Tableaux

Le temps, vite ! Dans les ventes live et ventes online de Tableaux, les tableaux anciens règnent sur un vaste domaine couvrant sept siècles, des icônes gréco-byzantines aux paysages romantiques.
Après 1870, les tableaux impressionnistes et modernes leurs emboîtent le pas jusqu’à la Seconde Guerre mondiale avec les écoles impressionniste et néo-impressionniste suivis des fauves, des cubistes, des surréalistes…
A partir de 1945, les tableaux d’après-guerre et contemporains recouvrent les productions artistiques de l’expressionnisme abstrait à l’Arte Povera, en passant par le Spatialisme et le Pop art.
Les peintures proposées dans les ventes online de Tableaux font défiler de façon étourdissante toute l’histoire de l’art : tableaux religieux, natures mortes, vanités, tableaux de fleurs et tableaux de genre des écoles hollandaises et flamandes, sujets historiques et scènes mythologiques, tableaux d’histoire, paysages de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècles…Les révolutions picturales de la fin du XIXe et l’aventure des avant-gardes du XXe siècle se rejouent aussi sous nos yeux aux enchères, jusqu’aux subversions de l’art le plus actuel de Soulages, Combas, Vasarely, Arman,Capron, Mitoraj, Sonia Delaunay, Garouste, Hartung, Tal coat , etc.
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Lots recommandés

*JONONE, John Andrew Perello dit (né en 1963) "Choices, 2016". Acrylique et encre sur toile. Signée, titrée, datée au dos Pièce unique. Haut. 120 cm - Larg. 160 cm Note : Né dans le quartier de Harlem à New-York dans une famille d’origine dominicaine, JonOne commence ses activités de graffeur dès l’adolescence. Autodidacte en quête de liberté, il développe progressivement une pratique artistique à part entière qui le conduit à devenir, dans les années 1980 une véritable figure du street-art de sa ville natale aux côtés d’artistes tels que l’emblématique Jean-Michel Basquiat, Dondi White ou encore Anthony Clark dit AOne. C’est à l’instar de ce dernier que JonOne s’installe à Paris en 1987 et travaille avec lui à l’Hôpital éphémère où il s’essaie à la peinture sur toile sans pour autant renoncer au graffiti. L’artiste accroît sa notoriété en France comme en Europe, notamment par sa participation à deux expositions significatives, celle de la Galerie Gleditsch 45 en 1990 ainsi que Paris Graffiti, rue Chapon, en 1991. Dès lors, sa renommée devient mondiale. Ces dernières années, JonOne a été sollicité pour apporter son concours à des créations de grandes marques telles que Lacoste et Guerlain. Personnalité tant publique qu’engagée, l’artiste a notamment soutenu à plusieurs reprises la Fondation Abbé Pierre - une Rolls-Royce modèle Corniche de 1984 peinte par lui fut en effet adjugée 128,500€ par Artcurial le 22 janvier 2013 (vente 2161, lot 81). Provenance : Galerie Bruger-Rigail - 40 rue Volta - 75003 Paris.

Estim. 6 000 - 8 000 EUR

Alexej von JAWLENSKY (1864-1941) Juif en prière, 1871 Huile sur toile avec au dos inscriptions, signature, date et annotations. 87 x 68 cm Dans un cadre baguette en bois doré. Certificat d’authenticité délivré le 20 mai 2021 par la Fondation Jawlensky-Archiv. SA. Provenance : Collection du Docteur Leifer par descendance. Perdue pendant plus d’une centaine d’années, cette œuvre d’Alexej von Jawlensky restait connue grâce à deux photos d’archives largement publiées dans les ouvrages de référence. On y voit Alexej von Jawlensky, assis dans un atelier, devant cette toile en cours d’accomplissement avec son amie Marianne Werefkin debout à ses côtés. Dans ces photographies, datées dans les archives vers 1893, le tableau y est largement reconnaissable. Or, jusqu’en 2020 il était encore inconnu et non localisé. Alors que l’influence du Maître russe Ilia Repine plane sur les jeunes années d’un Jawlensky dévoré par l’envie de peindre, la découverte de ce tableau conservé dans une collection particulière bayonnaise pendant près de 80 ans met en relief la trajectoire européenne de ce Révolutionnaire de la couleur. Issu d’une famille de l’aristocratie militaire russe, Jawlensky s’oriente naturellement vers cette carrière. Il en gravit les échelons avec succès mais au fond de lui l’envie de peindre se fait de plus en plus forte à mesure qu’il gagne en indépendance. Jawlensky pousse les portes des expositions, des ateliers et des différents cercles artistiques de Saint-Pétersbourg. Il rejoint l’atelier d’Ilia Repine, prestigieux maître de la peinture russe de la fin du XIXe siècle. Son enthousiasme pour la création et son talent le font rapidement remarquer. Repine lui présente alors Marianne Werefkin. Jeune femme de caractère, de quelques années son aînée, elle est l’élève préférée du grand maître. Une profonde complicité nait entre les deux jeunes artistes. Marianne Werefkin l’incite à peindre toujours, partout. Issue d’une famille aisée, elle, emmène le jeune Alexej avec elle, dans ses cours, dans son atelier, mais aussi à la campagne chez elle, pour s’exercer. À l’été 1893, au cours d’un séjour dans la « datcha » de Werefkin, les deux jeunes artistes se rendent dans les shtetl, les villages juifs au sud de Moscou. Jawlensky réalise alors une série de portraits de ces habitants et de vieux rabbins. Le tableau présenté ici, s’inscrit dans cette série. Le portrait est à cette période certainement l’un des genres les plus à la mode. Le format initial de la toile pouvait laisser présager d’un portrait en pied. Il est resté partiellement inachevé, comme la plupart des œuvres de Jawlensky de cette époque. La toile a été coupée en partie basse sans enlever aucune puissance à l’œuvre, mais permettant une circulation plus facile. La longue barbe, le talit sur les épaules et le livre esquissé dans les mains confirme l’identité de ce personnage. Si quelques reprises masquent notamment la flamme de la bougie, il n’en reste pas moins que le regard captivant du vieux juif en prière révèle tant la surprise d’un homme pris dans un moment d’introspection, que la vivacité d’un esprit. Ce regard lumineux contraste avec le poids des années et l’épaisseur de la veste et du châle de prière qui pèsent sur les épaules d’un vieillard, peut-être un rabbin, dont l’histoire du peuple raisonne avec la rudesse du climat et des temps hostiles. En quelques touches de couleurs, vert et mauve sur un camaïeu de brun, ce regard réveille le portrait et fait écho à la flamme de la bougie. Si le chemin est encore long vers l’expressionisme révolutionnaire des années 1900 de Münich et Murnau la vivacité de la touche tient encore à l’héritage de l’enseignement de Repine et Werefkin. La rupture par la couleur reste encore un cap à franchir. Au dos, la barre horizontale du châssis partage la toile en deux parties. La partie supérieure laisse encore apercevoir la trace d’une grande signature d’Alexej von Jawlensky. La partie inférieure dévoile de nombreuses informations : Prof. Ilja Repin (en latin), Vera Repina et Jurij Repin (en cyrillique, noms de l’épouse et du fils de Repine) puis Alexei Georgevitch Jawlensky / élève talentueux d’Ilya Repin et artiste connu à Paris. Cette œuvre a été créée vers l’année 1891 (en cyrillique). L’héritage de Repine est souligné par des mots qui sont probablement ceux de son fils Youri Repine. La renommée de Repine est alors bien plus importante que celle de Jawlensky, qui n’a pas encore produit la révolution expressionniste. Que ce soit de l’atelier d’Ilia par son fils Youri, ou directement par Jawlensky et Werefkin, la toile est probablement arrivée en Europe de l’Ouest et en France vers 1900. La tableau a été retrouvé à Bayonne dans la collection privée du Docteur Leifer. M

Estim. 80 000 - 100 000 EUR