une étape cruciale dans la mise en place de son style. Le nu se détache sur un fond d’aplats colorés aux réminiscences cubistes que l’on retrouvera ensuite dans la plupart de ses œuvres. Caractéristique de l’artiste, ce fond vibrant permet à ses sujets de se détacher et d’être mis en valeur. Lors de son séjour en France, l’artiste voyage également sur la Côte d’Azur, comme en témoigne une aquarelle datée de 1951 et représentant une vue de l’île de Port Cros, à côté de Porquerolles (référence : Lot 152 - Vente du 9 juin 2018 - Leon Gallery, Philippines). C’est peut-être à l’occasion de ce séjour que notre œuvre rejoint la collection particulière du Sud de la France dans laquelle elle a été redécouverte.

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