Lettres et autographes

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"[Lettre Autographe] Charles BAUDELAIRE - OEuvres complètes BAUDELAIRE, Charles. Lettre autographe signée "" C.B. "", adressée à son imprimeur Eugène de Broise, à Alençon, contenant un poème des Fleurs du Mal. [Paris, 27 mai 1857]. 1 p. in-8. Adresse au verso du second feuillet avec timbre et marques postales. Exceptionnelle lettre inédite contenant le dernier poème de Baudelaire pour Les Fleurs du Mal, dans une version primitive. BAUDELAIRE ACHÈVE LES FLEURS DU MAL ET COMMANDE LA COPIE GÉNÉRALE FINALE. "" Cher monsieur, voici le dernier morceau, le centième ! - La Table ! La Couverture ! Renvoyez toute la copie et vérifiez tous les numéros et chiffres de la Table à l'aide des bonnes feuilles. Enfin veuillez agréer toutes mes excuses pour tous vos ennuis. C. B. C La Mort des Artistes Combien de fois faut-il secouer mes grelots Et baiser ton front bas, morne caricature ? Pour piquer dans le but, mystique quadrature, Ô mon carquois, combien perdre de javelots ? Nous userons notre âme en de subtils complots, Et nous démolirons mainte lourde armature, Avant de contempler la grande Créature Dont l'infernal désir nous remplit de sanglots ! Il en est qui jamais n'ont connu leur Idole, Et ces sculpteurs damnés et marqués d'un affront, Qui vont se martelant la poitrine et le front, N'ont qu'un espoir, - étrange et sombre Capitole : C'est que la Mort, planant comme un Soleil nouveau, Fera s'épanouir les fleurs de leur cerveau ! "" En plus des changements de ponctuation, la première strophe comporte des variantes notables par rapport à la version imprimée : "" Combien de fois faut-il secouer mes grelots "" deviendra "" Combien faut-il de fois secouer mes grelots "" ; "" Pour piquer dans le but, mystique quadrature "" deviendra "" Pour piquer dans le but, de mystique nature "" et "" Ô mon carquois, combien perdre de javelots ? "" deviendra "" Combien, ô mon carquois, perdre de javelots ? "", etc. Il s'agit de la pièce "" C "" [cent] de la première édition des Fleurs du Mal, qui devint ensuite la pièce CXLVIII dans la troisième édition puis la pièce CXXIII. Cette lettre est absente de la Correspondance de la Pléiade, de Claude Pichois. Bibliographie (pour le poème) : Baudelaire, Œuvres complètes, Bibliothèque de la Pléiade, p. 120 et 1560. Lettre repliée et reliée dans un exemplaire des Œuvres complètes de Baudelaire. Paris, Michel Lévis Frères, 1868-1869. 6 volumes in-8. Demi-maroquin rouge, tête dorée (Reliure de l'époque). Un titre détaché, rousseurs. On trouve relié au tome 4 l'article imprimé de la nécrologie de Baudelaire, par Théophile Gautier, publié dans le Moniteur universel, du 9 septembre 1867. "" Depuis longtemps déjà la Mort tournait autour de Charles Baudelaire ; elle lui avait posé son maigre doigt sur le front [...] "". Expert: Emmanuel Lorient."

Estim. 7 000 - 8 000 EUR

"Éloi BÉRAL (Cahors, 1838-1908). CARNETS ET CORRESPONDANCE. 19 carnets et une caissette de bois contenant environ 250 documents. Exceptionnel ensemble couvrant principalement sa mission dans l’Empire Ottoman. Il se compose de : - 19 carnets autographes couvrant une large partie de sa carrière d’ingénieur et particulièrement ses missions en Turquie et en Russie, soit environ 1800 pages (in-12 ou in-16) de notes, croquis, relevés d’informations et récits de voyage. Encre ou crayon à papier. - Une caissette en bois contenant une importante correspondance active et passive (à trier), datant principalement de la période ottomane et russe, 1863-1871 : principalement lettres de -et à- sa famille, ses amis, ses collègues, dont de nombreuses écrites de Constantinople (mais également de diverses contrées de l’Empire ottoman et de Russie Galuboska, Kharkoh, Sébastopol, etc.) ; des brouillons, des études sur les chemins de fer en Serbie et en Roumélie, des bons de la Banque Impériale Ottomane, un document en turc sur les mines découvertes, un passeport pour se rendre en Turquie, son livret de l’École Polytechnique, des imprimés, etc. ainsi que 2 photographies enroulées de contrées ottomanes non identifiées (dont un village avec ses mosquées). Soit environ 250 documents. Quelques anecdotes relevées dans les lettres d’Eloi Béral. Constantinople, nov. 1869, sur la visite de l’Impératrice Eugénie. « Tu me demandes des détails sur la réception de l’impératrice. Elle a été réellement très sympathique. Les Turcs en ont été ravis. Du reste il faut avouer qu’elle est d’une grâce parfaite. Quoi que déjà bien ridée, sous la voilette elle est charmante, et elle m’a paru même bien plus jolie qu’il y a 10 ans lorsque je la vis au bal des Tuileries. Lorsque le jour de son arrivée nous lui fûmes présentés avec nos femmes, elle causa quelques minutes avec chacun et avec chacune, avec une affabilité et une bienveillance vraiment charmante. Sous ce rapport il n’y a rien à lui reprocher. Elle est réellement séduisante et l’accueil que lui ont fait la population était sincèrement plein d’enthousiasme et d’admiration. On va jusqu’à dire que le Sultan en était devenu amoureux et que depuis son départ il ne fait que pleurer […] ». Lettre à son père lorsqu’il séjourna à Naples se rendant dans l’Empire Ottoman. Il a visité Pompéi, Herculanum, la baie de Naples, les églises et les musées. « Enfin hier j’ai fait l’ascension du Vésuve. Il y a 8 jours il y a eu une éruption par un petit cratère latéral. Je suis allé jusqu’à quelques mètres de ce petit cratère d’où sortent en sifflant d’épais tourbillons d’une fumée sulfureuse qui couvre toutes les roches avoisinantes encore brulantes d’une couche de poussière jaune et rouge de soufre. J’ai ensuite gravi le cône de cendre du principal cratère dans lequel je suis descendu pour aller jusqu’au bord du cône intérieur qui entoure la bouche même du volcan […] »; « Rhodes, lundi matin. Mon adorée, je t’écris un mot de Rhodes par le bateau français qui vient d’y arriver. Nous sommes arrivés ici hier soir à la nuit. Il est 5h du matin. Je n’ai que le temps de bien t’embrasser et de descendre un peu à terre. La traversée est magnifique. Mille baisers, chérie ». Il est joint un portrait photographique d’Eloi Béral, format carte de visite, par Abdullah frères à Péra. Expert: Emmanuel Lorient."

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

[HUGO (Victor)] Manuscrit de travail autographe de L’Elégie des fléaux, extrait de la Légende des siècles En français, feuillet manuscrit autographe sur papier, encre brune S.l. [Paris (?) Victor Hugo rentre à Paris en 1870], s.d. [vers 1875 (?)] Deux petits trous de corrosion d’encre ; texte rayé par des traits verticaux et horizontaux Dimensions : 310 x 165 mm. Ce fragment appartient au groupe parfois appelé « Copeaux » des œuvres de Victor Hugo, ainsi nommé par l’auteur lui-même. Une fois reportés et utilisés, l’auteur rayait et les archivait ou les détruisait. Voir : « J.-M. Hovasse, « Les copeaux de Victor Hugo », in Genesis : Manuscrits, Recherche, Innovation, no. 45 (2017), pp. 17-35 : « Car ils ont pour la plupart été « utilisés », soit dans un fragment plus développé, soit dans une œuvre publiée, et sont alors rayés. Ceux qui pour diverses raisons, où le hasard joue un grand rôle, ont été sauvés, plaisent aux collectionneurs et aux érudits, car ils permettent d’assister à la naissance d’ensembles constitués, d’être au plus près de l’origine du travail créateur, de permettre quelquefois la confrontation entre un premier jet et sa version finale ». Au recto on trouve un fragment autographe avec repentirs et corrections de la Légende des siècles (XXII, L’Elégie des fléaux, Nouvelle Série [Seconde série], Paris, Hetzel, 1877, pp. 297-299). Incipit : « Sous qui rampe la foule aux confuses rumeurs… » et explicit, « […] D’où vient cette coloère odieuse des fleuves ? Que de crimes commis par l’ombre ! Que de veuves ! Que d’orphelins ! Massacre infâme d’innocents ! ». La Légende des siècles est un recueil de poèmes de Victor Hugo écrit par intermittence entre 1855 et 1876 est publié en trois séries (1859, 1877, 1883). Une édition collective des trois séries parut en 1883. Au verso : notes diverses autographes, moins lisibles. On distingue des noms de personnages historiques, qui apparaissent dans La Légendes des siècles : Cambyse, Cyrus, Alexandre, Annibal, Attila, Gengis…Caïphe, Pic, Borgia, Torquemada….

Estim. 1 000 - 1 200 EUR

LITERATURE - VOLTAIRE François Marie Arouet dit (1694 - 1778) - Autograph letter - Brillantes études de rhétorique et de philosophie, puis droit en 1711. Une vie de libertinage, puis, après un an à la Bastille, une vie de mondanité. Après trois ans en Grande-Bretagne, il revient à Paris comme courtisan. En 1750, il rend visite à Frédéric de Prusse. En 1758, il achète un domaine à Ferney et y développe l'élevage. En 1778, il revient à Paris en triomphe. Lettre autographe du 17.01.1753 : "Billets sont conversation. Où diable prenez-vous cette jérémiade ? Je vous dis que vous avez parlé de LouisXIVd'une manière peu convenable, et que vous avez tort, comme j'ai dit au roi qu'il avait eu tort de faire une brochure, et moi tort d'en avoir fait une autre ; et je vous dis cela entre nous ; et je vous dis que je me ..., révérence parler, de tout cela, et de la lettre sur Bolingbroke, et de toutes les sottises de ce monde, et qu'il faut que vous en fassiez de même. Qui songe à vous faire de la peine ? Ce n'est pas moi. Vous avez écrit contre les déistes, qui ne vous ont jamais fait de mal ; et le roi et moi, qui sommes déistes, nous avons pris le parti de notre religion. Je vous dis encore une fois qu'il n'y a qu'à rire de tout cela. Vous ne voyez les choses que par le trou d'une bouteille. Ne vous affligez pas et ne pleurez point parce queMmede Montespan était aimable. Encore une fois, soyez tranquille". Johann Heinrich Samuel Formey (1711- 1797) était un ecclésiastique allemand, un éducateur, un auteur et un journaliste. Lors de la réorganisation de l'Académie de Berlin en 1744, sous le règne de Frédéric le Grand, Formey en fut nommé membre et, en 1748, secrétaire perpétuel.

Estim. 4 000 - 5 000 GBP

LITERATURE - French literature, theater and entertainment - Lot of fifty autograph letters, signed printed photographs and concert programs - ANCELLE Jean-Philippe Acteur (16 premiers rôles), metteur en scène (5 pièces), auteur (2 livres), adaptateur, arrangeur, chanteur, compositeur, concepteur, parolier, scénographe : un artiste de scène très polyvalent. Photographie imprimée signée appliquée sur un carton in-16 "Pour Madeleine". Au verso : signature de J.-Jacques Durand. ARNOULD-PLESSY Jeanne-Sylvanie (Metz, 07.09.1819 - 1897). Conservatoire jusqu'en 1829. Première apparition à la Comédie Française en 1834. En 1845, elle quitte Paris pour Londres où elle épouse un dramaturge, J.F. Arnould. Elle se produit à Saint-Pétersbourg et revient à Paris en 1855. Lettre autographe signée 01.08.1883 : "je suis bien touchée de votre excellente lettre - de toute la bienveillance du Maìtre, du Grand Maître - ..." ; Lettre autographe signée 12.01. "... Mais tout se paye, et l'on dit que vous avez du talent ! Oh ! Mais, un talent ! !! Ça me fait un peu peur pour vous, aimable femme". ATLAS Georges (Genève, 14.08.1926 - Bologne-Billancourt, 26.02.1996). Il a joué dans une trentaine de films et d'émissions de télévision, mais il est surtout connu pour avoir prêté sa voix à de nombreux rôles à la radio et à la télévision. Photographie imprimée signée et appliquée sur carton. AUBERT Francis (1954 - 12.09.2016) Tourneur. Programme signé à Madeleine. AVRON Philippe (Croisic, Loire Atlantique, 18.09.1928 - Paris, 31.07.2010). Après avoir été scout, il obtient une licence de droit et un certificat de psychologie de l'adolescent, avant de devenir éducateur. Il écrit plusieurs romans avant de se tourner vers le théâtre. Il joue au Théâtre d'Avignon, puis au TNP. Ses qualités théâtrales lui ont valu plusieurs récompenses à travers le monde. Programme signé pour les 27 et 28 octobre "Amicalement Merci". BARBULEE Madeleine (Nancy, 02.09.1910 - Paris, 01.01.2001). Commence à se produire à l'âge de trois ans. Etudie au Conservatoire des Beaux-Arts de Nancy, où elle obtient le premier prix de diction. Elle consacre une partie de sa vie au théâtre pour enfants. Photographie imprimée signée et appliquée sur carton. BERNHARDT Rosine dite Sarah (Paris, 22.09.1844 - Paris, 26.03.1923). Créée à l'Odéon en 1869, elle revient à la Comédie Française en 1872, où elle avait fait ses débuts. En 1880, elle quitte ce théâtre pour une série de tournées à l'étranger. Elle devient directrice de la Renaissance en 1893 et loue le Théâtre des Nations en 1898. Sa voix d'or et sa sensibilité dramatique font d'elle le choix idéal pour les artistes de 1870 à 1900. Lettre autographe signée " J'aurai bien grand plaisir à vous voir... " ; Lettre autographe signée " Vous êtes un galant homme... ". BERRY Serge (Paris, 26.01.1921 - Paris, 22.11.1998). Il débute au cinéma en 1941 dans un petit rôle, rôle qu'il conservera tout au long de sa carrière. Il a joué le rôle de Moers dans les films de Maigret. Photographie imprimée signée appliquée sur carton in-16 à Madeleine. Au verso : Photographie imprimée signée appliquée sur carton in-16 par Anne Kerylen. BERUTTI Jean-Claude (Toulon, 14.06.1952 - ). A étudié à l'Ecole du Théâtre National de Strasbourg. En 1997, il est nommé directeur du Théâtre de Bussang. A partir de 2002, il dirige avec François Rancillac la Comédie de Saint-Etienne, le Centre Dramatique National et son école. Depuis 2009, il est l'unique directeur de la Comédie de Saint-Etienne. Photographie imprimée signée appliquée sur carton in-16 à Madeleine. BODOIN Véronique Fille de Jacques BODOIN et de Micheline DAX, comédienne et animatrice de télévision. Elle a été formée à l'école de théâtre du Cépeg à Sainte-Hyacinthe (CDN). Photographie dédicacée "Pour Madelaine, Amitiés". BRUNET Geneviève (Paris, 31.05.1930 - ). Elève au Lycée Molière. Elle fut comédienne et metteur en scène. Elle a travaillé sur la plupart des productions de sa sœur jumelle Odile Mallet. Photographie imprimée signée appliquée sur carton in-16 à Madeleine. COLIN Erik (Sarcelles, 18.09.1947 - Paris, 15.11.2013). Connu pour ses rôles au cinéma dans "Et la tendresse ? Bordel !" Il a prêté sa voix grave à la version française de plusieurs films. Signature sur une photo de programme. COQUELIN Cadet Ernest Frère de Constant Coquelin aîné. (Boulogne-sur-Mer, 16.05.1848 - Suresnes, 08.02.1909). En 1864, il se rend à Paris et, après un brillant examen, est admis au Conservatoire. Sociétaire de la Comédie-Française (1868), il joue les grands rôles de Molière. Il écrit également plusieurs livres sous le pseudonyme de Pirouette. Lettre autographe signée 24.04.1896 : "... dites le je vous prie à Maréchal...". CUBAYNES Jean-Jacques (Toulouse, ). Etudes de chimie et de musique à l'université de Toulouse. Il obtient un doctorat en chimie structurale. Il se perfectionne ensuite à l'École supérieure d'art lÿriques de Paris. Il se produit sur toutes les grandes pédales de France en tant qu'artiste lyrique solo. Photographie imprimée signée et appliquée sur carton :(J:J : Cubaynes). Il s'est produit avec succès sur la plupart des grandes scènes françaises. DEUDON Clarisse Elève au Lycée Molière à Paris. Pensionnaire de la Comédie Française, sa carrière se déroule principalement au théâtre.

Estim. 1 500 - 2 000 GBP

HISTORY - ITALY - Lot of thirteen signed autograph letters and photographs - SAVOY Charles Albert de Roi de Sardaigne Italie (Turin, 1798 - Porto, 1849). En 1800, il est envoyé en pension à Genève chez Vaucher, disciple de J.-J. Rousseau, puis au lycée de Bourges et enfin à Paris, où il est influencé par les idées révolutionnaires. En 1814, il est nommé sous-lieutenant par Napoléon 1er. Après le Congrès de Vienne, il se retire dans ses terres. En 1831, à la mort du roi de Sardaigne, il lui succède. Il encouragea les arts et les sciences. Lettre autographe signée datée Eiya, 14.08.1823 : "... je suis tous les jours plus heureux d'être auprès de Monseigneur le Duc d'Angoulême...". VICTOR EMMANUEL II Roi d'Italie Italie (Naples, 1869 - Alexandrie, 1947) Roi d'Italie du 29.07.1900 après l'assassinat de son père au 29.05.1946 juste avant la proclamation de la République. Pendant la Première Guerre mondiale, il soutient la position de neutralité de l'Italie. Pendant la crise économique et politique de l'entre-deux-guerres, le pays connaît une série de crises économiques et sociales que le gouvernement ne parvient pas à endiguer, ce qui porte les fascistes au pouvoir. Le 10.30.1922, il demande à Mussolini de former un nouveau gouvernement. Contre l'avis du roi, Mussolini pactise avec Hitler. Le 26 juillet 1943, le roi fait arrêter Mussolini. Après l'armistice, le roi quitte Rome et abdique en faveur de son fils. Il meurt en exil en Égypte. Document signé et daté du 14.07.1927, transférant le capitaine d'infanterie MENZIO Clemente à l'état-major général le 1er juillet 1927. Signé par le roi Victor Emmanuel III et Mussolini. GRONCHI Giovanni Président de la République Italie (Pontedera, 1887 - 1978). De 1911 à 1915, il enseigne la littérature et la philosophie à Parme, Bergame et Monza. Il est élu député et devient sous-secrétaire à l'industrie et au commerce sous Mussolini. De 1926 à 1944, il retourne à la vie privée. Élu ministre, puis président du groupe parlementaire de son parti, il devient en 1948 président de la Chambre des députés et en 1955 président de la République. Photographie imprimée signée appliquée sur carton in-16 et datée d'août 1955 à Paul Langer ; enveloppe 12.01.1956. DE NICOLA Enrico Président de la République Italie (Naples, 1877 - Torre del Greco, 1959). Il était avocat, journaliste et homme politique. Le 28 juin 1946, il devint le chef provisoire de l'État italien. La Constitution fut alors établie jusqu'en 1948, date à laquelle un président de la République fut élu. Photographie imprimée signée, appliquée sur carton, in-16 et datée Rome, 15.01.1943 à Paul Langer ; lettre d'accompagnement. ORLANDO Vittorio Emanuele Président du Conseil Italie (Palerme, 1860 - Rome, 1952). Professeur de droit à l'université de Palerme. Nommé Premier ministre le 30 octobre 1917. Au traité de Versailles, il n'obtient pas toutes les concessions territoriales souhaitées à la suite de la victoire des Alliés. Il quitte la conférence. Sa position s'en trouve affaiblie. Le 23.06.1919, il démissionne. En 1944, après la chute de Mussolini, il revient et est élu président de la Chambre des députés. Candidat à la présidence de la République, il est évincé par Einaudi. Photographie imprimée signée, appliquée sur carton in-16, à Paul Langer. EINAUDI Luigi Président de la République Italie (Carrù, Cuneo, 1874 - Rome, 1961). Professeur de finances à partir de 1902. Gouverneur de la Banque d'Italie de 1945 à 1948. Président de la République italienne de 1948 à 1955. Photographie imprimée signée appliquée sur carton in-16 et datée Rome 21.10.1948 à Paul Langer ; enveloppe. MARIE JOSE Reine d'Italie Italie (Ostende, 1906 - Genève, 2001). Fille d'Albert Ier de Belgique. Marie-José Charlotte Sophie Amélie Henriette de Saxe- Cobourg-et-Gotha. Elle étudie le piano et le violon et se passionne pour le sport. Elle fonde un concours de musique à son nom. En 1930, elle épouse le prince héritier d'Italie. Ils ont quatre enfants. Elle règne aux côtés de son mari pendant 24 jours. En 1947, le couple se sépare et elle s'exile au château de Merlinge près de Genève. Lettre autographe signée et datée du 18.08.1954 à Paul Langer, ; Lettre autographe signée : "... avez-vous reçu une réponse à votre lettre à Baudoin...". NIGRA Constantino Ambassadeur Italie (Villa Castelnuovo, 1828 - Rapallo, 1907). Il étudie le droit à l'université de Turin, mais écrit également des poèmes. Il fut ambassadeur d'Italie à Paris, Saint-Pétersbourg, Londres et Vienne. Il refuse le poste de ministre des affaires étrangères. Il est nommé comte en 1882, puis sénateur du royaume d'Italie en 1890. Lettre autographe signée datée de Vienne, 20.05.1886 : "... M. Joubert qui m'annonce son arrivée à Vienne, non pas pour ce soir, mais pour demain soir vendredi...". CADORNA Raffaele Général Italie Fils de Luigi, comte (Pallanza, 1889 - Rome, 1973). Pendant la Première Guerre mondiale, il est promu lieutenant, puis capitaine. Il est membre de la commission militaire interalliée chargée de tracer les frontières avec l'Allemagne. Il est attaché militaire à Prague. Pendant la Seconde Guerre mondiale, h

Estim. 400 - 500 GBP

"Claude Joseph ROUGET DE LISLE - Essais en vers et en prose [Relié avec] Henri-Alexis CAHAISSE - Mémoires de Préville [Relié avec] Jean-Guillaume Antoine CUVELIER - Mes riens, mélanges en prose et en vers [Relié avec] Denis Robin DE SCEVOLE - Ambigu littéraire ou tout ce qu'il vous plaira Très intéressant recueil factice de pièces reliées ensemble en reliure demi-basane de l'époque, dos orné, un peu frotté, en condition générale satisfaisante, comprenant : - ROUGET DE LISLE - Essais en vers et en prose publié à Paris de l'imprimerie P. Didot l'aîné en 1796, édition originale des oeuvres de l'auteur et comportant notamment La Marseillaise. Il s'agit d'un des rarissimes exemplaires comportant un envoi autographe signé de l'auteur, et non des moindres, celui-ci étant adressé "" Au citoyen Cailhava "", exemplaire provenant de la bibliothèque de Jean-François Cailhava de l'Estandoux, dramaturge à succès de la fin du 18ème siècle. L'exemplaire est bien complet de la gravure hors-texte gravée par Charles-Etienne Gaucher d'après Jean-Jacques Le Barbier et des 4 pages de partition gravées en fin de volume. Les exemplaires référencés avec envoi ne dépassent pas la dizaine, celui-ci fait sa première sortie après avoir été conservé bien caché au milieu de ce recueil de pièces de théâtre, probablement composé par Adèle Cailhava, fille du destinataire. 157pp + 4pp de partition. - Henri-Alexis CAHAISSE - Mémoires de Préville publié chez F. Guitel à Paris, 1812, édition publiée à l'année de l'originale parue chez Guillaume, sans mention d'édition mais enrichie d'un beau portrait gravé de Préville d'après Couché. Ces mémoires sont consacrés au grand acteur de théâtre Pierre-Louis Dubus dit Préville, représentant le type du comédien parfait et ayant occupé la scène théâtrale pendant tout la seconde moitié du18ème siècle. 2pp + 288pp. - Jean-Guillaume Antoine CUVELIER - Mes riens, mélanges en prose et en vers, pensées ou réminiscences de différentes couleurs, avec quelques anecdotes, contes et moralités, publié chez Leprieur à Paris en 1806, édition originale de ce curieux mélange dont la curiosité n'égale que la rareté ! Il s'agit de la première partie seule. Quelques pages un peu accidentées avec des restaurations maladroites. 9pp + 160pp - Denis Robin DE SCEVOLE - Ambigu littéraire ou tout ce qu'il vous plaira, publié à Londres et se trouve à Paris, chez P. de Lormel en 1782, édition originale de ce mélange de fables, chansons et épigrammes divers. 2pp + 126pp."

Estim. 600 - 800 EUR

HISTORY - GROUCHY Emmanuel de (1766 - 1847) - Autograph letter signed - Il étudie pour devenir officier du roi à Strasbourg. En 1793, il est promu général de brigade. Il se distingue à Austerlitz et à Wagram, et est fait maréchal d'Empire en 1815. Son nom est associé à la défaite de Waterloo. Il se rallie à Louis XVIII et s'exile aux États-Unis. Il en reviendra en 1920. Lettre autographe signée. "Le Mal Mis de Grouchy à Mmes Sarryt et Saint Edme. Sarryt et Saint Edme ; (Paris, sans date, mais se déroulant en 1840), 1 p. 1/2 in folio. Très belle pièce, rare de cette importance. Magnifique lettre relative à son action militaire lors de la bataille de Waterloo. Il remercie ses correspondants de lui avoir proposé de répondre à une publication du maréchal Gérard qui, au moment de la bataille de Waterloo, reprochait avec véhémence au maréchal Grouchy d'être resté inactif à Wavre : " C'est... 25 ans après les évènements que des réclamations et de nouvelles contestations s'élèvent encore sur la bataille de Waterloo... Elle (la polémique) eût du se renfermer dans l'examen d'une grande question de stratégie et dans celui de la stricte exécution des ordres de l'Empereur. Singulière fatalité le commandant de l'aile gauche est coupable d'avoir marché le 16 sans ordres, au canon qui se tirait sur la droite, et le 18, le commandant de l'aile droite est accusé pour n'avoir pas marché sans ordres au canon qui se tirait sur sa gauche. Une discussion nouvelle, serait inutilement irritante entre personnes qui croient, en sens opposé, que la question contradictoirement débattue est aujourd' hui définitivement jugée. La postérité, exempte des influences de parti prononcera seule définitivement. La justice impartiale est prochaine pour moi Ne me serait-il donc pas donné de l'invoquer en paix ?

Estim. 600 - 800 GBP