所有拍品 "书信和签名" 高级搜索

1178 结果

6月 12日 星期三

DROUET (Juliette), 1806-1883. - Très belle L.A.S. "Juliette", sl [Paris], 13 septembre 1851 "samedi matin 8h", 4 pp. in-8 adressée à Victor HUGO, la lettre évoque le procès et l'incarcération de Charles Hugo, second fils de Victor : "Bonjour, mon bien, bien aimé, bonjour, Je suis heureuse Je me confie à toi comme tu peux te fier à moi car notre mutuelle garantie est dans ces deux mots : Je t'aime, tu m'aimes. Je t'ai quitté précipitamment hier parce que je voyais deux personnes arrêtées et causant ensemble presqu'en face de chez toi et que je ne voulais pas attirer leur attention sur nous, mais, dans ce bonsoir furtif, il y avait toutes les tendresses de mon âme, toutes les caresses de mes yeux et de mes lèvres et toutes les bénédictions de mon cœur. J'espère que ton rhume ne persistera pas contre une bonne nuit de vrai repos. Que ne puis-je espérer de même que ton pauvre coeur paternel sera épargné lundi dans la personne de ton second fils. Malheureusement il y a trop peu de fond à faire sur la pudeur du sien[?], sur l'impartialité du Jury et sur l'indépendance des Juges pour espérer un jugement JUSTE. On ne peut que s'attendre à tout le contraire et s'indigner par avance contre ces persécutions monstrueuses qui s'adressent à ce qu'il y a de plus noble, de plus honnête, de plus grand et de plus généreux dans le coeur d'un homme. Aussi, mon pauvre deux fois éprouvé, je te plains autant que je t'admire et ma vénération s'ajoute à l'amour tendre et passionné que j'ai pour toi. Je baise tes pieds et j'éblouis mes yeux de tes rayons Je t'adore." Le 16 mai 1851, Charles Hugo (1826-1871), journaliste, publie un article contre la peine de mort : il est alors poursuivi en justice et défendu par Victor Hugo. Condamné le 30 juillet à six mois de prison, il est incarcéré à la Conciergerie. Sorti de prison le 28 janvier 1852, il rejoint son père, en exil à Bruxelles depuis le 11 décembre précédent, puis le suit à Jersey.

估价 600 - 800 EUR

6月 12日 星期三

DUPRÉ (Jules), 1811-1889. - L.A.S. ""J. Dupré"", Tartas, mardi 7 mai (sans année, illisible sur le cachet, 1844?), 3 pp. in-folio, adressée au peintre Midy (peut-être Emmanuel Adolphe MIDY, 1797-1874?) : ""Tu m'as demandé une lettre d'encouragement, mon cher Midy. Je crois même que tu as dit de consolation. [...] tu parais m'accorder sur toi un empire que je n'ai pas et que souvent pourtant j'aurais voulu avoir pour faire suivre à tes travaux une direction plus intéressante pour toi et qui, n'en doute pas, aurait fini par devenir plus lucrative que les copies. [...] "" Il lui donne des conseils pour entreprendre un voyage artistique profitable. "" [...] je suis revenu dans un hameau posé en plein bois entouré de délicieux cours d'eau mais où les figures sont peu pittoresques. [...] si tu n'est pas fatigué de la Bretagne je t'engage à y retourner passer ton été. Tu as fait dans ce pays de beaux et bons dessins. [...] Quant à moi mon cher ami, tu vas crier à l'impuissance ! car après avoir vu toute la chaîne des Pyrénées, j'en suis revenu à ma chaumière au bord de l'eau. [...] "" Il se sent impuissant à reproduire le grand spectacle de la nature en montagne et préfèrepeindre les landes des environs de Paris. Il finit en lui transmettant les amitiés du peintre Théodore Rousseau. Il regrette de n'avoir pu serrer la main de Casati et demande des nouvelles de leur ami Vallon. Qqs coupures aux pliures. On y joint une autre L.A.S., sl, mercredi 24 mars 1875, 2 pp. in-8 adressée au critique d'art Eugène Montrosier : ""Je suis du jury, c'est une affreuse corvée [...] Je vais être obligé d'aller tous les jours à Paris jusqu'au milieu de la semaine prochaine [...] J'ai été très touché de votre article sur notre tant regretté et si cher Corot [mort le 22 février 1875] [...]"" Jules Dupré est un peintre paysagiste français, pionnier à l'instar de Camille Corot, du paysage à la française, et influencé par John Constable. Il sortit de son atelier et peignit en plein air dès les années 1830, autour de Paris, à Barbizon et dans le Limousin.

估价 70 - 100 EUR

6月 12日 星期三

Jean-Baptiste-Benoît MONESTIER (La Sauvetat 1745-1820) prêtre constitutionnel et conventionnel - - 3 L.A.S., Clermont 1789-1790, au député Jean-François GAULTIER DE BIAUZAT ; 7 pages et demie in-8 ou in-4. Belle correspondance politique. 3 octobre 1789. Monestier « curé de St Pierre » assure son député de son soutien et de son affection. « Je voudrois bien fortement pouvoir contribuer en quelque chose à vous dédommager de toutes les peines que vous causent votre zèle et votre affection pour le peuple et pour notre patrie »… 4 novembre 1789. Le curé réagit, en son nom et en celui du Comité, aux récents décrets pris par l’Assemblée : « Votre décret qui exige qu’on paye la valeur d’un marc d’argent pour être éligible nous déplait fort et nous fait craindre de voir l’aristocratie des riches prendre la place des autres aristocraties que nous détruisons et préparer peut-être leur résurrection. Le décret sur la division des provinces ne nous effraie pas moins. Cette atténuation des masses, cette dilacération des familles, cet espèce d’ubiquisme peut fortifier le monstre de l’égoïsme comme il peut établir un caractère des mœurs et des intérests uniformes. Mrs les curés craignent fort de n’avoir plus aucune part à la chose publique. Il leurs semble cependant que la loi qui les exclurait ou qui ne les appellerait pas serait tout ensemble injuste, ingrate, impolitique » ; et Monestier développe chacun de ces aspects, en concluant : « Pour être dépouillé ils ne seront que moins aristocrates plus impartiaux étant hors d’intérêt pécuniaire et par conséquent plus utiles. Pour être dépouillés ils ne cesseront pas au moins pendant très longtems d’être les seuls dans les campagnes qui sachent lire et écrire ; les seuls qui protègent vraiment le pauvre contre le riche etc. »… 5 juin 1790. Comme « secrétaire sindic », il renouvelle sa confiance et celle de ses compatriotes au député ; il évoque des dissensions dans le clergé… - 3 L.A.S., 1795-1798 ; 1 page in-fol. et 2 pages in-4. Paris 28 pluviôse III (16 février 1795), aux citoyens de l’agence des postes, transports et messageries, recommandant son compatriote Marchand ; apostille a.s. de RUDEL appuyant cette demande. 27 vendémiaire IV (19 octobre 1795), au Comité de Sûreté générale, réclamant qu’on lui rende ses papiers après la levée des scellés : « il ne s’y trouve aucune pièce contraire à la sûreté générale de la république, ni en opposition avec la justice »…. Clermont-Ferrand 23 brumaire VII (13 novembre 1798), à son défenseur, lui adressant le désistement conseillé « et la réitération de l’appel », ainsi qu’une lettre de change…

估价 150 - 250 EUR

6月 12日 星期三

SAND (George). - Ensemble de 13 L.A.S. adressées à son amie Rozanne BOURGOING. Rose-Jeanne-Marie Petit, dite Rozanne, Mme Joseph Bourgoing puis Mme Alexandre de Curton. ""Nous avons vainement cherché à Lyon, où sa famille habitait en 1836, et ailleurs, la naissance de cette amie de G. S., naissance qui doit se situer vers 1807. Elle paraît étre morte à Paris en mai 1893. Épouse de Joseph Bourgoing, directeur des Contributions indirectes à La Châtre de 1833 à 1838, elle se lia beaucoup avec G. S. qui, en 1836 notamment, habita chez elle : c'était la maison Assant, proche de la tour où se trouve maintenant le Musée George Sand et de la Vallée Noire. G. S. en appréciait la vue et la terrasse. Veuve vers 1848, Rozanne vint à Paris, écrivit un peu, collabora au journal de Considérant; elle avait déjà publié une petite nouvelle médiocre, Héléna (Vienne, 1843). Elle épousa quelque temps après Alexandre de Curton qui fut attaché, au cabinet de l'Empereur, à la Direction des dons et secours, peut-être grâce à la protection de Persigny avec lequel Rozanne avait jadis correspondu. […] Pour l'édition des oeuvres complètes [de G.S.] projetée en 1875, elle avait préparé une dédicace en tête de Metella : ""Chère et charmante amie, accepte ce souvenir d'un temps où ta beauté était une poésie, et ta bonté un baume."" Correspondance, Tome III, juillet 1835 – avril 1837, Index des correspondants, 1967, Garnier. - L.A.S. ""G. Sand"", sl, 20 février [1857], 3 pp. in-12 : ""Ma bonne Rozanne, je reçois une lettre qui me paraît venir d'un homme sérieux et malheureux, ayant des droits à l'assistance de l'empereur. est-ce que cela ne regarde pas Alexandre […] ?"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XIV pp. 237, n°7390. - L.A.S. ""George"", sl, 24 avril 1859, 1 p. in-12, avec enveloppe : ""[…] voici une lettre que tu enverras au Gymnase pour prendre le coupon de loge […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XV, p. 400, n°8263. - L.A.S. ""G. Sand"", Nohant, 24 septembre 1857, avec enveloppe : ""Chère amie, quiconque est recommandé par toi ne peut qu'être bienveillant pour moi et par conséquent bien reçu […]"" - L.A.S. ""George"", sl, 29 novembre [1853], 1 p. in-12, elle l'invite à une représentation de Mauprat (la première a eu lieu le 28 novembre, il s'agit peut-être d'après une note manuscrite au crayon détaillée postérieure, d'une erreur de date de G. S.) : ""Sois très belle et viens de bonne heure. Je crois que ce sera bondé[?]. Consulte l'affiche. Je t'embrasse comme je t'aime."" - L.A.S. ""George"", Nohant, 22 décembre (certainement 1851, d'après une note manuscrite au crayon postérieure, relevant l'allusion à la mort de sa tante le jour de la représentation de Molière), 1 p. et ½ in-8 : ""Ma chère mignonne, j'ai reçu 6 beaux oignons d'amaryllis roses […] Qui dois-je remercier de cet aimable souvenir ?"", elle regrette de ne pas avoir de ses nouvelles depuis longtemps ""[…] Je n'ai pas été te voir à Paris, à l'époque où j'y étais pour Molière, triste souvenir pour moi ! Ma pauvre vieille tante, ma seconde mère, ma nourrice, mourait à mon insu, presque subitement, pendant que je la cherchais dans la salle […]"" - L.A.S. ""George"", sl, 1er mai [1851], ½ p. in-8 ""[…] occupe toi d'avoir ta loge pour le 6 mai, Molière, à la Gaité […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome X pp. 251, n°4899. - L.A.S. ""George"", sl, 21 mars 1850, 4 pp. in-8, a reçu une lettre de M. Chavée à Cayeulle, elle lui demande conseil sur un arrangement proposé, à propos d'une terre et d'un cheptel, par son beau-frère, qui ne doit pas porter préjudice à ses enfants. Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome IX, pp. 493-494, n°4452. - L.A., slnd [mi-octobre? 1837], 4 pp. in-8, elle la gronde pour ses idées noires : ""[…] C'est peu de chose que de mourir, mais c'est un grand mal que de mal mourir, c'est-à-dire de vivre morte comme moi, ou agonisante comme tant d'autres qui n'ont la force ni d'en finir avec la vie du cœur, ni de recommencer. Non non, c'est une fin misérable que de se laisser vieillir, enlaidir, attrister, décourager. Si la vie d'ordre, de calme et de dévouement ne te ranime pas, recommence la vie de passion. Il faut vivre, mon enfant, vivre à tout prix. […] Je suis de retour à Nohant depuis peu de jours. Je n'ai pas encore vu ton mari. J'ai eu mille aventures tristes dans ma famille. J'ai perdu ma vieille mère. Solange m'a été enlevé par Mr Dudevant et j'ai été la rechercher dans le midi. […] Si cela peut te faire quelque bien, sois sûre que ton vieil oncle [elle appelle son amie sa chère nièce et termine sa lettre au masculin] aura toujours pour toi des entrailles paternelles. Il voudarait au prix de beaucoup de travaux, de souffrances et de

估价 1 700 - 2 500 EUR

6月 12日 星期三

SAND (George). - Ensemble de 4 L.A.S. adressées au compositeur Alexandre BAZILLE (1835-†?) ; il composa l'opéra Callirhoé sur un livret d'Armand Silvestre d'après le roman de Maurice Sand. Il vint à Nohant à l'automne 1867. - L.A.S. ""G. Sand"", slnd ""jeudi soir"" [7 ou 8 octobre 1869], 1 p. in-8 sur papier monogrammé à froid : ""Merci, cher ami, pour ces belles roses et pour avoir pensé aux bougies."" elle lui propose de la retrouver chez Magny dimanche vers 6h ""c'est mon heure de liberté et de tranquillité. Tâchons d'avoir Silvestre [Armand Silvestre], mais il perche en 36 endroits […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XXI p. 664, n°14609. - L.A.S. ""G. Sand"", Nohant, 6 mars [1871], 2 pp. in-8 sur papier monogrammé à froid : ""Mon cher Bazille, j'ai reçu hier votre lettre […] j'ignore si ma réponse vous trouvera à Nantes. […] Je n'ai pas de nouvelles de Silvestre […] Que de malheurs, mon pauvre ami ! A présent la ruine va se faire pour ceux qui n'ont pas eu l'invasion, les blés sont gelés chez nous, le ciel est aussi cruel que les prussiens. […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XXII p. 329, n°15375 (datée du 3 mars 1871). - L.A.S. ""G. Sand"", slnd ""mardi matin"" (2 juin 1868 ?), 1 p. in-8 sur papier monogrammé : ""Il m'a été absolument impossible de m'occuper de Callirhoé, et on m'a dit que Mr P. de K. [Paul de Kock?] était fort brutal et point poli. Je reviens le mois prochain et nous aviserons. Je vous renvoie le libretto jusqu'à nouvel ordre. […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XXI p. 7, n°13671?. - L.A.S. ""G. Sand"", Nohant, 21 février 1873, 2 pp. et ½ in-8 sur papier monogrammé à froid : ""Mon cher enfant voici un mot de remerciement pour M. Godard [Benjamin Godard, compositeur, cf. n°16556] […] Cela vous étonne qu'à Nohant on n'ait pas une heure à soi. Il y a des jours comme cela pourtant, où Maurice nous emmène tous à la promenade et on rentre le soir affamés et endormis. Il fait si beau ! J'ai eu de vos nouvelles par Lina [l'épouse de Maurice]. Je sais que vous voyez souvent Mme VIARDOT mais celle-ci m'a écrit trois mots au jour de l'an sans me parler de vous et je ne sais pas où vous en êtes de vos discussions musicales. Je reste sur ce qu'elle m'a dit, que vous aviez à travailler encore […] Pour mon compte, je sais qu'on apprend bien toute sa vie et que ce n'est jamais fini ! […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XXIII pp. 449-450, n°16557.

估价 450 - 650 EUR

6月 12日 星期三

SAND (George). - Ensemble de 9 lettres autographes adressées au peintre Charles MARCHAL (1825-1877). Élève de Drolling et Dubois à l’École nationale des Beaux-Arts (1843), membre de l'école alsacienne, peintre pompier, il s'installe à Bouxwiller et expose régulièrement au Salon de 1852 à 1876. Réputé sous le Second Empire, on lui doit aussi des illustrations des œuvres d’Erckmann-Chatrian. En septembre 1861, il vint à Nohant avec Alexandre Dumas fils pour y rencontrer George Sand. Celle-ci dit de lui ""Un gros ami qui ressemble assez à vos chiens de Terre-Neuve, qui pèse 182 livres et a de l’esprit comme quatre"". Il est aujourd'hui connu comme son dernier amant. Devenu aveugle, Marchal se suicide à son domicile, place Pigalle, en 1877. George Sand lui a écrit de très nombreuses lettres et billets. - L.A., Nohant, 30 novembre 1861, 4 pp. in-8 avec enveloppe : ""Mon doux bibi, vous êtes joli comme un amour d'avoir donné de vos nouvelles. D'autre part, certain Colonel m'écrit que, de six h. à minuit, chez Mme Villot, vous avez tiré un feu d'artifice de verve et d'esprit. Je vois, gros gueux, que vous êtes un coquet avec les autres, et que vous ne gardez pas vos séductions pour moi toute seule. […] Vous oublierez vite Nohant qui a la bêtise de raffoler de vous. Si vous n'y revenez pas le plus tôt qu'il vous sera possible, attendez vous à des malheurs ! Marie en maigrira, la cuisinière en fera un enfant marqué d'un chevalet au derrière, Manceau en crévera de rage, Maurice en perdra ses moustaches à tout jamais, et moi je n'écrirai plus que des platitudes et on me donnera le prix de l'académie. […] Allez vous réellement à Bruxelles ? […] Tâchez donc que le prince [Napoléon-Jérôme Bonaparte] voie nos quatre portraits encadrés, puisqu'on ne peut pas lui offrir des épreuves photographiques. […] Sachez, et gardez le secret, que nous montons une pièce des plus fantastiques avec trucs et revenants, intitulée La Nuit de Noël […] et que j'ai idée de faire revenir le prince, non pas en fantôme, mais en voiture, pour voir ça ? […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XVI pp. 652-653, n°9275. - L.A.S. ""G. Sand"", Nohant, 9 décembre 1861, 1 p. et ½ in-12, avec enveloppe : ""Mon gros feignant, il paraît que vous flânez encore à Paris. C'était bien la peine de nous quitter pour ne pas aller en Alsace et surtout pour ne pas aller au Palais Royal où on attend vos portraits qu'on veut voir ! […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XVI pp. 666-667, n°9290 - L.A.S. ""G. Sand"", sl, 15 mai (1862), 1 p. et ½ in-8 sur papier à monogramme à froid, avec enveloppe : ""Cher ami, Alexandre vous expliquera comme quoi nous ne faisons ni noces ni festins, ni même réunion de quelques amis, si vous ne pouvez nous donner que quelques soirs[?], ne vous dérangez donc pas, et faites feu des quatre pieds, pour nous donner bien vite une vraie saison où vous pourrez travailler ici en plein et vous amuser à l'heure de la récréation. […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XVII pp. 97-98, n°9583. - L.A.S. ""G. Sand"", Nohant, 13 septembre 1867, 2 pp. in-8 sur papier à monogramme à froid, avec enveloppe : ""Cher ami, je vais le 16 à Paris, le 17 à Jumièges, le 19 à Paris. Ce soir-là on reprend les Boisdoré avec Lafont, Berton, Jane Essler et si tu es à Paris et si ça t'amuse […] nous irons ensemble à l'Odéon […]"". Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XX, pp. 520, n°13248. - L.A.S. ""G. Sand"", Paris, ""vendredi matin"", (4 octobre 1867), 2 pp. in-8 sur papier à monogramme à froid ; elle doit se rendre à Palaiseau et lui demande si elle le trouvera chez lui ; post-scriptum ""Figure toi que j'ai dîné hier à Marly chez Dumas avec Sardou ! Quelle revirade ! Enfin c'est tant mieux."" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XX pp. 554-555, n°13285. - L.A.S. ""G. Sand"", slnd [7 octobre 1867], 2 pp. et ½ in-8 avec mot autographe de Maurice in fine, sur papier à monogramme à froid, et enveloppe jointe : ""Mon cher vieux, je te remercie de nous avoir envoyé, à défaut de ta visite qui eut été le plus grand plaisir, une bonne réponse nette de Mr Perrin. Nous avons aussi travaillé à faire une copie claire et propre du libretto, canevas de Maurice, vinification de Sylvestre."" Elle lui envoie une copie qu'il doit remettre à M. Perrin. ""Le maestro t'en remercie et la famille t'embrasse, y compris Aurore qui, en fait de musique, sait dire ut quand on l'embête. Travaille bien. Vivent les américains ! Mais on va donc séparer Pénélope de Phrygie[?] ?"" Mot de Maurice : ""Mon cher ami, je t'envoie en même temps, un exemplaire de Callirhoë que tu seras bien aimable de joindre à la lettre et au paquet pour Perrin […]"" - L.A.S

估价 1 500 - 2 500 EUR

6月 12日 星期三

SAND (George). - L.A.S. ""G."", slnd [Nohant, 12 avril 1835], 2 pp. in-8, adressée à Jules BOUCOIRAN [Jules Boucoiran (1808-1875), originaire de Nîmes, fut le précepteur de Maurice Dudevant, et le confident et factotum de George Sand, qui resta jusqu’à la fin de sa vie son amie fidèle. Revenu à Nîmes, il devint rédacteur du Courrier du Gard.] Intéressante lettre témoignant de ses soucis financiers et divers au moment de son procès pour séparation avec Casimir Dudevant, et notamment de son soin à ce que ses enfants ne soient pas victimes de ces tracas. ""Mon ami, je m'inquiète fort peu de Mr HENNEQUIN, c'est un sot et sa femme une gueuse. Je prie PAPET de déclarer que je lui vend mes meubles. On ne peut donc les faire sortir. Tout ce que je veux c'est qu'ils restent là et que j'y puisse descendre comme un pied à terre, durant le peu de jours que je pourrais avoir à passer à Paris […] Je saurai bien étudier les clauses du bail. Envoyez moi cet écrit courrier par courrier […] Payez exactement mes termes, faites entendre à BULOZ qu'il n'y a pas à plaisanter, ni à laisser tracasser Papet pour cet argent.[…]"" Elle ouvre de nouveau sa lettre pour la terminer ""pour vous parler des six jours que Maurice a aux vacances de Pâques. Buloz l'hébergera, car je ne voudrais pas que mes enfants fussent auditeurs de quelque tracasserie insolente des portiers dans ce sacré logement. Il faudra que Solange couche chez ma tante […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome II pp. 849-850, n°922. Hennequin est un des plus célèbres avocats et jurisconsultes de la Restauration. Il se signala comme défenseur dans de nombreuses causes royalistes : de Peyronnet, le ministre de Charles X, le complot de la rue des Prouvaires, les insurgés de l'Ouest en 1832, la duchesse de Berry. Il fut nommé député du Nord en 1834. George Sand fut à la fois sa locataire et sa cliente : il était propriétaire du n° 19 du quai Malaquais (cf. Corr.II p.939, la Note sur les domiciles parisiens de George Sand). Elle le consultera dans l'affaire de la séparation avec son mari en 1836 et 1837. Gustave Papet (1812-1892), étudiant en médecine à Paris, il sera le ""milord"" du petit groupe de Berrichons. Sa fortune lui permettra d'exercer la médecine gratuitement tout en faisant valoir ses domaines. Il habitait le château d'Ars à deux kilomètres de Nohant, que son grand-père, fermier à Sarzay, avait acquis pour 175.000 livres vers 1782. Il était allié aux Périgois et aux Pouradier. Ami fidèle, il sera mêlé à tous les évènements de la vie de George Sand, favorisant ses amours avec Jules Sandeau, témoignant contre Dudevant en 1836, soignant Chopin à ses séjours en Berry.

估价 150 - 200 EUR

6月 12日 星期三

SAND (George). - L.A.S. ""George Sand"", Nohant, [12 ou 13] mars 1873, 2 pp. in-8, adressée à Amédée DEPRUNEAUX (à Yport) avec enveloppe : ""Cher Amédée, allez trouver les amis que je vous ai désignés et sur le dévouement desquels je crois pouvoir compter. Dites-leur, non, montrez-leur cette lettre, afin qu'ils sachent que j'ai pour votre femme et pour vous la plus sérieuse amitié.[…] Une vie de travail, d'honneur, de vertus de famille et de privations, une vie comme la vôtre enfin, doit être sauvée et soutenue. […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XXIII pp. 461-462, n°16581. On y joint une autre L.A.S. ""G. Sand"" au même, Nohant, 15 juin 1873 (avec enveloppe ""chez M. Duguet à La Châtre""), 4 pp. in-8 : ""Cher ami, j'aurais voulu voir moi-même Mr et Mme Duguet avant de vous répondre mais je suis malade […] Je ne puis changer sa résolution [Madame Duguet] et je ne connais pas vos autres parents et amis au pays. D'ailleurs comment pourrais-je les renseigner sur cette entreprise que je ne connais pas[…]"" Elle lui conseille de se fier à son ami M. Ruhière mais n'est pas en mesure de l'aider financièrement ou de demander à des amis riches d'investir dans l'entreprise. Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XXIII pp. 542-544, n°16688. On y joint également une copie autographe de 3 lettres adressées à Flaubert par George Sand des 10, 11 et 16 novembre 1866, lui recommandant Amédée Depruneaux dans le cadre d'un procès instruit à Rouen sur des constructions à Yport : ""[…] Merci, cher ami de mon cœur, pour tout l'ennui que je vous donne avec mon berrichon Despruneaux. Ce sont des amis du vieux pays, toute une adorable famille de braves gens, les pères, les enfants, les femmes, les neveux, tous de l'intimité de Nohant."" On y joint enfin une L.A.S. ""G. Sand"", Nohant 17 juillet 1867, 1 p. in-8, [à Sophie Dreyfus, horlogère] : ""Chère Madame, j'ai chargé ma bonne de vous demander une consultation pour une grosse pendule qui a déjà été en traitement chez vous et qui a je crois besoin d'être nettoyée corps et âme. J'ai du quitter Paris sans allez vous embrasser. […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XX pp. 463-464, n°13186.

估价 300 - 500 EUR