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Arts graphiques

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les arts graphiques sans jamais oser le demander se trouve ici !
Issu du grec graphein, écrire, les arts graphiques se définissent comme l’ensemble des procédés techniques (dessin, estampe, design graphique…) permettant la conception visuelle ou la présentation d’une œuvre artistique.
Par extension, ils englobent tout procédé de reproduction d’images, comme la photographie.
Dans les ventes aux enchères en ligne d’arts graphiques, on trouvera donc des affiches, des dessins à l’aquarelle, à la gouache ou à la mine de plomb sur papier. Des feuilles anciennes ou contemporaines dont l’art du trait le dispute aux estampes, ces images imprimées obtenues par tirage à partir d'un support gravé ou dessiné : gravures, lithographie, sérigraphies, etc., l’essentiel est de faire impression. Les ventes d’arts graphiques font aussi la part belle à la photographie, des épreuves sur papier albuminé de Gustave le Gray, Brassaï, Doisneau, Robert Capa, aux tirages contemporains de Nan Goldin ou de l’agence Magnum, et même aux œuvres d’artistes du Street art (ou art urbain) dont les tags, pochoirs et graffitis sont passés de la rue aux salles des ventes et aux enchères en ligne. Le saviez-vous ? Un faux billet de 10 Pounds créé par Banksy, distribué gratuitement à la foule de Notting Hill en 2004, peut atteindre aujourd’hui des sommets à l'Hôtel Drouot. Kaws, Invader, Jonone sont également au rendez-vous.
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes aux enchères en ligne d’art graphique à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

DOM ROBERT (1907-1997) (GUY DE CHAUNAC-LANZAC, DIT) CARTONNIER & ATELIER SUZANNE GOUBELY LISSIER À AUBUSSON Plein Champ, la création du carton en [1970], Épreuve d’Artiste Très importante tapisserie de basse-lisse. Laines de couleur. Extrême fraîcheur des couleurs. Édition du début des années 1970. Légère auréole sur la bordure basse. Signée F. ROBERT et porte le monogramme du lissier dans la trame en bas à gauche, mention E.A. (pour épreuve d’artiste) dans la trame au dos, complète de son bolduc d’origine de chez Suzanne GOUBELY Aubusson cousu au dos portant les mentions manuscrites au stylo de titre Plein Champ, de cartonnier Dom ROBERT et de justificatif E.A. 260 x 440 cm Provenance : - M. et M. R., Paris. Œuvre acquise auprès de la Galerie La Demeure, dirigée par Denise Majorel, au début des années 1970. - Œuvre restée dans la descendance des précédents. Remerciements : Nous adressons nos plus vifs remerciements à Mme Sophie Guérin Gasc, responsable des collections du musée Dom Robert et de la tapisserie du XXe siècle de Sorèze (Tarn) et directrice de l’Association Dom Robert à Verdalle pour les précieuses informations qu’elle nous à livrées au sujet de cette œuvre. Collections publiques : Musée Dom Robert et de la tapisserie du XXe siècle, Sorèze (Tarn) – Un autre exemplaire de cette tapisserie Plein Champ de Dom Robert est conservé dans cette institution. Bibliographie et expositions : - Dom Robert, tapisseries récentes – Catalogue de l’exposition organisée à la Galerie La Demeure, Paris (Avril – Mai 1974), Éditions Abbaye d’En Calcat et La Demeure, Paris, 1974. Une œuvre similaire (ou notre œuvre) reproduite pages 20 et 21. - Dom Robert, œuvre tissé – Catalogue de l’exposition organisée au Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie contemporaine, Angers (30 mars – 24 juin 1990) ; et au Musée Départemental de la Tapisserie, Aubusson (4 juillet – 16 septembre 1990), Éditions des Musées d’Angers, Angers, 1990. Une œuvre similaire reproduite au sein du catalogue, non paginé. - Dom Robert, tapisseries – Catalogue de l’exposition organisée au Musée Toulouse-Lautrec, Albi (13 octobre – 2 décembre 1990), Éditions du Musée Toulouse-Lautrec, Albi, 1990. Une œuvre similaire reproduite page 9. - Collectif – La clef des champs : Dom Robert – Éditions de l’Abbaye d’En Calcat, Dourgne / Éditions Privat, Toulouse, 2003. Une œuvre similaire reproduite pages 120 et 121 ; un détail de celle-ci reproduit page 119. - Paul Ruffié – Dom Robert, Pleins Champs – Catalogue de l’exposition organisée au Musée du Pays Vaurais, Lavaur (4 juin – 29 août 2004), Éditions de la Ville de Lavaur, Lavaur, 2004. Une œuvre similaire reproduite pages 36 et 37. - Sophie Guérin-Gasc – Plein Champ, autour d’une œuvre de Dom Robert – Éditions Privat, Toulouse, 2011. L’ouvrage consacré à l’étude de cette œuvre. - Collectif – Les saisons de Dom Robert, tapisseries – Éditions de l’Abbaye d’En Calcat, Dourgne / Éditions Hazan, Paris, 2014. Une œuvre similaire reproduite page 68 ; plusieurs détails de celle-ci reproduits pages 15, 30, 31 et 71. - Brigitte Benneteu & Sophie Guérin Gasc – Dom Robert, l’ode à la création – Catalogue de l’exposition organisée à la Cathédrale Notre-Dame de Paris (21 novembre 2015 – 2 février 2016), Éditions de l’Association Maurice de Sully, Paris, 2015. Une œuvre similaire reproduite page 15. DOM ROBERT (1907-1997) Compté parmi les grands maîtres de la tapisserie du XXe siècle, Dom Robert (1907-1997) – né Guy de Chaunac-Lanzac – est à l’origine de plus de 150 cartons de tapisseries, pour la plupart marqués des motifs de faune et de flore qu’il aimait tant. Entré à l’Abbaye bénédictine d’En Calcat, dans le Tarn, en 1930, il décida de consacrer sa vie à sa vocation monastique et fut ordonné́ prêtre en 1937. Toutefois, son destin de religieux rencontra bientôt sa vocation de peintre cartonnier. Initié à la peinture dès l’enfance, et élève de l’École des Arts Décoratifs, Dom Robert n’avait jamais abandonné la pratique du dessin, travaillant un temps à Paris pour la maison de tissus Ducharne à la fin des années 1920. Il renoue avec le langage pictural à son arrivée au monastère bénédictin par le dessin (croquis de la vie monastique) et par l’aquarelle, l’enluminure dont les décors portent déjà̀ « l’univers en germe » du futur peintre cartonnier1. Aussi, sa véritable épiphanie eut lieu à son retour de la guerre, dès 1940, où un cri de paons lui ouvrit le spectacle d’une cour de ferme paradisiaque : il resta fasciné par cette vision liée à ces cris d’oiseaux galliformes. Ce moment d’illumination marqua un tournant décisif dans son œuvre, laquelle serait à̀ jamais inspirée de la nature elle-même. Ainsi, en 1941, c’est une de ces aquarelles issues de cette vision La Ferme de Palaja que découvrit Jean Lurçat (1892-1966), autre maître de la tapisserie contemporaine et il proposa au moine de la traduire en art tissé ; elle devint alors L’Été (1941), sa première tapisserie, à laquelle succédèrent le

Estim. 60 000 - 80 000 EUR

Jean-Pierre DUPREY (1930-1959) Sans titre Fusain, estompe et grattage sur papier préparé (gaufré), signé en bas à gauche. 65 x 50 cm Provenance : collection D.B.C [Daniel Bouyjou-Cordier], (mention manuscrite au dos). Figure mythique et maudite du surréalisme, “archange de la jeunesse révoltée” Jean-Pierre Duprey, suicidé à 29 ans fut poète, peintre et sculpteur. Né à Rouen, il arrive à Paris à 18 ans à l’invitation d’André Breton qui préfacera son premier ouvrage et ne cessera de le soutenir, organisant sa première exposition au sein de sa galerie, l’Étoile scellée, du 16 février au 13 mars 1954. Si Jean-Pierre Duprey s’est d’abord consacré à la poésie jusqu’au début des années 1950, il se passionne ensuite pour la création plastique et la sculpture, qu’il découvre auprès du ferronnier René Hanesse. Personnalité sombre, insaisissable et fascinante, il est interné à l’hôpital Sainte-Anne durant l’été 1959, après sa brutale arrestation pour avoir uriner sur la tombe du Soldat inconnu, acte “objectif” de protestation contre la guerre d’Algérie. Ayant renoué avec la poésie, il envoie, le 2 octobre 1959, son épouse poster à André Breton son dernier manuscrit, La Fin et la Manière, et se pend à la poutre maîtresse de son atelier. Ses oeuvres sont de la plus insigne rareté en ventes publiques, à l’instar des deux peintures provenant de la collection Geneviève et Jean-Paul Kahn vendues en 2021 et 2022.

Estim. 300 - 500 EUR