Luminaires

Le jeu en vaut la chandelle. Dans les ventes aux enchères de luminaires, l’amateur peut explorer toute une gamme d’appliques, chandeliers, flambeaux et candélabres, lampadaires, lampes, lustres et suspensions.
Experts et commissaires-priseurs sont là pour éclairer sa lanterne sur ces lumineux objets du désir, qu’ils soient en argent, en bronze, en cristal, en marbre, en porcelaine ou en verre…Signées de l’orfèvre Christofle ou de la main du maître verrier Lalique, ornées d’un décor en vitraux de Louis Confort Tiffany ou imaginées par des designers (Pierre Chareau, Max Ingrande, Yonel Lebovici, Achille Castiglioni, Ingo Maurer…), ces créations singulières sont mises en lumière dans les ventes de luminaires : bougeoirs, flambeaux, candélabres, lustres, suspensions, appliques, lampadaires, plafonniers, lampes de bureau …
Du reste, saviez-vous que Bulb (1966) du « light-designer » Ingo Maurer est né d’une évidence, magnifier l’ampoule à incandescence au lieu de la cacher par un abat-jour ? Depuis, l’objet design, en métal chromé et verre de 3 kilos est devenu « culte », décliné en 1992 en lampe de table Lucellino (de Luce, lumière, et uccellino, petit oiseau) dotée d’ailes en plumes…
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Lots recommandés

François-Xavier LALANNE (1927-2008). Lampe « Pigeon ». Cuivre patiné et réflecteur en verre opalin, estampillé du monogramme « FXL », cachet d'édition Artcurial, et numéroté 739/900. Vers 1991. Haut. : 20 - Larg. : 14 - Long. : 27 cm Provenance : Acheté à la galerie Artcurial à Paris par son actuel propriétaire. Bibliographie : Daniel Abadie, Lalanne(s), Paris, Editions Flammarion, 2008, p.131. François-Xavier Lalanne commence par étudier la peinture à l’Académie Julian. Il s’en détourne rapidement pour s’intéresser à la sculpture sous l’influence de François Pompon et de Constantin Brancusi dont l’atelier jouxte le sien impasse Ronsin à Paris. Dans sa jeunesse, gardien au Musée du Louvre, il contemple de longues heures les galeries de sculptures confirmant ainsi ses aspirations. Avec son épouse Claude, ils présentent leur première exposition à la Galerie de Pierre Restany en 1964. Chez le pape du Nouveau Réalisme, ils exposent des œuvres hybrides à la croisée entre sculpture et mobilier ; un rhinocéros dévoilant un bureau ou encore un lit boîte à sardine L’heure n’est plus à la sculpture animalière, pourtant le succès est immédiat. Démystifier la sculpture, la faire entrer dans notre quotidien et nos intérieurs, élever l’objet d’art, voilà le dessein de François-Xavier Lalanne. Dans ce mantra, l’univers animalier est une source d’inspiration inépuisable. Pour cet amoureux de la nature, la vie sauvage n’est pas synonyme de contrées lointaines, l’escargot de nos campagnes comme le pigeon citadin sont « aussi sauvages qu’un grand fauve d’Afrique ». En témoigne ce drôle de volatile qui vient prêter ses formes à une lampe. Se dressant fièrement droit sur ses pattes, l’oiseau se pavane et gonfle sa poitrine de verre opalin protégée par des ailes de bronze à patine cuivrée. Avec son bestiaire merveilleux et poétique mêlant sculpture et Art décoratif, François-Xavier Lalanne démontre bel et bien qu’il n’existe pas de hiérarchie entre les arts.

Estim. 25 000 - 35 000 EUR

SERGE MOUILLE (1922-1988) POUR UN INTÉRIEUR DÉCORÉ PAR LOUIS SOGNOT (1882-1970) À PARIS VII Cocotte, le modèle conçu vers [1957], notre épreuve laquée blanc d’origine, le seul (ou l’un des seuls) exemplaire(s) réalisé(s) à l’époque et connu(s) à ce jour Très rare version de lampe à lumière orientable et pouvant former applique (par accrochage). La base en V réalisée en métal plein et laquée blanc d’origine. Le fût en métal tubulaire et laqué blanc d’origine ; terminé à sa sortie par une bague de laiton et recevant en partie haute une rotule de type Olive petit modèle et une rondelle en laiton d’origine. Le cache-ampoule ogival en aluminium laqué blanc d’origine (extérieur et intérieur) ; complet de sa languette intérieure destinée à recevoir la douille. Édition ancienne de la fin des années 1950. État d’usage, importants manques, sauts, soulèvements et rayures à la laque blanche, taches, oxydations aux parties ferreuses (base et fût) et à la rotule. Hauteur : + ou - 30 cm – Longueur : 34 cm Provenance : - M. et Mme X., Paris. Œuvre s’inscrivant dans une décoration conçue par Louis Sognot à la fin des années 1950 pour leur appartement du VIIe arrondissement à Paris. - Mme X., Paris. Arrière-petite fille des précédents. Œuvre détenue par voie de descendance. Bibliographie : - Pierre Émile Pralus – Serge Mouille – Un classique français – Les Éditions du Mont Thou, Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, 2006. Une lampe Cocotte, version noire, reproduite page 206 ; l’historique du modèle décrit à la même page. - Collectif - Jean Prouvé/Serge Mouille, deux maîtres du métal – Catalogue de l’exposition organisée en mai 1985 à la Galerie De Lorenzo à New-York puis à l’automne à la Galerie Alan et Christine Counord à Paris, édition bilingue des deux galeries, Paris, 1985. Une lampe Cocotte, version noire, reproduite page 130 (ill. 2). - Alan et Christine Counord – Serge Mouille – Luminaires 1953-1962 – Édition Galerie 1950, Paris, 1983. Une lampe Cocotte, version noire, reproduite page 41.

Estim. 6 000 - 8 000 EUR