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jeu. 16 mai

Fusil à silex de belle facture, avec crosse de chasse attachée, représentant la couronne des princes de Schwarzenberg, par Leopold Becher de Carlsbad, circa 1740. Le canon burnisé est légèrement resserré au centre, avec une rayure à sept gorges de calibre 15 mm. Deux crochets sur le côté droit pour attacher le crochet de chasse. Points de mire à double action, la lunette arrière pliable avec décoration en relief. La signature "LEOPOLD BECHER" incrustée en or sur le haut du canon, derrière laquelle se trouvent deux pseudo-marques de style espagnol incrustées de laiton doré (Stöckel nos. 5757 et 5758). La racine du canon, la tige et le museau sont décorés de bandes déroulantes et de trèfles incrustés d'or. Le verrou en silex est orné de motifs ciselés sur fond doré. Représentation d'un chasseur avec un chien et une canne à pommeau. Gâchette à simple détente. La crosse pleine exquisément sculptée en noyer, la garde avec quelques trous de vers éparpillés. Armoiries de la famille Schwarzenberg gravées en laiton avec décorations en relief lavis. Boîte à patch avec un ressort et un couvercle coulissant. La roulette en bois remplacée avec pointe en laiton. Longueur 103 cm. Comprend également le porte-chasse amovible associé, la lame à une seule pointe avec des fulminations sur les deux côtés. Monture en laiton, la plaque de garde avec l'écusson des princes de Schwarzenberg en relief. Poignée de crosse, deux boucles de montage avec un mécanisme de verrouillage bleu à l'arrière. Scabbard en cuir noir avec montures en laiton gravées. Longueur 69 cm. Leopold Becher est documenté comme armurier à Carlsbad de 1725 à 1750 environ. Il a travaillé pour les princes de Lobkowitz, entre autres. Condition : I - II

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dim. 26 mai

ENSEMBLE CASQUE ET CUIRASSE DE CARABINIERS MODELE 1811. -Casque modèle 1810. Bombe en deux parties à haut et mince cimier. Couvre nuque et visière en laiton, cerclés d’un jonc de laiton. Cimier estampé à décor d’une suite de godrons décroissants. Masque orné de deux branches de feuillages et d’un liseré guilloché muni à la base d’un crochet. Bandeau frontal en fer découpé, en partie bordé, surmonté du « N » sous couronne, maintenu par un rivet en fleurette. Bandeau arrière en fer. Jugulaires à écailles en fer sur cuir. Rosaces en fer estampé, rayonnantes, enrichies au centre d’une étoile en laiton. Chenille en crin écarlate. A.B.E. avec marques de service (accident, nuquière dessoudée maintenue par ses deux rivets, restauration aux bandeaux en fer et en haut du cimier, manque la coiffe intérieure). -Cuirasse. Devant et dossière en fer recouvert d’une feuille de laiton, bordé de rivets clous en laiton. Épaulières en cuir, (non d’origine), garnies de chainettes et d’agrafes en laiton, tirants en cuir. Ceinture en cuir (non d’origine). Avec sa doublure matelassure en grosse toile (restes sur la dossière, renforcée de coutil sur le plastron). Poinçonnée « AP » (Ateliers de Paris) sur le plastron et la dossière. L’ensemble présenté sur un support en bois. Accompagné d'une paire d’épaulettes de carabinier (fabrication ancienne mais postérieure, au modèle). Provenance : -Ancienne collection Charles Marchal, exposée à la Biennale des Antiquaires à Cannes (6-17 avril 1979), -Puis collection Malvaux, avec certificat. -Collection Jean Louis Noisiez

Estim. 20 000 - 25 000 EUR