François COPPÉE (1842-1908)
Le reliquaire.
Eau-forte de Léopold Flameng.
Paris, Alphonse Lemerre 1866. In-18 (177 x 117 mm). Demi-chagrin bleu nuit début XX°, dos à nerfs, tête dorée, couvertures et dos conservés.
2 ff. et 171 pp.
Edition originale
Exemplaire de Théodore de Banville, dédicataire d'un des plus longs poèmes de l'ouvrage (Le Justicier, pp. 147-168), avec envoi autographe signé de l'auteur à l'encre rouge: «À mon bien aimé et illustre maître Théodore de Banville comme un témoignage d'entière admiration et de profonde reconnaissance
François Coppée»
Joint:
- Poème autographe de François Coppée, daté de juillet 1885: 13 strophes (alternant alexandrins et octosyllabes) sur 3 feuillets in-8 montés dans l'exemplaire. Petites fentes, restaurations anciennes à l'adhésif et marques de pliures. Beau poème d'amour, dans l'esprit des Humbles: «Depuis longtemps, ma brune aux yeux clairs, ta beauté / M'éblouissait de loin, aux étoiles pareille, / Quand, par hasard, tout près de ton exquise oreille, / J'ai pu dire un mot tendre et tu l'as écouté (...)».
- Lettre autographe signée de François
Coppée, adressée à la mère de Charles
Baudelaire, Caroline Aupick. 27 septembre 1867. Une page in-8.
Belle et intéressante lettre accompagnant l'envoi de ce premier ouvrage poétique de François Coppée. Elle constitue l'un des tout premiers hommages de reconnaissance de la nouvelle génération poétique française: «Madame, Lorsque j'ai publié ce volume, votre fils, l'illustre et regretté Charles Baudelaire était déjà en proie à la cruelle maladie qui l'a enlevé à votre dévouement maternel et à notre admiration. Permettez-moi, Madame, de vous offrir ce livre qu'il aurait peut-être aimé, lui qui fut jusqu'au bout fidèle à l'Art dont il reste une des plus hautes manifestations, et que cet hommage vous soit une preuve de la part qu'un humble disciple de cet Art prend à votre immense douleur (...) François Coppée»
- Billet autographe signé de Mme Aupick à Théodore