Null Une collection de pendentifs juifs, certains en or
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Une collection de pendentifs juifs, certains en or

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Une collection de pendentifs juifs, certains en or

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CÉLINE (Louis-Ferdinand). Bagatelles pour un massacre. Paris, Denoël, [1937]. — In-8, 223 x 137 : 379 pp., (2 ff. dernier blanc), couverture imprimée. Demi-chagrin rouge à coins, dos à nerfs, tête dorée, non rogné, couverture et dos conservés (reliure de la seconde moitié du XXe siècle). Dauphin & Fouché, 33A1. Édition originale de ce pamphlet antisémite, le second de Céline après Mea Culpa publié plus tôt dans la même année. Bagatelles pour un massacre fut composé durant l’été 1937, à la suite de plusieurs déceptions que connut l’auteur. Il s’agit d’un « texte composite, mêlant arguments de ballets (c’est le prétexte du recueil - ceux-ci auraient été refusés par les décideurs juifs, déclenchant ainsi la fureur de l’auteur), voyage en Russie (sous la domination des juifs communistes), manifeste littéraire (en faveur de la spontanéité aryenne et récusant «l’alambiqué» ainsi que la «Critique») et récits d’actualité (sur la réalité politique et sociale de la France sous le gouvernement Blum) ; pour l’essentiel, il s’agit d’un long réquisitoire antisémite, d’un racisme véhément, prétendument pacifiste et constituant un véritable appel au pogrome, justifié en plusieurs endroits du texte : il répondrait de la sorte à un bellicisme présumé de la communauté juive en France, d’où l’argument caustique de la bande-annonce : «Pour bien rire dans les tranchées.» » (André Deval, L’Accueil critique de « Bagatelles pour un massacre », Écriture, 2010). Un des 440 exemplaires sur alfa, celui-ci faisant partie des 400 mis dans le commerce (n° 155). Exemplaire du libraire Louis Tschann (1893-1946), enrichi de cet envoi autographe signé de Céline sur le premier feuillet blanc : Au libraire // admirable // A l’ami // Tschann // LF Céline // à // Montparnasse La librairie Tschann, toujours existante, a été fondée par Louis Tschann et son épouse Marie-Thérèse Castex à Montparnasse à la fin des années 20. Elle est devenue très vite une institution, fréquentée par des écrivains et artistes du quartier. Parmi les habitués figuraient notamment Henry Miller, Philippe Soupault, Louis Aragon et bien sûr Louis-Ferdinand Céline qui s’est lié véritablement d’amitié avec Louis Tschann, comme le prouve d’ailleurs cette dédicace. Le libraire fut un fervent défenseur de Céline et fut notamment de ceux qui étaient à ses côtés lors de son jugement en correctionnel le 21 juin 1939 suite à la publication de son pamphlet L’École des cadavres. Les exemplaires de l’édition originale de ce titre avec envoi, qui plus est sur grand papier, sont extrêmement rares. Craquelures à la charnière du premier plat, quelques frottements d’usage. Le premier plat de couverture est dérelié. Petite mouillure sur le bas du premier feuillet. Rousseurs. Provenance : Louis Tschann, avec envoi de l’auteur.

ENCRIER D’ÉPOQUE EMPIRE En placage de ronce de frêne et ébène, ornementation de bronze ciselé et doré, de forme rectangulaire, le plateau orné de trois encriers dont le central retenu par deux putti ailés, la façade ornée d’une frise en bas-relief à motif de masque d’Apollon et rinceaux de feuillage stylisés et ouvrant par un tiroir latéral, reposant sur des pieds en griffe H.:20 cm (7 ¾ in.) l.:38,5 cm (15 ¼ in.) P.:20 cm (7 ¾ in.) Provenance : Par tradition familiale, Michel Goudchaux (1797-1862) ; Vente à Royan le 14 juin 2022, lot 68; Acquis au cours de cette dernière par le propriétaire actuel; Collection privée, Paris. An Empire gilt-bronze mounted, ashwood and ebony inkstand * Information aux acheteurs : Pour une sortie de l'UE, un CITES de ré-export peut être nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur. * Information to buyers : For an exit from the EU, a CITES re-export certificate will be necessary, at the buyer's expense. La composition générale de cet élégant encrier n’est sans rappeler les dessins de Charles Percier et de Pierre François Léonard Fontaine, les architectes et décorateurs de Napoléon qui ont fourni certains des motifs les plus connus de l’époque. Le célèbre orfèvre Martin-Guillaume Biennais (1764-1843), grand partisan de Percier et Fontaine, est connu pour avoir conçu un certain nombre d’écritoires pour l’Empereur et sa famille (cfr. P. Arrizoli-Clémentel, Burlington Magazine, mars 1998, p.195-201). Notre exemplaire peut être mis en relation avec l’encrier provenant du bureau de l’Empereur Napoléon (cfr. fig. 1) et aujourd’hui conservé au Musée National de Malmaison (inv. MM40.47.7227). Un encrier très proche, comportant une différence au niveau du décor de la frise de la façade, s’est vendu chez Artcurial Paris, le 20 octobre 2023, lot 64. Un deuxième en placage de ronce et ébène, les putti remplacés par deux victoires ailées, s’est vendu à Paris, Hôtel Drouot, le 18 décembre 2015, lot 72. Michel Goudchaux (1797-1862) Selon la tradition familiale, notre pièce aurait appartenu à Michel Goudchaux (1797-1862), banquier, payeur aux armées et président du Consistoire israélite de Paris de 1827 à 1832. Cet encrier serait un cadeau personnel de sa banque lorsqu’il l’a quittée pour prendre en 1848 ses fonctions de Ministre des finances. La composition générale de cet élégant encrier n’est sans rappeler les dessins de Charles Percier et de Pierre François Léonard Fontaine, les architectes et décorateurs de Napoléon qui ont fourni certains des motifs les plus connus de l’époque. Le célèbre orfèvre Martin-Guillaume Biennais (1764-1843), grand partisan de Percier et Fontaine, est connu pour avoir conçu un certain nombre d’écritoires pour l’Empereur et sa famille (cfr. P. Arrizoli-Clémentel, Burlington Magazine, mars 1998, p.195-201). Notre exemplaire peut être mis en relation avec l’encrier provenant du bureau de l’Empereur Napoléon (cfr. fig. 1) et aujourd’hui conservé au Musée National de Malmaison (inv. MM40.47.7227). Un encrier très proche, comportant une différence au niveau du décor de la frise de la façade, s’est vendu chez Artcurial Paris, le 20 octobre 2023, lot 64. Un deuxième en placage de ronce et ébène, les putti remplacés par deux victoires ailées, s’est vendu à Paris, Hôtel Drouot, le 18 décembre 2015, lot 72. Michel Goudchaux (1797-1862) Selon la tradition familiale, notre pièce aurait appartenu à Michel Goudchaux (1797-1862), banquier, payeur aux armées et président du Consistoire israélite de Paris de 1827 à 1832. Cet encrier serait un cadeau personnel de sa banque lorsqu’il l’a quittée pour prendre en 1848 ses fonctions de Ministre des finances.