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ven 02 ago

Salvador DALI (1904-1989) E.G.I France CENDRIER DE SALON ET SON PIETEMENT en laiton doré gainé de skaï marron à motifs Daligramme. Tablette circulaire en verre. Base circulaire. Haut. 66 cm (Petites piqûres au laiton) ET BRIQUET DE TABLE en laiton doré gainé de skaï marron à motifs Daligramme. Haut. 12 cm (Fonctionnement non garanti) Bibliographie : Elle Magazine, n°1354, 1er décembre 1971, p. 17. Si l’activité de Salvador Dalí devait se résumer en un mot, nous pourrions choisir celui de protéiforme. Ses créations artistiques multi-supports semblent, tous les jours, nous paraître un peu plus complètes. Si nous pensions déjà connaître l’artiste peintre, sculpteur, réalisateur ou encore auteur, c’est au créateur de mode que nous sommes aujourd’hui confrontés. Cet exceptionnel ensemble signé Salvador Dalí résulte d’une histoire Daliesque comme on n’en fait plus. Au tournant des années 1970, Salvador Dalí décide, conjointement avec son bras droit et homme de confiance : John Henri Moore, de s’attaquer au marché de la Mode et de la Maroquinerie. Pour ce faire, ils s’associent à la société E.G.I France (Editions Graphiques Internationales) afin de mettre en œuvre une collection de diverses pièces de bagagerie, maroquinerie et petite maroquinerie destinées à être commercialisée au plus grand nombre. La production est lancée, les meilleurs artisans de Paris sont sélectionnés et la production est exposée dans les vitrines passantes des boutiques parisiennes ou belges, dont la société Lancel. En 1971, les premières campagnes publicitaires sont publiées et l’échantillon produit par EGI France -que nous présentons aujourd’hui - est exposé. Elle en fait la promotion dans son numéro de décembre 1971 en titrant « Emporter Dalí en voyage, c’est assez extraordinaire. Et possible (…) ». Sauf que l’aventure tourne court, brutalement, dans les quelques mois qui suivent cette campagne publicitaire. « On arrête tout » mentionne un simple télégramme adressé aux gérants d’EGI France. Pourquoi cette collaboration meurt-elle dans l’œuf ? Pourquoi une campagne pourtant prometteuse doit-elle s’arrêter ? Nous ne le savons pas. Reste que la production, en nombre très limitée, reste sur les étalages des maroquiniers pour arriver, le 2 août 2024, sur les cimaises de Côte Basque Enchères. Outre, les rares pièces vendues au lancement de la collection, un ensemble d’une telle envergure reste inédit sur le marché de l’Art. D’une grande qualité de manufacture, les quelques vingt échantillons que nous présentons ont toujours été soigneusement conservés par ceux qui les ont créés, assemblés. Produit à titre d’échantillons de vente, ils présentent bien sûr quelques usures et traces du temps passé mais reflètent véritablement un pan de l’Histoire contemporaine de la Mode.

Stima 50 - 80 EUR

ven 02 ago

Salvador DALI (1904-1989) E.G.I France ETUI A CIGARETTE rigide gainé de skaï marron à motifs Daligramme. Intérieur gainé de skaï marron uni. Fermeture à bouton pression. Signé "Design by Salvador Dalí" au fer sur une pièce de cuir à l'intérieur. 10 x 10 cm ET PORTE-PAPIER souple en skaï marron à motifs Daligramme. Marque au fer "Design by Salvador Dalí" à l'intérieur. Signé "Design by Salvador Dalí" au fer sur une pièce de cuir à l'intérieur. 14,5 x 10 cm Si l’activité de Salvador Dalí devait se résumer en un mot, nous pourrions choisir celui de protéiforme. Ses créations artistiques multi-supports semblent, tous les jours, nous paraître un peu plus complètes. Si nous pensions déjà connaître l’artiste peintre, sculpteur, réalisateur ou encore auteur, c’est au créateur de mode que nous sommes aujourd’hui confrontés. Cet exceptionnel ensemble signé Salvador Dalí résulte d’une histoire Daliesque comme on n’en fait plus. Au tournant des années 1970, Salvador Dalí décide, conjointement avec son bras droit et homme de confiance : John Henri Moore, de s’attaquer au marché de la Mode et de la Maroquinerie. Pour ce faire, ils s’associent à la société E.G.I France (Editions Graphiques Internationales) afin de mettre en œuvre une collection de diverses pièces de bagagerie, maroquinerie et petite maroquinerie destinées à être commercialisée au plus grand nombre. La production est lancée, les meilleurs artisans de Paris sont sélectionnés et la production est exposée dans les vitrines passantes des boutiques parisiennes ou belges, dont la société Lancel. En 1971, les premières campagnes publicitaires sont publiées et l’échantillon produit par EGI France -que nous présentons aujourd’hui - est exposé. Elle en fait la promotion dans son numéro de décembre 1971 en titrant « Emporter Dalí en voyage, c’est assez extraordinaire. Et possible (…) ». Sauf que l’aventure tourne court, brutalement, dans les quelques mois qui suivent cette campagne publicitaire. « On arrête tout » mentionne un simple télégramme adressé aux gérants d’EGI France. Pourquoi cette collaboration meurt-elle dans l’œuf ? Pourquoi une campagne pourtant prometteuse doit-elle s’arrêter ? Nous ne le savons pas. Reste que la production, en nombre très limitée, reste sur les étalages des maroquiniers pour arriver, le 2 août 2024, sur les cimaises de Côte Basque Enchères. Outre, les rares pièces vendues au lancement de la collection, un ensemble d’une telle envergure reste inédit sur le marché de l’Art. D’une grande qualité de manufacture, les quelques vingt échantillons que nous présentons ont toujours été soigneusement conservés par ceux qui les ont créés, assemblés. Produit à titre d’échantillons de vente, ils présentent bien sûr quelques usures et traces du temps passé mais reflètent véritablement un pan de l’Histoire contemporaine de la Mode.

Stima 50 - 80 EUR

ven 16 ago

OSTERTAG Coffret utilisé comme étui à cigarettes à deux compartiments, réalisé en argent ciselé aux lignes géométriques Art Déco (rayures), les plastrons décoratifs godronnés en or jaune rehaussés de saphirs calibrés, le couvercle retenant un miroir (piqué) Signé Circa 1930 L : 14,7 cm - l : 11,8 cm - H : 1,5 cm Pb : 321,90 g (Argent-800/1000) Objet du même style présent au British Museum OSTERTAG En 1922, Arnold Ostertag, 39 ans, s’installe à Paris, où il débute sa carrière de joaillier D’autres boutiques Ostertag ont suivi au fil des ans à Cannes, Le Touquet et New York. Ostertag avait également un œil vif pour les accessoires de bijoux, tels que les étuis de toilette, les étuis à cigarettes et les compacts. Les pierres dures décoratives comprenant du jade, du lapis-lazuli et de l’agate étaient ornées de cabochons de rubis et de saphirs, rehaussées de diamants, ce qui en faisaient de petites œuvres d’art. Arnold Ostertag s’est marié quand il avait 56 ans. Son épouse, Verna, une Américaine, n’avait que 25 ans. Ils se sont mariés à Paris en août 1939 après une cour de deux ans à Cannes. La guerre a été déclarée un peu plus d’un mois après qu’ils aient prononcé leurs vœux, et Verna est immédiatement retournée aux États-Unis. Son mari a suivi quelques mois plus tard, laissant la direction de l’entreprise à un employé. Arnold Ostertag est mort en avril 1940. Le magasin parisien n’a pas survécu à l’occupation nazie et a fermé ses portes en 1941. Verna a épousé Paul Flato, un autre bijoutier New Yorkais bien connu. Bien que son histoire soit brève, les contributions d’Ostertag au cours des années 1920 et 1930 ont été importantes ; c’est un héritage de style exquis et de qualité sans compromis

Stima 600 - 1 200 EUR