Null [MANUSCRIT]. [CHARTREUX]
Rituel et recueil de prières et bénédictions (usag…
Beschreibung

[MANUSCRIT]. [CHARTREUX] Rituel et recueil de prières et bénédictions (usage des Chartreux de Montmerle) En latin et en français, manuscrit décoré sur papier France, Bresse (Chartreuse de Montmerle (Ain)), manuscrit daté 1515 118 ff., précédé d'un feuillet de papier réglé avec inscriptions (liste des vertus du moine; liste des pêchés capitaux), complet de la partie centrale, manque dans la partie rajoutée en fin de manuscrit (collation: i14, ii12, iii12, iv12, v12, vi12, vii12, viii12, ix12, x6 (de 12, feuillets vii-xii découpés, sans doute blancs?), xi3 (manque les premiers feuillets du cahier final)), signatures de cahiers, écriture cursive bâtarde à l'encre brune, réglure à l'encre (justification : 72 x 110 mm), rubriques en rouge, quelques initials peintes en rouge avec décor filigrané. Reliure de veau havane sur ais de bois, dos à 3 nerfs (cuir manquant au dos, nerfs apparents), plats au décor estampé à froid, triple encadrement avec motifs répétés, petits fers avec Agnus Dei, fleur (rose) et fleur de lys, contregardes de papier (remploi de documents anciens), fermoir en laiton. Reliure restaurée dans les règles de l'art, plats tachés et frottés, quelques lacérations au cuir (plat inférieur), quelques galeries de vers; quelques décharges d'encre et encre acide par endroit vers la fin du manuscrit, quelques déchirures de papier avec coins inférieurs manquants. Dimensions: 110 x 150 mm. Rare rituel pour les Chartreux de l'abbaye de Montmerle, importante fondation bressane, témoin aussi du bilinguisme dans les abbayes, alternant entre latin et français dans l'administration des rites. Ce manuscrit présente la particularité d'inclure plusieurs "colophons" qui ponctuent le codex, donnant une datation et des éléments de copistes fort précieux. Un colophon (fol. 12) révèle que le manuscrit a été réalisé à la demande du prieur de l'Abbaye de Montmerle, Jean Chiurelli en 1515. La Chartreuse de Notre-Dame de Montmerle du Val-Saint-Etienne (Domus Sanctae Marie Montismerulae) était une abbaye d'hommes, située dans l'actuel département de l'Ain, commune de Lescheroux. A l'origine prieuré bénédictin fondé en 1070, celui-ci passe aux Chartreux en 1210 adoptant la règle de saint Bruno et se détachant de sa dépendance à l'Abbaye du Joug-Dieu. C'est la plus riche des maisons bressanes et elle est souvent en mesure de secourir les autres, notamment lors des guerres franco-savoyardes. Parmi les nombreux bienfaiteurs figurent les sires de Bâgé et de Coligny, ainsi que l'évêque de Mâcon. En l'an 1280, par concession du comte Amédée V de Savoie et de son épouse Sibylle de Bâgé, la chartreuse devient une seigneurie puissante avec justice haute, moyenne et basse sur les hommes et fiefs qui dépendent d'elle. Elle est cependant éprouvée par la conquête de la Franche-Comté par Richelieu pendant la Guerre de Dix Ans : un nouveau monastère est construit dans un nouvel emplacement plus éloigné de la rivière et la communauté s'y transfère en 1664 et l'ancien monastère est converti en ferme. Elle est dispersée en 1792 et les bâtiments conventuels seront presque entièrement détruits. Selon la tradition cartusienne, la chartreuse porte les armes de son fondateur Hugues, Seigneur d'Asnières qui se blasonnent ainsi : " D'hermine, à la fasce denchée de gueules ". Voir: André Genton et Gabriel Rude, Montmerle : la chartreuse oubliée, Bourg-en-Bresse, 1999. TEXTE f. 1, Inscriptions contemporaines (liste des vertus du moine; liste des sept pêchés capitaux); f. 1v, feuillet blanc; ff. 2-8, Passion du Christ selon saint Jean [date au fol. 8: "Scriptum in Monte Merula per me F.A.P.R. 1515"]; ff. 8v-12, Prières diverses, première rubrique, Item dic pro agonizante [pour les agonisants] (fol. 8v); long colophon (fol. 12): "Anno domini millesimo Vc quintodecimo quinta januarii scriptum in domo Montismerule ordinis cartusiensis ad instantiam venerabilis patris prioris Johannis Chiurelli eiusdem domus cui pertinent. Si in aliqua domo ordinis reperietur restituatur eidem et domini predicte montismerule. Le Petit Andrieu" [Le Petit Andrieu ou "Andrieu Le Petit" peut être le copiste; on trouve ailleurs les initials "AP" dans un colophon]; ff. 12v-13v, feuillets réglés blancs; ff. 14-28, Rituel pour visiter les malades, derniers sacrements administrés aux mourants, rituel pour les ensevelissements et sépultures, en latin et en français, introduit par une longue rubrique: "Quedam exhortationes visitandi infirmum…"; suivi de "Sequitur modum in ungendi infirmum secundum ritus de ordinem cartusiensium…"; ff. 28-29, Rituel de visitation des moines, moniales et moines convers; ff. 29-33, Litanies (signalons saint Bruno, saint patron des Chartreux, fol. 30v) et prières; ff. 33-61, Rituel funèbre, avec colophon final : "Laus deo 1515. 2 januarii. Iste libellus est domus montismerule or

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[MANUSCRIT]. [CHARTREUX] Rituel et recueil de prières et bénédictions (usage des Chartreux de Montmerle) En latin et en français, manuscrit décoré sur papier France, Bresse (Chartreuse de Montmerle (Ain)), manuscrit daté 1515 118 ff., précédé d'un feuillet de papier réglé avec inscriptions (liste des vertus du moine; liste des pêchés capitaux), complet de la partie centrale, manque dans la partie rajoutée en fin de manuscrit (collation: i14, ii12, iii12, iv12, v12, vi12, vii12, viii12, ix12, x6 (de 12, feuillets vii-xii découpés, sans doute blancs?), xi3 (manque les premiers feuillets du cahier final)), signatures de cahiers, écriture cursive bâtarde à l'encre brune, réglure à l'encre (justification : 72 x 110 mm), rubriques en rouge, quelques initials peintes en rouge avec décor filigrané. Reliure de veau havane sur ais de bois, dos à 3 nerfs (cuir manquant au dos, nerfs apparents), plats au décor estampé à froid, triple encadrement avec motifs répétés, petits fers avec Agnus Dei, fleur (rose) et fleur de lys, contregardes de papier (remploi de documents anciens), fermoir en laiton. Reliure restaurée dans les règles de l'art, plats tachés et frottés, quelques lacérations au cuir (plat inférieur), quelques galeries de vers; quelques décharges d'encre et encre acide par endroit vers la fin du manuscrit, quelques déchirures de papier avec coins inférieurs manquants. Dimensions: 110 x 150 mm. Rare rituel pour les Chartreux de l'abbaye de Montmerle, importante fondation bressane, témoin aussi du bilinguisme dans les abbayes, alternant entre latin et français dans l'administration des rites. Ce manuscrit présente la particularité d'inclure plusieurs "colophons" qui ponctuent le codex, donnant une datation et des éléments de copistes fort précieux. Un colophon (fol. 12) révèle que le manuscrit a été réalisé à la demande du prieur de l'Abbaye de Montmerle, Jean Chiurelli en 1515. La Chartreuse de Notre-Dame de Montmerle du Val-Saint-Etienne (Domus Sanctae Marie Montismerulae) était une abbaye d'hommes, située dans l'actuel département de l'Ain, commune de Lescheroux. A l'origine prieuré bénédictin fondé en 1070, celui-ci passe aux Chartreux en 1210 adoptant la règle de saint Bruno et se détachant de sa dépendance à l'Abbaye du Joug-Dieu. C'est la plus riche des maisons bressanes et elle est souvent en mesure de secourir les autres, notamment lors des guerres franco-savoyardes. Parmi les nombreux bienfaiteurs figurent les sires de Bâgé et de Coligny, ainsi que l'évêque de Mâcon. En l'an 1280, par concession du comte Amédée V de Savoie et de son épouse Sibylle de Bâgé, la chartreuse devient une seigneurie puissante avec justice haute, moyenne et basse sur les hommes et fiefs qui dépendent d'elle. Elle est cependant éprouvée par la conquête de la Franche-Comté par Richelieu pendant la Guerre de Dix Ans : un nouveau monastère est construit dans un nouvel emplacement plus éloigné de la rivière et la communauté s'y transfère en 1664 et l'ancien monastère est converti en ferme. Elle est dispersée en 1792 et les bâtiments conventuels seront presque entièrement détruits. Selon la tradition cartusienne, la chartreuse porte les armes de son fondateur Hugues, Seigneur d'Asnières qui se blasonnent ainsi : " D'hermine, à la fasce denchée de gueules ". Voir: André Genton et Gabriel Rude, Montmerle : la chartreuse oubliée, Bourg-en-Bresse, 1999. TEXTE f. 1, Inscriptions contemporaines (liste des vertus du moine; liste des sept pêchés capitaux); f. 1v, feuillet blanc; ff. 2-8, Passion du Christ selon saint Jean [date au fol. 8: "Scriptum in Monte Merula per me F.A.P.R. 1515"]; ff. 8v-12, Prières diverses, première rubrique, Item dic pro agonizante [pour les agonisants] (fol. 8v); long colophon (fol. 12): "Anno domini millesimo Vc quintodecimo quinta januarii scriptum in domo Montismerule ordinis cartusiensis ad instantiam venerabilis patris prioris Johannis Chiurelli eiusdem domus cui pertinent. Si in aliqua domo ordinis reperietur restituatur eidem et domini predicte montismerule. Le Petit Andrieu" [Le Petit Andrieu ou "Andrieu Le Petit" peut être le copiste; on trouve ailleurs les initials "AP" dans un colophon]; ff. 12v-13v, feuillets réglés blancs; ff. 14-28, Rituel pour visiter les malades, derniers sacrements administrés aux mourants, rituel pour les ensevelissements et sépultures, en latin et en français, introduit par une longue rubrique: "Quedam exhortationes visitandi infirmum…"; suivi de "Sequitur modum in ungendi infirmum secundum ritus de ordinem cartusiensium…"; ff. 28-29, Rituel de visitation des moines, moniales et moines convers; ff. 29-33, Litanies (signalons saint Bruno, saint patron des Chartreux, fol. 30v) et prières; ff. 33-61, Rituel funèbre, avec colophon final : "Laus deo 1515. 2 januarii. Iste libellus est domus montismerule or

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[CARRÉ (Rémi)]. Recueil curieux et édifiant sur les cloches de l’Eglise, avec les cérémonies de leur Bénédiction. A l’occasion de celle qui fut faite à Paris le 3 juin 1756, à l’abbaye de Penthemont, en présence & aux noms de Monseigneur le Dauphin et de Madame Adelaïde de France, et le 14 septembre suivant, à l’abbaye aux Bois, en présence & aux noms de Monseigneur le prince de Condé et de Madame la princesse son épouse. Cologne [Paris], sn, 1757. In-12 de [4] 104 pp. Veau marbré, dos à nerfs orné, p. de titre maroquin bordeaux, tr. rouges (reliure de l’époque). Rare petit traité de campanologie que l’on doit à Rémi Carré (1706-1775), bénédictin né à Troyes. Qu’entend-on par cloche, d’où provient l’usage des cloches dans les églises, à quelles occasions les utiliser, pourquoi les bénit-on, d’où vient l’usage de leur donner un nom ? L’auteur répond, en autres, à ces questions dans une première partie. La seconde partie de l’ouvrage traite plus spécifiquement des cloches de Paris. Parmi les points abordés par l’auteur se trouve une partie en rapport avec les exorcismes : « On exorcise les Créatures inanimées, parce que le Démon peut en abuser, & qu’il en abuse souvent pour nuire aux hommes. Par ces Exorcismes l’Eglise demande à Dieu qu’il ne permette pas que les Démons abusent de ces Créatures qui ont été faites pour sa gloire, & dont elle veut se servir pour des usages saints » (p. 33). On trouve à la fin les « Cérémonies du rituel de Paris, pour la bénédiction du métal ou fonte destinés à faire une Cloche » et les « Cérémonies du Rituel de Paris, pour la bénédiction d’une Cloche. » Manque angulaire de papier sur deux feuillets (pp. 69-70 et 71-72) sinon bel exemplaire. De la bibliothèque des ducs de Luynes avec l’ex-libris armorié du château de Dampierre au contreplat.