DROUOT
jeudi 04 juil. à : 11:00 (CEST)

[VENTE LIVE] Au profit de l'école "Le Domaine du Possible" : Levée de dons et œuvres d'art

Ader Entreprises & Patrimoine - +33183641170 - Email CVV

Place Nina Berberova 13200 Arles, France
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43 résultats

Lot 9 - Patrick PLEUTIN aka BANGALA (né en 1965) Artichauts Gouache sur carton 60 X 80 cm Patrick Pleutin aka Bangala peint principalement à partir de performances réalisées sur le vif, il s’attache à mettre en relation sa pratique picturale avec d’autres disciplines. Grand habitué de nos nourritures et ustensiles du quotidien, qu’il dessine régulièrement pour M, le magazine du Monde, il compose au fil des années une cartographie poétique du goût et des gestes, cheminant aussi bien dans les marchés d’Analakely, à Madagascar, que sur les routes de la vallée de Bâmiyân en Afghanistan. L’artiste a également travaillé avec Yona Friedman qui a dessiné un Musée sans bâtiment pour préserver pour le futur la richesse du patrimoine artistique afghan fragilisé par les années de guerre. Il a partagé ses gestes : dessiner, peindre, calligraphier avec des filles et garçons issus de la section Beaux-Arts de l’université de Kaboul, lors d’une résidence d'artiste au musée des archives nationales de Kaboul, puis de nombreux films d’animation. Bangala et agnès b. Bangala fraîchement diplômé de l'Ecole Supérieure Estienne (Ecole du Design de Livre et du Dessin de Presse) dépose un livre peint à la Galerie du Jour agnès b. En 1987, agnès b. propose à Bangala une première exposition en hommage à Saul Steinberg : Morsures. Suivront de nombreuses expositions, personnelles et collectives en collaboration avec la galerie du jour et la collection agnès b. : Objets trouvés d’artistes, Un regard sur l’art contemporain, Collection agnès b, Espace des arts Chalon sur Saône Les œuvres exposées en ce moment à la FAB sont le fruit de leur collaboration et font partie de la collection agnès b : LA PEINTURE FIGURATIVE CONTEMPORAINE DANS LA COLLECTION AGNES B.

Estim. 400 - 800 EUR

Lot 10 - Patrick PLEUTIN aka BANGALA (né en 1965) Courgettes Gouache sur carton 60 X 80 cm Patrick Pleutin aka Bangala peint principalement à partir de performances réalisées sur le vif, il s’attache à mettre en relation sa pratique picturale avec d’autres disciplines. Grand habitué de nos nourritures et ustensiles du quotidien, qu’il dessine régulièrement pour M, le magazine du Monde, il compose au fil des années une cartographie poétique du goût et des gestes, cheminant aussi bien dans les marchés d’Analakely, à Madagascar, que sur les routes de la vallée de Bâmiyân en Afghanistan. L’artiste a également travaillé avec Yona Friedman qui a dessiné un Musée sans bâtiment pour préserver pour le futur la richesse du patrimoine artistique afghan fragilisé par les années de guerre. Il a partagé ses gestes : dessiner, peindre, calligraphier avec des filles et garçons issus de la section Beaux-Arts de l’université de Kaboul, lors d’une résidence d'artiste au musée des archives nationales de Kaboul, puis de nombreux films d’animation. Bangala et agnès b. Bangala fraîchement diplômé de l'Ecole Supérieure Estienne (Ecole du Design de Livre et du Dessin de Presse) dépose un livre peint à la Galerie du Jour agnès b. En 1987, agnès b. propose à Bangala une première exposition en hommage à Saul Steinberg : Morsures. Suivront de nombreuses expositions, personnelles et collectives en collaboration avec la galerie du jour et la collection agnès b. : Objets trouvés d’artistes, Un regard sur l’art contemporain, Collection agnès b, Espace des arts Chalon sur Saône Les œuvres exposées en ce moment à la FAB sont le fruit de leur collaboration et font partie de la collection agnès b : LA PEINTURE FIGURATIVE CONTEMPORAINE DANS LA COLLECTION AGNES B.

Estim. 400 - 800 EUR

Lot 11 - Patrick PLEUTIN aka BANGALA (né en 1965) Radis Gouache sur carton 60 X 80 cm Patrick Pleutin aka Bangala peint principalement à partir de performances réalisées sur le vif, il s’attache à mettre en relation sa pratique picturale avec d’autres disciplines. Grand habitué de nos nourritures et ustensiles du quotidien, qu’il dessine régulièrement pour M, le magazine du Monde, il compose au fil des années une cartographie poétique du goût et des gestes, cheminant aussi bien dans les marchés d’Analakely, à Madagascar, que sur les routes de la vallée de Bâmiyân en Afghanistan. L’artiste a également travaillé avec Yona Friedman qui a dessiné un Musée sans bâtiment pour préserver pour le futur la richesse du patrimoine artistique afghan fragilisé par les années de guerre. Il a partagé ses gestes : dessiner, peindre, calligraphier avec des filles et garçons issus de la section Beaux-Arts de l’université de Kaboul, lors d’une résidence d'artiste au musée des archives nationales de Kaboul, puis de nombreux films d’animation. Bangala et agnès b. Bangala fraîchement diplômé de l'Ecole Supérieure Estienne (Ecole du Design de Livre et du Dessin de Presse) dépose un livre peint à la Galerie du Jour agnès b. En 1987, agnès b. propose à Bangala une première exposition en hommage à Saul Steinberg : Morsures. Suivront de nombreuses expositions, personnelles et collectives en collaboration avec la galerie du jour et la collection agnès b. : Objets trouvés d’artistes, Un regard sur l’art contemporain, Collection agnès b, Espace des arts Chalon sur Saône Les œuvres exposées en ce moment à la FAB sont le fruit de leur collaboration et font partie de la collection agnès b : LA PEINTURE FIGURATIVE CONTEMPORAINE DANS LA COLLECTION AGNES B.

Estim. 400 - 800 EUR

Lot 16 - Laurence LEBLANC (née en 1967) Photographie, II 967/23, Jatayus, Cambodge 2000 de la série « Rithy, Chéa, Kim Sour et les autres » 2000 2001 FORMAT de la photographie 18 cm X 18 cm Epreuve d’artiste TITRE II 967/23, Jatayus, Cambodge 2000 de la série «Rithy, Chéa, Kim Sour et les autres » 2000 2001 © Laurence Leblanc, courtesy Galerie S. TECHNIQUE Tirage au chlorobromure d’argent sur papier baryté (AGFA MCC111FB aujourd’hui disparu) réalisé par l’auteur Laurence Leblanc, artiste française, est née le 6 juin 1967 à Paris. Lauréate en 2000 de la Villa Médicis Hors Les Murs elle reçoit de nombreux prix dont celui de la Fondation HSBC pour la Photographie. Son premier livre « Rithy, Chéa, Kim Sour et les autres » est édité à cette occasion par Actes-Sud. En 2009 toujours chez Actes-Sud paraît « Seul l’air », simultanément exposé aux 40ème Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles. Représentée par la Galerie Claude Samuel en 1999 puis par la Galerie VU’ de 2001 à 2015, elle est présente régulièrement sur les foires. En 2016 elle reçoit le Prix Niépce et un objet d’artiste en édition limitée est réalisé avec Laurel Parker Book. Une rétrospective « Où subsiste encore » a lieu au Musée Nicéphore Niépce en 2022. En 2023 elle est présente dans le livre et l’exposition « Noir & Blanc : une esthétique de la photographie / Collection de la BNF » ainsi qu’à la Galerie S. pour une exposition personnelle. Laurence Leblanc poursuit dans une silencieuse solitude une œuvre qui s’installe durablement dans le champ de la création contemporaine, elle fait du temps de l’observation et de la maturation un allié sûr. Ses oeuvres font parties des collections publiques du Fonds National d’Art Contemporain, du Musée Nicéphore Niépce, de la Bibliothèque Nationale de France ainsi que dans de nombreuses collections particulières.

Estim. 2 300 - 3 000 EUR

Lot 18 - Réjean DORVAL (né en 1966) artiste visuel, dessinateur et performeur En creux 2024 Dessin au fusain teinté sur papier 150 cm x 150 cm DESCRIPTION : « Est-ce la marque de la foudre figée ou la forme d’un jeune pin qui traverse ainsi la feuille et l’image ? C’est en rêve ou dans un demi-sommeil, après qu’on s’est enfoncé dans la forêt des pensées flottantes, qu’apparaît dans la lumière, une percée de la futaie. Le sous-sol riche de la litière forestière mélange les parfums blancs terreux du mycélium en réseau avec ceux des mousses et des lichens au dégel sous l’effet des premiers rayons de printemps. L’atmosphère comme figée mais pas silencieuse, on entend le bruissement d’un mammifère, dissimulé par les fougères, qui fouisse pas loin, à la recherche de baies juteuses ». Emmanuel Druon Nous sommes probablement à la lisière d’une forêt à la végétation foisonnante et très dense. Au travers de cette végétation, le profil en creux de trois arbres se dessine très nettement. Ici, ce qui définit la présence des arbres n’est pas tant ce qui les constitue en propre que tout le vivant qui les entoure, les enserre et les contient. A première vue, la facture du dessin pourrait faire penser à l’utilisation de la technique du frottage. Il n’en n’est rien. Le dessinateur a laissé la rencontre spontanée de l’outil et du geste avec la surface du papier déterminer l’apparition progressive des formes végétales. Ainsi, lors de son élaboration, le dessin-forêt « refait surface » comme le feraient les souvenirs d’enfance que garde l’artiste des forêts boréales laurentiennes qu’il a habitées et qui l’habitent toujours. Après une formation universitaire en sciences humaines et un parcours dans le domaine de la recherche, Réjean DORVAL s’est formé au dessin artistique à l’Ecole Supérieure d’Art de Tournai en Belgique, auprès de Saskia Weyts. Il y a ensuite enseigné pendant 10 ans le dessin dans une démarche centrée sur la conscience corporelle et l’engagement du corps dans l’acte de tracer et de dessiner. En parallèle, il s’est initié à la danse contemporaine et s’est formé à la performance à Bruxelles sous l’accompagnement de l’artiste et chorégraphe Sandra Vincent. Depuis 15 ans, le travail de dessin de Réjean DORVAL gravite autour du thème de la nature et de la forêt et prend le plus souvent la forme de dessins grands formats voire, monumentaux. Ses performances interrogent tout autant l’acte de dessiner que notre rapport au vivant. Au travers de l’entrelacement du geste de tracer, de la densité des sensations qui l’habitent et de l’acte performatif, son travail artistique pose la question de ce que nous gardons vivant en chacun de nous. Ses dessins et ses performances ont été présentés très régulièrement en France et en Belgique. L’exposition d’une série de dessins très grands formats, à la Chapelle du Méjan à Arles en 2018, a fait l’objet d’une publication aux éditions Actes Sud en 2020, intitulée Le Temps n’existe pas; réalisée avec Emmanuel Druon, qui en a écrit les textes.

Estim. 1 000 - 2 000 EUR

Lot 25 - Pascal MONTEIL (né en 1968) Berger IV, 2024 Laines brodées sur toile de chanvre 50 x 30 cm Courtesy Galerie Regala, Arles Pascal Monteil est né pour la dernière fois à Nîmes en 1968. Il a été auparavant tisserand à Tabriz, céramiste à Kyoto, peintre d'icônes à Istanbul ou batelier à Calcutta. Jérusalem et Vienne vivent encore en lui. Après des études de beaux-arts à la Villa Arson, il part 35 ans durant, vivre et désapprendre sur les chemins d’Asie. Il y cherche partout des fils anciens et rompus pour retisser une autre histoire de la peinture. Suite à une rétrospective "Je ne reconnais plus le solei"l au château de Tarascon en 2017, il décide d’installer en Arles son atelier. La galerie Regala donne à voir ses derniers travaux, qui se plient et déplient à la manière des cartes routières. Mais c’est ici une géographie intérieure et désarticulée ; à la merci du soleil. Sur des toiles de chanvre du 19ème siècle, Pascal Monteil, tisse un fil qui selon Christian Lacroix - se fait tour à tour gouache, aquarelle, glacis, huile épaisse, charbon de bois, scarifiant la toile, y faisant apparaître jours après jours, mois après mois ( ) des processions, des exils, des architectures effrayées, des poètes sur des civières, des descentes de lits d’artistes, des barques pour prophètes et des papes défaillants sous le poids des fleurs. On chemine dans cet univers tremblant comme dans les ruines de souvenirs très anciens ; on s’y sent à l’abri. Pascal Monteil semble convier Morandi, Giotto, Van Gogh, Schiele ou Behzad à des apocalypses joyeuses et lentes.

Estim. 2 500 - 3 000 EUR

Lot 28 - Silva BELA (née en 1966) Lithographie 20,5 x 15 cm accompagnée d’une édition limitée du Cahier Regala L’éveil du végétal Vendue non encadrée Bela Silva est née à Lisbonne, au Portugal. Elle vit et travaille entre Bruxelles, Lisbonne et Paris. Au Portugal, elle a étudié à l'École des beaux-arts de Porto et de Lisbonne, ainsi qu'à Ar.Co. Elle a suivi les cours de Norwich Fine Arts au Royaume-Uni et de l'Art Institute of Chicago aux États-Unis. Ses œuvres ont été exposées à travers le monde et elle a participé à des expositions en Chine, au Japon, au Brésil, en Espagne et en France et a organisé plusieurs ateliers de céramique au Japon et au Maroc. Elle a participé à des résidences d'artistes à Kohler (Wisconsin, États-Unis) et à la Fábrica Bordalo Pinheiro à Caldas da Rainha (Portugal). Récemment, en 2023, elle a exposé en Corée du Sud et au Palácio Cadaval au Portugal. Bela Silva a réalisé plusieurs œuvres d'art public, dans lesquelles elle intègre son travail à l'élément architectural. Citons par exemple les panneaux de tuiles de la station de métro Alvalade, à Lisbonne, les panneaux des jardins du centre culturel Sakai, au Japon, et les panneaux de l'école João de Deus, aux Açores. Elle a également réalisé de nombreuses œuvres spécialement conçues pour des collectionneurs privés en Europe et aux États-Unis. Les voyages de Bela Silva sont une source d'inspiration inépuisable qui lui permet d'inclure l'histoire locale, la culture et la nature dans son approche créative. L'artiste valorise le lien entre les communautés et les identités, en incorporant des éléments traditionnels dans ses œuvres qu'elle réinterprète de manière contemporaine. Bela Silva est représentée par des galeries à Paris, Lisbonne, Bruxelles et Toulouse.

Estim. 150 - 300 EUR

Lot 29 - Silva BELA (née en 1966) Kissing, 2022 Aquarelle sur papier 20 x 18,5 cm Bela Silva est née à Lisbonne, au Portugal. Elle vit et travaille entre Bruxelles, Lisbonne et Paris. Au Portugal, elle a étudié à l'École des beaux-arts de Porto et de Lisbonne, ainsi qu'à Ar.Co. Elle a suivi les cours de Norwich Fine Arts au Royaume-Uni et de l'Art Institute of Chicago aux États-Unis. Ses œuvres ont été exposées à travers le monde et elle a participé à des expositions en Chine, au Japon, au Brésil, en Espagne et en France et a organisé plusieurs ateliers de céramique au Japon et au Maroc. Elle a participé à des résidences d'artistes à Kohler (Wisconsin, États-Unis) et à la Fábrica Bordalo Pinheiro à Caldas da Rainha (Portugal). Récemment, en 2023, elle a exposé en Corée du Sud et au Palácio Cadaval au Portugal. Bela Silva a réalisé plusieurs œuvres d'art public, dans lesquelles elle intègre son travail à l'élément architectural. Citons par exemple les panneaux de tuiles de la station de métro Alvalade, à Lisbonne, les panneaux des jardins du centre culturel Sakai, au Japon, et les panneaux de l'école João de Deus, aux Açores. Elle a également réalisé de nombreuses œuvres spécialement conçues pour des collectionneurs privés en Europe et aux États-Unis. Les voyages de Bela Silva sont une source d'inspiration inépuisable qui lui permet d'inclure l'histoire locale, la culture et la nature dans son approche créative. L'artiste valorise le lien entre les communautés et les identités, en incorporant des éléments traditionnels dans ses œuvres qu'elle réinterprète de manière contemporaine. Bela Silva est représentée par des galeries à Paris, Lisbonne, Bruxelles et Toulouse.

Estim. 1 200 - 1 800 EUR

Lot 30 - Hervé DI ROSA (né en 1959) Lithographie 22 x 15 cm accompagnée d’une édition limitée du Cahier Regala Madame & Monsieur Vendue non encadrée Élève de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, Hervé Di Rosa commence à vendre ses peintures dès 1979. À tout juste 20 ans, il expose à Paris, Amsterdam et New York. En 1981, il cofonde le mouvement de la Figuration libre, ainsi dénommé par l’artiste Ben. Progressivement, il diversifie ses approches artistiques au contact d’artisans rencontrés lors de son tour du monde. Sans revendiquer un style particulier, mais en développant un univers narratif bien à lui, peuplé de personnages récurrents, il pratique toutes les techniques de création : peinture, sculpture, bande-dessinée, tapisserie, estampe, fresque, laque, argent repoussé, céramique, dessin animé, images numériques, entre autres. Il est également l’auteur ou le sujet de plus de 150 livres d’art et publications entre 1978 et 2021. Concepteur de l’Art modeste, il fonde en l’an 2000, à Sète, le Musée international des arts modestes (MIAM), où il expose de nombreux artistes venus du monde entier et crée des expositions qui questionnent les frontières de l’art contemporain. Depuis 1981, son oeuvre a fait l’objet de plus de 200 expositions personnelles et est présente dans d’importantes collections publiques et privées en Europe, en Amérique et en Asie. Hervé Di Rosa a été élu le 16 décembre 2021 président de l’ADAGP. Hervé Di Rosa a été élu le mercredi 23 novembre 2022 au fauteuil IV de la section de peinture de l’Académie des beaux-arts, fauteuil occupé précédemment par Jean Cortot (1925-2018). Il vit et travaille actuellement à Lisbonne (Portugal).

Estim. 150 - 300 EUR

Lot 32 - Astrid de la FOREST (née en 1962) LES PINS DE LA VILLA MÉDICIS (AUBE Ill), 2021 Lithographie, épreuve d'artiste signée et annotée E.A. VIII/XX Edition IDEM Paris 52 x 67 cm aux bords de l'image Née en 1962 à Paris. Vit et travaille en Seine-et-Marne. Astrid de la Forest est artiste plasticienne. À 17 ans, elle entre à l’ESAG de la rue du Dragon. Dès sa sortie, elle intègre l’équipe de décor du théâtre des Amandiers sous la direction de Richard Peduzzi et de Patrice Chéreau. Elle réalise pour ce dernier l’affiche de Ivanov de Tchekhov, son premier monotype. Elle collabore comme illustratrice dans de nombreux médias et son talent de portraitiste la conduit à devenir dessinatrice judiciaire pour la télévision dans les procès politiques et d’assises qu’elle suivra pendant 10 ans, couvrant ainsi les procès Touvier, Action directe, ETA, etc. Une exposition itinérante de la Bibliothèque Publique d’information du Centre Pompidou Traits de Justice a retracé cette expérience en 2010. Installée en Bourgogne dans les années 90, Astrid de la Forest se consacre d’abord totalement à la peinture puis à la gravure à partir de 1995. Elle a travaillé dans les ateliers Lacourrière-Frélaud dont elle a assuré la dernière exposition, René Tazé, et enfin Raymond Meyer à Pully en Suisse avec qui elle a développé ses techniques particulières lui permettant de réaliser de grands formats tant en gravure qu’en monotype. Elle a parfait sa technique à travers le monde dans de nombreuses résidences d’artistes comme l’Institut français de Tétouan au Maroc, en Tasmanie, au Japon, en Irlande et à la Villa Médicis. Astrid de la Forest utilise plusieurs techniques de gravure, eau forte, aquatinte, pointe sèche et carborundum qu’elle pratique soit seules, soit associées, sur des séries limitées ou en monotype. Ses sujets sont essentiellement pris dans la nature, le monde animal et les portraits sous formes d’aquarelles qu’elle retranscrit en estampes de grand format.

Estim. 800 - 1 000 EUR

Lot 34 - Jean-Michel ANDRE (né en 1976) Photographie | Borders #51 | Série Borders, 2016-2020 Tirage pigmentaire sur papier Fine Art Hahnemühle 60 cm x 90 cm Epreuve d’artiste numérotée 1/2 TITRE Borders #51, date 2019 © Jean-Michel André, courtesy galerie Sit Down Vendue sans encadrement Jean-Michel André est né à Nantes en 1976. Diplômé de l’école des Gobelins en 2000, il poursuit un travail de création photographique au croisement des lectures plastique et documentaire. Sa démarche repose sur une vision politique et poétique du territoire, dont il interroge les limites, la mémoire et les évolutions. Il explore aussi la notion de circulation, notamment celle des flux économiques, financiers et migratoires. Son travail est diffusé dans le cadre d’expositions, de résidences et de publications en France et à l’étranger. Il fait partie des artistes de la galerie Sit Down, à Paris. En 2021, son projet Borders est publié aux éditions Actes Sud et exposé aux Rencontres d’Arles, puis à Paris Photo. En 2022, Jean-Michel André fait partie des lauréats de la Grande commande nationale portée par la BnF et le ministère de la Culture pour réaliser son projet À bout de souffle, récompensé en 2023 par le prix Maison Blanche. Chambre 207, sa dernière création, sera publié aux éditions Actes Sud et exposé à l’automne 2024 au musée de l’Hospice Comtesse, à Lille, par l’Institut pour la photographie et le Centre méditerranéen de la photographie. Ses œuvres font parties des collections de la Bibliothèque Nationale de France, de la Fondation Neuflize OBC, de la Maison des arts du Léman ainsi que de nombreuses collections particulières.

Estim. 2 800 - 3 200 EUR

Lot 36 - Ferrante FERRANTI (né en 1960) Ruines de l’église Santa Clara, Antigua Guatemala, 2002 Tirage photographique signé 40x60cm J’ai publié cette photographie dans mon livre L’esprit des ruines avec le commentaire suivant : La nef était déserte et je cadrais pour harmoniser la courbe des ombres avec celles de la voûte effondrée. La fillette a jailli de la crypte, m’a contourné puis s'est envolée en faisant flotter son écharpe, avant de laisser les pierres habitées par un souffle. Et je l’ai mise en résonance avec la citation suivante : «Aujourd’hui et demain, une église ruinée est et sera un tombeau vide dont la pierre a éclaté, roulé sur l'herbe, à la stupeur des passants. Un tombeau où l'on avait cru enfermer le soleil, où il se lève, brisant les voûtes, laissant sous les berceaux des nefs rompues une grande leçon des ténèbres.» François Cali, L'Église des ruines Ferrante Ferranti est photographe et écrivain. Architecte de formation, il nourrit ses Écritures de Lumière de sa démarche sur le voyage, l’art et le patrimoine. Né en Algérie en 1960 d’une mère sarde et d’un père sicilien, Ferrante Ferranti a obtenu un diplôme d’architecte à Paris en 1985, avant de se consacrer à la photographie. Photographe voyageur, il est engagé depuis trente-cinq ans avec Dominique Fernandez, de l’Académie française, dans une exploration commune du baroque et des différentes strates de civilisations, ses photos dialoguant avec les textes de l’écrivain, de la Sicile à Saint-Pétersbourg, de la Syrie à la Bolivie. Il a illustré en 2000 la réédition du livre Mère Méditerranée, publié en 1952 et devenu un classique de la littérature de voyage. Il est le photographe d’une quarantaine d’ouvrages, sur l’Italie et la Méditerranée (la Syrie, la Libye, l’Algérie ou la Turquie antiques), la Russie, la Bolivie, le Portugal et le Brésil, l’Inde. Toute son œuvre témoigne de son intérêt pour la rencontre des civilisations. Auteur de: - Lire la photographie, Bréal, 2002 - L’esprit des ruines, Chêne, 2005 - Athos, la Sainte Montagne, Desclées de Brouwer, 2015 et co-auteur de: - Les pierres vivantes (avec le frère Philippe Markiewicz), Philippe Rey, 2005 - Les ancêtres liés aux étoiles (avec le plasticien Rachid Koraïchi), Actes sud, 2008 - L’Imaginaire des Ruines (avec le plasticien Patrice Alexandre), Actes Sud, 2009 - Empreintes du Sacré (avec Olivier Germain-Thomas), La Martinière, 2012 Chargé de cours à l’Université d’Artois (Arras), il a enseigné la civilisation hispanique et mène des cycles sur l’Histoire de l’Art. Il a dirigé de 2014 à 2021 un atelier de lecture de la photographie à Sciences Po Paris et enseigne à L’Université Catholique de l’Ouest à Angers depuis 2015. Photographe officiel du CNSMDP depuis 2010, il a été élu membre correspondant de l’Académie des beaux-arts de Bordeaux en 2018. Il a exposé entre autres à Paris (Galerie Agathe Gaillard, Institut culturel italien, Maison Européenne de la Photographie) et en France; dans les galeries-Photo de la FNAC (en France, Belgique et Espagne, au Brésil); en Italie, Espagne, Allemagne, Roumanie, Russie, Syrie, Inde, Indonésie, Équateur, Colombie et Bolivie, au Portugal, au Japon, au Salvador, au Brésil et au Mexique, au Pakistan; à Londres, Oslo, Vilnius, Prague, Budapest, Zagreb, Alger, Tunis, La Havane, Antigua (Guatemala), Panama, San Jose (Costa Rica), Caracas et Montevideo. La Maison Européenne de la Photographie, à Paris, lui a consacré sa première rétrospective «Itinerrances», du 25 juin au 15 septembre 2013, reprise en 2015 à la Base sous-marine de Bordeaux en 2015.

Estim. 1 300 - 1 800 EUR

Lot 38 - Jean-Luc PARANT (né en 1944) La Boule à pipes à Brassens Sérigraphie numérotée 22/30 70x50cm photo Anna Blomme.jpg Né le 10 avril 1944 à Mégrine-Côteaux près de Tunis, Jean-Luc Parant continue de tourner en rond autour d’une œuvre tout à fait singulière. S’étant intitulé «fabricant de boules et de textes sur les yeux» dès la fin des années 1960, puis «imprimeur de sa propre matière et de sa propre pensée» dans les années 2000, comme s’il avait inventé là son propre et unique métier, le travail poétique de Jean-Luc Parant est inséparable de son travail plastique. En effet, son œuvre, conçue dans la stricte dualité de ses thèmes, est affaire de textes et de boules, de vision et de toucher, de jour et de nuit, d’infime et d’infini. Tournant autour de ses installations de boules dessinées, modelées, peintes, sculptées, comme autour de ses compositions de textes sur les yeux ciselés, malaxés, ajourés, ressassés, Jean-Luc Parant chante l’espace, le monde et les yeux qui le voient, en orbite autour d’un soleil qui ne nous brûle plus mais nous illumine. Jean-Luc Parant est à la recherche d’une machine qui pourrait mener l’homme aux étoiles, aussi vite que ses yeux le mènent au soleil. Il croit que les femmes et les hommes ne pourront pas continuer à exister s’ils ne trouvent pas le moyen de changer de soleil et de penser le monde autrement. Ses œuvres et installations sont présentes dans de nombreuses collections publiques et privées (Centre Pompidou, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Fondation Maeght, Musées d’art contemporain de Lyon, de Marseille, de Strasbourg, Musée des beaux-arts de Toulon, Fondation Stämpfli, Fondation Agnès B., et dans différents Fonds Régionaux d’Art Contemporain…). Ses monographies sont publiées par les éditions Actes Sud. Ses textes sur les yeux sont, entre autres, publiés aux éditions Argol, José Corti, Fage, Fata Morgana, La Différence, Les presses du réel.

Estim. 400 - 600 EUR

Lot 41 - Un coffret en édition limitée d’assiettes inspirées des photos de Romain Urhausen, avec l’ouvrage « Romain Urhausen » (delpire, 2022) : ASSIETTES EN PORCELAINE REPRENANT DES PHOTOS DE ROMAIN URHAUSEN En 2022, Lëtz Arles a consacré son exposition des Rencontres d’Arles au photographe luxembourgeois Romain Urhausen (1930-2021). Reconnu pour son style singulier, entre l’école française humaniste et l’école allemande subjective des années 1950 et 1960, ce dernier est également réputé pour ses talents en architecture, design, graphisme, ainsi que dans la réalisation de films, de sculptures ou encore de bijoux. L’hommage s’est poursuivi au Luxembourg par le biais de diverses manifestations et initiatives, parmi lesquelles l’édition en série limitée de 120 coffrets de quatre assiettes en porcelaine, pensés en collaboration avec la Maison Bonn. Produites à Limoges (France), ces dernières reprennent des photographies emblématiques de Romain Urhausen et évoquent la diversité des sujets auquel il s’est intéressé. LËT’Z ARLES Depuis son lancement en 2016, Lët’z Arles fait voyager la photographie luxembourgeoise par-delà les frontières du pays. Et pour cause : cette association, fondée par Florence Reckinger-Taddeï et placée sous le Haut Patronage de S.A.R. la Grande-Duchesse Héritière de Luxembourg, s’est donné pour principale mission de promouvoir la photographie luxembourgeoise, notamment – comme son nom l’indique – lors du festival international des Rencontres de la photographie d’Arles qui a lieu chaque été en France. Considérées comme le rendez-vous mondial incontournable du secteur, les Rencontres s’étendent sur presque trois mois et brassent un large public de professionnels, d’amateurs et de touristes. En vue de cet événement et depuis 2017, Lët’z Arles décerne chaque année un prix et une bourse à des artistes du, ou en lien avec, le Luxembourg. Une attribution qui va de pair avec un dispositif de création et de diffusion complet, comprenant la production d’une exposition présentée sur place, l’accompagnement des artistes par un curateur durant plus d’une année, la publication d’un ouvrage, de cartes postales ou d’objets promotionnels ainsi que l’itinérance de leur exposition au Luxembourg. Un travail qui permet aux artistes de bénéficier d’une belle visibilité et d’une diffusion de leurs œuvres à la fois locale et internationale.

Estim. 100 - 200 EUR

Lot 42 - Michel MEDINGER « Michel Medinger L’ordre des choses », édition- Palaisbooks, 2024 Un tiré à part + livre édition 2024 de Michel Medinger LËT’Z ARLES Depuis son lancement en 2016, Lët’z Arles fait voyager la photographie luxembourgeoise par-delà les frontières du pays. Et pour cause : cette association, fondée par Florence Reckinger-Taddeï et placée sous le Haut Patronage de S.A.R. la Grande-Duchesse Héritière de Luxembourg, s’est donné pour principale mission de promouvoir la photographie luxembourgeoise, notamment – comme son nom l’indique – lors du festival international des Rencontres de la photographie d’Arles qui a lieu chaque été en France. Considérées comme le rendez-vous mondial incontournable du secteur, les Rencontres s’étendent sur presque trois mois et brassent un large public de professionnels, d’amateurs et de touristes. En vue de cet événement et depuis 2017, Lët’z Arles décerne chaque année un prix et une bourse à des artistes du, ou en lien avec, le Luxembourg. Une attribution qui va de pair avec un dispositif de création et de diffusion complet, comprenant la production d’une exposition présentée sur place, l’accompagnement des artistes par un curateur durant plus d’une année, la publication d’un ouvrage, de cartes postales ou d’objets promotionnels ainsi que l’itinérance de leur exposition au Luxembourg. Un travail qui permet aux artistes de bénéficier d’une belle visibilité et d’une diffusion de leurs œuvres à la fois locale et internationale.

Estim. 50 - 100 EUR