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Prince Alexandre Konstantinovitch SСHERVACHIDZÉ (1867-1968) Quatre contes russes. Les Oies-Cygnes ; Le Lièvre et le Renard ; Chabarcha et le Diablotin ; L’Hivernage des Animaux Traduits en français par Alice Sauerwein (1865-1932) et illustrés par A. Schervachidzé. Paris : Alice Sauerwein, 1923. Князь Александр Константинович ШЕРВАШИДЗЕ (1867-1968) Четыре русские сказки. Les Oies-Cygnes ; Le Lièvre et le Renard ; Chabarcha et le Diablotin ; L'Hivernage des Animaux (Гуси-Лебеди ; Заяц и Лиса ;Шабарша и Бесенок ; Зимовье Зверей) Перевод на французский язык Алисы Зауервейн (1865-1932), иллюстрации А. Шервашидзе. Париж : Алис Зауервейн, 1923.

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Prince Alexandre Konstantinovitch SСHERVACHIDZÉ (1867-1968) Quatre contes russes. Les Oies-Cygnes ; Le Lièvre et le Renard ; Chabarcha et le Diablotin ; L’Hivernage des Animaux Traduits en français par Alice Sauerwein (1865-1932) et illustrés par A. Schervachidzé. Paris : Alice Sauerwein, 1923. Князь Александр Константинович ШЕРВАШИДЗЕ (1867-1968) Четыре русские сказки. Les Oies-Cygnes ; Le Lièvre et le Renard ; Chabarcha et le Diablotin ; L'Hivernage des Animaux (Гуси-Лебеди ; Заяц и Лиса ;Шабарша и Бесенок ; Зимовье Зверей) Перевод на французский язык Алисы Зауервейн (1865-1932), иллюстрации А. Шервашидзе. Париж : Алис Зауервейн, 1923.

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Louis ARAGON (1897-1982). Manuscrit autographe signé, Madame à sa tour monte; 9pages in-fol. (petites usures au pli au dernier feuillet). Première version du conte publié dans Le libertinage (Éditions de la Nouvelle Revue Française, 1924). Elle présente d’importantes variantes avec le texte publié. Selon Aragon («Avant-lire» dans l’édition de 1977), cette première version daterait de 1919; il ajoute: «je n’ai peut-être de ma vie tant récrit, retravaillé un texte», parlant de trois ou quatre versions successives. Celle-ci, par l’intermédiaire d’un tapuscrit conservé à la Beinecke Library de Yale, a été traduite en anglais dans The Dial en janvier 1922. Le manuscrit, à l’encre noire sur de grands feuillets ne laissant qu’une marge étroite, présente quelques ratures et corrections. En bas du dernier feuillet, Aragon a inscrit ce vers de Baudelaire: «La froide majesté de la femme stérile C.B.». Aragon fait dans ce conte le portrait d’une jeune femme nommée Matisse. «Pour la première fois dans la littérature, Matisse n’est pas une princesse russe mais une rousse qui naquit aux Batignolles, il y a tout-de-même, plus de vingt ans. Ses bras, les plus longs du monde, aboutissent à des mains à peine ébauchées, si grandes qu’on les imagine faites pour soutenir un front pensif»… Et il conclut: «Si Matisse n’était pas si froidement raisonnable, elle dominerait vite la ville comme autrefois une Ninon, comme aujourd’hui une Sorel. Elle se contente de l’habiter».

DOLGOROUKAÏA (Ekaterina Mikhaïlovna). Ensemble de 9 lettres autographes [AU TSAR ALEXANDRE II], chacune avec apostille autographe de celui-ci indiquant les dates de réception. Mai-juin 1869. En tout, 78 pp. in-8. UNE PASSION BRULANTE AU CŒUR DU POUVOIR RUSSE. TEMOIGNAGE D’UNE RARE SINCERITE SUR LA VIE SENTIMENTALE ET SENSUELLE D’UN SOUVERAIN, QUE LE TSAR ALEXANDRE III CHERCHA EN VAIN A FAIRE DISPARAITRE. Berlin, 17/29 mai 1869. « Oh ! mon ange, toi qui n’es que le reflet de moi-même, tu comprends l’abattement dans lequel je me trouves... Je t’aimes, cher бобинька [bobinka, un des termes affectueux par lesquels elle s’adressait au tsar], et suis heureuse de t’aimer et t’avoir recréé si complètement par le culte que Dieu nous a inspiré et qui forme notre fierté... J’ai une telle confiance aveugle en toi que cela n’a pas de nom, et tu peux juger d’après celle que tu éprouves pour ta petite femme, aussi il faut t’avouer que c’est une consolation à nulle autre pareille, et il y a de quoi en être fiers et remercier Dieu... Il n’y a que deux jours que nous sommes séparés, et il nous paraît déjà un siècle. Oh! mon ange, j’ai beau prendre sur moi, mais les larmes m’étouffent et je meurs de tristesse... OH ! MON ANGE, CE QUE J’AURAIS DONNE POUR TE REVOIR, TE SERRER CONTRE CE CŒUR PLEIN DE RAGE ET D’ADORATION, ET TE RECHAUFFER CAR CELA NOUS MANQUE EGALEMENT... M’étant couché[e] à 8 h. 1/2 croyant parvenir à dormir, me sentant si faible et brisée, je n’ai pas pu y parvenir... Oh ! Si nous pouvions... nous reposer dans le même lit, tout aurait pris un aspect délirant. Hélas ! Maintenant c’est juste le contraire et il n’y a que la persuasion que nous sommes jaloux l’un pour l’autre de tout ce que nous faisons qui nous soulage, et nous soutient... Mes écoulements se distinguent de nouveau... Oh ! Mon cher idéal, mon tout, tu me manques à ne savoir que devenir, je souffres et les larmes me feront descendre dans la tombe car je ne sais que faire... твой навсегда [tvoï navsegda, c’est-à-dire « à vous pour toujours »]. » — Etc. GRAND EMPEREUR REFORMATEUR, ALEXANDRE II (1818-1881) fut associé très jeune à l’exercice du pouvoir. Monté sur le trône en 1855, il dut faire face à la défaite en Crimée, et décida alors de moderniser son pays : il se lança dans une série de grandes réformes libérales visant à améliorer le système judiciaire, l’enseignement, la condition des femmes, et supprima le servage (1861). Une grave crise agraire, l’insurrection polonaise (1863) et une tentative d’assassinat sur sa personne (1866) l’amenèrent cependant à renforcer le contrôle étatique sur la société. L’agitation révolutionnaire prit une grande ampleur dans les années 1870, et les attentats contre sa personne se succédèrent : il mourut déchiqueté par une bombe. PRINCESSE AU DESTIN SINGULIER, EKATERINA MIKHAÏLOVNA DOLGOROUKAÏA, DITE KATIA (1848-1922), était la fille du prince Dolgorouki, d’une des plus vieilles familles de la noblesse russe. Entrée à la Cour comme demoiselle d’honneur de l’impératrice Maria Alexandrovna, elle devint bientôt la maîtresse d’Alexandre II. Cette relation souleva maints scandales, d’abord quand Katia fut installée dans le palais d’Hiver au-dessus des appartements impériaux, puis quand elle accoucha successivement de trois enfants illégitimes (le premier, Georges, naquit le 30 avril 1872), et enfin quand, immédiatement après la mort de Maria Alexandrovna (1880), Alexandre II l’épousa morganatiquement, la faisant princesse Yourievskaïa. Chassée de la Cour après l’attentat qui coûta la vie à Alexandre II, elle s’exila sur la Côte-d’Azur où elle échappa à la Révolution et mourut en 1922.